Espace 5
Les Lunes de Jupiter ne seraient pas nées comme on le pensait
Montage des quatre lunes galiléennes de Jupiter. De gauche à droite : Io, Europe, Ganymède et Callisto, photographiées individuellement par le vaisseau spatial Galileo durant la période 1996–97. © NASA, JPL, DLR.
D'ici les années 2030, deux nouvelles sondes de la Noosphère inspecteront les lunes découvertes par Galilée il y a quatre siècles.
Origine
Juice et Europa Clipper pourront peut-être alors faire avancer le débat sur l'origine de ces Lunes, origine qui vient de trouver un nouveau scénario cosmogonique prenant à contre-pied les précédents proposés.
Galilée
C’est à Galilée que l’on doit la découverte en janvier 1610, grâce à l'amélioration de sa lunette astronomique, des quatre principales lunes de Jupiter.
Ouvrage
Ce bâtisseur du Ciel, pour reprendre les termes de Jean-Pierre Luminet, en fait l’annonce dans l’ouvrage qu’il a publié en mars 1610, Sidereus nuncius (traduit en français sous le titre « Le Messager des étoiles »), un court traité d'astronomie écrit en latin.
Famille
Il désigne ces lunes en hommage à la famille Médicis qui a été son mécène, c’est-à-dire qu’il les appelle les Medicea Sidera (les étoiles « médicéennes » ), en l'honneur des quatre frères de la maison Médicis (Cosimo, Francesco, Carlo et Lorenzo).
Astronomes
Les astronomes actuels les appellent souvent les lunes galiléennes, mais le grand public les connaît sans doute plus sous le nom que leur a donné un astronome allemand contemporain de Galilée, à qui l’on doit la première observation de la galaxie d’Andromède dans une lunette : Simon Marius.
Kepler
Sur une suggestion d’un autre bâtisseur du Ciel, le génial Kepler, Marius proposa donc les noms qui allaient rester et qui correspondent à des personnages de la mythologie grecque.
Mythologie
Maîtresses et amants de Zeus (Jupiter dans la mythologie romaine), soit respectivement en s’éloignant de Jupiter Io, Europe, Ganymède et Callisto.
Carl Sagan
Mais c’est vraiment avec les missions Voyager célébrées par les regrettés Carl Sagan, aux États-Unis, et son collègue et ami André Brahic, en France, que l’on va vraiment rêver des lunes galiléennes et en particulier aux volcans d’Io et à l’océan global d’Europe.
Juice
On espère en savoir plus sur leur sujet d’ici une décennie avec Juice, pour Jupiter Icy Moons Explorer, une mission de l'ESA, et Europa Clipper, une mission de la NASA.
Scénarios
En attendant, les théoriciens continuent à proposer des scénarios cosmogoniques pour la naissance des étoiles médicéennes.
Équipe
On doit le dernier en date à une équipe internationale de chercheurs menée par des scientifiques français de l’Institut Origines d’Aix-Marseille Université et du Laboratoire d’astrophysique de Marseille (CNRS/Aix-Marseille Université).
Article
Il a été exposé dans un article publié dans The Astrophysical Journal Letters.
Scénario
Le scénario est quelque peu iconoclaste, et même paradoxal de prime abord. En effet, les données concernant les études faites depuis Voyager avec ensuite les sondes Galileo et actuellement Juno, ont montré sans l’ombre d’un doute qu'Europe, Ganymède et Callisto sont très riches en eau.
Océans
Avec des océans souterrains cachés dans le cas de Ganymède et Callisto au point de constituer la moitié de la masse environ de chacune de ces Lunes galiléennes externes.
Raisonnement
Un raisonnement naïf, mais plausible, et des modélisations plus savantes laissent immédiatement penser qu’elles sont accrétées à partir de matériaux riches en glace.
Planétologues
Les planétologues proposent aujourd’hui tout l’inverse, Europe, Ganymède et Callisto se seraient formées à partir de matériaux rappelant celui connu sur Terre sous la forme de météorites, des chondrites dénuées de glace pour être précis.
Les particules réfractaires composées de phyllosilicates migrent vers l’intérieur du disque circumjovien et croisent leur ligne de déshydratation à une température de 400 à 600 kelvins.
paradoxe
Pas de glace mais des argiles hydratées, comment résoudre ce paradoxe ? Tout simplement en se rappelant que pauvre en glace ne signifie pas pauvre en eau, car il existe ce que l’on appelle des minéraux hydratés où bien que la molécule H2O soit possiblement absente.
Radicaux
On trouve quand même des radicaux OH en abondance qui, eux, peuvent se retrouver finalement sous forme d’eau par une série simple de réactions physiques et chimiques.
Précis
Toujours pour être précis, les minéraux hydratés considérés par les chercheurs sont des phyllosilicates, l’un des principaux groupes d’aluminosilicates bien connus des géologues et pétrographes sur Terre.
Minéraux
Ce qui est important ici, c’est que ces minéraux sont des matériaux argileux qui peuvent contenir jusqu’à 10 % d’équivalent en eau piégé dans leur espace intercalaire.
Chondrites
Or, il se trouve que les phyllosilicates sont très présents dans les chondrites carbonées qui se sont formées au-delà de l’orbite de Mars dans le disque protoplanétaire primitif.
Jupiter
La formation de Jupiter se serait accompagnée d’un équivalent du disque protoplanétaire entourant le Soleil, c’est-à-dire un disque de gaz et de poussières, puis de cailloux, marqué par un gradient thermique.
Zones
En clair, les zones internes du disque étaient plus chaudes que les externes. Des mécanismes de migration similaire auraient entraîné vers l’intérieur du disque les particules nées dans la partie externe.
Vapeur
Le chauffage produit en s’approchant de la Jupiter jeune encore en formation et se contractant dans le disque aurait fait s’évaporer des phyllosilicates des molécules qui vont donner de la vapeur d’eau.
Attirée
Une partie de cette vapeur va ensuite diffuser vers l’extérieur où elle va être attirée par les lunes en formation pour finir par s’y condenser sous forme de glace.
Accrétion
Au final, Io aurait été le produit de l’accrétion de cailloux et roches qui se sont desséchés en migrant vers l’intérieur du disque.
Scénario
Ce scénario a des implications sur la composition de l’eau de l’océan d’Europe et donc des implications sur les attentes des exobiologistes à son sujet.
Années
On en saura sans doute plus à l’horizon des années 2030 quand Juice et Europa Clipper seront sur place et commenceront leurs programmes d’études.
Un objet jamais détecté jusque-là découvert dans la Voie lactée
Les ondes sont émises toutes les 18,18 minutes. AFP/Natasha Hurley-Walker.
La découverte de cet objet, situé à 4 000 années-lumière de la Terre, était « un peu effrayante », raconte celle qui l’a identifié, « car il n’y a rien de connu dans le ciel qui fasse cela ».
Voie lactée
Que se cache-t-il dans la Voie lactée ? Des astronomes australiens ont découvert un étrange objet tournant à l’intérieur qui, selon eux, ne ressemble à rien de déjà connu, selon un article signé par des scientifiques et publié dans la dernière édition de la revue Nature.
Objet
L’objet, repéré pour la première fois par un étudiant travaillant sur sa thèse de premier cycle, produit un important rayonnement électromagnétique trois fois par heure.
Ondes
Les ondes sont émises toutes les 18, minutes, explique l’astrophysicienne Natasha Hurley-Walker, qui a observé le phénomène grâce à un radiotéléscope basses fréquences géant, situé dans l’Outback australien.
Observée
Bien qu’il existe d’autres objets dans l’Univers qui émettent des variations radio régulières, comme les pulsars, cette fréquence n’a jamais été observée auparavant, dit-elle.
Découverte
La découverte de cet objet était « un peu effrayante » ajoute-t-elle « car il n’y a rien de connu dans le ciel qui fasse cela ».
Équipe
L’équipe a établi que l’objet se trouve à environ 4 000 années-lumière de la Terre, qu’il est incroyablement brillant et doté d’un champ magnétique extrêmement puissant, mais de nombreux mystères restent à démêler.
Calculs
« Si vous faites tous les calculs, vous trouvez qu’il ne devrait pas avoir assez de puissance pour produire ce genre d’ondes radio toutes les 20 minutes. »
Natasha Hurley-Walker
« Cela ne devrait tout simplement pas être possible », a déclaré Natasha Hurley-Walker.
Magnétar
Il pourrait s’agir d’un magnétar à période ultra-longue, un phénomène théorisé par les chercheurs, mais jamais encore observé, ou encore d’une naine blanche, une étoile vieillissante d’une température en surface deux fois plus élevée que celle du soleil.
Inhabituel
« Mais c’est également assez inhabituel, souligne l’astrophysicienne. Nous ne connaissons qu’un seul pulsar de naine blanche, et rien d’aussi important que celui-ci. »
Chose
« Bien sûr, il pourrait s’agir de quelque chose auquel nous n’avons jamais pensé. Il pourrait s’agir d’un type d’objet entièrement nouveau » dit-elle.
Signal
L’équipe de recherche a pu observer le signal sur une large gamme de fréquences.
Processus
« Cela signifie qu’il doit s’agir d’un processus naturel, ce n’est pas un signal artificiel », a assuré la scientifique à la question de savoir si ce signal radio puissant et cohérent provenant de l’espace pourrait avoir été envoyé par une autre forme de vie.
Rechercher
La prochaine étape pour les chercheurs est de rechercher d’autres de ces objets étranges dans l’Univers.
Détections
D’autres détections indiqueront aux astronomes s’il s’agit d’un événement ponctuel rare ou d’une vaste population nouvelle que nous n’avions jamais remarquée auparavant a dit Natasha Hurley-Walker.
Sur Mars un fascinant volcan de 21 000 mètres trois fois plus haut que l’Himalaya
La planète rouge abrite un monstre fait de lave et de magma. Son nom : Olympus Mons.
Le plus haut volcan du Système solaire ne se trouve pas sur Terre, mais sur Mars. Son nom ? Olympus Mons.
Hauteur
Sa hauteur va vous donner le tournis. En comparaison, le Mauna Loa à Hawaï, plus haut volcan sur Terre, n’atteint « que » 4 170 mètres d’altitude.
Monstre
La planète rouge abrite un monstre fait de lave et de magma. Son nom : Olympus Mons, le « Mont Olympe ».
Ses mensurations : 21,229 kilomètres de haut pour environ 600 kilomètres de diamètre. Découvrez ce colosse assoupi...
Olympus
Plus haut relief connu du Système solaire, l’Olympus Mons, a commencé à se former il y a 3 milliards d’années et il continue de se former, bien que son rythme de croisière soit désormais très faible.
Lacs
Les derniers lacs de lave dans sa caldeira sommitale, zone où se situe le volcan proprement dit, sont quant à eux estimés à une centaine de millions d’années seulement.
Coulées
Les coulées de lave les plus récentes sur les flans de l’Olympus Mons ont 2 à 5 millions d’années, mais sont extrêmement petites. La majorité du volume de la bête s’est donc formée, il y a un milliard d’années.
Olympus
L’Olympus Mons fut d’abord appelé Nix Olympica (Neige de l’Olympe) en raison de son albédo (pouvoir réfléchissant) élevé, c’est-à-dire que sa surface est claire lorsqu’on l’observe au télescope, les scientifiques pensaient alors qu’il s’agissait de neiges éternelles.
Charles Frankel
Finalement, « ils ne s’étaient pas beaucoup trompés puisqu’il s’agit en réalité de nuages de cirrus blancs, constitués de vapeur d’eau et de glace, qui se forment à haute altitude au-dessus du volcan », s’amuse Charles Frankel, géologue, planétologue et auteur scientifique.
Image satellite de la caldeira de l’Olympus Mons. (Photo : fr.wikipedia.org).
Monstre
Le volcan est en activité, mais le géologue estime qu’il est plutôt dormant étant donné son faible rythme d’activité : les éruptions continuent, mais sont désormais très espacées.
Activité
Bien que son activité ralentisse de plus en plus, « il n’est pas exclu je dirais même probable qu’il continue à faire de petites éruptions, mais très espacées », précise le spécialiste de Mars.
Coulée
« Il y aura certainement une petite coulée de lave dans 2 à 3 millions d’années, puis de nouveau dans 10 millions d’années et ainsi de suite mais on est quand même en fin de course. »
Éruption
Par ailleurs, « si un jour de nouvelle éruption il y a, l’homme sera capable de l’observer grâce aux satellites sur place », s’enthousiasme Charles Frankel.
Schéma de comparaison entre l'Olympus Mons (planète Mars), la plus haute montagne du Système solaire, et les plus hautes montagnes terrestres : le Mauna Kea (île d'Hawaï) et l'Everest (Himalaya). (Illustration : Sémhur / Wikimédia / CC BY-SA 4.0).
Planètes
« Les planètes essayent d’évacuer leur chaleur par tous les moyens », résume le scientifique. La façon la plus simple est de conduire la chaleur à travers la roche grâce à un flux géothermique qui s’échappe constamment.
Conduction
C’est ce qu’on appelle la conduction. Mais ça ne suffit généralement pas et la planète en surchauffe doit donc trouver une solution annexe.
Montgolfière
L’une de ces solutions, c’est que la roche chaude du centre de la planète puisse se mettre à monter sous l’effet de la chaleur et de la dilatation, « comme une montgolfière ».
Magma
Jusqu’à crever la surface. Cracher du magma, qui se refroidit en surface, permet d’évacuer la chaleur.
Tectonique
« Ce procédé est compliqué sur la surface de la Terre car celle-ci bouge : c’est la tectonique des plaques » .
Volcans
« C’est pourquoi sur notre planète, cela ne donne pas un seul volcan en train de se bâtir puisque ça bouge, mais une ribambelle de volcans à la suite les uns des autres, comme dans l’archipel d’Hawaï », explique le spécialiste.
Particularité
Mars a la particularité d’avoir une croûte solide immuable ; trop épaisse, elle n’est donc pas soumise à la tectonique des plaques.
Immuabilité
C’est cette immuabilité de la croûte martienne qui a permis au volcan géant de se former de façon si impressionnante jusqu’à faire près de trois fois la hauteur de l’Himalaya.
Mars
L’un des deux points chauds de Mars se situe sous le renflement de Tharsis, l’endroit où se trouve l’Olympus Mons, et a donné naissance à plusieurs autres volcans.
Culminent
Pavonis, Arsia et Ascraeus Mons, qui culminent entre 15 000 et 17 000 mètres au-dessus du niveau de référence martien. « De belles bêtes ! », s’émerveille le géologue.
Grandeur
Ainsi l’Olympus Mons doit-il sa grandeur au fait que sur une très longue durée, le magma est monté au même endroit sans qu’il y ait eu de changement à la surface de Mars au niveau du point de sortie.
Montagne
La montagne de lave se bâtit donc constamment et les volcans sont démesurément grands comparés à ceux de la Terre.
Une IA détecte un étrange signal venu de l'espace
Sommes-nous seuls ? SETI tente d'y répondre depuis plus de 50 ans.
Connaissez-vous l'institut SETI ? Cet organisme à but non-lucratif a la large mais importante mission d'explorer, comprendre et expliquer l'origine, la nature et la prévalence de la vie dans l'Univers.
Traces
Parmi leurs prérogatives, chercher et découvrir des OVNIS ou des traces de vie extraterrestre, par exemple. Comment ?
Signaux
En se mettant à la recherche de signaux radios non-terrestres. Jusqu'ici, leurs recherches à ce sujet n'avaient pas forcément été totalement concluantes.
Particuliers
Mais les spécialistes viennent de publier ses résultats dans la revue spécialisée Nature Astronomy, s'ils ont trouvé des résultats, c'est notamment grâce aux travaux d'une IA, qui a pu analyser des données venant de 820 étoiles, et huit signaux très particuliers ont pu être mis en avant.
Surprenants
Pourquoi sont-ils surprenants ? Tout simplement parce qu'ils ne viennent pas de la Terre. Ils sont donc "extra-terrestres".
Signaux
Ces signaux d'une gamme différente de celles que l'on peut retrouver sur notre planète se déplacent et se transforment.
Gamme
Il va falloir être patient pour en savoir plus, mais en savoir plus, pour le moment, est compliqué, les experts comptent sur l'intelligence artificielle, technologie de plus en plus présente dans notre quotidien, pour en apprendre plus et surtout pour comprendre.
Attendre
Il faudra donc attendre avant de connaître l'origine de ces signaux et surtout pour savoir s'ils viennent de petits bonshommes verts.
25 sursauts radio rapides qui se répètent intriguent les astronomes
Vingt-cinq sources de sursauts radio rapides répétitifs ont été découvertes par Chime/FRB. © Chime, MIT.
D'une durée autour de la milliseconde, les sursauts radio rapides peuvent provenir de toutes les régions de l'Univers, sans que l'on connaisse le phénomène à l'origine.
Sursauts
S'ils apparaissent en général une seule fois, des chercheurs ont recensé 25 sursauts rapides qui se répètent inlassablement. Une observation de plus en plus intrigante !
Énergie
Ils sont parmi les objets les plus mystérieux de l'Univers. Les sursauts radio rapides (FRB pour Fast Radio Burst en anglais) dégagent en quelques millisecondes une énergie équivalente à celle produite par le Soleil en trois jours.
Hypothèse
Et on ne sait pas d'où ils viennent. Une hypothèse est qu'ils proviendraient de magnétars, des étoiles à neutrons avec un champ magnétique, particulièrement intense.
Découverte
Mais la découverte de sursauts radio dans des zones pauvres en étoiles contredit cette idée. Au total, on en dénombre plus de 1 000 dévoilés par le radiotélescope Chime (Hydrogen Intensity Mapping Experiment), initialement conçu pour calculer la vitesse d'expansion de l'Univers via la cartographie de l'hydrogène.
Fréquences
Équipé pour couvrir, une gamme de fréquences allant de 400 à 800 MHz, il exécute une deuxième mission en parallèle : celle de caractériser les sursauts radio rapides et de remonter jusqu'à leur source.
Récurrents
Or, parmi les différents sursauts, on en trouve qui sont récurrents, voire périodiques. C'est sur ces signaux que s'est penchée une publication disponible sur arXiv et pour laquelle la collaboration Chime/FRB a participé en tant que première auteure.
Sources
En 2021, elle publiait un rapport identifiant 18 nouvelles sources répétitives.
Inauguré en 2017, le radiotélescope Chime est constitué de quatre instruments semi-cylindriques de 100 m x 20 m, comptabilisant 1 024 récepteurs radiosensibles entre 400 MHz et 800 MHz. © Andre Renard, Dunlap Institute, Chime.
Sursauts
Jusqu'à présent, seuls 19 sursauts se répétant ont été détectés, dont un seul périodique avéré, FRB 180916, qui se produit tous les 16,35 jours.
Équipe
Cette fois, l'équipe a utilisé un nouvel algorithme permettant de chercher dans tous les signaux repérés entre 2019 et 2021 ceux ayant la même mesure de dispersion.
Paramètre
Ce paramètre correspond à l'écart de réception entre les différentes fréquences du signal.
Précision
« Nous pouvons mesurer la position du ciel et la dispersion du sursaut radio rapide jusqu'à une certaine précision qui dépend de la conception du télescope utilisé, a déclaré Ziggy Pleunis dans Universe Today, coauteur de l'étude. »
Algorithme
L'algorithme de clustering prend en compte toutes les rafales radio rapides que le télescope Chime détecte et recherche des groupes de FRB qui ont des positions cohérentes dans le ciel et des mesures de dispersion similaires.
Vérifications
Nous effectuons ensuite diverses vérifications pour nous assurer que les rafales d'un groupe arrivent vraiment de la même source. »
Total
Ils ont dénombré 25 nouvelles sources s'étant répétées au moins une fois. Représentant une fraction entre 2,6 % et 2,9 % de sursauts répétitifs parmi tous ceux détectés.
Uniques
Ils n'excluent de plus pas la possibilité que certaines sources « uniques » reviennent dans les mois ou années à venir.
Résultat
« Cette grande première est le résultat du grand champ de vision de Chime, de sa haute sensibilité et de l'étude quotidienne d'une grande zone de ciel ».
Vingt-cinq signaux répétitifs ont été identifiés à l'aide d'un nouvel algorithme. © Joeri van Leeuwen, Astron.
Distinguer
Pour distinguer les sursauts répétitifs des autres, l'équipe a ainsi tenté de caractériser au maximum chaque signal.
Noté
Ils ont ainsi noté qu'en moyenne, la mesure de dispersion des signaux répétiteurs était inférieure à celle des signaux uniques.
Conclusion
De plus, comme décrit leur conclusion, « les sursauts qui se répètent sont observés comme étant plus longs en durée, et avec une bande passante plus étroite que pour les sursauts provenant de sources non-répétitives ».
Différences
Reste à savoir si ces différences proviennent directement de la source, ou bien si elles sont causées par des effets de propagation dans des environnements distincts.
Origine
Pour le comprendre, « des études détaillées de synthèse de population qui tiennent compte des nombreux biais observationnels et instrumentaux seront nécessaires pour démêler ces effets », conclut l'étude. Finalement, le problème reste le même : l'origine mystérieuse des sursauts radio rapides.
La NASA prépare une fusée à propulsion nucléaire pour aller sur Mars
Vue d'artiste d'un vaisseau spatial utilisant de la propulsion NTP. © NASA.
Une nouvelle ère de l’exploration spatiale s'ouvre. Avec la reprise du programme lunaire Artemis de la NASA, nos yeux sont aussi rivés sur Mars, avec une mission habitée dans un futur proche, à l'horizon de la décennie 2030.
Temps
Si SpaceX propose son Starship, la NASA étudie un moyen de réduire le temps de voyage dans l'espace grâce à la propulsion nucléaire.
Défis
Un des plus grands défis pour faire une mission martienne est le temps de voyage. Avec les technologies actuelles de propulsion à carburant liquide, il est possible d'y parvenir en six mois minimum.
Mission
Pour une mission habitée, cela reste un problème essentiel pour le physique et le mental des astronautes (notamment l'exposition aux radiations), et cela ferme d'emblée la porte à une exploration habitée plus lointaine dans le Système solaire.
Trajet
Étant donné que l'on ne disposera pas dans un futur proche de l'USS Enterprise ou du Faucon Millénium, il faut néanmoins trouver un moyen de réduire drastiquement le temps de trajet des astronautes vers la Planète rouge, sans pour autant alourdir le vaisseau en embarquant des dizaines de tonnes d'ergols liquides, la propulsion nucléaire est une solution très avantageuse.
Course
Une première course à cette technologie avait eu lieu durant la Guerre froide, puis les programmes ont été arrêtés. Cependant, ces dernières années, la Russie, la Chine et les États-Unis se sont à nouveau impliqués dans ces projets.
Programme
La NASA a relancé un programme de propulsion nucléaire bimodale, liant à la fois un système de propulsion nucléaire thermique (NTP) et un autre de propulsion nucléaire électrique (NEP).
Objectif
L'objectif est d'atteindre Mars en 100 jours, au lieu de 180 aujourd'hui. Le programme Niac NASA Innovative Advanced Concepts en est à sa première phase, à savoir recueillir les concepts et soutenir leur mûrissement. avant de passer à des étapes plus concrètes.
Vue d'artiste d'un vaisseau spatial utilisant à la fois de la propulsion nucléaire thermique et électrique. © NASA.1
Concepts
Ce sont les deux concepts de propulsions nucléaires qui ont été étudiés jusqu'à présent. Le NTP repose sur un propulseur classique avec comme ergol de l'Hydrogène liquide (LH2), qui serait chauffé par un réacteur nucléaire embarqué.
Chauffage
Ce puissant chauffage fait passer l'hydrogène à l'état gazeux, ce qui augmente drastiquement la pression qui est canalisée avec une tuyère.
Poussée
La poussée générée est très efficace. Le concept a été étudié par la NASA et l'US Air Force dès les années 1950, et par l'URSS entre 1965 et 1980.
Propulsion
La propulsion NEP repose sur un réacteur nucléaire alimentant en électricité un moteur ionique (propulseur à effet Hall).
Champ
Cela génère un champ électromagnétique qui accélère des particules de gaz pour créer une poussée. Le gaz généralement utilisé est le Xénon, rallier ces deux propulsions pour une seule mission permet d'être plus flexible dans la poussée nécessaire.
Voyage
En effet, un voyage interplanétaire nécessite à la fois des grandes poussées (départ et arrivée pour le freinage) mais aussi pour des petites corrections de trajectoires.
NEP
De plus, pour le confort des astronautes, la poussée ne doit pas être trop puissante. En contrepartie, elle doit pouvoir durer plus longtemps. Par exemple, un concept NEP peut maintenir la poussée pendant près de trois heures.
Concept de moteur nucléaire bimodal imaginé par Ryan Goose, avec un compresseur pour améliorer la poussée. Le concept a été retenu en phase 1 du programme Niac. © Ryan Goose, Université de Floride.
Phase
Retenu dans la phase I du programme Niac de la NASA, le concept « Bimodal NTP/NEP with a Wave Rotor Topping Cycle » proposé par le professeur Ryan Goose, responsable du programme Hypersonics à l'Université de Floride, suggère l'ajout d'un compresseur à ondes de pression.
Moteur
Associé à moteur NTP, le compresseur utilise la pression générée par le chauffage du LH2 pour le comprimer encore plus, et ainsi augmenter davantage la poussée.
Poussée
Avec un moteur NEP, la poussée est aussi améliorée. Selon Goose, ajouter ce compresseur à un système bimodal alliant NTP et NEP ermettant de réduire le temps de voyage vers Mars à 45 jours.
Nucléaire
Le saviez-vous ? Le nucléaire s'invite déjà dans le spatial depuis des décennies ! Des piles atomiques alimentent plusieurs sondes comme Voyager 1 ou Cassini, car leur éloignement du Soleil ne leur permettait pas d'avoir suffisamment d'énergie solaire.
Rovers
C'est aussi le cas pour les rovers martiens Curiosity et Perseverance, qui fonctionnent ainsi sans panneau solaire !
Un ours sur Mars ?
Photographie satellite montrant une formation géologique ressemblant à une tête d'ours sur Mars - NASA/JPL-Caltech/UArizona.
La NASA photographie une étrange formation géologique sur la planète rouge. Selon les scientifiques de l'Université de l'Arizona, deux cratères constitueraient les "yeux" de l'animal, quand le "museau" serait en réalité une colline éventrée.
Mystérieuse
Après la mystérieuse porte extraterrestre et l'homme bronzant sur un rocher, voici la tête d'ours. Mercredi 25 janvier 2023, le compte Twitter de HiRISE.
Caméra
Une caméra haute-résolution embarquée à bord du satellite Mars Reconnaissance Orbiter, en orbite autour de Mars, a publié une photo peu ordinaire.
Formation
Elle montre une étrange formation géologique, pouvant s'apparenter à une tête d'ours, capturée à la surface de la planète rouge.
Ours
"Un ours sur Mars ?", s'est alors faussement interrogé le compte Twitter de la caméra HiRISE, assez puissante pour photographier depuis l'espace une table de cuisine.
Alfred McEwen
Selon l'analyse délivrée par Alfred McEwen, géologue planétaire mondialement reconnu à la tête du programme HiRISE, chacun des éléments observés peut trouver une explication rationnelle.
Colline
"Il y a une colline avec une structure effondrée en forme de V (le nez), deux cratères (les yeux), et un motif circulaire (la tête)", explique-t-il sur le site de l'Université de l'Arizona.
Forme
Plus en détails, la forme circulaire pourrait être dû au recouvrement d'un cratère par un dépôt, de lave ou de boue.
Explications
Des explications qui n'ont pas empêché, en réponses du tweet de HiRISE, les internautes de partager de nombreux photomontages.
Analyse
Selon l'analyse délivrée par Alfred McEwen, géologue planétaire mondialement reconnu à la tête du programme HiRISE, chacun des éléments observés peut trouver une explication rationnelle.
Cratère
Plus en détails, la forme circulaire pourrait être dû au recouvrement d'un cratère par un dépôt, de lave ou de boue.
Explications
Des explications qui n'ont pas empêché, en réponses du tweet de HiRISE les internautes de partager de nombreux photomontages.
L'esprit va avoir cette tendance naturelle et cognitive à donner des formes à des choses qu'il ne connaît pas.
Paréidolie
Des photographies de la planète Mars font régulièrement l'objet de détournement, ou d'interprétations infondées.
Photographie
Ainsi, en février, certains avaient cru voir un homme bronzé, sur une photographie prise par le rover Perseverance.
Rover
En mai, c'était une photo cette fois partagée par le rover Curiosity qui avait fait l'objet de multiples interprétations. Certains y avaient vu une porte utilisée par des extraterrestres.
Scientifiques
Les scientifiques avaient balayé cette possibilité, expliquant que la formation rocheuse était probablement liée à une activité sismique.
Victoria Aguilar
"L'esprit va avoir cette tendance naturelle et cognitive à donner des formes à des choses qu'il ne connaît pas pour essayer de ne pas rester dans une dynamique inconnue ou mystique", avait expliqué Victoria Aguilar, psychologue clinicienne.
La NASA découvre une planète potentiellement habitable de la taille de la Terre
L'exoplanète récemment découverte TOI 700 e, avec dans le fond, en bleu, sa soeur TOI 700 d. Toutes deux sont situées dans une zone habitable. - NASA / JPL - Caltech / Robert Hurt.
Dans un communiqué publié mardi 10 janvier 2023, la NASA a annoncé avoir repéré une exoplanète potentiellement habitable.
Découverte
Découverte dans le cadre de la mission Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS), cette planète nommée TOI 700 e aurait approximativement la taille de la Terre.
Planète
Une nouvelle planète de la taille de la Terre a été découverte par des scientifiques de la NASA dans le cadre de la mission Transiting Exoplanet Survey Satellite (TESS), a annoncé l’agence spatiale américaine dans un communiqué publié mardi 10 janvier 2023.
Corps
D’après les propos des spécialistes relayés par CNN , ce corps céleste baptisé TOI 700 e serait potentiellement habitable.
Mission
Lancés en 2018, la mission TESS et le télescope du même nom ont pour objectif de recenser de manière systématique les exoplanètes et les planètes telluriques gravitant dans la zone habitable d’étoiles situées à proximité de la Terre.
Exoplanète
En l’occurrence, cette exoplanète était en orbite autour de l’étoile TOI 700 lorsqu’elle a été découverte, à l’instar des trois autres exoplanètes également identifiées dans le cadre de la mission TESS : TOI 700 b, TOI 700 c et TOI 700 d.
Planète
Une « exoplanète » est une planète qui se situe en dehors du système solaire. TOI 700 e se trouvait à environ 100 années-lumière de la planète bleue lorsqu’elle a été repérée.
Scientifiques
Selon les scientifiques, cette exoplanète serait rocheuse. Sa taille correspondrait à environ 95 % de celle de la Terre, soit 10 % de moins que TOI 700 d, dont la découverte en 2020 avait fait grand bruit.
Exoplanètes
Les deux exoplanètes se trouvent en effet dans la zone habitable de leur étoile, c’est-à-dire à une distance suffisante pour que de l’eau liquide puisse potentiellement exister à leur surface et, avec elle, des formes de vie.
Perspective
« Cela fait du système TOI 700 une perspective intéressante pour un suivi supplémentaire. Le système montre également comment les observations supplémentaires de TESS nous aident à trouver des mondes de plus en plus petits ».
Emily Gilbert
S’est réjouie Emily Gilbert, chercheuse au Jet Propulsion Laboratory de la NASA (Pasadena, Californie) et autrice de l’étude réalisée à la suite de cette encourageante découverte.
Systèmes
Systèmes avec plusieurs planètes en zones habitables TOI 700 e fait 95 % de la taille de la Terre et sa surface "est probablement rocheuse", selon les données récoltées par les scientifiques. L'exoplanète e est environ 10 % plus petite que là d, et n'avait pas été repérée lors des premières observations.
Signal
Son "signal était si faible que nous avions besoin d'une année supplémentaire d'observations de transit pour l'identifier", explique Ben Hord, chercheur à la NASA.
Exoplanète
Il est également précisé que cette nouvelle exoplanète orbite autour de son étoile en 28 jours. La Terre fait elle le tour du Soleil en 365 jours.
La NASA prévient : la Chine pourrait tenter de s'accaparer la Lune
La Lune.
La course à l'espace s'est jouée, un temps, entre les États-Unis et l'URSS, avant que cette dernière, knocked out après l'avance qu'elle avait prise, ne finisse par devoir jeter l'éponge.
Compétition
La compétition pour la Lune a pourtant repris pour Washington et la NASA, mais contre un autre adversaire, peut-être plus redoutable : la Chine.
Bataille
L'administrateur de l'agence spatiale américaine n'a pas mâché ses mots quant à la bataille peut-être âpre qui attend ses troupes au-dessus de nos têtes.
Bill Nelson
« Nous devons être vigilants », estime Bill Nelson : selon lui, la Chine pourrait tenter de « s'emparer » de certaines zones de la Lune afin d'en exploiter les richesses.
Programme
Les États-Unis ont lancé le programme Artemis pour repartir à la conquête de notre satellite naturel avec une première mission et le lancement d'une nouvelle fusée géante décrits comme de premières réussites. La Chine n'en est pas en reste.
La Station Spatiale Chinoise Tiangong.
Station
Elle est fonctionnelle et habitée, et l'empire du Milieu vise lui aussi la Lune. Il y multiplie les missions non habitées et y a découvert de nombreux minéraux et des ressources précieuses dont l'exploitation pourrait donner un avantage décisif.
Washington
Washington cherche de son côté le paraphe d'un maximum de signataires pour ses accords Artemis qui tentent d'organiser, dans la paix et la coopération internationale, les prochaines étapes de la conquête lunaire.
Pékin
Mais Pékin n'en est pas signataire et a des vues peut-être plus agressives et moins partageuses sur le sol de notre satellite, vers lequel s'engage une nouvelle ruée vers l'or.
Aller chercher de l’helium 3 sur la Lune.
Course
« C'est un fait : nous sommes dans une course à l'espace », affirme ainsi Bill Nelson, lui-même ancien astronaute et sénateur de Floride.
Prétexte
« Il est vrai que nous ferions mieux de vérifier que (la Chine) ne s'empare pas d'une partie de la Lune sous prétexte de recherches scientifiques » .
Territoire
Il n'est pas totalement impossible qu'ils nous disent ensuite "Allez-vous en nous sommes ici, c'est notre territoire"».
Programme
Pour les États-Unis comme pour la Chine, le programme est clair : renvoyer des humains sur la Lune d'ici quelques années, pour y installer des bases permanentes à des fins de recherche, mais aussi sans doute de minage.
L'hélium-3
Mais mettre la main sur le sol lunaire pourrait aussi bouleverser l'avenir géopolitique sur Terre. La Chine comme les autres s'intéressent ainsi tout particulièrement à l'hélium-3.
Ingrédient
Un ingrédient plutôt rare sur Terre, mais plus abondant sur la Lune et qui pourrait devenir le carburant idéal pour la fusion nucléaire, ce Graal énergétique derrière lequel la planète court.
Propos
Bien que Pékin ait réagi aux propos tenus par l'administrateur de la NASA en les qualifiant de « fantasmatiques », et réaffirmant l'unique objectif scientifique de l'envoi de ses taïkonautes sur la Lune, Bill Nelson s'appuie sur l'exemple concret et terrestre de la mer de Chine méridionale et des îles Spratleys.
Politique
La Chine y mène en effet une politique agressive de conquête territoriale, faisant même pousser des bouts de terre à partir de rien ou y construisant des bases militaires pour affirmer sa domination sur une zone pourtant contestée.
Années
Selon Bill Nelson, les toutes prochaines années seront cruciales dans cette course à la Lune, et la NASA n'a pas droit à l'erreur.
La surface de Mercure est-elle jonchée de diamants ?
Il pourrait y avoir de nombreux diamants sur Mercure.
Une nouvelle étude tend à démontrer que l'impact des astéroïdes sur la planète la plus proche du Soleil aurait laissé place à des quadrillons de tonnes de joyaux assez dispersés.
Planète
C'est une planète encore peu explorée, assez mystérieuse, mais aussi la plus proche du Soleil. Si Mercure opère une rotation sur elle-même tous les cinquante-neuf jours, terrestres.
Températures
Sa nature est loin d'être accueillante, avec des températures glaciales la nuit et plus que caniculaires le jour (plus de 400 °C).
Investigations
Mais les scientifiques ont poussé leurs investigations, et une nouvelle étude menée par le géologue Kevin Cannon de la Colorado School of Mines en dit plus sur le grand bombardement tardif sur Mercure.
Période
Cette période se situant, il y a environ 4,1 à 3,9 milliards d'années a laissé place à un important impact de météorites ou de comètes sur les planètes telluriques.
Étude
En menant cette étude, les scientifiques ont étudié ces impacts sur les 7 km supérieurs de la croûte de la planète, cette croûte contient du carbone sous forme de graphite, explique Sciencepost.
Graphite
Selon eux, la couche de graphite aurait pu mesurer 90 m d'épaisseur et aurait pu être transformée de 30 à 60 % à cause de l'impact des astéroïdes. Ils les qualifient de "diamants de choc".
Diamants
La planète Mercure pourrait ainsi être jonchée de diamants, seize quadrillions de tonnes, avance même Kevin Cannon.
Minuscules
En revanche, ces diamants seraient très vraisemblablement éparpillés, voire enterrés, et surtout minuscules.
Ttransformation
Selon le scientifique, "l'onde de pression des astéroïdes ou des comètes, pourrait transformer le graphite en diamants".
Résultats
Pour étayer ces résultats, ils s'appuient sur d'autres éléments comme des fragments de roches tombés sur le désert nubien au nord du Soudan en 2008, rapporte Sciencepost.
Diamants
On avait alors retrouvé de minuscules diamants qui auraient pu être créés avec la collision des astéroïdes.
Impurs
Mais attention, il ne s'agit pas de diamants comme nous avons l'habitude de les voir, ils sont "probablement impurs, composés d'un mélange désordonné de graphite, de diamants et peut-être même d'autres phases, de sorte que vous n'aurez pas de beaux cristaux que vous pourriez polir et mettre sur une bague".
Kevin Cannon
Nul besoin d'aller sur Mercure pour essayer de les trouver, d'autant que la nature de la planète ne le permet pas.
Mission
Cependant, Mercure continue d'intéresser les scientifiques. Le 19 octobre 2018, la mission BepiColombo avait été lancée vers cette planète par le CNES notamment.
Sonde
Formée d'une sonde européenne et d'une sonde japonaise, elle devait mettre sept ans pour arriver sur place et se mettre en orbite autour de Mercure. Arrivée prévue en décembre 2025.
Exosphère
L'orbiteur MPO, développé par l'Agence spatiale européenne (ESA), emporte 11 instruments et doit étudier l'intérieur et la surface de la planète ainsi que son exosphère.
Orbiteur
L'orbiteur MMO, développé par l'agence spatiale japonaise JAXA, comprend 5 instruments scientifiques et a pour objectif l'étude du champ magnétique, de l'exosphère.
Ondes
Ainsi que des ondes et des particules situées dans l'environnement immédiat de la planète. De quoi analyser l'eau présente au fond de certains grands cratères, et la glace dans les plus petits.
Combien de temps faut-il pour aller sur Mars depuis la Terre ?
Mars.
Souhaitez-vous quitter la Terre pour vous installer sur Mars ? Si tel est le cas, préparez-vous à passer plusieurs mois et manger de la nourriture lyophilisée, toujours partant ? Si tel est le cas, nous vous invitons à bord de cet article pour un départ imminent vers Mars.
NASA
D’après la National Aeronautics and Space Administration (NASA), un aller simple sur Mars nécessiterait près de neuf mois de voyage, dans le cas d’un aller-retour, le tout prendrait 21 mois. Pour cause, vous devrez patienter approximativement trois mois sur la Planète rouge.
Propulsion
C’est nécessaire pour que cette dernière et la Terre soient dans des positions idéales au retour. Toutefois, cette estimation pourrait bientôt changer grâce à l’avènement de nouveaux systèmes de propulsion.
Durée
Pour déterminer la durée du trajet vers Mars, il faut prendre en compte plusieurs facteurs. Comme vous pouvez vous en douter, le premier est la distance entre notre planète et la Planète rouge, de ce fait, il faut d’abord déterminer à quel moment la Terre est la plus proche de Mars.
Écart
Théoriquement, l’écart entre les deux astres est à son minimum lorsque deux conditions sont réunies, tout d’abord, Mars doit se trouver au périhélie, tandis que notre planète doit se situer à l’aphélie.
Astres
Évidemment, les deux astres restent sur leur propre orbite et se trouvent du même côté par rapport à notre étoile, dans ces conditions, seuls 54,6 millions de kilomètres les séparent.
Point
Le périhélie et l’aphélie sont chacun un point sur l’orbite d’un astre gravitant autour du soleil, le premier désigne le point le plus proche, tandis que le second désigne le plus éloigné de ce dernier.
Événement
Cependant, un tel événement ne s’est jamais produit dans l’histoire de l’humanité, d’ailleurs, ça n’est sûrement pas arrivé en des dizaines de millions d’années.
Observer
Malgré tout, nous avons pu observer une grande proximité entre la Terre et Mars en 2003. Uniquement, 56 millions de kilomètres ont séparé les deux planètes, pour information, la Terre et Mars sont les plus éloignées l’une de l’autre lorsqu’elles sont à des côtés opposés par rapport à notre étoile.
Distance
À ces moments-là, jusqu’à 401 millions de kilomètres peuvent les séparer, en outre, la distance moyenne entre la Terre et la Planète rouge est de 225 millions de kilomètres.
Mars.
Temps
Temps que prendrait un voyage sur Mars, pour l’heure, le record de vitesse est détenu par la sonde Parker Solar Probe que la NASA a conçue. D’ailleurs, plus le vaisseau spatial se rapproche de notre étoile, plus sa vitesse augmente.
Sonde
Le 21 novembre 2021, cette sonde de la NASA a atteint la vitesse de 163 kilomètres/s, plus concrètement, l’appareil a atteint une vitesse phénoménale de plus de 586.000 kilomètres/h. C’était lors de son dixième survol rapproché du Soleil.
Vitesse
Avec une telle vitesse, la durée du voyage Terre-Mars, en ligne droite, serait de :
- 93 heures, en parcourant le trajet Terre-Mars le plus court théoriquement.
- 95 heures, en parcourant le trajet Terre-Mars le plus court enregistré.
- 686 heures (environ un mois) en parcourant le trajet Terre-Mars le plus long.
- 384 heures (16 jours) en moyenne.
Communiqué
Par ailleurs, la NASA a déclaré dans un communiqué que la sonde Parker Solar Probe dépassera les 692.000 kilomètres/h.
Arriver
Cela devrait arriver en décembre 2024 lorsque le vaisseau spatial s’approchera à 6,2 millions de kilomètres de la surface solaire.
Vitesse
La vitesse de la lumière avoisine les 299.792 kilomètres/s. Avec une telle vitesse, la durée du trajet entre notre planète et Mars serait extrêmement courte. Les temps pour réaliser ce voyage sont respectivement de : 182 s, 187 s, 1.342 s et 751 s.
Trajet
Vous vous demandez peut-être pourquoi aller sur Mars prend neuf mois ? Voici quelques éléments de réponse, une trajectoire elliptique : précédemment, nous avons considéré que le trajet à effectuer était une ligne droite.
Signification
En pratique, cela signifierait qu’il faudrait traverser l’étoile si la Terre et Mars sont opposées par rapport au soleil, ce qui est loin d’être réalisable, de plus, un vaisseau spatial a besoin de se mouvoir en orbite autour de notre étoile.
Terre
« La Terre met un an pour tourner autour du soleil et Mars met environ 1,9 an (disons 2 ans pour faciliter le calcul) pour tourner autour du soleil » .
Orbite
L’orbite elliptique qui vous transporte de la Terre à Mars est plus longue que l’orbite de la Terre, mais plus courte que celle de Mars.
Estimer
Par conséquent, nous pouvons estimer le temps qu’il faudrait pour parcourir cette orbite en faisant la moyenne des longueurs de l’orbite terrestre et de l’orbite de Mars. « Il faudrait donc environ un an et demi pour compléter l’orbite elliptique » .
Orbite
Le site internet du Goddard Space Flight Center de la NASA affirme qu’il faut neuf mois pour aller sur Mars, toutefois, des conditions doivent être remplies, la configuration idéale, pour que ce soit possible.
Technologies
Par ailleurs, les technologies qu’emploient les agences spatiales peuvent également impacter sur la durée du voyage vers Mars, c’est principalement le cas des systèmes de propulsion des engins spatiaux.
Mars.
Problème
Même si les deux planètes se trouvent du même côté du soleil, il faut encore résoudre un autre problème. Plus haut, nous avons supposé que la distance Terre-Mars restait constante.
Écart
En d’autres termes, l’écart entre les deux planètes, au moment du lancement jusqu’au moment d’atterrissage, resterait le même.
Craig C. Patten
Craig C. Patten de l’Université de Californie « Au cours des neuf mois nécessaires pour se rendre sur Mars, cette dernière se déplace sur une distance considérable sur son orbite, soit environ les trois huitièmes du chemin autour du soleil » .
Planifier
Vous devez planifier pour vous assurer qu’au moment où vous atteignez l’orbite de Mars, celle-ci est là où vous devez être !
Périple
« Cela signifie que vous ne pouvez commencer votre périple que lorsque la Terre et Mars sont correctement alignées, cela ne se produit que tous les 26 mois » .
Professeur
D’après le professeur, brûler davantage de carburant permettrait de raccourcir la durée du trajet. Cependant, ce n’est pas l’idéal avec la technologie à notre disposition.
Ingénieurs
D’ailleurs, les ingénieurs doivent considérer le rendement énergétique, en plus de la distance, pour leurs calculs, le but est justement d’économiser du carburant.
Conquête
Une mission ambitieuse : la conquête de Mars a intéressé les humains depuis longtemps étant donné que cette planète pourrait nous accueillir.
Scientifiques
Sans oublier que les scientifiques y ont trouvé des signes que la planète a probablement abrité la vie autrefois, toutefois, il faudrait déjà parvenir à poser les pieds sur la surface martienne.
But
Dans ce but, les agences spatiales se préparent d’ores et déjà à envoyer des personnes sur Mars. La NASA, par exemple, souhaite lancer sa première mission du genre à l’horizon 2030, même, des pays, comme la Chine et la Russie, projettent d’envoyer des êtres humains sur la Planète rouge.
Elon Musk
Dans cette mission d’envergure, Elon Musk, avec SpaceX, ne souhaite pas être laissé pour compte, il est même particulièrement ambitieux. Elon Musk a annoncé que nous foulerons la surface martienne ?.
Mars.
Espace
Neuf mois à dériver dans l’espace Même un grand passionné de voyage s’en lasserait rapidement, sans compter les nombreuses contraintes, dont la nourriture.
Durée
C’est pourquoi, les scientifiques travaillent pour développer des technologies permettant de réduire considérablement la durée du voyage vers Mars. Une fusée plus performante, par exemple, participerait à atteindre ce but. « système de lancement spatial » (SLS) de la NASA est un exemple.
Évolutive
La fusée SLS a été pensée pour être évolutive, permettant ainsi de réaliser différents types de missions. Elle pourra, entre autres, embarquer des astronautes pour aller sur la Lune ainsi que sur Mars.
Artemis
La NASA travaille sur le programme Artemis. Via ce programme, les États-Unis se remettent officiellement à la conquête de la Lune.
Artemis I
La première mission spatiale de ce projet, Artemis I, vise à lancer le vaisseau spatial Orion autour de la Lune pour finalement le ramener sur Terre.
Artemis II
Elle permet surtout de préparer la prochaine mission, Artemis II, qui embarquera un équipage.
Un satellite est désormais l’un des objets les plus brillants dans le ciel
Le satellite BlueWalker 3 est depuis septembre l'un des objets les plus brillants dans le ciel terrestre. © ASTSpaceMobile.
La pollution lumineuse et les interférences radios produites par les satellites de plus en plus nombreux dans le ciel sont en passe de devenir un problème majeur.
Objet
Il s’appelle BlueWalker 3 et c’est désormais l’un des objets les plus brillants dans le ciel. Non, il ne s’agit pas d’une étoile ou d’une comète, mais bien d’un objet fabriqué par l’homme.
Satellite
Un imposant satellite de plus de 200 mètres carrés avec son vaste panneau déployé, lancé en septembre par la société AST SpaceMobile, rapporte Motherboard.
Alerte
Et les scientifiques sont furieux : « BlueWalker 3 pourrait sérieusement entraver nos progrès dans la compréhension du cosmos » alerte l’Union Astronomique Internationale dans un communiqué publié la semaine dernière.
Inquiétudes
Des inquiétudes partagées par le Center for the Protection of the Dark and Quiet Sky from Satellite Constellation Interference (Centre pour la protection de l’obscurité et de la tranquillité du ciel contre les interférences des constellations de satellites).
Déployer
Le centre qui dénonce le projet d’AST SpaceMobile, de déployer dans les années à venir une centaine de satellites aussi gros, voire plus, que celui-ci afin de construire un réseau cellulaire à large bande destiné à combler les défauts de couverture dans le monde.
Starlink
De plus en plus d’ampleur avec la mise en place de mégaconstellations de satellites, comme Starlink, de Space X, qui compte déjà 3000 satellites, et prévoit d’en déployer 9000 de plus au cours de la prochaine décennie.
Conséquences
Les conséquences de cette invasion du ciel par des sociétés commerciales sont nombreuses : ils peuvent rendre totalement inutilisables les images prises par les radiotélescopes, même ceux construits dans les zones les plus isolées, afin de bénéficier d’un ciel pur, jusqu’à alors sans interférences humaines.
Destruction
L’Union Astronomique Internationale déplore aussi la destruction d’un héritage commun de l’humanité.
Experts
Des experts évoquent un « astrocolonialisme » qui prive des sociétés traditionnelles de pratiques religieuses et spirituelles basées sur l’observation du ciel.
Sollicité
Sollicité par Motherboard, AST SpaceMobile assure travailler de concert avec des astronomes et la NASA pour limiter les effets néfastes de ses satellites. Mais la société n’envisage en aucun cas de ralentir sa marche en avant.
Date de dernière mise à jour : 08/10/2023