Témoignage : Neil Armstrong

Neil Armstrong, mort en 2012, a été le premier homme à marcher sur la Lune. © NASA.

Extraterrestres

"Les Extraterrestres ont une base sur la Lune" et ils nous ont dit en des termes on ne peut plus clairs de quitter la Lune et de redescendre sur la Terre.

Rapports

Selon des rapports jusqu'ici non confirmés, tant Neil Armstrong que Edwin "Buzz" Aldrin ont vu des OVNIS, peu de temps après leur alunissage historique dans Apollo 11 le 21 juillet 1969.

Lumière

Je me rappelle avoir entendu l’un des astronautes dire qu’il voyait "une lumière" sur un cratère pendant la transmission de télévision. Le centre de contrôle a demandé un complément d’information. Puis on n’a plus rien entendu.

Otto Binder

Selon un ancien employé de la NASA, Otto Binder, des radio-amateurs anonymes avec leur propre équipement VHF avaient l'échange suivant ...

Que se passe-t-il ? Ici le Centre de contrôle qui appelle Apollo 11

Apollo 11 : ces "Bébés" sont énormes, Monsieur ! Énormes ! OH MON DIEU ! Vous ne le croiriez pas ! Je vous dis qu'il y a d'autres vaisseaux spatiaux là-bas, alignés sur le côté le plus éloigné du bord de cratère ! Ils sont sur la Lune et ils nous observent !

Débriefing

Qu'est-ce qui est vraiment arrivé là-bas avec Apollo 11 ?

Armstrong : c'était incroyable, bien sûr, nous savions toujours qu'il y avait une possibilité, et c’est un fait qu’on (les extraterrestres) nous ont donné un avertissement. Il n'a plus jamais été question ensuite d'une station spatiale ou d’une ville sur la lune.

Qu’entendez-vous par « avertissement » ?

Armstrong : je ne peux pas entrer dans les détails, sauf dire que leurs vaisseaux spatiaux étaient bien supérieurs au nôtre tant par la taille que par leur technologie, ils étaient grands ! Et menaçants ! il n'a plus jamais été question d'une station spatiale.

La NASA a effectué d'autres missions après Apollon 11 ?

Armstrong : naturellement, la NASA a été engagée à ce moment-là et ne pouvait pas risquer la panique sur Terre.

Vladimir Azhazha

"Neil Armstrong a envoyé le message au Centre de contrôle que deux grands objets mystérieux les observaient après s’être posé près du module lunaire", le public n'a jamais entendu ce message parce que la NASA l'a censuré.

Buzz Aldrin

Buzz Aldrin a fait un film en couleur des OVNIS de l'intérieur du module et a continué à les filmer après sa sortie avec Armstrong.

Armstrong

Armstrong a confirmé que l'histoire était vraie, mais a refusé d'entrer plus loin dans les détails, tout en admettant que la C.I.A. était derrière l'opération de camouflage.

Le 7 novembre 1990 : « L'OVNI de la Place Bonaventure » fascinait les Montréalais

Un OVNI au-dessus de Montréal a été observé en 1990 : une mystérieuse lumière observée au-dessus de la place Bonaventure en centre-ville. Photo d'illustration.

Plusieurs dizaines de personnes ont aperçu d'étranges lumières flottant dans le ciel au-dessus de l'hôtel Bonaventure à Montréal. 

Canada

Des policiers et des journalistes se sont rapidement rendus sur place, devenant ainsi témoins de ce qui allait devenir l'une des prétendues observations d'OVNI les plus impressionnantes au Canada.

Extraterrestres

« Ce sont des extraterrestres. Je n'y croyais pas avant aujourd'hui, mais là... Avez-vous une autre explication ? » Lançait à l'époque une cliente de l'hôtel, citée par « La Presse ».

Source

Plusieurs décennies plus tard, la source des lumières n'a pas été déterminée avec certitude. Des ufologues affirment qu'il s'agissait sans aucun doute d'une soucoupe volante.

Sceptiques

Alors que plusieurs sont sceptiques et évoquent plutôt des lumières provenant de chantiers de construction.

Commencement

Tout a commencé le soir du 7 novembre 1990, à 19 h. Des nageurs qui se baignaient dans la piscine située sur le toit de l’hôtel du 900 rue de La Gauchetière, en plein cœur du centre-ville de Montréal, ont constaté l’apparition d'un objet dans le ciel qui émettait entre huit et dix faisceaux lumineux formant un cercle.

Journalistes 

Rapidement, plusieurs curieux et des journalistes se sont déplacés sur place. Les lumières ont persisté pendant plus de trois heures, puis l'objet aurait filé vers l'est de la ville, selon des témoins.

Événement

L’événement étrange a même mobilisé la police de la Communauté urbaine de Montréal (l’ancêtre du SPVM) et la Gendarmerie royale canadienne (GRC), qui a colligé les informations dans un rapport.

Rapport 

Le corps de police a mentionné au « 24 Heures » que le rapport avait depuis été détruit, vu la nature de l'incident, sans donner plus de détails.

Documentaire

Dans un documentaire diffusé en 2016 dans lequel plusieurs témoins de la scène, dont un policier, ont raconté leur expérience.

Objet

On apprend que les forces de l’ordre de l’époque ont contacté les aéroports de Dorval et de Mirabel afin de s’assurer qu’aucun objet volant n’effectuait une expérimentation, un avion de chasse de l’armée a même été dépêché pour s’assurer que tout était en règle.

Chantier

En construction au même moment, les lumières du chantier du 1000 de la Gauchetière ont même été fermées afin de s’assurer que ce ne soit pas un reflet dans le ciel, et les faisceaux lumineux n'ont pas disparu.

John Taylor - Le Journal de Montréal.

Science-fiction

Cet événement demeure donc encore à ce jour sans réponse, bien que plusieurs aimeraient croire à la visite d’un personnage digne de la science-fiction.

Témoins

Le « 24 Heures » a d'ailleurs tenté de rejoindre plusieurs témoins de l'époque, mais ils ne nous ont pas rappelés ou ils ont refusé nos demandes d'entrevue.

Hypothèse

Chaque fois que des gens sensés proposent une hypothèse rationnelle à ces événements, ils deviennent de facto les cibles de campagnes de dénigrement (sur les médias sociaux) de la part d'une poignée d'ufologues zélés. 

Christian Page

Pour eux, ces événements sont le Saint Graal des manifestations extraterrestres, a souligné Christian Page, journaliste spécialisé dans le paranormal qui a déjà réalisé un documentaire sur le sujet.

Théories

Au fil du temps, plusieurs personnes ont proposé des théories pouvant expliquer les apparitions. Le faisceau lumineux de la Place Ville-Marie aurait pu tromper les baigneurs, pensent certains, une théorie que d'autres réfutent.

Sceptiques

L'association "Les Sceptiques du Québec", qui fait la promotion de la pensée scientifique, n’a jamais cru aux hypothèses paranormales et rappelle qu'elle a proposé pendant longtemps un prix de plus de 100 000 $ à quiconque pourrait prouver l’existence d’un élément paranormal. 

Appels

Elle a reçu quelques appels après l’apparition de l’OVNI de Montréal en 1990, mais aucune preuve.

Pierre Cloutier

« Personne n’a réussi à prouver leur existence avec des preuves scientifiques à ce jour », avance le porte-parole et un des membres-fondateurs de l’organisme, Pierre Cloutier, au téléphone.

Mystère

Le mystère de l'OVNI de la Place Bonaventure demeure donc bien intact.

Selon cet ufologue un OVNI s’est crashé en Italie il y a 90 ans

Roberto Pinotti.

Un ufologue italien a raconté le détail de ses recherches lors d’une interview pour un important média britannique. Il y a notamment affirmé avoir des preuves au sujet du crash d’un OVNI en 1933 dans le nord de l’Italie

Objets volants non identifiés

Les objets volants non identifiés (OVNI) représentent un sujet assez récurent dans les médias et dans la culture populaire.

Réunion

Fin mai 2023, la NASA a même tenu une réunion publique après une évaluation de neuf mois de phénomènes aériens non identifiés (UAP) par une équipe de scientifiques.

Public

Plusieurs points avaient été soulevés, comme un intérêt du public au plus haut point sur le sujet, le manque de données dites de haute qualité ou encore le problème des instruments non calibrés pour la collecte de telles données.

Roberto Pinotti

Plus récemment encore, l’ufologue, sociologue, journaliste et écrivain italien Roberto Pinotti a donné une interview au Daily Mail, un célèbre quotidien britannique.

Sujet

Il y a expliqué travailler sur un sujet très important depuis 1996. En effet, il affirme détenir des preuves concernant le crash d’un OVNI le 13 juin 1933 près de Magenta, dans les environs de Milan (Italie). 

Télégrammes

Il évoque notamment deux télégrammes d’époque, dont le but aurait été d’étouffer l’affaire.

Documents

L’expert a partagé ses documents et a indiqué qu’à l’époque, le chef du gouvernement italien Benito Mussolini a récupéré l’engin afin de l’étudier avant que les États-Unis ne tentent de s’en emparer. 

Département

Un département secret aurait même été mis en place en Italie pour l’occasion. Les propos de Roberto Pinotti auraient pu rester dans la catégorie « peu crédible » pour tout le monde, mais il a trouvé un écho assez particulier.

La commune de Magenta en Lombardie où se serait écrasé un OVNI en 1933 selon Roberto Pinotti.

Article

Dans un article publié par The Guardian, les déclarations d’un autre expert ont ajouté de l’eau au moulin de Roberto Pinotti.

David Grusch

L’expert en question est David Grusch, un vétéran de l’US Air Force spécialisé dans le renseignement géospatial. L’homme affirme qu’en 1944, les États-Unis ont récupéré un OVNI qui se serait écrasé en Lombardie en 1933.

Engins

David Grusch a également évoqué la récupération d’autres engins. Bien que n’ayant fourni aucune preuve, le vétéran a soulevé un tollé dans son pays, ainsi, la Chambre des représentants des États-Unis désire l’interroger sur ses déclarations.

Informations 

Mais alors d’où viennent les informations qui ont permis à Roberto Pinotti de travailler sur la question depuis 1996 ?

Déclaration

Il a déclaré les avoirs reçus d’une source anonyme qui les aurait elle-même héritées d’un membre de sa famille qui travaillait pour le Cabinet RS/33, le département de recherche mis en place par Benito Mussolini.

Le grand silence

Enrico Fermi.

« Sommes-nous seuls dans l’Univers ? ». L’Humanité se pose cette question depuis des millénaires. Aujourd'hui encore, nous avons bien du mal à y répondre, bien que de nombreuses personnes se soient essayées à résoudre le paradoxe de Fermi.

Enrico Fermi

Pour mémoire, ce paradoxe est le résultat d’une série de questions que se sont posées le physicien italien Enrico Fermi en 1950, lors d’un repas avec plusieurs de ses amis et collègues (Emil Konopinski, Edward Teller et Herbert York), à Los Alamos aux États-Unis et qui peut être résumé ainsi.

Civilisations

« S'il y avait des civilisations extraterrestres, leurs représentants devraient être déjà chez nous. Où sont-ils donc ? ».

Galaxie

Nous vivons dans une galaxie peuplée de centaines de milliards d’étoiles. D’après plusieurs études, les planètes de type terrestre situées dans la Zone d’Habitabilité de leur étoile se compteraient par milliards.

Voie lactée

De plus, 12 milliards d'années se sont écoulées depuis la formation de la Voie lactée, ce qui laisse pas mal de temps à la vie pour émerger sur une multitude de planètes.

Contact

Alors, pourquoi n’avons-nous pas encore eu de contact avec des civilisations extraterrestres ?

Hypothèses

Voici les différentes hypothèses qui pourraient expliquer ce silence.

Terre Rare

C’est l’hypothèse de la « Terre Rare » qui soutient que l'émergence de la vie et l’évolution vers une forme de vie intelligente nécessitent une convergence de conditions astrophysiques.géologiques et biologiques tellement improbables, qu’il est impensable que le miracle qui a, sur Terre, conduit à l’homme puisse se reproduire ailleurs.

Vie

À l’instar de la vie microbienne sur Terre qui a duré plusieurs milliards d’années, il est possible qu’il y ait de la vie ailleurs, mais de nature primitive.

Cvilisation

Notre civilisation technologique avancée ne se trouvant pas dans le même espace temporel que d’autres vies possibles dans la Galaxie.

Humanité

Nous sommes ici au tout début de l’humanité sur ces planètes, les révolutions technologiques et industrielles ne sont pas encore arrivées.

Communiquer

Il y a de la vie, peut-être intelligente, mais qui n’a pas atteint le niveau technologique pour communiquer avec d’autres civilisations.

Avancés

L’idée est que les extraterrestres avec lesquels nous pourrions entrer en contact sont plus avancés sur le plan technologique que nous ne le sommes , étant donné la durée relativement courte de l'existence humaine.

Ondes

Il est donc possible que ces extraterrestres n'utilisent pas les ondes radio comme moyen de communication. Ils pourraient utiliser une technologie que nous ne connaissons pas encore.

Discuter 

C'est comme si des humains actuels essayaient de discuter avec un homme de Neandertal avec un téléphone cellulaire.

Signaux

Il est possible aujourd’hui que nous n’arrivions pas à comprendre des signaux envoyés par d’autres civilisations.

Chercheurs

Certains chercheurs ont également suggéré que les civilisations à la technologie très avancées pourraient s'être autodétruites avant d'avoir eu la possibilité d'entrer en contact avec d'autres formes de vie intelligente dans l'Univers.

Progrès

Il se pourrait que la vie intelligente soit dans la nature de se détruire à la suite du progrès technologique. Cela pourrait être le résultat d'une guerre nucléaire, du changement climatique, du développement de l'intelligence artificielle ou d'autres moyens.

Vitesse

La vitesse de propagation du rayonnement électromagnétique est malheureusement finie et égale à environ 300 000 km/s. 

Transmission

Notre première transmission sans fil (TSF) date du 23 décembre 1900, cela veut dire que nous sommes seulement visibles par des extraterrestres situés à une distance < 120 al.

Signal

Si une civilisation, située à une distance de 3 000 al (ce qui est proche au regard du diamètre de la Voie lactée de 100 000 al), nous envoie un signal, celui-ci arrivera dans 3 000 ans sur Terre ! les distances sont tellement grandes que le contact n’a pas pu encore se produire.

Événements

Nous savons que certains événements cosmiques peuvent anéantir toute vie sur une planète, comme des astéroïdes, comètes, supernovae, sursauts gamma, pulsars, trous noirs, etc.

Possibilité

Il est donc possible qu'ailleurs, et fréquemment, la vie n'ait pas eu le temps de se développer. De plus, nous découvrons de nombreuses exoplanètes rocheuses dans la zone habitable des naines rouges.

Étoiles

Ces étoiles sont des étoiles à l’humeur ravageuse et leurs colères répétitives réduisent fortement les chances qu’elles soient habitables.

Écouter

Il est possible que les civilisations extraterrestres écoutent sans pour autant émettre de signaux forts, ce que nous faisons sur Terre depuis 1960 avec la recherche SETI.

Tentatives

Malgré quelques tentatives d’émissions, le programme SETI n’a fait qu’essayer de détecter des signaux extraterrestres.

Communication

Le manque de communication peut être expliqué si les civilisations extraterrestres nous ont mis de côté, peut-être dans le cadre d'une région sauvage ou d'un zoo.

Groupe

Ils nous considèrent comme un groupe éloigné d'habitants galactiques, indigènes. Peut-être que les extraterrestres observent discrètement et sans bavarder, les humains sur Terre, un peu comme nous observons des animaux dans un zoo.

Évolution

Ils peuvent attendre que nous ayons atteint un certain niveau technologique requis pour un premier contact, jugeant nécessaire qu'une civilisation évolue par elle-même sans aide extérieure.

Recherche

Comme dit un peu plus haut, la recherche SETI n’existe que depuis 60 ans. C'est un laps de temps extrêmement court en comparaison avec l'âge de la Voie lactée.

Galaxie

D’autre part, notre Galaxie possède des centaines de milliards d’étoiles. Tendons-nous l’oreille dans la bonne direction ?

Télescopes

Les chances que nos télescopes soient pointés sur la bonne partie de l'espace au bon moment pour y détecter les signes d'une civilisation extraterrestre sont infimes.

Un radiotélescope est un télescope spécifique utilisé en radioastronomie pour capter les ondes radioélectriques émises par les astres.

Stephen Hawking

L'astrophysicien Stephen Hawking a mis en garde contre toute tentative de prise de contact lors d’une émission sur la chaîne Discovery Channel en 2010.

Vaisseaux

J'imagine que les extraterrestres pourraient exister dans d'énormes vaisseaux, ayant épuisé toutes les ressources de leur planète natale.

Nomades

Ces extraterrestres avancés deviendraient peut-être des nomades, cherchant à conquérir et à coloniser toutes les planètes qu'ils peuvent atteindre.

Chercheurs

Certains chercheurs ont suggéré que les formes de vie intelligente dans la Galaxie pourraient avoir les mêmes préoccupations que Stephen Hawking. De fait, elles choisiraient de garder le silence, en n’émettant aucun signal dans l’espace.

Conclusion

Suivant le principe du rasoir d'Ockham, la réponse la plus simple au paradoxe de Fermi est peut-être que la Terre détient la seule vie intelligente de l'Univers.

Didier Queloz

Mais, malgré les nombreuses raisons potentielles pour lesquelles nous n'entrerons peut-être jamais en contact avec des extraterrestres, certains astronomes tel Didier Queloz (prix Nobel 2019) restent optimistes.

Découverte

Comme la découverte de la première exoplanète a servi de déclencheur à une toute nouvelle course de l'humanité à la recherche de vies extraterrestres dans le cosmos, il doit y avoir de la vie sur d'autres planètes, sinon nous ne la chercherions pas.

Arthur C. Clarke

Pour terminer, je citerai le célèbre scientifique et auteur de science-fiction Arthur C. Clarke : "Deux possibilités existent : soit nous sommes seuls dans l'Univers, soit nous ne le sommes pas. Les deux possibilités sont tout aussi terrifiantes".

OVNIS accidentés : le crash d’Aurora

OVNIS image d'illustration.

On peut carrément remonter à la préhistoire de l’ufologie pour trouver des histoires de crashs avec des aliens.

Crash

Par exemple, le 17 avril 1897 dans la petite ville d’Aurora au Texas, un crash d’OVNI faisait déjà les choux gras de la presse populaire, notamment du Dallas Morning News.

Engin

Un engin volant, en forme de dirigeable étonnant, était, selon les journalistes, entré en collision avec le moulin à vent situé sur le terrain de juge local J.S. Proctor.

Débris

Et non seulement, on aurait récupéré les débris de cet appareil venu d’ailleurs, mais également le cadavre de son pilote qui n’avait pas survécu au choc.

Martien

Un "Martien" (à l’époque, on pensait qu’il pouvait y avoir de la vie organisée sur Mars). Les habitants de la région auraient jeté les débris dans un puits et ils auraient donné une sépulture au petit extraterrestre dans le cimetière voisin.

Consensus

Il y a un consensus en ufologie pour admettre que l’histoire moderne des OVNIS (l’acronyme français de UFO : unidentified flying object) débute le 24 juin 1947.

Kenneth Arnold

Ce jour-là, Kenneth Arnold, un homme d’affaires aux commandes de son petit avion, aperçoit des objets étranges qui volent près du Mont Rainer dans l’Etat de Washington.

Estimations

Selon ses estimations, leur vitesse est fantastique ! Pour décrire leur façon de voler, il dira à la presse que ces engins se déplaçaient "comme des soucoupes qui ricochent sur l’eau", comme des "flying saucers" (soucoupes volantes en français), l’expression fera son chemin.

À partir de ce moment, les soucoupes volantes envahissent massivement le ciel et les journaux américains. 

Annonce

Quelques jours plus tard, seulement, le 4 juillet 1947, la base aérienne de Roswell émet un communiqué de presse, pour annoncer l’incroyable.

William Mac Brazel

Les militaires de la base ont mis la main sur une de ces fameuses soucoupes qui se serait écrasée dans le ranch de William Mac Brazel, un fermier de la région. 

Affaire

Toute la presse nationale et internationale se rue sur cette affaire, mais hélas, à peine quelques heures plus tard, l’US Air Force organise une conférence de presse et la « soucoupe » se dégonfle. 

Méprise

Il s’agissait d’une méprise, les débris de cette soi-disant soucoupe écrasée avaient été confondus avec de simples débris d’un ballon météo. 

Fin

Fin de l’histoire, on ne parlera plus de l’affaire Roswell pendant 30 ans. Mais les histoires de soucoupes volantes pilotées n’importe comment par des extraterrestres du dimanche vont se multiplier.

Frank Scully

Le journaliste Frank Scully publie Behind the flying saucers (En français : le mystère des soucoupes volantes) en 1950. 

Best-seller

C’est un best-seller, il faut dire qu’à cette époque, les "flying saucers" sont très à la mode aux États-Unis. 

Enquête 

Après avoir "enquêté", Scully affirme que l’armée américaine a récupéré sur un plateau désertique (dans la région d’Aztec au Nouveau-Mexique) plusieurs grands disques argentés qui se seraient écrasés dans le désert. 

Découverte

Et les militaires auraient découvert à l’intérieur de ces engins des dizaines de petits extraterrestres. Ils ressemblaient à des êtres humains, petits (un mètre de haut à peine).

Sujet

Il faut attendre la fin des années 70 pour qu’on ose aborder le sujet à nouveau chez les chasseurs de soucoupes et d’OVNIS. 

Léonard Stringfield

Cette fois, c’est Léonard Stringfield, un grand ufologue américain, très respecté par ses pairs, qui remet les crashs d’OVNIS sur le devant de la scène. 

Histoires

Il collecte et publie toute une série d’histoires de crashs, qu’il dit recueillir auprès de témoins de première main. Notamment des militaires.

Roswell 

Et c’est précisément à la fin des années 70 que l’affaire de Roswell fait un come-back retentissant pour devenir l’affaire de crash d’OVNI la plus célèbre du monde. Et depuis plus de 40 ans, aucune autre affaire n’a pu lui ravir son titre.

Doute

Comment est-ce arrivé ? On l’a vu, après de nombreuses années de doute, les ufologues deviennent de plus en plus friands d’histoires de soucoupes accidentées.

Crash

(Après tout, si on arrivait à prouver ne serait qu’un seul crash d’OVNI, ce serait la preuve définitive que les objets volants non identifiés sont bien réels ! Ça serait le graal recherché par tous les ufologues de la planète depuis 1947.) 

Stanton Friedman

Or, un ufologue très connu à l’époque, Stanton Friedman, apprend qu’un militaire américain à la retraite aurait tenu dans ses mains, dans les années 40, des débris d’une soucoupe volante. 

Jesse Marcel

Ce militaire, c’est Jesse Marcel. Et Jesse Marcel était précisément l’officier de renseignement de la base de Roswell et c’est lui qui, en juillet 1947, avait été envoyé pour récupérer les débris bizarres retrouvés dans le ranch du fermier Mac Brazel. 

Vérité

Mais voilà, 30 ans après les faits, Marcel clame haut et fort la "vérité" ! À l’époque selon lui, l’affaire a été étouffée : il ne s’agissait pas du tout d’un ballon météo, mais réellement de débris d’un engin qui ne venait pas de notre planète.

Déclarations

"Ça ne venait pas de cette terre. Il n’y a aucun doute là-dessus. Je connaissais tous les matériaux utilisés en aviation et ça n’avait rien à voir'. 

"Quand j’ai vu le champ de débris, je ne pouvais pas le croire : il y avait tellement de morceaux éparpillés sur une grande surface". 

"Toute la journée on en a ramassé le plus possible, on les a mis dans notre camionnette, ça nous a pris toute la journée". 

"On ne pouvait pas tordre ou déformer ces débris, même à coups de masse. J’ai su que je n’avais jamais vu quelque chose comme ça avant. Aujourd’hui encore, je ne sais pas ce que c’est. Ça ne venait pas de cette Terre".

Officier 

Un ancien officier de l’Air Force, qui ose publiquement prendre la parole et qui affirme qu’il a tenu dans ses mains des débris d’un vaisseau spatial, c’est un argument solide peut-on penser. 

Similarité

On remarque toutefois déjà la similarité des déclarations de Jesse Marcel, avec celles de David Charles Grusch, le lanceur d’alerte américain.

• Tous les deux travaillaient pour l’Air Force, pour les services de renseignement.
• Et tous les deux racontent la même chose : les militaires américains ont récupéré des engins venus d’un autre monde.

Témoignage

Avec le témoignage de Jesse Marcel, bon nombre d’ufologues sont convaincus à cette époque qu’un vaisseau extraterrestre s’est bien écrasé à Roswell en 1947. 

Pierre Lagrange

Ils seront nombreux à se lancer à corps perdu dans cette affaire pour tenter de faire éclater la vérité au grand jour mais, pour Pierre Lagrange, un sociologue des sciences spécialiste de l’affaire de Roswell, auteur du livre La rumeur de Roswell, on a sans doute été vite en besogne en affirmant que Jesse Marcel était la clef de la résolution de l’affaire Roswell.

Compliqué

"C’est compliqué", il faut distinguer deux affaires de Roswell. En 1947, il y a un fait divers qui survient pendant la vague lancée par l’observation de Kenneth Arnold : les militaires de la base de Roswell au Nouveau-Mexique racontent avoir récupéré une soucoupe volante. 

Ballon-sonde

Quelques heures, plus tard, cette histoire est expliquée, ce sont en fait les restes d’un ballon-sonde. C’est donc une méprise. On n’en parlera plus. 

Major

Il est vrai que ce que le Major Jesse Marcel décrit en 1947 ne semble pas posséder un "haut indice d’étrangeté" comme on dit en ufologie. 

Baguettes

Des baguettes qui ressemblent à du balsa, de la toile, de la ficelle, et même du ruban adhésif ! Cela rappelle quand même très fort le matériel utilisé pour fabriquer des ballons météos.

Ressemblance

Et cela ressemble fortement, aux photos des débris de 1947, montrés lors de la conférence de presse organisée à l’époque pour expliquer la méprise, on peut d’ailleurs voir sur ces photos d’époque, Jesse Marcel, tout sourire, tenant un de ces débris.

Témoins

Peu importe : de nouveaux témoins se font connaître, et l’affaire de Roswell va devenir plus complexe. 

Corps

Cette fois, on parle de corps d’extraterrestres récupérés sur le lieu du crash, dont un vivant qui pouvait encore marcher. (Il est important de souligner qu’aucun témoin de 1947 n’a jamais évoqué le moindre extraterrestre.) 

Description

Ils sont petits, chauves, avec 4 doigts et ils ont de grands yeux noirs. Hélas, les témoins de "cadavres" sont toujours des témoins indirects : exemple.

Autopsie

"Je connais quelqu’un qui connaît quelqu’un dont le cousin connaissait le grand-père de l’infirmière qui a assisté à l’autopsie d’un extraterrestre". 

Ampleur

Pourtant, Roswell a pris une telle ampleur médiatique dans les années 90 grâce notamment à la série X-Files qui fera du complot extraterrestre son arc narratif principal que l’US Air Force va publier deux rapports pour tenter de s’expliquer face à la polémique grandissante. 

Armée

Et cette fois, l’armée prétend qu’en 1947, il ne s’agissait pas vraiment d’un simple ballon météo. En fait, il était question d’un projet top secret, le projet "Mogul", qui consistait à envoyer dans les airs, des traînées de ballons et de cibles radars pour tenter de capter les essais nucléaires soviétiques d’après-guerre. 

Histoire

D’où l’histoire du "bête" ballon météo pour éviter d’attirer l’attention des médias. Et les cadavres alors ? 

Confusion

Pour l’armée de l’air américaine, les témoins ont confondu des aliens avec des mannequins utilisés dans des tests de parachute… Des explications qui on s’en doute, ne vont pas convaincre beaucoup d’ufologues.

Bob Lazar

On aurait pu en rester là, mais l’affaire Roswell n’a pas encore dit son dernier mot. Dans les années 80, un certain Bob Lazar fait son apparition.

Base 

Il affirme avoir travaillé dans la célèbre base secrète de la zone 51 dans le désert du Nevada, on lui y aurait demandé d’étudier des soucoupes volantes pour comprendre leur fonctionnement et leur mode de propulsion.

Incapable

Il était incapable de se tenir debout à l’intérieur : l’habitacle de ces soucoupes était apparemment destiné à des personnes de toute petite taille…

Anniversaire

L’anniversaire de l’affaire de Roswell est célébré comme il se doit dans la petite ville du Nouveau-Mexique, devenue dorénavant la capitale des OVNIS. 

Philip J. Corso

Opportuniste, un ancien colonel de l’armée de l’air, Philip J. Corso, choisit précisément cette année pour sortir son livre The Day after Roswell ("Au lendemain de Roswell" pour l’édition française). 

Alien

Pour lui, il y a bien eu un crash, et c’était bien un engin extraterrestre, d’ailleurs, il affirme mordicus, qu’à l’époque, on lui a montré le cadavre d’un petit alien conservé dans une sorte de cercueil réfrigéré. 

Technologie

Grâce à la technologie extraterrestre récupérée, les scientifiques américains ont inventé la fibre optique et les circuits imprimés entre autres. 

Preuve

On s’en doute, Corso n’apporte aucune preuve dans son livre à sensation, qui sera très critiqué à sa sortie.

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