Espace 4
L'Australie : début de la construction du radiotélescope géant SKA
Vue artistique, diffusée le 5 décembre 2022 par le ministère australien de la Science, d'un réseau d'antennes du radiotélescope géant SKA qui sera construit en Australie.
L'Australie a lancé la construction d'un vaste réseau d'antennes dans son immense et désertique arrière-pays, en vue de la construction du plus puissant radiotélescope du monde, ont annoncé les responsables du projet.
Antennes
Une fois dressées, ces antennes, couplées avec un réseau similaire édifié en Afrique du Sud, formeront une parabole virtuelle baptisée SKA ("Square Kilometre Array").
Réponses
Elle permettra d'apporter des réponses à des questions fondamentales sur l'Univers, notamment autour de sa création.
Projet
Ce projet, né dans les années 1990, a été retardé en raison de problèmes de financement et diplomatiques. Le directeur-général de l'organisation SKA, Philip Diamond, a qualifié ce début des travaux de "moment crucial".
Télescope
Le télescope "sera l'une des entreprises scientifiques la plus importantes de l'humanité", a-t-il affirmé Le SKA doit étudier certains des phénomènes cosmiques les plus violents, comme les supernovae, les trous noirs et les toutes premières traces du "big bang", la gigantesque explosion qui a donné naissance à l'Univers il y a plus de 13 milliards d'années.
Zone
Un télescope doté d'une zone de collecte d'un kilomètre carré. Les parties sud-africaines et australiennes auront toutefois une zone de collecte combinée d'un peu moins de la moitié de cette surface
Pays
Les deux pays disposent d'immenses étendues désertiques peu exposées aux ondes radio, des conditions idéales pour de tels télescopes.
Antennes
Plus de 130.000 antennes en forme de sapin de Noël doivent être érigées dans l'Etat d'Australie-Occidentale, sur les terres traditionnelles du peuple aborigène Wajarri.
Site
Le site a été baptisé "Inyarrimanha Ilgari Bundara", ce qui dans la langue locale signifie "partage du ciel et des étoiles", le site sud-africain comptera près de 200 paraboles dans la région reculée du Karoo.
Projet
Le projet permettra de "suivre la naissance et la mort des galaxies, de rechercher de nouveaux types d'ondes gravitationnelles".
Sarah Pearce
"Nous allons repousser les limites de ce que nous savons de l'Univers", a déclaré Sarah Pearce, directrice du télescope Danny Price.
Détecter
Ce télescope "pourra détecter un téléphone portable dans la poche d'un astronaute sur Mars, à 225 millions de kilomètres de distance".
Observations
Les premières observations scientifiques devraient avoir lieu à la fin des années 2020.
Organisation
L'organisation compte 14 membres : Royaume-Uni, Australie, Afrique du Sud, Canada, Chine, France, Allemagne, Inde, Italie, Nouvelle-Zélande, Espagne, Suède, Suisse et Pays-Bas.
Le lancement d’Artemis 1 par la NASA rapproche l’humanité d’un retour sur la Lune
La mission Artemis I est officiellement lancée avec le décollage de la méga-fusée de la NASA, le mercredi 16 novembre 2022.
La mission Artemis 1 de la NASA a enfin pu décoller après plusieurs reports dus à des problèmes de moteur, fuites de carburant ou des caprices de Mère Nature, ne laissant à l’agence spatiale américaine d’autre choix que de reporter.
Fusée
C’est la première fois que le Space Launch System (SLS), la plus puissante fusée de la NASA à l’heure actuelle, et le vaisseau Orion volent ensemble.
Début
Cela marque aussi officiellement le début du programme Artemis de l’agence, programme qui doit permettre le retour de l’Homme à la surface de la Lune.
Données
Artemis 1 doit offrir à la NASA les données nécessaires pour que l’agence puisse assurer aux astronautes un voyage sûr vers la Lune à bord de la capsule Orion.
Programme
Le programme donnera aussi à l’agence l’opportunité de voir si le bouclier thermique du vaisseau peut protéger suffisamment les astronautes à bord lorsqu’ils rentrent dans l’atmosphère et qu’ils amerrissent dans l’Océan Pacifique.
Artemis 2
Si tout se passe bien, la NASA sera en mesure de préparer Artemis 2, la première mission habitée d’Orion qui enverra des astronautes évoluer autour de la Lune.
Des structures étranges découvertes à l’intérieur de la plus grande Lune de Mars
Phobos, la plus grande des deux lunes de Mars.
Les deux lunes qui accompagnent Mars sont étonnantes à plus d’un titre. Et les structures que des astronomes viennent de mettre au jour dans le sous-sol de l’une d’elles, Phobos, pourraient aider à comprendre leur origine.
Phobos
Phobos est l’une des deux Lunes de Mars. La plus grande. Mais elle reste une toute petite Lune, comparée à la nôtre.
Cratère
Sa surface est marquée par un énorme cratère. Il mesure environ neuf kilomètres de diamètre. Sur la surface de Phobos, il y a d’autres cratères aussi, et d’étranges rayures.
Lune
Et c’est sans parler du fait que cette petite lune semble vouloir inexorablement se rapprocher de Mars. À tel point qu’elle pourrait finir par se déchiqueter en un anneau d’ici quelques dizaines de millions d’années.
Caractéristiques
Autant de caractéristiques qui intriguent les astronomes depuis longtemps maintenant.
Mission
Et ils ont enfin eu l’occasion d’y voir de plus près grâce à la mission Mars Express, de l’Agence spatiale européenne (ESA).
Étudier
Lancée en 2003 pour étudier la structure interne de Mars, elle embarquait à son bord un instrument baptisé Marsis pour Mars Advanced Radar for Subsurface and Ionosphere Sounding.
Ondes
L’idée : bombarder la planète rouge d’ondes radio basse fréquence et analyser les caractéristiques des ondes renvoyées par le sol, mais aussi par les couches plus profondes.
Données
Après une mise à jour majeure du logiciel de l’instrument Marsis, les astronomes ont pu récolter des données capitales à l’occasion du premier passage de Mars Express à proximité de Phobos.
Ligne
À moins de 85 kilomètres. Sachant que la ligne qui sépare notre atmosphère de l’espace interplanétaire se situe à quelque 100 kilomètres d’altitude, c’est dire…
Étudier
Le tout parce que « se rapprocher nous permet d’étudier sa structure plus en détail et d’identifier des caractéristiques importantes que nous n’aurions jamais pu voir de plus loin.
Convaincus
À l’avenir, nous sommes convaincus que nous pourrions utiliser Marsis à moins de 40 km l’instrument était initialement conçu pour étudier Mars à une distance de 250 kilomètres.
Phobos
« L’orbite de Mars Express a été affinée pour nous rapprocher le plus possible de Phobos lors d’une poignée de survols entre 2023 et 2025, ce qui nous donnera des opportunités d’essayer », précise Andrea Cicchetti, chercheur, dans un communiqué de l’ESA.
Un passage rapproché de Mars Express au-dessus de Phobos, la plus grande lune de Mars, apporte des informations intéressantes sur sa structure et son origine. © ESA/DLR/FU Berlin (G. Neukum), CC by-sa 3.0 IGO.
Chercheurs
Ce que les chercheurs attendaient, c’était que les données de Mars Express puissent éclairer l’origine de Phobos, car les astronomes hésitent encore.
Astéroïdes
Les Lunes de Mars pourraient être d’anciens astéroïdes capturés par la Planète rouge. C’est ce que suggèrent leur apparence et leur composition. Mais pas leur orbite !
Roches
Ils pourraient donc aussi, à l’image de notre Lune, être des morceaux de roches arrachés de Mars par une collision.
Données
Les données prises le 23 septembre sont riches et leur analyse n’en est encore qu’à ses débuts, les chercheurs ont toutefois déjà identifié dans les « radargrammes », les signes de structures de surface plus ou moins anodines.
Signes
Mais aussi, les signes plus faibles de ce qui ressemble à des caractéristiques souterraines bien plus intéressantes.
Structure
Une structure en couches qui pourrait indiquer que Phobos est bien un ancien astéroïde. Mais qui pourrait aussi orienter vers une constitution en « tas de gravats flottants ».
Passages
Les prochains passages rapprochés de Mars Express dans le ciel de Phobos devraient permettre d’en apprendre plus.
Mission
Et la mission Martian Moons eXploration (MMX), en collaboration avec l’Agence spatiale japonaise, qui devrait atterrir bientôt sur Phobos pas avant 2024 tout de même pour prélever des échantillons devrait aider à préciser encore plus les choses.
Échantillons
Rapportés sur Terre en 2029, ces échantillons devraient en effet permettre de lever enfin le mystère de l’origine des lunes de Mars.
L'astéroïde 16 Psyché sa valeur serait plus importante que toute l'économie mondiale
L'astéroïde 16 Psyché.
Il porte le nom de "16 Psyché" et sa valeur serait plus importante que toute l'économie mondiale : il s'agit d'un astéroïde ! Mais alors, de quoi ce dernier est-il formé ? Quand la NASA a-t-elle prévu de l'explorer ? Et surtout, va-t-elle exploiter ses ressources ?
Histoire
L'histoire pourrait être celle d'un film de science-fiction : "un astéroïde qui vaut plusieurs milliers de milliards d'euros, prêt à être exploré par des Terriens lors d'une mission spatiale".
NASA
C'est pourtant bel et bien ce que s'apprête à faire la NASA durant l'une de ses prochaines missions vers l'astéroïde baptisé "16 Psyché".
Situé
Situé entre Mars et Jupiter, 16 Psyché est un astéroïde métallique qui a de quoi faire rêver. Large de 226 kilomètres, il est doté d'un noyau de fer, de nickel et d'or.
Valeur
Autant de particularités qui font que sa valeur, pour nous autres terriens, est estimée à près 10 000 quadrillons d'euros.
Richesse
Une richesse qui, si elle était partagée, permettrait à chaque personne vivant sur Terre de recevoir près de 1,4 milliard d'euros.
Scientifiques
"Au plus profond des planètes terrestres, y compris la Terre, les scientifiques déduisent la présence de noyaux métalliques, mais ceux-ci se trouvent loin sous les manteaux et les croûtes rocheuses des planètes."
Fenêtre
"L'astéroïde Psyché offre une fenêtre unique sur ces éléments constitutifs de la formation des planètes et la possibilité d'enquêter sur un type de monde jusque-là inexploré", explique la NASA.
Voyage
Le voyage de la NASA vers l'astéroïde 16 Psyché est ainsi prévu depuis 2019. Initialement, c'est en août 2022 que l'agence spatiale avait prévu de faire décoller son vaisseau spatial également baptisé Psyché.
Reporté
Mais le démarrage de la mission a été retardé par des problèmes de développement et de logiciels et reporté.
2026
Toutefois, il faudra attendre 2026 pour que le vaisseau arrive sur l'astéroïde. Une fois sur place, il devrait orbiter pendant 21 mois afin d'étudier la composition de l'astéroïde, précise Forbes.
Fier
"Je suis extrêmement fier de l'équipe Psyché. Au cours de cet examen, l'équipe a démontré des progrès significatifs déjà réalisés vers la future date de lancement".
Laurie Leshin
"Je suis confiante en ce qui concerne ce plan qui va de l'avant et enthousiasmée par la science unique et importante que cette mission engendrera", a déclaré Laurie Leshin, directrice du Laboratoire de propulsion par réaction de la NASA.
Vaisseau
Le vaisseau spatial va donc se rendre sur l'astéroïde en utilisant une propulsion solaire-électrique, après un survol de Mars et une assistance par gravité.
Arrivée
Puis, après son arrivée, le plan de mission prévoit de cartographier l'astéroïde et d'étudier ses propriétés.
L'astéroïde 16 Psyché.
Idée
L'idée pourrait paraître tentante, mais non, la mission de la NASA ne prévoit pas de se rendre sur l'astéroïde 16 Psyché pour en exploiter les ressources, mais bien pour l'explorer et l'observer.
Ressources
Qui plus est, pour que les ressources de l’astéroïde soient exploitées, il faudrait que celui-ci soit amené sur Terre et, d’un point de vue technique et financier, cela est impossible.
But
Le but de cette mission s'avère donc purement scientifique. Mesurer comment le métal et la roche se sont mélangés pourrait notamment aider les scientifiques à déterminer comment Psyché s'est formé.
Experts
Les experts espèrent ainsi que la mission fournira suffisamment d'informations pour améliorer notre compréhension du noyau de la planète Terre.
Aperçu
L'exploration de l'astéroïde pourrait également donner un aperçu précieux de la formation de notre propre planète et des autres. "L'équipe Psyché utilisera un magnétomètre pour mesurer le champ magnétique de l'astéroïde."
Images
Un imageur capturera des images de la surface, ainsi que des données sur la composition et la topographie de Psyché.
Spectromètres
Des spectromètres analyseront les neutrons et les rayons gamma provenant de la surface pour révéler les éléments qui composent l'astéroïde lui-même", explique ainsi la NASA sur son site.
Notre Univers pourrait être une expérience de laboratoire extraterrestre
Selon Avi Loeb notre univers pourrait être une expérience de laboratoire.
Selon Avi Loeb, le plus ancien titulaire de la chaire d’astronomie de l’Université de Harvard, notre civilisation peut à peine être considérée comme une civilisation de classe C, tandis que notre univers pourrait être une expérience de laboratoire extraterrestre créée par une civilisation de classe A avancée.
Avi Loeb
Avi Loeb est un physicien qui ne déçoit jamais avec ses théories controversées sur les extraterrestres.
Titulaire
L’ancien titulaire de la chaire d’astronomie de Harvard a récemment publié un article dans Scientific American dans lequel il présente une nouvelle hypothèse sur l’origine de l’Univers.
Expérience
Loeb suggère qu’il s’agit d’une expérience de laboratoire créée par une civilisation extraterrestre qui surpasse l’humanité selon tous les critères.
Comment
Mais comment explique-t-il cela, et si notre Univers avait été créé comme une expérience de laboratoire extraterrestre ?
Article
Dans l’article, Loeb a imaginé un système de classification des civilisations en fonction de leur intelligence.
Classe C
Les humains feraient partie de la classe C, car ils ont un faible niveau technologique et/ou dépendent d’une étoile hôte dans ce cas, le Soleil.
Classe B
Si la technologie humaine évoluait au point de nous rendre indépendants du Soleil, nous ferions partie de la classe B.
Survivre
Cela signifierait que l’humanité serait capable de survivre lorsque le Soleil mourra (si, par hypothèse, il ne dévore pas la Terre à ce moment-là).
Classe A
Si nous parvenions à créer nos propres Univers en laboratoire, nous serions dans la classe A., c’est le niveau de nos créateurs hypothétiques selon Loeb, qui a également décrit plusieurs problèmes sur la voie menant de notre société actuelle à la classe A.
Photo de l'univers.
Pourquoi
Pourquoi ne pouvons-nous pas atteindre la classe A ? Le plus grand obstacle est l’incapacité humaine à développer une « densité suffisamment importante d’énergie sombre dans une petite région ».
Éleveurs
« Cependant, quand nous y arriverons, nous pourrons rejoindre nos éleveurs théoriques dans la classe A », a-t-il expliqué.
Réécrire
En d’autres termes, c’est impossible avec la physique telle que nous la connaissons. L’humanité doit réécrire les lois connues de la physique ou accepter que celles que nous connaissons ne soient peut-être pas applicables à l’Univers entier.
Scientifiques
Certains scientifiques de renom discutent depuis longtemps de la possibilité que nos lois de la physique soient erronées, si elles ne sont pas fausses, elles sont au moins incomplètes.
Mystères
Il y a trop de mystères dans l’Univers qui ne correspondent tout simplement pas à nos modèles.
Expérience
Outre l’hypothétique expérience de laboratoire extraterrestre et les cours de civilisation, Loeb a abordé un autre sujet qui met souvent les gens en colère.
Humanité
Selon lui, l’humanité pourrait même ne pas être encore une civilisation de classe C. Il a nommé les activités destructrices qui détruisent les habitats naturels de la Terre comme une raison de son verdict.
Controverses
Le scientifique israélo-américain est connu pour des controverses impliquant son travail et ses théories scientifiques.
Interview
Dans une interview accordée à BBC News en septembre 2023, le nom d’Avi Loeb a été évoqué après que le scientifique a déclaré qu’il « cherche une vie intelligente dans l’espace parce qu’elle est difficile à trouver sur Terre. »
Oumuamua
À l’époque, Loeb a publié son dernier livre, « Extraterrestre : le premier signe de vie intelligente en dehors de la Terre », dans lequel il présente ses idées controversées sur le mystérieux Oumuamua.
Objet
Le premier objet interstellaire qui a traversé le système solaire et a été détecté par les humains.
Sonde
Loeb affirme que l’Oumuamua est une sonde envoyée par une civilisation extraterrestre ou un vestige d’un objet créé par ces formes de vie extraterrestres.
Plausible
Qu’est-ce qui est le plus plausible qu’Oumuamua soit une technologie extraterrestre ou que notre Univers soit une expérience de laboratoire extraterrestre ?
Une forme de vie extraterrestre peut observer l’activité humaine sur Terre depuis d’autres galaxies
La vie sur Terre est peut être observée ? / Image d'illustration.
Les experts estiment que la vie sur Terre peut être observée depuis 2 034 systèmes stellaires, rapporte le site news.sky.com.
Scientifiques
Des scientifiques de l’Université Cornell ont découvert 2 034 systèmes stellaires, dont les habitants potentiels peuvent observer les habitants de la planète Terre.
Capter
Certains d’entre eux sont si proches que les extraterrestres « locaux » disposant de la technologie nécessaire peuvent même capter les émissions radio de notre planète.
Étude
Pour mener à bien cette étude, les astronomes ont décidé de recourir à la méthode des transits, qui est habituellement utilisée pour rechercher des exoplanètes.
Planètes
Au cours des 5 000 prochaines années, 319 autres seront en mesure de voir la Terre, dont quelques systèmes où les scientifiques ont repéré des planètes semblables à la Terre.
Lisa Kaltenegger
« Quand je regarde le ciel, il me semble un peu plus amical parce que c’est comme si quelqu’un me faisait signe », a déclaré Lisa Kaltenegger, directrice de l’Institut Carl Sagan de l’Université Cornell et auteur principal du rapport, en outre, 75 systèmes stellaires ont la capacité d’enregistrer les transmissions radio de la planète Terre avec l’équipement adéquat.
Alan Boss
Alan Boss, de la Carnegie Institution for Science, qui n’a pas participé à l’étude, a qualifié cette recherche de « provocante ».
Télescopes
Il a déclaré qu’en plus de voir la Terre se déplacer devant l’étoile, les télescopes spatiaux à proximité pourraient nous repérer même si la géométrie cosmique est fausse.
Civilisations
« Les civilisations intelligentes qui construisent des télescopes spatiaux pourraient nous étudier en ce moment même » .
Stephen Hawking
Des experts, dont Stephen Hawking, ont précédemment mis en garde contre toute tentative de contact avec des formes de vies extra-terrestres, car elles pourraient nous nuire.
La Chine vient-elle de détecter des signes de vie extraterrestre ?
Le télescope géant Sky Eye aurait détecté des signes de civilisations extraterrestres.
Un rapport émanant d'un journal officiel chinois indique avoir détecté "plusieurs cas de possibles traces technologiques" pouvant émaner de "civilisations extraterrestres". Mais ce rapport est depuis introuvable.
Mystère
Le mystère reste entier. La Chine aurait-t-elle fait la découverte de l'existence d'une vie extraterrestre ? C'est du moins ce qu'a laissé entendre dans un premier temps, le Science and Technology Daily, un bulletin officiel chinois.
Rapport
Dans un rapport, il est indiqué que le télescope géant Sky Eye aurait en effet détecté des signes de civilisations extraterrestres.
Captés
Selon USA Today, "plusieurs cas de possibles traces technologiques et de civilisations extraterrestres venues de l'extérieur de la Terre", auraient ainsi été captés par des chercheurs de l'Université de Pékin, peut-on lire dans ce rapport officiel du ministère des Sciences et de la Technologie.
Radiotélescope
Situé dans le sud-ouest de la Chine, ce radiotélescope sphérique ultra-sensible, au diamètre de 500 mètres et mis en service en 2016, peut capter des signaux électromagnétiques à bande étroite.
Intelligence
Une prouesse technologique qui le rend capable d'étudier la possibilité d'une intelligence pouvant exister en dehors de notre planète.
Zhang Tonjie
C'est d'ailleurs, depuis 2020, l'une des missions officielles de Sky Eye, selon Zhang Tonjie, scientifique en chef d'une équipe de recherche de civilisation extraterrestre cofondée par l'Université de Pékin.
Les signaux suspects pourraient en fait être une sorte d'interférence radio / Image d'illustration.
Information
Les autorités chinoises n'ont pas commenté pour l'instant cette mystérieuse information, tout aussi étrange, il n'en demeure pas moins que, selon d'autres experts, ces fameux signaux suspects pourraient en fait être une sorte d'interférence radio, nécessitant une étude plus approfondie.
Andrew Jones
"C'est intéressant, mais ne vous emballez pas trop", tweete ainsi le journaliste Andrew Jones, spécialiste du programme spatial chinois.
William Shatner a été traumatisé par son voyage dans l’espace Je n’ai vu que la mort
Leonard Nimoy.& William Shatner.
Le contraste entre la Terre et le froid de l'espace. Ancien acteur phare de Star Trek, l’acteur William Shatner est parti dans l’espace à bord d’une capsule Blue Origin, pendant quelques minutes.
Triste
Un an après cette expérience, il se livre, et l’expérience fut terriblement triste pour lui.
Kirk
Le capitaine Kirk a fait un aller-retour dans l’espace. Le voyage avait fait l’actualité, fin 2021 : le célèbre acteur de la franchise de science-fiction Star Trek, William Shatner, embarquait alors à bord d’une capsule Blue Origin (l’entreprise de Jeff Bezos).
Ouvrage
Un an plus tard, il se confie dans son ouvrage Boldly Go: Reflections on a Life of Awe and Wonder, Le magazine Variety en a publié un extrait.
Témoignage
Mais ce que vous imaginez sur son témoignage ne correspond probablement pas à ce qu’il raconte : « Tout ce que j’avais imaginé était faux. Tout ce que je pensais voir était erroné », admet-il lui-même.
Vide
Lorsqu’il se tourne vers l’espace profond, William Shatner décrit un « vide froid, sombre et noir ». En contraste total avec notre planète.
Différent
« C’était différent du noir que vous pouvez percevoir sur Terre. »
Profond
« C’était profond, enveloppant, englobant », explique-t-il. « Je me suis tourné vers la lueur de notre foyer.
Distinguer
Je pouvais distinguer la courbure de la Terre, le beige du désert, le blanc des nuages et le bleu du ciel.
Conclusion
« C’était la vie. Nourrissant, soutenant, la vie. La Terre Mère. Gaia. Et je la quittais. » C’est ce qui l’amène à cette terrible conclusion en regardant l’espace : « Je n’ai vu que la mort. »
Catharsis
Il pensait, évidemment, vivre le sentiment inverse. Il imaginait que voir la Terre depuis l’espace lui procurerait une sorte de « catharsis ultime » mettant en valeur la connexion entre tous les êtres vivants.»
Deuil
« Ce fut l’un des sentiments de deuil les plus forts que j’aie jamais rencontrés. Le contraste entre le froid dangereux de l’espace et le cocon chaleureux de la Terre m’a rempli d’une tristesse écrasante. »
Catastrophes
Il songe alors à toutes les catastrophes écologiques qui touchent la planète : l’extinction de nombreuses espèces, les menaces sur la faune et la flore, tout cela en raison des activités humaines.
Enterrement
« Cela m’a rempli d’effroi. Mon voyage dans l’espace était censé être une célébration ; au lieu de cela, il ressemblait à un enterrement », confie William Shatner.
Émotion
L’émotion décrite par l’acteur est bien connue et elle a déjà touché plusieurs astronautes : le sentiment de surplomb ou overview effect.
Fragile
Après avoir vu la planète de loin, depuis l’espace, elle semble être un point bleu pâle fragile et rare. Cela accroît alors le regard écologique.
Le contraste entre la Terre et le froid de l'espace.
Retour
Lors de son retour sur Terre, après ce bref trajet, William Shatner et Jeff Bezos ont pu discuter. La vidéo qui en résulte ne fait qu’accentuer les propos de l’acteur.
Champagne
On sent que le milliardaire Bezos se fiche totalement des sentiments de Shatner et préfère sabrer le champagne.
Mars : le rover Perseverance de la NASA vient de détecter des biosignatures
Le rover Perseverance.
Le rover Perseverance de la NASA vient de franchir une nouvelle étape dans son exploration de la planète Mars.
Scientifiques
Les scientifiques de la mission viennent d’annoncer au cours d’une réunion d’information sur les avancées de la mission Mars 2020 que le rover avait détecté de la matière organique dans des échantillons de roche.
Biosignatures
Le rover Perseverance à découvert ces biosignatures dans une roche sédimentaire nommée Wildcat Ridge qui mesure approximativement un mètre et qui se trouve dans un delta fluvial du cratère Jezero.
Lac
L’endroit de rencontre d’un ancien lac et d’une rivière qui coulait à cet endroit il y a 3,5 milliards d’années.
Comprendre
Il faut bien comprendre que ces biosignatures ne représentent pas une preuve de la présence de la vie sur Mars, car elles peuvent être créées aussi bien par des processus biologiques que par d’autres mécanismes n’impliquant pas un tel phénomène.
Vie
Ces biosignatures indiquent cependant qu’il existe une chance d’arriver à détecter une ancienne vie microbienne sur Mars.
Molécules
C’est pourquoi, avant d’affirmer que les composés trouvés sont issus d’une forme de vie, il est impératif de tenir compte des autres processus qui auraient pu éventuellement produire ces molécules.
Bioindice
Qu’est-ce qu’une biosignature ? Une biosignature que l’on appelle parfois bioindice, est une trace chimique ayant été conservée dans le sol et qui a été formée à un moment donné de l’histoire du lieu par un processus impliquant une forme de vie quelconque.
Trace
Cette trace chimique est bien souvent une molécule organique, ce qui est le cas de la planète Mars.
Êtres
Les biosignatures sont des alliés précieux pour les scientifiques, car elles permettent d’identifier des processus chimiques utilisés par les êtres vivants comme des bactéries qui les ont produites.
Gaz
Les biosignatures peuvent aussi se retrouver dans l’atmosphère sous la forme d’un gaz accumulé.
Étude
Il faut également préciser que l’étude des biosignatures est basée sur la vie à base de carbone comme celle que nous connaissons sur Terre.
Il faudra attendre le retour sur Terre des échantillons pour une analyse en laboratoire.
Molécules
Ces molécules organiques ont été détectées dans des carottes de roches prélevées sur le rocher Wildcat Ridge par le rover et stockées dans des tubes scellés de la taile d’un doigt.
Échantillons
Perseverance a aussi prélevé d’autres échantillons, dont un de l’atmosphère martienne.
SHERLOC
Les biosignatures ont été détectées par l’instrument SHERLOC (Scanning Habitable Environments with Raman & Luminescence for Organics & Chemicals) qui a mis en évidence des molécules organiques contenant du carbone au cœur même des roches abrasées, mais aussi dans de la poussière de roche.
Préservation
La préservation des molécules organiques à l’intérieur des roches au niveau du cratère Jezero veut dire qu’il pourrait s’agir de véritables biosignatures provenant d’une forme de vie bactérienne, par exemple, ayant existé à un moment donné dans l’histoire de la planète rouge.
Retour
Cependant, pour pouvoir l’affirmer, il faudra attendre le retour sur Terre des échantillons pour une analyse en laboratoire, mais cela risque de prendre beaucoup de temps !
Engin
En 2028, un engin emportant un atterrisseur équipé d’une fusée miniature décollera en direction de Mars et se positionnera en orbite autour de la planète rouge.
Perseverance
L’atterrisseur et la fusée se poseront sur la surface de la planète non loin du rover Perseverance.
Échantillons
Les échantillons prélevés seront alors placés dans la fusée à l’aide d’un bras robotisé qui décollera pour rejoindre le vaisseau de retour.
Chemin
Le chemin jusqu’à la Terre sera long, mais les échantillons devraient se poser sans encombre dans le désert de l’Utah aux États-Unis en 2033 !
Un voyageur temporel affirme qu’un astéroïde massif va frapper la Terre
Le voyageur temporel.
Sur TikTok, un utilisateur prétend venir du futur. Il livre de mystérieuses prédictions apocalyptiques aussi angoissantes qu’invraisemblables…
Années
Les prochaines années, seront-elles sombres pour la Terre et l’humanité ? Alors que la Russie menace d’utiliser "tous les moyens nécessaires" pour soutenir son armée, l’angoisse de l’apocalypse nucléaire renaît. Mais sur les réseaux sociaux, c’est un autre type de fin du monde que prédit un utilisateur.
Prophètes
Les prophètes du XXIe siècle, se feront-ils connaître sur TikTok ? L’idée paraît stupide (elle l’est vraiment.), et pourtant, c’est bien sur ce réseau social qu’un voyageur temporel autoproclamé a décidé de partager ses prédictions.
Dires
Selon ses dires, cette personne viendrait de l’année 2671, soit une année où la Terre aurait été ravagée par différents cataclysmes.
Technologie
Grâce à une technologie dont il tait pour l’instant, le secret, ce voyageur temporel serait retourné à notre époque pour nous prévenir et, peut-être, éviter la réalisation de certains d’entre eux.
Événements
D’après ce visiteur du futur, donc, tels seraient les événements catastrophiques qui vont bientôt survenir :
- Novembre 2022 (encore) : une étoile va exploser et illuminer notre ciel pendant des années.
- 30 novembre : le télescope James Webb trouve une planète qui serait la “version miroir” de la Terre.
- Décembre 2022 : une énorme météorite va frapper la Terre, elle contiendra des extraterrestres hostiles.
- Janvier 2023 : des espèces animales et insectes géants vont être découverts.
- 2023 : un virus, mortel dans 50 % des cas, va émerger à cause des calottes glaciaires
- 2025 : les humains devront porter des masques à oxygène pour respirer à cause d’une hausse de dioxyde de carbone.
Au cœur du temps (The Time Tunnel) TV.
Prédictions
Si ces prédictions vous effraient, on préfère vous rassurer : elles n’ont qu’une chance infime de se réaliser et ne sont de toute manière pas soutenues par le moindre expert.
Pseudo
Chaque année, des pseudo-prophètes trouvent une nouvelle façon de partager leur charabia pour se donner de l’importance et angoisser les plus incrédules.
Compte
Coup de com, prank, pari ? Ce compte n’est pas à prendre au sérieux, mais on peut tout de même admirer l’implication du ou des personnes qui sont derrière lui.
Mystico
En effet, tous les codes de la vidéo mystico-complotiste sont maîtrisés : les images sont cryptiques, la musique est anxiogène, les messages vagues… Bref, tout est fait pour nous faire peur, mais personne n'est dupe.
Un objet passe devant le rover Curiosity sur Sol 3613
Caméra de navigation droite du Rover Curiosity sur Sol 3613.
Les deux photographies analysées ici ont été prises par la caméra de navigation droite du Rover Curiosity sur Sol 3613 (5 octobre 2022).
Calculs
Selon nos calculs, les deux photographies ont été prises à 12 secondes d'intervalle.
Caméra de navigation droite du Rover Curiosity sur Sol 3613.
Objet
Quelque chose comme un objet se déplaçant à travers le champ de vision de la caméra du rovers. En y regardant de plus près, il semble que la partie droite de l'objet se déplace plus rapidement que la partie gauche, car il y a un flou de mouvement sur le côté droit.
Fumée
Ou cet objet pourrait-il émettre de la fumée ?
Hypothèse
Beaucoup ont émis l'hypothèse qu'il pourrait y avoir des insectes volants sur Mars, cet objet pourrait-il en faire partie ?
Jean Ward
Jean Ward a présenté également deux autres exemples concrets, d'anomalies atmosphériques photographiées par le Rover Curiosity dans le passé.
Anomalies
Comme toujours jusqu'à ce que nous arrivions à voir ces anomalies de plus près Jean Ward ne peux que spéculer sur ce que pourraient être ces objets.
Sources
Sources originales de la NASA : https://mars.nasa.gov/raw_images/1126107/?site=msl
Et si la Lune s’était formée en quelques heures seulement ?
La Lune.
Notre Lune fait partie du décor depuis toujours, si l’on peut dire. Et pourtant, elle reste encore très mystérieuse. Sa formation, notamment, fait encore débat.
Théorie
La théorie la plus populaire veut qu’elle résulte de l’impact géant entre la Terre et un embryon de planète de la taille de Mars, Théia, mais combien de temps a-t-il fallu pour former le satellite ?
Simulation
Une nouvelle simulation propose une réponse légèrement différente, les résultats de la recherche publiée dans The Astrophysical Journal Letters laissent entendre que les matériaux envoyés en orbite après l’impact auraient pu s’assembler presque immédiatement, en quelques heures seulement, pour former la Lune.
Départ
"Cela ouvre une toute nouvelle gamme de points de départ possibles pour l’évolution de la Lune", explique Jacob Kegerreis, chercheur postdorant à l’Ames Research Center de la NASA et auteur principal.
Hypothèses
Les précédentes hypothèses justifiaient certaines propriétés de la Lune, dont sa masse et son orbite, mais ne permettaient d’expliquer les compositions chimiques proches de celles de la Terre.
Théia
L’idée que Théia ait été pulvérisée puis se serait mélangée avec de la matière terrestre ne permet pas de conclure à une telle similitude entre les deux signatures isotopiques.
Semblable
À moins, bien sûr, que Théia n’ait été très semblable à la Terre.
Simulation
Avec cette nouvelle simulation numérique haute résolution réalisée sur un super-ordinateur, une plus grosse part du manteau terrestre aurait été impliqué dans la création de la Lune, ce qui expliquerait la ressemblance dans la composition.
Modèle
Le modèle suggère que la Lune est composée de 60 % de matériel provenant de la Terre contre 30 % pour la théorie initiale.
Refroidissement
Si notre satellite s’était effectivement formé rapidement après la collision, cela aurait un impact sur son refroidissement, une quantité moindre de roche aurait été "fondue" durant sa formation, pour aboutir à la composition qu’on lui connaît aujourd’hui.
Comprendre
De plus, cette théorie permettrait de mieux comprendre certaines propriétés peu comprises de la Lune, comme son orbite inclinée ou sa croûte relativement mince.
Échantillons
Nul doute que les échantillons lunaires récupérés sous la surface et ramenés par les missions Artemis devraient aider les chercheurs à confirmer ou à infirmer cette hypothèse.
Découvertes
Et comme à l’accoutumée, ces découvertes pourraient nous permettre de mieux comprendre notre propre planète.
Vincent Eke
Vincent Eke, chercheur à l’Université de Durham et co-auteur de l’article, déclarait que "plus nous en apprenons sur la naissance de la Lune, plus nous découvrons l’évolution de notre propre Terre".
Histoires
"Leurs histoires sont entrelacées et pourraient trouver un écho dans les histoires d’autres planètes modifiées par des collisions similaires ou très différentes."
Date de dernière mise à jour : 09/09/2024
