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Un rover de la NASA a découvert une intrigante roche blanche sur Mars !

2000002982373La couleur blanche d'Atoko Point a de suite attiré l'attention des scientifiques. © Nasa, JPL-Caltech, ASU, MSSS.

Les scientifiques n’en reviennent pas de la diversité géologique de Mars. Perseverance vient en effet de découvrir une roche qui jure totalement dans le panorama constitué de roches sombres, et dont la composition indique qu’elle s’est formée en profondeur. Comment cette roche est-elle arrivée là ? Voilà un nouveau mystère à résoudre.

Rivière

Alors qu'il remonte le lit d'une ancienne rivière martienne, Perseverance est tombé sur un étrange caillou. Au milieu du paysage parsemé de roches sombres, Atoko Point se voit en effet comme le nez au milieu de la figure.

Bloc

Atoko Point, c’est le surnom donné à ce bloc de roche claire situé au niveau du mont Washburn. Une roche magmatique formée dans les tréfonds de la croûte martienne Grâce à ses instruments SuperCam et Mastcam-Z, Perseverance a pu rapidement caractériser l'intrus.

Données

Les données révèlent que le bloc, qui mesure 45 x 35 cm, est composé principalement de pyroxènes et majoritairement de feldspaths, qui lui donnent cette couleur claire.

Anorthosite

Il pourrait donc s'agir d'une anorthosite, une roche magmatique intrusive (on parle aussi de roche plutonique.), qui aurait cristallisé en profondeur, peut-être au niveau de la croûte inférieure.

Rover

C'est bien la première fois que le rover découvre ce type de roche à la surface de Mars ! Atoko point pourrait donc aider les scientifiques à mieux comprendre comment et quand la croûte de Mars s’est formée. Reste à savoir comment elle est arrivée là.

2000002982373La roche est composée de pyroxènes (minéraux sombres) et de feldspaths (minéraux clairs). Il s'agit apparemment d'une anorthosite. © Nasa, JPL-Caltech, ASU, MSSS

Charrié

Un bloc charrié par la rivière il y a plusieurs milliards d’années ? Il n'y a pas trente-six moyens de mettre à l'affleurement des roches plutoniques. Sur Mars, il ne faut compter que sur l'érosion, alors que sur Terre, les mouvements tectoniques peuvent également faire remonter des unités très profondes.

Intrusion

Il est possible que la roche provienne d'une ancienne intrusion magmatique mise en place dans la région du cratère Jezero.

Position

Mais la position très isolée du bloc laisse penser qu'il a été transporté, certainement par la rivière qui alimentait, il y a bien longtemps le cratère.

Caillou

Ce caillou pourrait donc provenir de beaucoup plus loin. De nouvelles analyses pourront peut-être aider à en apprendre plus sur son origine.

Résultats

Ces résultats permettront aux scientifiques de savoir si cela vaut la peine de réaliser un échantillonnage de cette roche, dans l’optique d’un rapatriement sur Terre.


La NASA a créé un essaim de nouveaux astéroïdes après l'impact de DART sur Dimorphos

2000002982373Les points bleu clair autour du corps de l'astéroïde Dimorphos sont tous des rochers projetés dans l'espace lors de la mission DART de la NASA.

Après une collision orchestrée par la NASA, le télescope spatial Hubble a repéré un champ de débris autour de l'astéroïde Dimorphos. Ce spectacle rare nous offre un aperçu unique de la dynamique et des conséquences d'un tel impact.

Sonde

En septembre 2022, la sonde de la mission DART (Double Asteroid Redirection Test) de la NASA s'est désintégrée en percutant Dimorphos, modifiant ainsi la trajectoire de l'astéroïde. 

Astronomes

Les astronomes ont découvert que l'impact à environ 23 400 km/h de DART a produit un "essaim de rochers", ces rochers, de 0.9 à 6.7 mètres de diamètre, ont probablement été délogés de la surface de l'astéroïde lors de l'impact.

David Jewitt

"Cela nous montre pour la première fois ce qui se passe lorsque vous impactez un astéroïde : du matériel est éjecté, jusqu'aux plus grandes tailles", a déclaré David Jewitt, un scientifique planétaire de l'Université de Californie à Los Angeles.

Objectif

L'objectif de DART était de modifier l'orbite de Dimorphos tournant autour de son partenaire de plus grande taille, l'astéroïde Didymos, d'au moins 73 secondes, cependant, la sonde a largement dépassé cet objectif, modifiant l'orbite de Dimorphos de 32 minutes.

Signifie

Cela signifie que la sonde DART, qui pesait 550 kg, a déplacé Dimorphos plus près de Didymos et a raccourci la trajectoire orbitale du plus petit astéroïde. 

Réussite

Cette réussite montre le potentiel de l'utilisation d'une méthode similaire pour dévier un astéroïde d'une trajectoire de collision avec la Terre.

Rochers

Les rochers, qui représentent environ 0,1 % de la masse de Dimorphos, ont été repérés en train de dériver loin de l'astéroïde à une vitesse légèrement supérieure à 0,8 km/h, soit "à peu près la vitesse de marche d'une tortue géante", selon la NASA.


L’intérieur de la Lune enfin révélé

2000002982373La Lune capturée par Orion le 5 décembre 2022.

Après plus de cinquante ans, des chercheurs ont enfin démêlé la structure intérieure de la Lune, montrant que notre compagnon céleste abrite un noyau interne solide comparable à celui de la Terre, les détails de ces travaux, dirigés par une équipe française, sont publiés dans la revue Nature.

Structure

Les astronomes se sont longtemps interrogés sur la structure de la Lune. Durant la première moitié du 20e siècle, certains pensaient que notre satellite était un monde rocheux « primitif », comme les lunes de Mars Phobos et Deimos.

À l’inverse, d’autres plaidaient pour une géologie interne beaucoup riche et complexe.

Données

De nouvelles données nous sont ensuite venues des missions Apollo. Sur place, les astronautes ont en effet laissé plusieurs sismomètres.

Instruments

Ces instruments ont enregistré des milliers de tremblements de terre lunaires, permettant ainsi de recueillir des données précieuses sur la structure interne de notre satellite.

Relevés

Il est finalement ressorti de ces relevés que la Lune se composait d’une croûte, d’un manteau et d’un noyau. Cependant, malgré ces données, une question demeurait encore : de quoi se compose véritablement le cœur de la Lune ?

Apollo

En 2011, en s’appuyant sur les données d’Apollo, la NASA avait avancé l’idée que ce noyau était divisé en deux, il serait composé d’un noyau solide riche en fer d’environ 482 kilomètres de diamètre enroulé d’un noyau externe fluide.

Travaux

De nouveaux travaux dirigés par des chercheurs de l’Université de la Côte d’Azur et de l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides, en France, confirment cette hypothèse, à quelques différences près.

Télémétrie

Sur la base des ensembles de données préexistants combinés à des données de télémétrie permettant de mesurer les déformations de la Lune induites par les effets de marées.

Noyau

L’équipe a déterminé que le noyau interne de la Lune est constitué d’un métal d’une densité proche de celle du fer et que ce noyau mesure environ 500 kilomètres de diamètre, cela représente environ 15 % de la largeur totale de la Lune.

2000002982373Une illustration de la structure intérieure nouvellement confirmée de la Lune.

Preuves

Ces nouveaux travaux ont également fourni des preuves d’un mouvement de matière dans le manteau de la Lune avant que cette couche ne se refroidisse en une masse principalement solide. 

Chercheurs

Les chercheurs soutiennent que ce renversement du manteau pourrait expliquer la présence de fer sur la surface lunaire. 

Surface

Au fur et à mesure que des matériaux plus chauds montaient à travers le manteau, l’ancienne activité volcanique aurait en effet déposé du fer à la surface où il se serait finalement refroidi, cette découverte pourrait également aider les chercheurs à percer davantage l’histoire de son champ magnétique aujourd’hui disparu. 

Phase 

À la fin de cette phase de refroidissement et de cristallisation de l’océan de magma, certains matériaux sont ainsi remontés en surface pour former ensuite la croûte, mais d’autres auraient également coulé, dont de l’ilménite, un oxyde de fer et de titane relativement dense, pour venir s’accumuler au niveau de la limite noyau-manteau. 

Flux 

L’arrivée de ce matériel froid au fond du manteau pourrait alors avoir créé un pulse de flux de chaleur (une brusque augmentation temporaire du flux de chaleur) menant à la génération d’un puissant, mais temporaire, champ magnétique.


Si la Terre est plus loin du Soleil en été pourquoi fait-il plus chaud ?

2000002982373Les planètes du système solaire classées par rapport au Soleil.

La Terre est à l’aphélie le 6 juillet 2023. La planète est alors au plus loin du Soleil. Mais l’été a commencé le 21 juin dans l’hémisphère nord. Comment est-il possible d’avoir chaud, si la Terre est loin de l’étoile ?

Loin

Jamais la Terre ne sera aussi loin du Soleil en 2023. Le jeudi 6 juillet 2023, la Terre passe à l’aphélie. On ne s’en rend pas compte, car il n’y a rien de particulier à observer.

Distance 

Cela veut simplement dire qu’aujourd’hui, la Terre est à sa distance maximale de l’étoile du système solaire, cela se produit très exactement à 22 h 06 (heure de Paris), dans la nuit du 6 au 7 juillet 2023. La Terre est alors à 152 093 250 km du Soleil.

Étrange

On pourrait trouver cela étrange que l’aphélie de la Terre se produise pendant l’été, soit la saison durant laquelle il fait habituellement le plus chaud, alors, pourquoi avons-nous plus chaud tandis que notre planète est plus loin du Soleil ? L’explication est simple : les saisons ne s’expliquent pas par la distance entre la Terre et le Soleil.

Orbite

Effectivement, l’orbite de la Terre autour du Soleil n’est pas un cercle parfait. C’est d’ailleurs parce que cette orbite est une ellipse, que l’on peut parler d’aphélie et de son contraire, le périhélie lorsque la Terre est au plus près du Soleil dans l’année.

Aphélie

L’aphélie se produit pendant l’été, habituellement au début du mois de juillet, et le périhélie pendant l’hiver, au début du mois de janvier.

Saisons

Les saisons sont liées à un autre paramètre, celui de l’inclinaison terrestre. En plus de tourner autour du Soleil, notre planète tourne sur elle-même.

Axe

Elle est ainsi en rotation sur un axe, que l’on peut imaginer comme une ligne reliant les deux pôles. Un tour complet sur cet axe est égal à une journée, or, cet axe est incliné de 23,4°. Par rapport à quoi ? À ce que l’on appelle le plan de l’écliptique, c’est-à-dire le plan de l’orbite de la Terre autour du Soleil.

Terre

Tandis que la Terre tourne autour du Soleil, l’axe reste toujours incliné dans la même direction. Il y a donc un hémisphère davantage incliné vers le Soleil, puis c’est l’autre. On alterne ainsi chaque année.

Hémisphère 

L’hémisphère le plus incliné vers le Soleil est un peu plus chauffé que l’autre : c’est l’été dans cette zone et l’hiver dans l’autre. En ce moment, c’est l’été dans l’hémisphère nord (qui est plus incliné vers le Soleil) et l’hiver dans l’hémisphère sud (moins incliné vers le Soleil).

Solstice

On parle d’ailleurs de solstice pour le passage à l’été ou à l’hiver. Mais pas lors du passage au printemps ou à l’autonome : ce sont alors des équinoxes, correspondant aux moments où les deux hémisphères de la Terre reçoivent des quantités comparables de chaleur solaire.

Paradoxal

Voilà pourquoi il n’est pas paradoxal que la Terre soit plus éloignée du Soleil pendant l’été et qu’elle soit plus proche du Soleil pendant l’hiver.


La planète X du système solaire enfin découverte ?

2000002982373Photo d'illustration planète X.

Les scientifiques pensent depuis des années qu’une neuvième planète habite le système solaire, sans jamais avoir réussi à la trouver. 

Neuvième 

La neuvième planète ou “planète X” de notre système solaire est l’un des grands mystères de l’astronomie qui persiste encore aujourd’hui. 

Découverte

Depuis la découverte d’Uranus et de Neptune, les scientifiques se sont rendu compte que les orbites de ces deux planètes étaient étranges, comme attirées par une autre planète encore plus loin dans le système solaire.

Scientifiques

Dans un premier temps, les scientifiques ont pensé que la ceinture de Kuiper et ses petits astéroïdes présents par milliers pourraient être à l’origine de cette force gravitationnelle.

Pluton

Mais si Pluton a un temps été considérée comme la neuvième planète, cette hypothèse est depuis remise en question par les astronomes.

Étude

Selon une récente étude, la solution à cette énigme vieille de plusieurs décennies pourrait trouver réponse dans le nuage d’Oort.

Région

Cette région sphérique entoure le système solaire et pourrait être le foyer d’une collection d’objets géants, dont une planète.

Article

Dans leur article, publié au sein de la revue MNRAS Letters, les scientifiques expliquent que de gros morceaux de débris ont pu finir par s’agglomérer au sein du nuage d’Oort formant ainsi une neuvième planète dans le système solaire.

Scientifiques

Pour les scientifiques, la possibilité d’une "planète errante" est également envisagée. Provenant d’une autre région de l’Univers.

Planète

Cette planète aurait navigué dans le vide spatial avant d’être "capturée" par le nuage d’Oort et la force gravitationnelle du Soleil, cette théorie, bien que très intéressante reste scientifiquement peu probable.

Chercheurs

Les chercheurs estiment qu’il existe moins d’une chance sur 100 pour qu’une planète se soit formée si loin du Soleil dans une région dense comme le nuage d’Oort. 

Idée

D’un autre côté, l’idée d’une "capture" d’exoplanète n’a pas non plus la côte. Les scientifiques estiment ce scénario probable à 7 %.

2000002982373Le nuage d’Oort est un ensemble de comètes. Ici l’orbite de la Terre est en vert, l’orbite oblique rouge est celle de Pluton © NASA.

Difficile

Comme le soulignait la NASA, il est très difficile de connaître la composition précise du nuage d’Oort ainsi que les mouvements à l’intérieur de cette épaisse couche de matière gelée. 

Mission

Aucune mission n’a encore été menée vers cette région lointaine du système solaire et si les observations prochaines du télescope James Webb apporteront leur lot de réponse, cela sera loin d’être suffisant.

Voyager

Une infime chance existe toujours concernant les sondes Voyager 1 et 2 dont la trajectoire pourrait être légèrement modifiée au cœur du nuage d’Oort par la force gravitationnelle de cette éplanète X". 

Sondes

Faut-il encore que l’une des deux sondes passe au plus proche de la planète au bon moment, chose qui est impossible à prédire à l’avance.


D’étranges et nombreuses structures découvertes près du centre de notre galaxie

2000002982373Étranges structures centre voie lactéeFarhad Yusef-Zadeh / Université Northwestern.

D'étranges et nombreuses structures découvertes près du centre de notre galaxie. Des découvertes de grande importance dues au télescope MeerKAT.

Astronomes

Des astronomes ont repéré des centaines de structures pour le moins étranges, de grandes tailles et très effilées, au centre de notre galaxie. Il pourrait s’agir des stigmates d’une ancienne éruption du monstre cosmique qu’il abrite.

Farhad Yusef-Zadeh

Dans les années 1980, l’astronome Farhad Yusef-Zadeh de l’Université Northwestern, découvrait des filaments verticaux semblant émaner de Sagittarius A*, qui n’est autre que le trou noir supermassif localisé au centre de notre Voie Lactée.

Analyses

Après des analyses plus approfondies, il s’est avéré que ces structures, qui pouvaient mesurer jusqu’à 150 années-lumière de long, étaient faites de particules évoluant à la vitesse de la lumière.

Télescope

Aujourd’hui, grâce au télescope sud-africain MeerKAT, on en sait un peu plus. Ces nouveaux filaments sont très différents des précédents.

Plan

Ils sont sur le même plan que Sagittarius A* et non perpendiculairement à lui, mais ils sont surtout beaucoup plus courts (entre 5 et 10 années-lumière seulement) et moins nombreux.

Rayonnement 

Si les filaments verticaux étaient répartis autour du trou noir, ces structures horizontales, elles, semblent émettre un rayonnement thermique qui offre la particularité de ne s’étendre que d’un côté du trou noir.

Structures

Si la cause de la présence de ces structures reste encore floue, il est possible que la matière expulsée par Sagittarius A* il y a quelque 6 millions d’années ait percuté les astres et nuages de gaz environnants, formant à l’occasion des traînées de plasma brûlant qui pointent vers le monstre cosmique. 

Flux

"Nous pensons qu’ils doivent provenir d’une sorte de flux sortant d’une activité qui s’est produite, il y a quelques millions d’années", peut-on notamment lire dans l’étude publiée dans The Astrophysical Journal Letters. 

Interaction

"Il semble qu’ils soient le résultat d’une interaction entre la matière s’écoulant du trou noir et des objets qui se trouvent à proximité."

Bulle

Les astronomes ont aussi découvert une énorme bulle radio-émettrice ainsi qu’une pouponnière stellaire, proche de Sagittarius A*.

Mystères

De nouveaux mystères à élucider. Et pour le MeerKAT, ce sont autant de signes forts que le télescope, mis en service en 2018, est très important.


Un élément clef de la vie découvert sur Encelade une des Lunes de Saturne

2000002982373Encelade, Lune glacée de Saturne.NASA/JPL-Caltech/Space Science Institute.

Un élément clef de la vie découvert sur Encelade, une des lunes de Saturne. Du phosphore est présent dans ses océans souterrains Une découverte d’importance vient d’être réalisée dans la quête de vie extraterrestre. 

Phosphore

Du phosphore, l’un des éléments clef pour la vie, a, en effet, été découvert dans un océan sous la surface glacée d’Encelade, l’une des lunes de Saturne les plus connues. 

Données

C’est grâce aux données recueillies par la sonde Cassini de la NASA, qui a exploré Saturne et certaines de ses lunes entre 2004 et 2017 que cette découverte a pu être faite.

Christopher Glein

Et pour Christopher Glein, du Southwest Research Institute, l’un des coauteurs de l’étude, "c’est une découverte incroyable pour l’astrobiologie".

Phosphore

"Nous avons trouvé du phosphore dans des échantillons de panache de glace éjectés par l’océan souterrain."

Geysers

Les geysers du pôle Sud d’Encelade crachent dans l’Espace de très fines particules de glace, lesquelles alimentent l’anneau E de Saturne, le plus externe et le plus ténu. 

Experts

Les experts avaient déjà découvert des minéraux et autres composés organiques dans ces particules de glace, mais jamais, jusqu’à présent, de phosphore, un élément essentiel de l’ADN et de l’ARN. Sans phosphore, point de vie, si les modèles géochimiques anticipaient cette présence de phosphore, rien n’avait encore été confirmé.

Élément

"C’est la première fois que cet élément essentiel est découvert dans un océan ailleurs que sur Terre", ajoutait l’auteur principal de l’étude, Frank Postberg, planétologue à la Freie Universitat de Berlin, dans un communiqué.

Données

C’est en étudiant très finement les données recueillies par l’instrument Cosmic Dust Analyzer de la sonde Cassini puis en confirmant les résultats en laboratoire que les scientifiques ont pu ainsi prouver la présence de phosphore sous diverses formes solubles dans l’eau de cet océan d’Encelade.

Dissimulés

Les mondes avec des océans dissimulés sous une couche de glace en surface sont assez nombreux. Europe, une des lunes de Jupiter, en a, tout comme Titan, la plus grande lune de Saturne. Même sur Pluton, la planète naine, on retrouve ce genre de configuration.

Océans

Pour avoir des océans de surface, comme la Terre, la planète doit se situer à une distance adéquate de son étoile, lui permettant ainsi de maintenir des températures permettant la vie, avec ces océans souterrains, ce sont autant de planètes potentiellement habitables qui sont découvertes.

Résume

Comme le résume très bien Christopher Glein : “Avec cette découverte, l’océan d’Encelade est maintenant connu pour satisfaire ce qui est généralement considéré comme la première condition nécessaire à la vie. 

Encelade 

La prochaine étape est claire  il faut revenir à Encelade pour voir si l’océan habitable est réellement habité.” Si ceci est possible, ce ne sera pas pour tout de suite. 

Mission

La NASA a bien proposé une mission d’étude de la surface de cette lune, mais le lancement n’aurait pas lieu avant 2038, pour une arrivée sur site en 2050. À suivre !


La NASA dévoile une photo majestueuse de Mars capturée par Curiosity

2000002982373Photo de la "Marker Band Valley", sur la planète Mars, le 8 avril 2023. - Curiosity (NASA).

Le robot de l'agence spatiale américaine a partagé ce mercredi une photo prise le 8 avril 2023. Un cliché "saisissant" de la planète rouge.

Cliché

"Une carte postale de moi, pour vous". Mercredi 14 juin 2023, la NASA a dévoilé sur le compte Twitter de Curiosity un cliché capturé sur Mars par leur robot Curiosity, la machine qui arpente la planète rouge depuis 2012 a capturé cette image "saisissante" le 8 avril 2023.

Page

Sur une page dédiée, l'agence spatiale américaine a donné davantage d'information sur cette photo. Il s'agit en vérité de deux vues panoramiques fusionnées par leurs soins. Du jaune et du bleu ont aussi été ajoutés pour intensifier la scène.

Rover

"Le rover Curiosity de la NASA a utilisé ses caméras de navigation en noir et blanc pour capturer des panoramas à deux moments de la journée le 8 avril 2023", indique l'agence.

Doug Ellison

Doug Ellison est un ingénieur qui travaille sur le robot Curiosity. Il a justifié ce choix artistique. "Quiconque s'est rendu dans un parc national sait que la scène est différente le matin et l'après-midi". 

Ombres

"Capturer deux moments de la journée produit des ombres sombres parce que l'éclairage vient de la gauche et de la droite, comme sur une scène mais au lieu de lumières de factices, nous comptons sur le Soleil".

Atterrissage

Depuis son atterrissage sur Mars en 2012, le petit robot de trois mètres sur deux ne s'est pas aventuré très loin dans l'inconnu. 

Contreforts

Il se trouve dans la "Marker Band Valley", plus exactement sur les contreforts du mont Sharp, lui-même au sein d'un cratère dénommé Gale. 

Disponible

La photo est disponible en téléchargement gratuit sur le site de la NASA. Un autre cliché avec des indications géographiques est également disponible, "Montrez-moi cette photo sur votre réfrigérateur", demande simplement Curiosity en échange.


Un signal radio répétitif provient d'une exoplanète semblable à la Terre

2000002982373Une exoplanète d'une taille proche de celle de la Terre a été découverte en train d'émettre des signaux radio.

Des astronomes ont détecté un signal radio provenant d'une exoplanète qui se répète. Le signal radio est associé à une exoplanète relativement proche de nous et de la taille de la Terre.

Astronomes

Au mois d'avril 2023, des astronomes ont détecté un signal radio provenant d'une exoplanète. L'exoplanète se trouverait à environ 12 années-lumière de nous, une distance relativement faible en termes astronomiques.

Exoplanète

Il est intéressant de noter que cette exoplanète, appelée YZ Ceti b, est à peu près de la taille de la Terre. L'exoplanète est en orbite autour d'une étoile naine rouge en rotation lente.

Planète

La planète tourne autour de son étoile en seulement 2 jours. Les données montrent que le signal est dû à la proximité de la planète avec son étoile.

Indice

L'indice cest que la planète possède un champ magnétique, ce qui est extrêmement important pour la recherche de vie en dehors de la Terre.

Sebastian Pineda

Grâce au très grand réseau de télescopes Karl G. Jansky au Nouveau-Mexique, l'astrophysicien Sebastian Pineda, de l'Université du Colorado à Boulder, a capté de puissants signaux d'ondes radio en provenance du système YZ Ceti.

Observé

Ils ont d'abord observé un pic d'ondes radio, puis ont reçu périodiquement d'autres pics. Les signaux sont associés à un système composé d'une étoile naine rouge et de sa planète de la taille de la Terre.

Système

Le système d'étoiles naines rouges et la planète semblable à la Terre se trouvent à environ 12 années-lumière de la Terre et la planète tourne autour de son étoile en seulement 2 jours.

Champs

La planète est trop proche de son étoile pour abriter la vie, mais elle pourrait nous en apprendre davantage sur la recherche d'une propriété essentielle à la recherche de la vie : les champs magnétiques.

2000002982373Le champ magnétique.

Générés

Les champs magnétiques sont générés par un phénomène complexe qui commence au centre des planètes. La Terre elle-même possède un champ magnétique généré par des particules chargées dans le noyau liquide, le champ magnétique terrestre joue un rôle important dans la protection contre les vents solaires.

Atmosphère

L'atmosphère terrestre et la vie sur Terre sont possibles grâce au champ magnétique qui entoure la planète. Sans ce champ magnétique, la Terre ne serait pas protégée contre les objets spatiaux, et même contre l'interaction du Soleil.

Habitable

Cependant, les planètes peuvent ne pas avoir de champ magnétique. La présence d'un champ magnétique est une bonne indication de la présence d'une planète qui pourrait être considérée comme habitable.

Signal 

Pour qu'un signal radio puisse être observé sur Terre, il doit être suffisamment puissant pour que nos télescopes le captent. C'est pourquoi il est si difficile d'observer les champs magnétiques des planètes de la taille de la Terre, ils sont trop faibles.

Curieux 

Dans le cas du système YZ Ceti, les chercheurs ont remarqué que sa proximité avec l'étoile provoque un curieux phénomène.

Plasma

Le plasma qui s'échappe de l'étoile interagit avec le champ magnétique de la planète, le plasma retourne dans l'étoile et interagit avec le champ magnétique de l'étoile.

Aurore

Ce phénomène entraîne la formation d'une aurore dans l'interaction des deux. Les auteurs de l'article pensent que nous observons la formation de ces aurores. d'autres études et observations sont encore nécessaires pour confirmer si la planète possède des champs magnétiques.

Atmosphère

De plus, si l'existence d'aurores sur la planète est confirmée, cela indique qu'elle possède une atmosphère.

Étude

Cette étude est pertinente, car elle montre une nouvelle façon de rechercher des planètes avec des champs magnétiques autour des étoiles : il suffit de regarder les aurores.



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Date de dernière mise à jour : 22/06/2024

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