Enquêtes OVNIS 5
Il filme le même OVNI aperçu au mexique en 1991
La vague OVNIS à Mexico le 11 juillet 1991
Tepoztlán, une municipalité située dans une zone montagneuse de l’État du Morelos, au Mexique, serait le théâtre d’étranges apparitions d’OVNIS.
Affirmations
En effet, plusieurs citoyens de l’endroit affirment avoir déjà vu des objets volants non identifiés dans le ciel, plus précisément au-dessus de la vallée de Tepoztlán.
Amado Márquez
Le 11 septembre, Amado Márquez, un habitant de la région, a filmé un étrange OVNI survolant sa maison. Selon lui, il s’agirait du même « objet » observé, en 1991.
Autorités
Les autorités municipales et le personnel de la protection civile mexicaine ignorent toujours de quoi il s’agissait.
Objet
Márquez a aussi filmé un mystérieux objet volant dans le ciel Ressemblant à une cloche, se déplaçant à basse altitude au-dessus de la colline.
Vidéo
Dans la vidéo, au milieu de la lumière, on peut apercevoir une autre lumière se dirigeant vers le bas. Il y a aussi quelque chose qui émerge de la structure pendant qu’elle se déplace.
Région
La région attire un grand nombre de touristes en raison de ces étranges phénomènes inexpliqués. Plusieurs sont d’ailleurs convaincus que la région est un lieu « d’atterrissage » et « d’observations ».
Tepoztlán, une municipalité située dans une zone montagneuse de l’État du Morelos, au Mexique.
Laser
Un homme s’est amusé à faire clignoter un rayon laser vert en direction de la vallée de Tepoztlán. Des lumières se sont ensuite manifestées.
Incendie
Deux semaines plus tard, deux personnes ont mystérieusement perdu la vie dans un incendie, non loin du lieu où ont été aperçues les lumières.
Phénomène
L’auteur de la vidéo affirme qu’il ne peut pas s’agir de lampes à l’huile, mais bien d’un phénomène paranormal.
Observation
Un autre phénomène pour le moins étrange a été observé dans au moins huit États mexicains, le 30 janvier 2014.
Boule
Une mystérieuse « boule de feu » aurait traversé les communautés de Tlayacapan et Tepoztlán, avant de terminer sa course sur la colline de Tepoztlán.
Ciel
Un objet aperçu dans le ciel, le 8 septembre 2013. En montant sur le toit, le témoin a vu un objet blanc bougeant à travers les arbres dans les montagnes. Il montait et descendait, et se faufilait entre les failles.
Lumières
Aussi, en 2011, plusieurs lumières ont été vues sur la colline, ressemblant à des formes humaines, portant une tunique un peu rouge, selon des témoins.
Corps
Ces derniers soutiennent avoir vu un corps avec des antennes. D’autres apparitions, le 15 novembre 2003, Le 7 avril 2014,, Et le 8 septembre 2013.
Les théories de la Terre creuse : les soucoupes volantes viendraient de l’intérieur de notre planète
Une hypothèse qui veut que la Terre ne soit qu'une immense coquille vide, renfermant royaumes et mondes fantastiques.
L’imagination est indispensable à la découverte scientifique. Mais il arrive qu’elle échappe au contrôle de la raison et que dans le cerveau d’un grand savant naisse une théorie loufoque.
Communauté
Comme elle n’est pas accueillie par le reste de la communauté scientifique et que nulle expérience ne vient la confirmer, elle est bientôt oubliée, pour le plus grand bien de la réputation que son auteur laisse à la postérité.
Edmund Halley
Qui sait encore que le célèbre astronome britannique Edmund Halley, parrain de la comète qui nous rend visite cette année, avait publié en 1692 un essai dans lequel il soutenait que le globe terrestre n’est pas plein, mais creux ?
Martin Gardner
Dans son maître ouvrage Fads and Fallacies in the Name of Science, l’écrivain américain Martin Gardner, infatigable chasseur de pseudo-science, résume ainsi le modèle proposé par l’astronome anglais.
Terre
« Selon Halley, la Terre était une coquille sphérique de 1500 milles d’épaisseur, contenant deux coquilles internes de diamètres comparables à celui de Mars et de Vénus, et enfin une sphère centrale solide de la taille de Mercure environ » .
Sphères
On trouvait sur chacune de ces sphères, disait-il, les conditions nécessaires à la vie. Un jour perpétuel y régnait, soit qu’il émanât de luminaires spéciaux, tels que Virgile en a placé au-dessus de ses Champs Élysées, soit que l’atmosphère entre les coquilles fût elle-même lumineuse.
Hypothèse
Lorsque des aurores boréales se produisirent en 1716, Halley avança l’hypothèse qu’elles pourraient avoir pour cause une fuite de ce gaz luminescent.
Aplatie
La Terre étant aplatie aux pôles, il était naturel que la coquille externe fût un peu plus mince en ces points et permît donc au gaz de s’échapper, le cas échéant... »
Cyrus Reed Teed 1905.
Cyrus Reed Teed
Habitable à l’intérieur, a été reprise par plusieurs pseudo-savants, sous des formes variées. En 1870, un Américain nommé Cyrus Reed Teed, qui avait d’abord étudié des médecines « naturistes ».
Brochure
Publia une brochure dans laquelle il racontait qu’un soir où il se trouvait seul, à minuit, dans le laboratoire qu’il s’était monté pour étudier l’alchimie, une femme très belle lui était soudain apparue.
Révelation
Elle lui révéla les vies antérieures qu’il avait vécues et lui dévoila les secrets de l’Univers :
Œuf
Celui-ci est pareil à un œuf, nous vivons sur la face interne de la coquille. Teed était éloquent. Il créa un bureau géodésique qui se livra à des expériences pour prouver que la surface de la Terre est concave.
Intérieur
C’est l’intérieur de la coquille. La société communautaire qu’il fonda pour dénoncer la « science officielle » groupa jusqu’à quatre mille fidèles, pour les trois-quarts du sexe féminin, sur lesquels il exerçait une étrange fascination.
Marshall B. Gardner
En 1913, un petit mécanicien de l’Illinois, Marshall B. Gardner (à ne pas confondre avec l’auteur de Fads and Fallacies), publia un modèle de terre creuse proche de celui de Halley, mais avec une seule coquille sphérique, de 800 milles d’épaisseur.
Soleil
À l’intérieur, un soleil de 600 milles de diamètre répand une lumière permanente. Il y a des ouvertures aux deux pôles, chacune de 1400 milles de diamètre.
Mammouths
Les mammouths gelés découverts en Sibérie proviennent de l’intérieur de la Terre ; il se peut que d’autres animaux de cette espèce y vivent encore.
Eskimos
Les Eskimos sont originaires de l’intérieur de la Terre. L’auteur vitupérait les professeurs d’université qui ne prêtaient pas attention à ses théories.
Obscurantisme
(Comme d’autres pseudo-sciences) dans le climat d’obscurantisme culturel du nazisme, sous le nom de Hohlweltlehre ( « théorie de la terre creuse » ).
Conséquences
Une des conséquences qu’on en tirait était que la surface interne habitée étant concave (et non-convexe), il devait être possible, avec des instruments appropriés d’observer des objectifs très lointains, en visant au-dessus de l’horizon apparent.
Groupe
C’est ainsi que pendant la deuxième Guerre mondiale un groupe de dix hommes, sous le commandement du Dr Heinz Fischer, technicien des rayonnements de grande longueur d’onde, fut envoyé sur 1'’î1e de Rugen, afin de prendre des images radars de la flotte britannique, en pointant un radar vers le ciel sous un angle de 45°.
Grotesque
Cet épisode grotesque ayant été rapporté par Martin Gardner dans la première édition de son ouvrage, publiée en 1952, le Dr Fischer.
Poursuites
Il se plaignit à l’éditeur et le menaça de poursuites, alléguant qu’il avait obéi aux ordres reçus sans croire un mot de la Hohlweltlehre, et que la relation de Martin Gardner risquait de lui porter tort. Pour ne pas avoir d’histoire.
Éditeur
L’éditeur américain supprima ce passage dans l’édition de 1957 ! signalons en passant comment le pouvoir nazi est intervenu dans un autre domaine scientifique.
Rudolf Hess
En 1937, Rudolf Hess, représentant du Führer, déclarait « prendre sous sa protection » le XIIe Congrès international d’homéopathie de Berlin « afin d’exprimer l’intérêt que porte l’État national-socialiste à toutes les méthodes thérapeutiques utiles à la santé du peuple ».
Résultats
Il invitait en même temps le corps médical à tenir « compte des résultats concrets de ceux qui utilisent pour guérir des moyens qui ne sont pas ceux généralement usités. »
Essais
Les essais de produits homéopathiques, qui étaient déjà menés depuis plusieurs années, prirent bien entendu une ampleur nouvelle après cette prise de position des autorités hitlériennes.
Effondrement
C’est seulement après l’effondrement du IIIe Reich qu’un des protagonistes de ces recherches, le Dr Fritz Donner, a raconté comment ses yeux s’étaient dessillés devant les résultats négatifs des traitements homéopathiques, mais comment il lui avait été impossible de s’élever contre un système devenu doctrine d’État.
Terre
Revenons à la théorie de la « terre creuse ». En dépit de sa perte de crédit, elle a gardé en Allemagne des partisans, qui se groupent au sein d’une secte.
Amalgame
Aux États-Unis, il s’est opéré un curieux amalgame entre la « terre creuse » et les UFO (objets volants non identifiés, ou « soucoupes volantes » ).
Marc Hallet
Cette histoire nous est racontée dans une plaquette que son auteur, Marc Hallet, a publiée récemment sous le pseudonyme de Carl Mathel.
Théorie
La théorie de la Terre creuse ne pouvait manquer d’alerter les ufologues en quête de mystères.
Richard Shaver
En 1945, déjà, l’éditeur de science-fiction Ray Palmer avait publié dans Amazing Stories un long feuilleton délirant dont le canevas original avait été composé par un certain Richard Shaver.
Races
Il y était question de deux races souterraines antagonistes : les Teros, constructifs et bienfaisants et les terribles Deros qui prenaient un malin plaisir à provoquer chez les humains des catastrophes : guerres, inondations, naufrages, etc.
Deros
En outre, les Deros combattaient les Teros, bien moins nombreux.
Feuilleton
Ce feuilleton dut être brusquement interrompu à la suite de plaintes de lecteurs instruits qui se montrèrent très mécontents de ce charabia ridicule.
Ufologue
Pourtant, en décembre 1959, Ray Palmer (devenu ufologue) ressortit les récits de Shaver sous une nouvelle forme dans sa revue ufologique « Flying Saucers ».
Récits
Cette fois, les récits de Shaver étaient présentés comme d’authentiques révélations d’un initié.
Palmer
Palmer, bien décidé à frapper, un grand coup, avait au préalable averti Gray Barker qu’il allait publier des informations exceptionnelles sur l’origine des UFO.
Débat
Barker mordit à l’hameçon et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, le débat fut lancé. Plusieurs ouvrages anciens furent réédités et des témoignages loufoques commencèrent à affluer...
Palmer osa même publier le témoignage d’un photographe qui prétendait avoir appuyé par erreur deux fois sur le bouton « sous-sol » d’un ascenseur new-yorkais et être descendu alors à grande profondeur pour se retrouver parmi les habitants de l’intérieur du globe.
Explorations
En explorant des grottes ou en tentant d’atteindre les ouvertures polaires par mer ou par air. Palmer osa même publier le témoignage d’un photographe qui prétendait avoir appuyé par erreur deux fois sur le bouton « sous-sol » d’un ascenseur new-yorkais.
Descendu
Et être descendu alors à grande profondeur pour se retrouver parmi les habitants de l’intérieur du globe !
Délire
Un délire collectif s’empara d’un grand nombre de cerveaux fêlés. Il ne fallut guère de temps pour que les sinistres MIB (hommes en noir) fussent identifiés aux redoutables Deros amateurs de chair fraîche d’origine humaine.
Ford
Certains « décollèrent » quand Shaver annonça qu’on avait vendu des milliers de voitures Ford aux Deros ; or, tout le monde sait que les MIB ont une prédilection pour les Ford et les Cadillac noires...
Auteurs
Kurt Glemser, Michael X, Riley Crab (successeur de Mayde Layne), Th. Titch, William Warren, Raymond Bernard, Timothy Green Beckley et O. Huguenin furent les auteurs, qui avec Barker et Palmer diffusèrent le plus la théorie de l’origine souterraine des UFO.
Articles
Un nombre impressionnant d’articles, de brochures et de livres à faible ou à forte diffusion ! A noter que Huguenin était l’élève du professeur A.J. de Souza, Président de la Société Théosophique brésilienne.
Document
Dans l’attente d’un document concret qui pourrait servir d’argument irréfutable. Car aucun argument irréfutable en faveur de la théorie souterraine des UFO n’existait jusque-là !
Revues
Encore une fois, ce fut Palmer qui relança le débat en même temps que l’intérêt de ses lecteurs et le tirage de ses revues.
Couverture
Sur la couverture d’une de ses revues de juin 1970, au-dessus du titre « Première photo du trou au pôle » il publia une photo NASA prise par un satellite ESSA.
Photos
D’autres photos du genre figuraient à l’intérieur de la publication.
Éditorial
Dans un éditorial enflammé, certain d’avoir définitivement rivé le clou à ses adversaires, Palmer décrivait en long et en large les particularités des photos.
Conspiration
Il présentait et dénonçait fiévreusement la conspiration du silence qui entourait le sujet. Mais, rusé comme à son habitude, il prenait soin de publier également un article de J. Prytz qui démontrait l’absurdité de la théorie de la Terre Creuse, ainsi, chacun y trouvait son compte.
Scandale
Il faut croire qu’après cet énorme scandale, Palmer recueillit une foule de nouveaux lecteurs curieux ou idiots, Palmer choisit en effet de continuer à défendre les idées de Shaver et oublia complètement les arguments de Prytz.
Répondre
Dès lors, il se fit un devoir de répondre à l’avalanche de courrier que des lecteurs sensés lui adressèrent. Le trou noir, lui fit-on observer, incluait des terres bien connues comme par exemple l’Irlande.
Origine
Son origine était simple : il s’agissait de la zone où le soleil reste en dessous de l’horizon en hiver et que les satellites ne photographient pas.
Photos
Les photos qui montraient un trou noir avaient été prises en hiver et les autres qui montraient une étendue blanche de nuages avaient été prises en été.
Provocation
Avec le style provocant qui le caractérisait, Palmer tenta de contrer ces explications évidentes. Il ne réussit qu’à se contredire et à étaler son ignorance scientifique.
Défi
À bout d’arguments, il lança finalement un défi absurde : il fallait qu’on lui propose une photo montrant des détails au sol des pôles et non plus une zone noire ou des nuages.
Toutes les données scientifiques tendent à prouver que le cœur de notre planète est dense (et en fusion).
Pôles
En décembre 1970 Palmer publia de nouvelles photos des pôles recouverts de nuages. « Qu’essaye-t-on de nous cacher » écrivait-il en faisant tout un mystère d’une date mal définie à laquelle avait été prise une photo.
Sujet
Un an plus tard, il produisit encore de nouvelles photos, toujours aussi peu convaincantes. En juin 1972 deux articles sur ce sujet parurent encore.
Willis
Suivis par celui d’un certain Willis qui affirmait que le « trou » n’existait que sur le « plan astral ».
Querelle
Au printemps 1973, la querelle battait toujours son plein et, dans le courrier des lecteurs, Palmer déclarait que les satellites sont souvent placés de telle façon qu’ils ne photographient pas une certaine zone du globe.
Revirement
Quel revirement ! C’est précisément cela qu’il n’avait pas voulu admettre en juin-juillet 1970 !
Vérité
A la vérité, il semble que Palmer s’est lui-même enfermé dans un cercle vicieux. Il ne sut sans doute jamais échapper au piège qu’il avait lui-même construit pour augmenter le tirage de ses publications.
Littérature
Quand on consulte la littérature consacrée au thème de la Terre creuse, on constate d’emblée que les auteurs modernes ont copié les uns sur les autres.
Amadeo Giannini
Ainsi, Raymond Bernard a copié Palmer et Gray Barker qui travaillait dans son sillage. Palmer se basait sur les affirmations d’Amadeo Giannini qui fut d’ailleurs le détonateur de toute l’affaire.
Idée
En reprenant une idée bien connue de la littérature fiction et en l’étayant arbitrairement par des paroles de l’Amiral Byrd placées hors de leur contexte ou même inventées de toute pièce.
Delmar Bryant
Une chose étonnante, dès 1965, Palmer laissa paraître un article de Delmar Bryant qui remettait les paroles de Byrd dans leur véritable contexte.
Documents
Grâce à des documents de Byrd lui-même, Bryant avait ruiné complètement les fallacieux arguments de Giannini et ses émules.
Chercheur
Véritable chercheur honnête et impartial, Bryant pensait que Palmer, Barker et Bernard avaient été les victimes innocentes de Giannini qu’il faut bien appeler un filou littéraire.
Victimes
L’avenir a prouvé que les victimes innocentes du départ devinrent rapidement consentantes !
Imposture
Une triste et simple vérité à propos de la théorie de la Terre creuse et de l’origine souterraine des UFO. Tout, en ce domaine, relève de l’imposture littéraire...
Qu’est-ce que la théorie du grand filtre ?
Le lundi 4 juillet 2022, la Terre est passée à son aphélie, le point le plus éloigné du Soleil de son orbite. © 1xpert, Adobe Stock.
Dans une étude publiée par un centre de recherche de la NASA, des scientifiques sont revenus sur la théorie du grand filtre, expliquant pourquoi l’être humain n’est pas parvenu jusque-là, à rencontrer une autre forme de vie intelligente.
Expliquer
Comment expliquer que nous n’ayons toujours pas rencontré de vie extraterrestre malgré les progrès scientifiques ?
Chercheurs
Les chercheurs du Jet Propulsion Laboratory, un centre de la NASA, ont publié une étude, reprenant la théorie du grand filtre qui expliquerait pourquoi l’être humain n’est pas parvenu jusque-là, à rencontrer une autre forme de vie intelligente.
Théorie
Cette théorie a été introduite en 1998 par l’économiste américain Robin Hanson, suggérant l’existence d’un phénomène qui anéantirait les civilisations avant qu'elles ne puissent se rencontrer, ce qui pourrait expliquer le « silence cosmique ».
Étude
Jonathan Jiang et Kristen Fahy argumentent avec leurs collaborateurs dans cette étude, que toute civilisation qui aurait pu exister dans l’Univers aurait été « filtrée » en s’auto-détruisant, un destin que notre espèce pourrait connaître.
Trace
Si à ce jour aucune trace formelle de vie extraterrestre n’a pu être détectée, la question de l’existence dans l’Univers reste l'un des mystères les plus fascinants de notre existence, nous poussant toujours plus à rechercher cette présence qui pourrait légitimer notre apparition sur Terre, il y a sept millions d’années.
Nikolaï Kardashev.
Nikolaï Kardashev
L’astronome soviétique Nikolaï Kardashev avait pu dès 1964, identifier trois types de civilisation en fonction de sa consommation énergétique et son niveau technologique.
Stade 1
Notre planète semble ainsi proche du stade 1 : capable d'accéder à l'intégralité de l'énergie disponible sur sa planète et de la stocker en vue d'une consommation.
Échelle
Cette échelle a depuis été largement adoptée par les chercheurs du SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence).
Niveau
Néanmoins, avant de pouvoir atteindre ce niveau, il faut pour cela passer la frontière du grand filtre, en identifiant différents obstacles à l’expansion de notre espèce.
Scénarios
Plusieurs scénarios sont identifiés dans le rapport de Jet Propulsion Laboratory, notamment une guerre nucléaire, des agents pathogènes tels qu’une pandémie, l’intelligence artificielle, un impact d’astéroïde ou encore le changement climatique.
Candidats
Tous ces potentiels candidats à l’éradication de notre civilisation, pourraient former cet « obstacle » qui nous aurait empêché jusque-là de rencontrer toute autre vie extraterrestre.
Découverte
La découverte d'un Univers riche en planètes a fait que la question est moins de savoir si les extraterrestres existent, mais plutôt de savoir s'il est probable (statistiquement du moins) qu'ils existent.
Position
Et si nous sommes dans une position suffisamment stable pour recevoir cette nouvelle, maintenant que la barre des 8 milliards d’êtres humains sur Terre a été atteinte.
Jonathan Jiang
Pour Jonathan Jiang et ses collaborateurs, le fondement de bon nombre de nos « filtres » possibles trouve ses racines dans « l’immaturité », les guerres et la mauvaise répartition des ressources menant aux inégalités conduiraient à une désunion de l’humanité.
Histoire
« L’histoire a montré que la concurrence au sein de notre espèce, et surtout, la collaboration, nous a conduits vers les plus hauts sommets de l’invention », et pourtant, nous prolongeons des notions qui semblent être antithèse de la croissance durable à long terme.
Liste
Racisme, génocide, inégalité, sabotage… La liste est « longue », selon l’étude.
Comprendre
La clé serait donc de comprendre précisément quelles caractéristiques pourraient nous poser problème et ainsi les éradiquer.
Théorie
En effet, si cette théorie n’est pas partagée par la totalité des scientifiques, « Nous sommes les seuls à pouvoir nous aider nous-mêmes » .
Sauveurs
« Il ne faut pas s'attendre à ce que des mentors ou sauveurs descendent du ciel en notre nom » ont ajouté les chercheurs.
OVNIS : où en est-on actuellement ?
OVNI Série TV "Les Envahisseurs".
Les êtres humains ont probablement observé le ciel de tout temps. Outre les étoiles et les planètes auxquelles ils sont devenus habitués, ils y découvraient des phénomènes transitoires.
Écrits
Les comètes, les étoiles filantes, qui sont relatées dans les écrits ou les peintures anciennes, et qui étaient très étranges pour eux.
Témoignages
Plus près de nous, dans les années 1950, il s’est produit une recrudescence de témoignages sur des phénomènes anormaux et incompréhensibles observés dans le ciel.
Développement
Avec le développement de l’aviation et la guerre froide entre l’URSS et les États-Unis. Ainsi est née "l’ufologie". qui a suscité immédiatement un énorme engouement de la part du public.
Kenneth Arnold
Le mardi 24 juin 1947, le pilote américain Kenneth Arnold aperçoit à bord de son avion privé une formation de neuf « objets ».
Ailes
Il les décrit comme des « ailes volantes », arrondies à l’avant et triangulaires à l’arrière, avançant d’après lui à deux fois la vitesse du son (à l’époque, aucun avion n’a encore franchi le mur du son.).
Ajoute
Mais il ajoute qu’ils se déplacent « comme des disques ricochant sur l’eau ».
Expression
C’est l’expression de « disques » et non celle d’ailes volantes qui est retenue, et le terme de flying saucers ou « soucoupes volantes » est inventé ! On va en voir partout aux États-Unis, puis dans le monde entier.
Observations
Dans la semaine qui suit l’observation d’Arnold, des centaines d’observations similaires sont rapportées par des témoins, qui reprendront le terme de flying saucers pour les désigner.
Extraterrestre
Leur attribuant souvent une origine extraterrestre (il est d’ailleurs intéressant de remarquer que la forme rapportée par ces nouveaux témoignages est celle d’une « soucoupe », bien différente des ailes vues par Arnold.)
Engins
Arnold lui-même pensait pourtant n’avoir vu que des engins expérimentaux américains ou des espions soviétiques.
Terme
Bientôt, s’impose le terme de Unidentified Flying Object ou UFO en anglais, traduit en français par OVNI pour « objet volant non identifié ».
Ufologie
En découle « l’ufologie », qui consiste à recueillir, analyser et interpréter toutes ces observations.
Roswell
Quelques jours après la découverte d’Arnold, le 7 juillet 1947, un fermier de Roswell au Nouveau-Mexique découvre des débris dans son pré.
Région
Dans cette région, on a l’habitude de retrouver des morceaux de ballon-sonde, mais le fermier déclare que ce n’est pas le cas cette fois ci.
Jesse Marcel
Le lendemain, Jesse Marcel, un officier de l’armée de l’air américaine, rapporte les débris à sa base pour qu’ils soient examinés.
Précision
Il précise « qu’une longueur considérable de ruban adhésif et du ruban avec des fleurs imprimées dessus avaient été utilisés dans la construction » !
Déclaration
Un major de l’Air Force déclare le 8 juillet que ce sont bien les débris d’un ballon, et explique qu’il s’agit d’un ballon-sonde secret destiné à espionner les expériences nucléaires militaires soviétiques qui sont en préparation.
Affaire
Exit « l’affaire de Roswell », bien que les journaux aient publié immédiatement des articles sur « la soucoupe volante extraterrestre ».
Interview
En 1978, lorsque Jesse Marcel, déclare à un ufologue venu l’interviewer, que les débris montrés à l’époque aux journalistes par le général responsable de la base n’étaient pas ceux qu’il avait apportés de Roswell, pour lui, il s’agissait indubitablement d’un vaisseau spatial.
Récit
Notons qu’il a modifié son récit à plusieurs reprises au cours du temps. L’affaire fait cependant grand bruit, et plusieurs livres sur la question sont publiés dans les années 1980 et 1990.
Gouvernement
Invoquant de nombreux nouveaux témoignages et suggérant que le gouvernement avait volontairement dissimulé la récupération d’un OVNI.
Crash
Plus encore, la théorie du crash de l’OVNI débouche sur l’idée que des cadavres d’extraterrestres avaient été récupérés et cachés.
Corps
Plusieurs de ces corps auraient été autopsiés, et un film réalisé dans les années 1990 et diffusé dans 27 pays « montre » ces autopsies.
John Humphreys
Le 7 avril 2007, « L’histoire d’une fausse autopsie », explique que John Humphreys, avait créé douze ans plus tôt des créatures en latex remplies d’organes de mouton qui avaient servi pour ce film…
Pierre Lagrange
Mais la « rumeur de Roswell », titre du livre du sociologue français Pierre Lagrange, reste aujourd’hui omniprésente dans les BD, les mangas, les romans, les films et l’imaginaire collectif.
Un OVNI photographié aux USA en 1966. Photo Rue des Archives.
Georges Adamski
Ce remue-ménage est relayé par la publication des livres de Georges Adamski (1891-1965), tout grands succès de librairie, dans lesquels il raconte avoir été contacté en 1952 par un homme d’une incroyable beauté, Orthon le Vénusien.
Vénus
À l’époque, le peu que l’on savait de la planète Vénus permettait de telles élucubrations, tandis que maintenant, il serait difficile d’imaginer une vie, aussi intelligente, soit-elle, capable de résister à la température de 450 °C et à l’acide sulfurique de l’atmosphère de cette belle planète.
Rencontres
Mais l’idée fait son chemin, et on en arrive bientôt aux « rencontres » de différents types. En 1961, un couple Betty et Barney Hill, dit avoir été enlevé par des extraterrestres de petite taille et de couleur grise.
Gris
Appelés par la suite les « Gris », ils deviennent un véritable mythe pour les ufologues, tandis que le récit des Hill devient un modèle pour les « enlèvements » qui suivent.
Affaire
Vient ensuite « l’affaire Ummo » de la correspondance alléguée avec les habitants supposés d’une planète appelée Ummo Relatée en détail dans Science et pseudo-sciences en 2012
Bd sur les OVNIS.
OVNIS
Les OVNIS déferlent également en France dans les années 1950. Cela débute avec l’observation, quelques mois après la première vague d’OVNIS observés à Washington.
Cigare
L'observation en France d’un cigare volant au-dessus d’Oloron-Sainte-Marie dans les Pyrénées.
Explication
Il possède une sorte de queue filamenteuse. Une explication est donnée par une spécialiste des araignées : il s’agirait de fils émis à l’automne par une variété d’araignées, un phénomène très connu des jardiniers.
Essaims
Puis, dans les semaines suivantes, toute la région observe des essaims de soucoupes volantes et les journaux de la France entière en font leur une. Il est impossible de rapporter tous les OVNIS recensés par la suite, puisqu’il y en a plusieurs chaque année.
Cas
Citons un cas d’école, celui de Trans-en-Provence le 8 janvier 1981 : un habitant voit un objet ayant « la forme de deux assiettes renversées l’une contre l’autre » se poser puis décoller.
Traces
En laissant des traces matérielles qui font l’objet d’une analyse scientifique détaillée par le Geipan. Celle-ci montre que les plantes ont subi un « stress » au voisinage de l’objet.
Enquête
Pour les uns, il s’agit des traces d’un engin extraterrestre, pour les autres, c’est simplement le pneu d’une bétonnière (il y en avait une.) qui a raclé le sol qui montre également plusieurs incohérences et légèretés dans l’analyse de l’affaire).
Témoins
Entre 1989 et 1991, de nombreux témoins déclarent avoir observé à différents endroits en Belgique une forme triangulaire aux angles arrondis. de quarantaine de mètres de large, avec un phare à chaque extrémité du triangle et un phare rouge au centre, se déplaçant avec peu de bruit. Pendant presque deux ans.
Vague
Des milliers d’observateurs voient des objets identiques, dont certains correspondent aussi à des échos radars, c’est ce que l’on a nommé « la vague belge ».
Explications
Des avions F 16 sont mobilisés à plusieurs reprises pour les suivre. Diverses explications sont données, dont l’une est qu’il s’agirait d’hélicoptères évoluant dans les environs ou bien de bombardiers F 117 expérimentés par les États-Unis.
Expérimentations
Les États-Unis démentent ces expérimentations. Les observations pourraient bien correspondre aux deux types d’engins.
Scientifiques
En fait, les scientifiques pensent qu’il s’agit d’une illusion de masse, phénomène dont nous reparlerons plus loin.
Photographie
Durant cette vague belge paraît une photographie qui fait la une des journaux, représentant un OVNI photographié à Petit-Rechain en Belgique.
Points
On peut y voir trois points lumineux formant un triangle, et un quatrième point lumineux inscrit dans ce triangle, ressemblant aux observations décrites.
Supercherie
Vingt ans après, l’auteur de la photo a annoncé qu’il s’agissait d’une supercherie et que « l’OVNI » n’était fait que de frigolite (mousse de polystyrène) et de spots lumineux.
Image d'illustration représentant un objet volant non identifié survolant une forêt. Photographie de ursatii, istock via getty images.
Denis Letty
En 1999, un comité privé présidé par le général Denis Letty et comprenant de nombreux ingénieurs et militaires de carrière passionnés d’ufologie remet à Lionel Jospin, alors Premier ministre, un document intitulé « rapport COMETA ».
Rapport
Ce rapport conclut à « la réalité physique quasi-certaine d’objets volants totalement inconnus… Et au vu de leurs prouesses mesurées, l’hypothèse extraterrestre paraît la plus probable.
Écho
Il a naturellement un écho médiatique et sera suivi par la publication d’un ouvrage intitulé Les OVNIS et la Défense : à quoi doit-on se préparer ? . Sans aucun doute à la guerre des étoiles !
Sceptiques
Dès le début des années 1950, de nombreux organismes s’intéressant à l’ufologie avaient vu le jour. Certains sont constitués essentiellement de ce qu’on appelle les sceptiques de l’explication extraterrestre.
Passionnés
D’autres, beaucoup plus nombreux, d’amateurs passionnés parfois des scientifiques qui se réunissent régulièrement, produisent des rapports, investissent les médias.
Faits
Ils se répartissent entre ceux qui cherchent surtout à établir des faits, et un courant « soucoupiste » incluant des partisans des théories extraterrestres.
Complotistes
Il s’ajoute une branche de complotistes persuadés que les gouvernements leur cachent volontairement la réalité, nous allons décrire l’un des plus importants organismes que l’on peut considérer comme « sceptique », bien qu’il se refuse à prendre position concernant les extraterrestres.
Ricaner
Dans les années 1970, il était donc devenu clair que les scientifiques ne pouvaient plus se contenter de ricaner d’un air dédaigneux en parlant des OVNIS.
Geipan
Il leur fallait répondre aux attentes du public en prenant le problème à bras-le-corps. C’est ainsi qu’en 1977 est créé au sein du Cnes (centre national d’études spatiales) le Geipan.
Analyses
Groupe d’étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés, afin d’élaborer des méthodes d’analyse scientifiques et de diffuser les résultats de ces analyses, avec si possible une explication aux observations.
Sepra
En 1988, le Gepan est remplacé par le Sepra (Service d’expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique), avant d’être transformé en 2005 en Geipan, le « i » ajouté au sigle Geipan insistant sur l’aspect information.
Jean-Jacques Vélasco
Notons que la fermeture du Sepra (devenu entre-temps Service d’expertise des phénomènes rares aérospatiaux) était due au fait que son directeur, Jean-Jacques Vélasco, avait pris un peu trop fait et cause pour les OVNIS.
Ouvrage
Dans un ouvrage intitulé OVNIS, l’évidence. Ajoutons que Vélasco a aussi été un des auteurs du rapport COMETA.
Personnes
Le Geipan est constitué d’un nombre très réduit de personnes au maximum trois à plein temps plus un à mi-temps.
Gendarmerie
Outre la gendarmerie et la police avec qui il collabore pour le recueil de témoignages, il est aidé par de nombreux enquêteurs bénévoles, et par des experts scientifiques également bénévoles (météo, photos, psychologie…).
Enquête
Ils interviennent au cas par cas. le Geipan reçoit actuellement environ 500 demandes d’élucidation par an, dont 200 donnent lieu à une enquête.
Témoins
Ces enquêtes consistent en des interviews des témoins d’un phénomène, des enquêtes de terrain avec analyse des sols par exemple, des recherches de phénomènes météorologiques ou astronomiques, ou de passages d’avions, etc.
Archives
Pendant ses quarante ans d’existence, une somme colossale d’archives a ainsi été rassemblée, contenant des procès-verbaux, des rapports d’expertise, des photos et des dessins, des vidéos et des enregistrements audios.
Matériel
Tout ce matériel représente plus de 100 000 pages numérisées que le Geipan met en 2015 à la disposition du public sur Internet après les avoir anonymisées.
Phénomènes
Le Geipan préfère parler de PANs phénomènes aérospatiaux non identifiés et non d’OVNIS, car ce terme a une connotation de soucoupe ou d’extraterrestre.
Créé
Il a créé en 2008 uns des modes de classification rigoureux des phénomènes PAN, qui sont rangés en cinq catégories, A, B, C et D1 et D2.
Classification
La classification s’appuie sur l’évaluation de l’étrangeté et de la consistance, deux notions définies de façon précise.
Cas
Les cas A consistent en des quasi-preuves de non-existence d’un OVNI, les cas B ont des explications probables, les C sont les cas inexploitables par manque de données, enfin les cas D sont étranges (D1) ou très étranges (D2).
Observations
Les cas classés D font en général l’objet d’une enquête de terrain avec rencontre d’un ou plusieurs témoins, sans qu’elle ne permette d’avancer une explication aux observations rapportées.
© PhotoVision (CC0 Creative Commons).
Résultats
Environ 35 % sont des cas de la classe C, inexploitables par manque de données, et 60 % sont classés A ou B et expliqués par des méprises ou des erreurs de perception, ou même des canulars.
Canulars
Nous avons parlé déjà de certains canulars, dénoncés en général très longtemps après les observations : ceux-ci ont donc eu le temps d’imprimer des traces durables dans les esprits, on a vu ainsi le canular de la « vague belge ». Rappelons un autre qui a fait couler beaucoup d’encre, celui de Bélesta.
Bélesta
Le 16 octobre 1954, les habitants de ce village d’Ariège aperçoivent une lumière qui semble provenir d’un objet très brillant caché par le bord de la montagne.
Objet
L’objet monte dans le ciel, redescend, apparaissant et disparaissant plusieurs fois de suite, bientôt suit un deuxième objet, puis un troisième. Ils disparaissent tous au bout d’une heure environ. La Dépêche du Midi titre « Boules lumineuses évoluant durant une demi-heure en une ronde magique ».
Cas
Le cas devient un classique de l’ufologie. C’est seulement au bout de 56 ans que trois personnes avouent que c’était un canular qu’ils avaient fabriqué à partir de lampes électriques…
Méprises
Dans les méprises, les témoins racontent ce qu’ils ont vu et qu’ils n’ont pas réussi à expliquer eux-mêmes. Ils l’appellent alors OVNI parce que presque tout le monde autour d’eux croit aux ovnis et parle d’OVNIS.
Observations
Mais on peut souvent ramener ces observations à des phénomènes astronomiques (de simples planètes comme Vénus ont été prises pour des OVNIS.
Impression
« L’impression d’une très grande vitesse peut être due à des phénomènes de réflexion, ou d’images, fantômes » dans le ciel liées à une inversion de température, images qui peuvent apparaître ou disparaître instantanément, de plus, il est bien connu que nos sens nous trompent facilement.
Estimation
On sait par exemple que l’estimation des vitesses, des distances et des tailles est loin d’être fiable, de nombreuses personnes sont persuadées que le soleil est beaucoup plus gros lorsqu’il est près de l’horizon.
Illusion
Alors que le changement de taille produit par la réfraction (vertical seulement) est très faible et à peine visible à l’œil, il s’agit d’une illusion due au fait qu’on puisse alors comparer la taille du soleil à celle d’objets bien connus comme des arbres ou des collines.
Cas D
Enfin, les cas D représentent seulement 2 % de l’ensemble, mais ce sont eux qui attirent l’attention du public.
Méthodologie
Notons que pendant les trente premières années, ils représentaient 10 % de l’ensemble, et que la proportion a diminué considérablement depuis la mise au point de la nouvelle méthodologie.
Conclusion
Bien entendu, on peut conclure que 2 % de phénomènes inexpliqués, qui correspondent à deux cas par an, c’est énorme, puisque, à la limite, un seul cas avéré d’extraterrestres entraînerait à lui seul une révolution sur tous les plans.
Explications
Sur les plans Philosophique, scientifique, technique, sociologique, etc. Pour le moment, il faut se contenter de penser qu’on trouvera plus tard les explications de ces phénomènes.
Neurosciences
Cependant, une idée qui gagne du terrain avec le développement des neurosciences est que ces cas ressortent de processus psychologiques, qui peuvent d’ailleurs également expliquer des méprises. Différents phénomènes entrent en jeu, il y a celui bien connu maintenant de la reconstruction des souvenirs. Nous les modifions en nous les remémorant.
Événements
Nous pouvons ainsi être conduits à nous souvenir d’événements que nous n’avons jamais vécus, et à croire fermement à ces faux souvenirs.
Hallucinations
Dans le même ordre d’idées, les hallucinations sont très courantes, bien qu’on s’imagine à tort qu’elles impliquent toujours des pathologies.
Facteurs
Tous ces facteurs peuvent se combiner pour fabriquer un ensemble culturel et médiatique auto-entretenu grâce au développement de la culture de l’étrange au goût pour les pseudo-sciences et au complotisme, activés par le développement de l’Internet et des réseaux dits sociaux.
Photo
Le cas de la photo de Beert est l’un des plus caractéristiques de cette dérive psycho-sociologique, en novembre 1975, le journal belge publie une photographie représentant un « OVNI » qui lui a été envoyée par cinq personnes, et demande si d’autres personnes l’ont aperçu.
Journal
Le journal est assailli de coups de fil de témoins qui ont vu le même objet. Après quelques jours, les cinq personnes reconnaissent que la photo de l’OVNI est fausse.
Visite
Donc, jusqu’à maintenant, nous n’avons pas encore la réponse à la question de la visite sur Terre d’une forme de vie extraterrestre intelligente, du moins par l’interprétation des OVNIS.
Initiative Breakthrough Listen
Aurons-nous la réponse avec le projet Initiative Breakthrough Listen qui vise à rechercher leurs traces, non pas sur Terre, mais dans des signaux reçus de l’espace (lancé en 2015 par le milliardaire russe Youri Milner et à l'époque, soutenu par les cosmologistes britanniques Stephen Hawking et Martin Rees) ?
Réponse
Réponse : sans doute dans dix ou vingt ans…
Bob Lazar et la Zone 51
Bob Lazar.
Une effervescence s’est emparée de la salle du Kulturhuset, un centre communautaire construit sur Islands Brygge située sur le front de mer du port de Copenhague.
Public
Dans la salle, un public de plus de 120 Danois, Norvégiens, Allemands et Britanniques attendaient d’entendre parler d’un mystère qui a fait surface pour la première fois à la télévision de Las Vegas il y a 30 ans.
Zone 51
Ils voulaient que je leur dise ce qu’il en était de la Zone 51 et ce qu’il était advenu de Bob Lazar, le type aux soucoupes volantes.
Conférence
La conférence Exopolitics Denmark, un rassemblement de deux jours en octobre, n’était pas la première à se pencher sur le sujet, et elle ne sera pas la dernière. la zone 51 est connue dans le monde entier.
Contacts
Chaque jour, je reçois des lettres, des courriels ou des appels téléphoniques de personnes curieuses en Équateur, en Islande, à Hong Kong, en Russie ou dans d’autres pays lointains, qui veulent en savoir plus sur la Zone 51.
Base
Et c’est exactement ce que Lazar a fait. Aujourd’hui, la zone 51 est un oxymore de premier ordre : c’est la base secrète la plus connue au monde.
Mentionnée
Elle a été mentionnée dans des superproductions telles que le Da Vinci Code, National Treasure, une suite d’Indiana Jones et Independence Day, dans lequel les Terriens utilisaient la base pour repousser une invasion extraterrestre.
Apparue
Elle est apparue dans des épisodes de « X-Files » et a inspiré des dizaines de livres, des centaines d’articles de magazines, des chansons, des dessins animés, des poèmes et des entreprises commerciales.
Clinton
Plus tôt, l’ancien président Clinton a parlé de son intérêt pour les extraterrestres et la zone 51 dans l’émission de Jimmy Kimmel.
Obama
Le président Obama est devenu le premier président en exercice à mentionner le nom de la base lors d’une cérémonie en l’honneur de Shirley MacLaine, même les Kardashian ont visité les abords de la base pour leur émission de télé-réalité.
Entreprises
Plusieurs entreprises portent le nom de la zone 51 : un groupe de rock, quelques bars, un jeu vidéo, une entreprise de feux d’artifice... une troupe de danse, des expositions d’art et l’équipe de baseball triple A de Las Vegas.
Interview
Après l'interview télévisée de Lazar, l’entreprise la plus importante de Rachel, au Nevada, a sagement changé de nom, passant du Rachel Bar and Grill au Little A’Le’Inn, où l’on vend des t-shirts, des posters, du vin et des décorations.
Histoire
L’histoire telle que racontée par Lazar n’a pas seulement persisté, mais s’est épanouie, en dépit d’un traitement ouvertement hostile de la part des grands médias et de certains des plus célèbres dignitaires de l’ufologie.
Journalistes
Nombreux sont mes collègues journalistes qui ont mis leur culotte tachée d’encre dans des bouquets de bretzel en s’inquiétant de cette histoire.
Affaire
Néanmoins, depuis que l’affaire des soucoupes a fait irruption dans la conscience publique, tous les grands médias, programmes et journaux du monde ont, parfois à contrecœur, frayé un chemin jusqu’à la porte de la Zone 51.
Obscure
Autrefois obscure. Cette attention a irrité jusqu’au point de rupture.
Farfelue
Peu de gens savent à quel point l’histoire de Bob Lazar paraissait farfelue lorsque son récit d’une base secrète du Nevada abritant des OVNIS a explosé sur la scène en novembre 1989.
Ragots
Des professionnels, des artistes, des musiciens et des retraités de toute l’Europe se réunissent pour entendre les derniers ragots sur les soucoupes volantes censées être hébergées dans une installation secrète du désert du Nevada.
La Zone 51.
Hall
Sur l’écran média situé dans le hall du Danemark, les participants regardent attentivement le montage d’une interview de Lazar.
Télévision
Il est bien trop tard pour cela à supposer qu’il ait jamais eu un emploi là-bas. L’anonymat dont jouissait la Zone 51 s’est évaporé à jamais au moment où Lazar a parlé face à une caméra de télévision.
Interview
Cette première interview a été diffusée en mai 1989. Le visage de Lazar était caché et il utilisait un pseudonyme, Dennis, il prétendait travailler par intermittence à un endroit appelé S-4, au sud de Groom Lake, l’installation principale de la zone 51.
Hangars
Il a dit que neuf grands hangars à avions avaient été construits sur le flanc d’une montagne, à côté du lac sec Papoose, pour ressembler au sol du désert, à l’intérieur, se trouvaient neuf soucoupes volantes d’origine extraterrestre.
Déclaration
« Dennis » a déclaré que le programme était contrôlé par la marine américaine et que lui et d’autres nombreux scientifiques démontaient les soucoupes pour comprendre leur fonctionnement, de la « rétro-ingénierie », comme il l’appelait.
Visage
Huit mois plus tard, le 10 novembre, KLAS-TV identifie Lazar par son nom et montre son visage dans le cadre d’une série intitulée « OVNIS: les meilleures preuves. »
Émission
À ce jour, il s’agit de l’émission d’information locale la mieux notée et la plus regardée jamais produite.
Affirmations
En quelques jours, les affirmations de Lazar se sont répandues en Europe et au Japon.
Tabloïds
Les équipes de télévision et les tabloïds ont afflué dans le Nevada. Des bus touristiques remplis de passionnés d’OVNIS ont jalonné les déserts de la vallée de Tikaboo.
Gardes
Les gardes, surnommés « camo dudes » (potes en tenues de camouflage), qui patrouillent dans le périmètre de la zone 51, sont submergés par toute cette attention, et sont aussi énervés.
Diffusion
Avant cette première diffusion, les seules personnes qui connaissaient le nom de la base étaient celles qui travaillaient sur place ou sur le site d’essai du Nevada, ou qui vivaient dans l’une des communautés isolées du centre du Nevada.
Journalistes
Quelques journalistes avaient écrit des articles sur la base dans les années 60 et 70.
Magazines
Les magazines d’aviation spéculaient sur les avions espions qui pouvaient décoller de Groom Lake : l’élégant SR-71 Blackbird, l’imposant et magnifique U-2 et un étrange engin dont on disait qu’il était presque invisible aux radars.
Bob Stoldal
Parmi la poignée de journalistes du Nevada qui s’intéressaient à la base se trouvaient deux muckrakers de Las Vegas, Bob Stoldal et Ned Day, qui allaient devenir mes patrons des années plus tard.
Publication
Sur la base d’un tuyau d’un ancien pilote de la CIA et observateur de la zone 51, John Lear, Day et Stoldal ont publié une grande histoire sur l’existence du chasseur furtif qui, selon eux, avait été développé et testé dans la zone 51.
Fédéraux
Les fédéraux ont arrêté Day pour l’interroger sur la source de ses informations.
Attrapé
Stoldal a été attrapé par la sécurité militaire à la périphérie de la base. Au début des années 80, lorsqu’ils m’ont engagé pour travailler à KLAS-TV.
Histoires
Ils m’ont raconté des histoires intrigantes sur la sinistre base militaire connue sous de nombreux noms The Ranch, The Box, The Watertown Strip et, surtout, Dreamland.
Base
À cette époque, la base avait disparu des cartes du site d’essai. Le gouvernement a commencé à prétendre qu’elle n’existait pas, bien qu’elle ait été reconnue par les militaires dès 1955 et qu’elle ait été photographiée par des satellites russes.
Mensonge
Il est devenu évident que les agences de renseignement et l’armée mentaient carrément au public et, pour un mensonge, ce n’était pas très convaincant.
La Zone 51.
Vraie
Pendant les années qui ont suivi la publication de l’histoire, j’ai eu pour priorité absolue d’essayer de convaincre le public et mes collègues sceptiques que l’histoire était légitime et vraie. Plus maintenant.
Expliquer
Aujourd’hui, je m’efforce d’expliquer pourquoi nous avons pris cette histoire au sérieux, pourquoi nous avons mis notre crédibilité en jeu et comment le récit a ensuite pris une ampleur que personne n’aurait pu imaginer.
Lazar
Qu’on le veuille ou non, le même Lazar est bien vivant.
Business
« Écoutez, je ne suis pas là pour donner des conférences sur les OVNIS ou produire des cassettes. Je ne suis pas dans le business des OVNIS », m’a dit Lazar dans une interview enregistrée cette année chez moi.
Type
« J’essaie de gérer une entreprise scientifique, et si je suis le type des OVNIS, cela me rend la tâche très difficile » .
Avantage
C’est à mon avantage que les gens ne croient pas à cette histoire. Alors quand quelqu’un dit qu’il ne croit pas à mon histoire, je dis, ‘Super. Faites-la circuler. Je ne veux pas que vous y croyez parce que cela me rend la vie difficile ».
Bob Lazar
Aujourd’hui, Bob Lazar possède une entreprise de fournitures scientifiques dans le Michigan. Il n’accorde pas d’interviews et a fait de son mieux pour laisser l’épisode derrière lui.
Exception
Il fait une exception occasionnelle pour moi, principalement en raison de l’étrange chemin que nous avons parcouru ensemble et des guerres qui ont été menées dans l’étrange petit monde de l’ufologie.
Vrai
« Écoutez, je sais que ce qui s’est passé est vrai, » dit Lazar. « Il n’y a aucun doute. Point final. Il n’y a pas d’illusion. »
Gene Huff
« Bob ne se donnerait pas la peine d’inventer une histoire pour mentir aux gens et ensuite perpétuer ce mensonge », ajoute son ami proche Gene Huff, un évaluateur immobilier de Las Vegas.
Monde
« Je veux dire, il vit dans son propre monde et ne se soucie pas de ce que les gens pensent. Bob n’a aucune idée de qui a gagné le Super Bowl l’année dernière, ou les World Series » .
Occupé
« Il est occupé à faire des choses scientifiques dans le monde de Bob Lazar et ne perdrait pas son temps à perpétuer un mensonge sur les OVNIS. »
Examiner
Lorsque KLAS a décidé de poursuivre les revendications de Lazar, nous avons passé huit mois pour examiner ses antécédents et l’histoire plus large des OVNIS de la zone 51.
Programme
À première vue, Lazar semblait être une personne improbable à intégrer dans un programme aussi sensible, à supposer qu’un tel programme existe, il aime les mitrailleuses et les prostituées, construit des voitures à réaction, exploite un feu d’artifice hors-la-loi et fait flotter un drapeau à tête-de-mort sur sa maison.
Profil
Ce n’est pas vraiment le profil d’un scientifique étouffant pour le gouvernement. De plus, les affirmations qu’il a faites sur les lieux où il a travaillé et l’école qu’il a fréquentée n’ont pas pu être vérifiées.
Documents
Mais au lieu de nous faire fuir, c’est l’absence de documents qui nous a accrochés. Lazar a déclaré qu’avant la base S-4, il avait travaillé comme physicien sur des projets classifiés au laboratoire national de Los Alamos, au Nouveau-Mexique.
Trace
Le laboratoire m’a dit qu’il n’avait aucune trace de Lazar. Après que j’ai trouvé un annuaire téléphonique du laboratoire dans lequel figurait son nom, et un article de journal de Los Alamos en première page qui le désignait comme un physicien du laboratoire.
Dossiers
Los Alamos a toujours nié avoir des dossiers.
Engagé
Une société de chasseurs de têtes m’a confirmé qu’elle avait engagé Lazar pour travailler au laboratoire et qu’elle m’enverrait des copies de ses dossiers mais elle s’est ensuite tue, refusant de répondre aux appels téléphoniques ou aux lettres, niant ensuite m’avoir dit qu’elle avait les dossiers.
Interrogé
J’ai interrogé quatre personnes qui savaient personnellement que Lazar travaillait à Los Alamos sur des projets classifiés, et j’ai même fait une visite du laboratoire avec Lazar comme guide.
Jim Bilbray
Il y avait clairement quelque chose qui clochait avec cette photo. Plus tard, après que Lazar se soit retrouvé dans l’eau chaude juridique, j’ai demandé au député du Nevada Jim Bilbray de m’aider à retrouver les dossiers d’emploi de Lazar.
Bloqué
Le bureau du député a répondu qu’il avait été bloqué par plusieurs agences et qu’il n’avait jamais rien vu de tel, la deuxième chose qui nous a accrochés, c’est la connaissance qu’avait Lazar du fonctionnement de Groom Lake.
Recrutement
Il dit avoir passé très peu de temps à Groom même, mais il savait, par exemple, qu’une société appelée EG&G s’occupait du recrutement. (Lazar a affirmé avoir été envoyé chez EG&G sur recommandation du physicien Edward Teller, qu’il avait rencontré à Los Alamos.).
Savait
Lazar savait que les employés étaient amenés à la base dans des avions banalisés ou conduits à Groom dans des bus aux vitres occultées tout cela est vrai.
Interrogé
Il nous a dit qu’il avait été interrogé par un type qui aurait pu travailler pour le FBI dans le cadre d’une vérification des antécédents pour son habilitation de sécurité.
Mike Thigpen
Le nom de l’agent était Mike Thigpen. Il s’est avéré que Thigpen était une personne réelle, mais qu’il travaillait pour un organisme appelé Office of Federal Investigation, qui vérifie les antécédents des personnes engagées pour travailler sur l’ancien site d’essai.
Histoire
Cette partie de l’histoire de Lazar s’est avérée être vraie.
Lieu
Nous avons également confirmé l’existence d’un lieu appelé S-4 sur le champ de tir de Nellis. Il n’y avait aucune référence à un tel endroit, mais le bureau des affaires publiques de Nellis m’a confirmé que S-4 était un endroit où l’Air Force « testait certains équipements ».
Question
(Si vous leur posez la question aujourd’hui, ils vous diront qu’ils sont « incapables de trouver une telle désignation sur aucune carte » du champ de tir).
Existence
Comment Lazar a-t-il su qu’il existait ?
Information
L’information la plus importante dont Lazar disposait était le lieu et l’heure des vols d’essai de l’engin ressemblant à une soucoupe.
Accompagné
Trois semaines, de suite, il a accompagné un groupe de personnes dans le désert à l’est de la chaîne Papoose, et ils ont vu un objet lumineux en forme de soucoupe s’élever au-dessus des montagnes et effectuer des manœuvres spectaculaires.
Observations
L’une de ces observations a été filmée. J’ai interrogé toutes les personnes qui étaient présentes, et elles m’ont raconté la même histoire. Encore une fois, comment Lazar a-t-il su ?
Rapport
Il n’y avait eu aucun rapport d’activité aérienne à Papoose.
Version
Jusqu’à ce jour, la version officielle est que le gouvernement n’a jamais eu d’installation à cet endroit (même si les cartes satellites montrent une route menant de Groom Lake à l’endroit où, selon Lazar, les hangars étaient situés).
Soit dit en passant, plus tôt cette année, un chercheur en matière d’OVNIS a trouvé sur Google Earth des images qui semblent montrer le contour de ce qui pourrait être neuf portes de hangar sur le côté du lac sec Papoose.
Test
Après un résultat peu concluant au premier test polygraphique l’examinateur pensait que Lazar était trop effrayé il a passé sans problème un deuxième test, administré par un ancien policier du nom de Terry Tavernetti, qui l’a interrogé sur ses principales affirmations.
Tromperie
Aucune tentative de tromperie n’a été détectée. Peu de temps après la publication des résultats de Tavernetti, son bureau a été cambriolé et les tableaux du test de Lazar ont été volés.
Témoins
Une autre raison pour laquelle nous avons accordé à Lazar le bénéfice du doute est que nous avons trouvé des témoins pour étayer au moins certaines parties de son histoire.
Interrogé
J’ai interrogé plus de deux douzaines de personnes qui ont travaillé à Groom Lake à différents moments entre les années 50 et 80 et qui m’ont dit avoir vu des engins ressemblant à des soucoupes être testés, stockés ou démontés dans les environs de la zone 51, les témoins les plus éloquents sont ceux qui ont ensuite été visités et menacés par divers types de Men In Black.
Histoire
Six personnes qui ont proposé de me raconter leur histoire disent avoir été visitées immédiatement après et avoir reçu l’ordre de se taire, si cela n’était arrivé qu’une fois, je n’y penserais pas trop.
Citoyens
Mais ces six personnes étaient de solides citoyens, pas des fous d’OVNIS. Une femme dit que sa vie a été menacée. Un autre homme dit qu’on l’a prévenu qu’il serait emprisonné s’il parlait.
Appels
Ce que cela me disait, c’est que quelqu’un écoutait mes appels téléphoniques. À l’époque précédant les révélations d’Edward Snowden, avant que nous ne considérions comme acquis le fait que le gouvernement écoute chaque appel et lise chaque courriel, cette information nous a vraiment mis en colère.
Espions
Des années après la publication de l’histoire, j’ai parlé à deux anciens espions qui ont admis que leur travail consistait à nous suivre, moi, Lazar, Lear et Huff, pour voir qui nous rencontrions ou à qui nous parlions, sur nos lieux de travail, chez nous ou dans les bars.
Histoire
Si l’histoire de Lazar était fausse, pourquoi nous suivait-on ?
Plaidoyer
Néanmoins, mon approche de l’affaire Lazar a changé au milieu des années 90, pour deux raisons. L’une d’entre elles est que je craignais d’avoir franchi le cap du plaidoyer au lieu de me contenter de rapporter les faits.
Personnel
En fait, c’est devenu personnel. Il s’est passé tellement de choses étranges au cours de ces premières années, des choses difficiles à expliquer si vous n’étiez pas là.
Prouver
Ensuite, j’ai réalisé à contrecœur que je ne pourrais jamais prouver les affirmations de Lazar, quel que soit le nombre de témoins qui se présenteraient pour vérifier certaines parties de son histoire.
Responsables
Les responsables de la Zone 51 sont tout simplement meilleurs que moi dans ce domaine et ont toujours réussi à détourner les histoires sur ce qui s’y passe.
Expliquer
J’ai donc changé mon fusil d’épaule pour expliquer comment l’histoire s’est déroulée et pourquoi je suis resté intéressé au fil des ans.
Warning.
Publication
Au cours des années qui ont suivi la publication de ces histoires, j’ai lu les choses les plus étonnantes et les plus ridicules sur la Zone 51 et les histoires de soucoupes dans des publications locales et nationales.
Moqueries
De nombreux articles se sont moqués de l’histoire ou de moi. J’ai fait l’objet d’au moins trois dessins éditoriaux, terriblement drôles dans le Review Journal les trois sont maintenant accrochés au mur de ma salle de bains.
Hypothèse
Le critique médiatique du RJ a émis l’hypothèse que les gens « se précipitaient chez eux la nuit pour voir mes reportages sur les OVNIS » parce qu’ils voulaient voir le moment où je deviendrais enfin « fou furieux à l’antenne ».
Chroniqueur
Un chroniqueur m’a décerné le titre de « grand mollah de l’église de la proctologie cosmique ».
Drôles
Certaines de ces choses étaient plutôt drôles, mais cela m’a dérangé que tant de journalistes se soient fait une opinion sur les histoires de la Zone 51 sans jamais avoir fait le moindre travail sur le sujet ou sans avoir interrogé le moindre témoin.
Bidon
Ils semblaient savoir à l’avance, peut-être par des visions psychiques, que l’histoire était bidon. À mon avis, ce n’est pas ainsi que le journalisme est censé fonctionner.
Manquements
Les manquements les plus troublants de mes collègues ont été leur volonté d’accepter n’importe quelle histoire promulguée par l’Air Force ou la CIA, tant que le résultat final est de se moquer des fous d’OVNIS.
Rencontres
Au cours des années qui ont suivi la publication de l’histoire de Lazar, j’ai rencontré des dizaines d’hommes qui ont travaillé à Groom Lake sur des projets classifiés et qui m’ont dit n’avoir jamais vu de soucoupes, et je les crois.
Secrets
Mais ces mêmes hommes m’ont dit qu’ils voyaient tous les jours des collègues dans la cantine et qu’ils ne savaient jamais sur quoi ils travaillaient parce qu’ils ne pouvaient pas en parler, on leur aurait ordonné de mentir sur leur travail à leurs propres épouses.
Explication
L’autre explication qui a été avalée par ceux qui ne veulent pas que l’histoire soit vraie est que le récit de Lazar fait peut-être partie d’un complot de désinformation, conçu par la CIA ou l’armée de l’air, afin de détourner l’attention de quelque chose d’autre qui vole là-bas, si c’était le plan, c’est un échec cuisant.
Soucoupes
Suite aux histoires de soucoupes, des dizaines de milliers de personnes se sont rendues dans le désert pour observer le ciel. Les équipes des médias sont là chaque semaine.
Enquêteurs
Les enquêteurs du Congrès ont posé des questions difficiles. Personne à Groom Lake n’a jamais voulu autant d’attention, peu importe ce qu’il fait aujourd’hui.
Détracteurs
Les détracteurs de l’histoire, ou de Lazar, peuvent en rire autant qu’ils le veulent. Mais le fait est que le débat est bel et bien clos. La zone 51 est désormais définitivement gravée dans la conscience du public.
Zone 51
La zone 51 est maintenant le yin du yang de Roswell, et les histoires d’OVNIS ne seront jamais séparées de la base elle-même, les fous d’OVNIS ont remporté la bataille. Longue vie à la Zone 51.
Par George Knapp
"George Knapp est un journaliste du Nevada qui a été honoré par les plus hautes récompenses du journalisme de radiodiffusion le Peabody Award (deux fois), le Dupont Award de l’Université de Columbia, le Edward R. Murrow Award, et 27 Emmy Awards régionaux pour des reportages d’investigation, des reportages sur l’environnement et des articles d’actualité"
Les OVNIS sont ils des voyageurs temporels qui viennent de notre futur ?
Identified Flying Objects : A Multidisciplinary Scientific Approach to the UFO Phenomenon.
L’une des controverses qui entoure le phénomène OVNI est de savoir ce que sont les OVNIS. Pour certains, il s’agit d’avions expérimentaux testés par les gouvernements. Pour d’autres, il s’agit de vaisseaux extraterrestres venus de l’espace.
Origine
Concernant l’origine des OVNIS et si il ne s’agissait pas d’extraterrestres mais plutôt de voyageurs du futur ?
Michael Masters
L’une des principales personnes à l’origine de cette théorie est Michael Masters, professeur d’anthropologie biologique à Montana Tech.
Anthropologue
Tout au long de sa carrière d’anthropologue, il a à mené des recherches sur le phénomène OVNI, ce qui a abouti à son livre Identified Flying Objects : A Multidisciplinary Scientific Approach to the UFO Phenomenon.
Livre
Ce livre provocateur examine prudemment la prémisse selon laquelle les extraterrestres pourraient plutôt être nos lointains descendants humains, en utilisant l'outil anthropologique du voyage dans le temps pour nous visiter et nous étudier dans leur propre passé.
Mike Masters, professeur d’anthropologie biologique à Montana Tech.
Rapports
Dans de nombreux rapports, nous avons des « gris » le type de créatures le plus courant. généralement décrites comme minces, bipèdes et glabres, avec un crâne élargi, de petites bouches et mâchoires, de minuscules nez et de très grands yeux.
Ressemblance
Tout cela ressemble à des êtres humains, si l’on considère qu’ils voyagent depuis d'autres systèmes planétaires, il semble peu probable qu’ils soient comme nous.
Apparence
Au contraire, Masters pense qu’une telle apparence est plus conforme aux schémas de l’évolution humaine.
Évolution
En effet, si l’on regarde la trajectoire prévue de l’évolution humaine dans le futur, il est prédit que nous développerons la calvitie.
Caractéristiques
Des têtes plus grandes avec plus d’espace cérébral, des ouvertures buccales, plus petites, et bien d’autres caractéristiques, si vous regardez ces tendances et imaginez rapidement un humain moderne pour simuler ces changements, vous trouverez une créature très similaire aux « gris ».
Direction
Il semble probable que nous évoluions dans cette direction plutôt qu'une espèce venue d’autres mondes.
Technologie
Notre technologie fera également un bond en avant, menant peut-être à la capacité de voyager dans le temps.
Apparence
Et cette apparence, il sera tout à fait naturel pour un humain d’arriver à la conclusion qu’il voit des extraterrestres, et non des voyageurs du temps.
Film
Cela semble tout droit sorti d'un film de science-fiction. Selon Masters, l’idée de voyageurs du temps est une explication plus rationnelle que les OVNIS.
Évoluer
« Si nous continuons à évoluer comme nous l’avons fait au cours des six à sept millions d’années, notre neurocrâne le sommet du cerveau continue de croître en taille et de s’arrondir de plus en plus. »
Tendance
« Si la tendance dominante se poursuit, il est probable que nous ressemblerons beaucoup à ce qui est couramment décrit dans les rapports OVNIS. »
Lien
Un lien entre les aspects connus de notre histoire évolutive et ce qui reste le fait non vérifié et non confirmé des OVNIS et des extraterrestres.
Étude
« Nous savons que nous sommes ici. Nous savons que des gens existent. Nous savons que nous avons eu une longue histoire évolutive sur cette planète. Et nous savons que notre technologie sera plus avancée à l’avenir » .
Explication
« Je pense que l’explication la plus simple semble être que c’est nous. Si les extraterrestres sont nous, venus du futur, pourquoi viennent ils ? »
Étudier
Peut-être sont-ils ici pour nous étudier ou pour explorer des périodes de leur histoire. Peut-être sont-ils ici en tant que touristes, observant simplement le passé, pour comprendre l’histoire, masters a détaillé ses propres pensées à ce sujet.
Preuves
« Les preuves d’enlèvements présumés sont principalement scientifiques. Ce sont probablement les futurs anthropologues, historiens, linguistes qui reviennent pour obtenir des informations. »
Passé
« C’est peut-être mon parti-pris de paléoanthropologue, je pense qu’ils étudient le passé. Il peut également y avoir une composante touristique dans laquelle ils viennent revivre des moments de l’histoire humaine. »
Observateurs
« Il ne fait aucun doute qu’il y aura des observateurs pour revenir dans le passé et découvrir des périodes de l’histoire. »
Perturbation
Au final, cela pourrait conduire à une perturbation de la trame temporelle et compliquer la situation :
Puzzle
« Il y a encore des pièces manquantes au puzzle. Des aspects du temps que nous ne comprenons pas. La théorie de la gravité quantique est nécessaire, et nous pouvons combiner la relativité générale et la mécanique quantique.
Présenter
« J’essaie simplement de présenter un meilleur modèle basé sur les connaissances scientifiques actuelles. J’espère que nous pourrons continuer à le développer. »
Contact
Pourquoi n’avons, nous pas établi de contact avec ces extraterrestres ? Dans l’abîme béant de l’espace, parce qu’ils sont simplement nous.
Théorie
Il s’agit d’une théorie...
Alec Newald : enlevé par des extraterrestres pendant 10 jours
Extraterrestre / Image d'illustration.
Pendant ces 10 jours, il raconte avoir été emmené sur une planète extraterrestre. Il raconte son expérience et les changements qui se sont opérés dans sa vie à son retour.
Vaisseau
Ils ont amené Alec à bord de leur vaisseau. Ils maîtrisent une technologie organique extrêmement avancée; Alec Newald témoigne de l’avancée de leur maîtrise technologique et nous décrit une utilisation de la technologie organique.
Vol
En février 1989, Alec Newald a pris ce qui aurait dû être un vol de trois heures reliant Rotorua et Auckland, en Nouvelle-Zélande…
Arrivé
Il est arrivé fatigué et confus, mais il était encore plus confus d’apprendre que nous étions jeudi, dix jours plus tard.
Disparu
Alec Newald a disparu pendant 10 jours, il a été « D'après son témoignage » emmené sur une autre planète. les vaisseaux spatiaux sont pilotés par une conscience « fusionnée ».
Extraterrestres
Les extraterrestres qui ont pris Alec à bord de leur vaisseau étaient de type humanoïde, technologiquement plus avancés que nous et pouvaient élever leurs vibrations avec la biotechnologie, de sorte que leurs corps étaient moins denses.
Voyager
Ils étaient donc capables de voyager dans l’espace.
Coévolution : La véritable histoire de 10 jours avec une civilisation extraterrestre par Alec Newald.
Habitants
Les habitants de cette planète savent « développer » leur habitat en harmonie avec son environnement.
Leurs vaisseaux spatiaux sont pilotés par la conscience et la « fusion ».
Créé
Ils ont créé des habitats, des moyens de transport et un artisanat « sensibles » qui obéissent à leurs pensées, leurs créations artisanales sont un mélange biologique entre les animaux et les plantes.
Régime
Un régime alimentaire loin de notre gourmandise : ils ne mangent pas, ils ingurgitent une « solution cosmique » liquide qui pourrait être assimilée à de l’or monoatomique.
Livre
Alec Newald a contacté le magazine Nexus en 1995 pour publier son livre, « CoEvolution », décrivant son incroyable voyage de dix jours vers le monde d’origine de ses ravisseurs, Haven, et la controverse créée par son cas sur Terre.
Vécu
Ce qu’il a appris et vécu pendant son séjour avec ces êtres bienveillants a des implications profondes pour nous tous ici sur terre.
Retour
Peu après son « retour », Alec a reçu d’étranges visites de « scientifiques gouvernementaux » qui voulaient en savoir plus sur son expérience.
Expériences
Ses expériences incroyables « ont une grande signification pour l’avenir de l’humanité et de nos cousins cosmiques ».
Chili : la route des OVNIS
La route des OVNIS au Chili.
Depuis 2008, un tourisme d’intérêt très spécial se développe au Chili… Le tourisme Ufologique, c’est-à-dire tourné vers l’observation d’OVNIS.
Apercevoir
L’endroit le plus « chaud » pour apercevoir les OVNIS semble être la Cordillère du Maule à environ 250 kilomètres au sud de Santiago, près de Talca.
Situation
De ce côté-là, entre Vilches, El Colorado, Lago Colbún, Paso Nevado, Armerillo, Laguna del Maule, plus de cent OVNIS ont été aperçus depuis 1995.
Commune
Reconnue dans le monde entier, cette commune montagnarde de la Septième Région devient célèbre parmi les Chiliens pour les phénomènes répétés d'objets volants non identifiés qui y sont vécus.
Lumières
Il n'y a pas une personne locale qui n'a pas vu de lumières dans le ciel, et même les histoires abondent sur des "humanoïdes étranges" qui se promènent.
Phénomènes
Ils disent également que des phénomènes ont été observés dans les montagnes qui bordent la réserve nationale Altos de Lircay que les ufologues chiliens n'ont pas été en mesure d'expliquer.
Observer
Là, vous pouvez camper et vous allonger sur l'herbe toute la nuit pour regarder le ciel à la recherche d'objets qui presque toujours, peuvent être vus.
El Enladrillado
De là, vous devez marcher jusqu'à El Enladrillado, une vaste surface de pierres qui dit-on, sert de piste d'atterrissage pour les vaisseaux extraterrestres.
Particularité
Alors que certains prétendent que cette particularité est due au fait qu'il s'agit de la fin du Chemin Inca, d'autres affirment que les OVNIS arrivent attirés par l'énergie des centrales hydroélectriques locales.
Balade
La balade jusqu'à El Enladrillado dure cinq heures, mais il vaut mieux monter tôt pour éviter la chaleur et pour qu'il fasse nuit en descendant, car, qui sait, vous pourriez tomber sur quelque chose.
El Enladrillado.
Route
Situé à 60 kilomètres de San Clemente le village point de départ de cette route ufologique, et à 2400 mètres d’altitude : constitué de blocs de pierre plate, au bord d’une falaise, il est considéré comme une piste d’atterrissage des OVNIS.
Caractérisée
Cette route ufologique est caractérisée par un sentier de plus de 30 kilomètres, le long desquels les amateurs d’expériences extraterrestres trouveront des explications sur les observations passées, des restaurants, des sites de camping, des hotels et des cabañas…
Séjour
Bref, tout ce qu’il faut pour passer un bon séjour, aussi étrange qu’il soit !
Talca
Si vous passez dans la région, n’hésitez pas à vous arrêter à Talca, jolie ville de province qui vaut le coup d’être visitée. Vous pouvez également très facilement passer la frontière et faire un crochet en l’Argentine.
Chili
Au Chili, d’autres régions sont connues pour leur ambiance surnaturelle.
Date de dernière mise à jour : 08/10/2023