Espace 1
La Terre tourne de plus en plus vite
La Terre tourne à une vitesse de plus en plus folle. Et nos jours raccourcissent. Vous n'avez rien remarqué ? Normal, il est question ici de moins de 2 millisecondes, notre Terre fait un tour sur elle-même en 24 heures. C'est ainsi qu'est définie la durée du jour. Pourtant, la réalité est un peu plus complexe. Car notre planète n'est pas tout à fait aussi constante.
Tourner
Au fil du temps, elle a tendance à tourner de moins en moins vite. Cela se joue généralement en millisecondes. Mais depuis quelques années, la Terre semble vouloir, au contraire, tourner de plus en plus vite.
Horloges
Résultat, le 29 juin 2022 a été le jour le plus court jamais enregistré par les horloges atomiques. C'est passé totalement inaperçu parce que le jour en question n'a duré que 1,59 milliseconde de moins que les 24 heures classiques.
Record
C'est tout de même plus court que le record du jour le plus court qui avait été enregistré... le 19 juillet 2020. Il était alors question de 1,47 milliseconde de moins que 24 heures, ce record-là a d'ailleurs été à nouveau battu ce 26 juillet 2022. Avec un jour plus court de 1,50 milliseconde.
Facteurs
Plusieurs facteurs peuvent faire varier la vitesse à laquelle notre planète tourne. Les forces de marées, le climat et la fonte des glaces polaires ou les mouvements internes de l'atmosphère de notre Terre.
Mouvement
Même le mouvement de nos satellites. Le mécanisme est difficile à décrypter. Et personne n'a à ce jour de certitudes quant à l'origine de l'accélération actuelle.
Oscillation
Certains pensent qu'elle est liée à l'oscillation de Chandler. Cette oscillation de l'axe de rotation de la Terre se traduit par un mouvement irrégulier des pôles géographiques à la surface du Globe.
Disparu
D'environ trois à quatre mètres. Mais entre 2017 et 2020, cette oscillation semble avoir tout simplement disparu, quelle que soit l'origine du raccourcissement des jours, si le phénomène devait perdurer, il faudrait songer à instaurer une seconde intercalaire négative.
Horloges
Pour que nos horloges restent en phase avec le Soleil. Avec le risque que « sauter une seconde » pose quelques problèmes à nos systèmes informatiques.
Experts
Mais selon les experts, nous n'y sommes pas encore. Il y a en effet 70 % de chances que nous ayons atteint un minimum dans la durée du jour...
Scientifiques
En 2020, pour la première fois depuis le début des mesures il y a 50 ans, la Terre a tourné plus vite qu'à son habitude. Et les scientifiques prévoient qu'il en sera de même dans le futur.
Recours
Aurons-nous recours à la seconde intercalaire pour réajuster le temps ? La question est posée, nous avons tous eu envie d'en finir au plus vite avec cette année 2020, et il semblerait que même la Terre ait tout mis en œuvre pour y parvenir, elle s'est mise à tourner un peu plus rapidement que d'habitude.
Court
Jusqu'alors, le record du jour le plus court était détenu par le 5 juillet 2005. Notre Planète avait alors tourné sur elle-même en 1,0516 milliseconde de moins que les 86.400 secondes moyennes que dure un jour.
Battu
En 2020, ce record a été battu 28 fois ! Et le 19 juillet a établi un nouveau record avec un jour plus court de 1,4602 milliseconde. Pas de quoi s'alarmer toutefois, un certain nombre de circonstances peuvent faire varier légèrement la vitesse de rotation de la Terre. Les mouvements de son cœur, de ses océans, de son atmosphère.
Réajuster
Et d'autres encore. D'ailleurs à 27 reprises déjà depuis 1972, il a fallu recourir à la seconde intercalaire pour réajuster le temps astronomique et le temps donné par les horloges atomiques, en 2016, une seconde a ainsi été ajoutée le 31 décembre à 23 heures, 59 minutes et 59 secondes.
Evaluer la rotation de la Terre dans le futur.
Seconde
Retirer la seconde intercalaire ? Mais, à l'heure où la communauté internationale se questionne sur le bien-fondé du principe, pour la première fois, les scientifiques se demandent s'il va falloir retirer une seconde intercalaire.
Calculs
Car en 2021, ils attendent que la Terre tourne au moins aussi vite. Selon leurs calculs, en 2021, le jour moyen devrait durer 0,07 milliseconde de moins que les 86.400 secondes moyennes.
Année
Le 9 juillet 2021 pourrait marquer un nouveau record avec un jour de 1,88 milliseconde plus court. Sur l'année entière, les horloges atomiques pourraient accumuler un retard de quelque 24 millisecondes.
Millisecondes
Mais en principe, le recours à la seconde intercalaire n'intervient que lorsque la différence dans la durée du jour dépasse les 400 millisecondes, ainsi en 2016, nous avions dépassé les 490 millisecondes.
Cohérence
C'est bien connu, le temps, c'est de l'argent. Afin de maintenir la cohérence entre le temps des horloges atomiques et celui déterminé à partir de la rotation de la Terre, qui n'est pas constant, une seconde, de temps supplémentaire dite intercalaire va être ajoutée le 31 décembre 2016.
Paris
Depuis 1972, le Bureau central du service international de la rotation terrestre et des systèmes de référence situé à l'Observatoire de Paris ajoute sporadiquement une seconde au Temps universel coordonné (UTC).
Rotation
La rotation de la Terre, qui sert à définir le temps universel (TU) à partir de l'orientation de la Terre par rapport aux étoiles, n'est pas constante dans le temps.
Ajustements
Il faut donc faire des ajustements si l'on veut être en accord avec le temps UTC, qui est bien plus stable car basé sur des horloges atomiques.
Régulière
Il faut garder à l'esprit toutefois que les modifications de la rotation de la Terre ne se font pas de façon régulière.
Planète
Ainsi, la seconde de temps universel à ajouter ne résulte pas d'une diminution à une vitesse constante de celle de la rotation de notre planète.
Intervenir
Il en résulte que cet ajout peut intervenir sur plusieurs années consécutives ou, au contraire, être différé pendant une durée indéterminée, il se pourrait même que l'on soit, un jour, amené à retrancher une seconde.
Programmés
Toujours est-il que depuis l'instauration de ce système, on a dû ajouter 26 secondes à l'UTC. Ces ajouts sont en général programmés soit pour un 1er janvier, soit pour un 1er juillet à 0 heure.
Globalisation
Un 27e est prévu pour le passage de l'année 2016 à 2017. L'ajout de la seconde intercalaire est destiné à disparaître, car la globalisation des échanges avec Internet et l'usage des satellites, notamment avec le GPS, s'accommodent mal d'un temps qui n'est pas uniquement basé sur les horloges atomiques.
Problèmes
La disparition d'un temps UT au profit d'un temps UTC s'accompagnera néanmoins d'autres problèmes qu'il faut résoudre. En attendant, la seconde intercalaire est maintenue au moins jusqu'en 2023.
Retarder
Le 1er janvier 2006, à 1 heure du matin, il faudra retarder les montres d'une petite seconde. Très exceptionnellement, la minute entre minuit 59 minutes et 1 heure durera une seconde de plus que la normale, soit 61 secondes au lieu de 60.
Seconde près
Toute horloge qui comptera l'habituelle 60 secondes pour cette minute affichera donc « 1 heure » avec une seconde d'avance, et devra être corrigée, du moins pour ceux qui ont besoin de l'heure légale à la seconde près.
Échelle
Dans l'échelle de temps internationale « UTC », cette seconde supplémentaire, ou « intercalaire », comme on la désigne, interviendra le 31 décembre 2005 juste avant minuit.
Scientifiques
Les scientifiques ont donc tendance à considérer qu'elle appartient à 2005. Mais en France, à cause du décalage horaire par rapport à UTC en période d'heure d'hiver (+1 h), elle arrivera bel et bien à 1 heure le 1er janvier... 2006.
Observatoire
C'est à l'Observatoire de Paris que se joue cette seconde. En effet, le département Systèmes de Référence Temps Espace SYRTE, par ses activités dans les domaines de la mesure de la rotation de la Terre et de la métrologie du temps, joue un rôle clé dans cet événement.
Attraction
La rotation de la Terre sur elle-même qui détermine le passage des jours et des nuits, ralentit sur le long terme, à cause principalement des effets d'attraction luni-solaire.
Perturbée
De plus, notre planète est perturbée par ses constituants internes (noyau, manteau) et externes (atmosphère, océans). Or, le temps est aujourd'hui mesuré par des moyens insensibles aux humeurs de la Terre, grâce à 250 horloges atomiques appartenant à plusieurs pays du globe, dont 25 en France.
Calculer
Ensemble, elles permettent de calculer le Temps Universel Coordonné UTC. Et l'UTC est si régulier qu'il apparaît rapidement un décalage entre lui et le temps des jours et des nuits déterminé par la rotation de la Terre sur elle-même.
Décalage
Ce décalage pouvant être gênant pour certaines applications, un accord international signé en 1972 stipule que la différence entre les deux ne doit jamais dépasser une seconde.
Recaler
C'est à cela que servent les secondes intercalaires : quand le décalage entre UTC et le temps lié à la rotation de la Terre s'approchent d'une seconde, l'insertion d'une seconde intercalaire dans UTC permet de recaler ces deux échelles entre elles.
Organismes
L'Observatoire de Paris assure des services scientifiques confiés par des organismes nationaux et internationaux. C'est à ce titre qu'une composante du Service International de la Rotation Terrestre et des Systèmes de Référence ERS, implanté au SYRTE, est responsable de la prédiction et de l'annonce de ces secondes intercalaires.
Décision
Cette décision est ensuite mise en œuvre par les autorités internationales et nationales responsables de la diffusion du temps.
France
Pour la France, c'est le LNE-SYRTE qui est chargé de cette mission. Cette autre composante du SYRTE fabrique le Temps Universel Coordonné de l'Observatoire de Paris UTC (OP).
Précision
Cette référence de grande précision est utilisée par l'horloge parlante de France Télécom, hébergée à l'Observatoire de Paris, pour diffuser le temps légal français ; on peut l'écouter en composant le 36 99.
Temps
Le temps légal basé sur UTC (OP) est également diffusé de manière transparente par encodage sur l'onde porteuse de France Inter, de manière à pouvoir être utilisé à tout moment par des laboratoires, des industriels, des collectivités, etc.
France
Partout en France métropolitaine.
Discussions
Des discussions internationales en cours depuis plusieurs années pourraient mener à une modification de ce système. UTC deviendrait alors dissocié de la rotation de la Terre et nous n'aurions plus à rajouter de secondes intercalaires.
Voyager 1 renvoie des données impossibles depuis l'espace interstellaire
Photo de la Nasa datée du 3 août 2002 image artistique de la sonde Voyager.
45 ans après son lancement, Voyager 1 de la NASA voyage toujours au-delà de notre système solaire, cependant, le vaisseau spatial vétéran renvoie soudainement des données inhabituelles qui déroutent ses ingénieurs.
Sonde
Alors que la sonde est toujours opérationnelle, les lectures de son système d'articulation et de contrôle d'attitude AACS en abrégé ne semblent pas correspondre aux mouvements et à l'orientation du vaisseau spatial, ce qui suggère que le vaisseau n'est pas sûr de sa position dans l'espace.
Antenne
Comme il maintient l'antenne de l'engin pointée directement vers notre planète, l'AACS est essentiel pour que Voyager fournisse à la NASA des données sur son environnement interstellaire environnant.
Suzanne Dodd
Les engins spatiaux ont tous deux plus de 45 ans, ce qui est bien au-delà de ce que les planificateurs de la mission avaient prévu." Suzanne Dodd, chef de projet pour Voyager 1 et 2 au Jet Propulsion Laboratory de la NASA.
Jumelle
La sonde Voyager 2, jumelle de Voyager 1, fonctionne correctement, selon la NASA, voyager 1, qui a été lancé en 1977 pour étudier les planètes extérieures de notre système solaire, a dépassé les prévisions et continue de relayer les données vers la Terre.
Pionieer
En 2012, le vaisseau pionnier a quitté notre système solaire et est entré dans l'espace interstellaire. Il a déjà parcouru 14,5 milliards de kilomètres depuis la Terre, ce qui en fait l'objet créé par l'homme le plus éloigné.
Voyager 1
Selon la NASA, l'AACS à bord de Voyager 1, relaie des données produites arbitrairement qui ne "reflètent pas ce qui se passe réellement à bord". Même si les données du système montrent le contraire, l'antenne du vaisseau spatial semble être correctement orientée elle reçoit et exécute les ordres de la NASA et transmet les données vers la Terre.
Problème
Il a déclaré que le problème du système n'a pas encore fait passer le vieux vaisseau spatial en "mode sans échec", dans lequel il n'exécute que des activités critiques.
Lumière
Il faut 20 heures et 33 minutes à la lumière pour se rendre à l'emplacement interstellaire actuel de Voyager, donc un message aller-retour entre l'agence spatiale et Voyager prend deux jours.
Quand une gouvernante écossaise fit mieux que les astronomes de Harvard
Williamina Fleming découvrit la nébuleuse de la Tête de cheval.
Edward Charles Pickering fut le directeur de l’observatoire de l’université Harvard. Lassé des résultats insuffisants de son équipe, il déclara que « sa gouvernante écossaise ferait mieux qu’eux ».
Williamina Fleming
Et effectivement, après l’avoir recruté, Williamina Fleming découvrit de nombreuses nébuleuses et étoiles, dont la nébuleuse de la Tête de cheval. Williamina Paton Stevens Fleming était un astronome écossais actif aux États-Unis.
Carrière
Au cours de sa carrière, elle a aidé à développer un système de désignation commun pour les étoiles et catalogué des milliers d’étoiles et d’autres phénomènes astronomiques.
Découverte
Parmi plusieurs réalisations professionnelles qui ont fait progresser l’astronomie, Fleming est connue pour sa découverte de la nébuleuse de la tête de cheval en 1888.
Née
Williamina Paton Stevens est née à Dundee, en Écosse, le 15 mai 1857, de Mary Walker et Robert Stevens, sculpteur et doreur. Là, en 1877, elle a épousé James Orr Fleming, un comptable et veuf, également de Dundee.
Enseignante
Elle a travaillé comme enseignante peu de temps avant que le couple n’émigre à Boston, Massachusetts, États-Unis, lorsqu’elle avait 21 ans. Le couple avait un fils, Edward P. Fleming.
Abandonnés
Après qu’elle et son jeune fils aient été abandonnés par son mari, Williamina Fleming a travaillé comme femme de ménage au domicile du professeur Edward Charles Pickering, qui était directeur de l’Observatoire du Harvard Collège.
Histoire
L’histoire a été racontée que Pickering était fréquemment frustré par la performance des hommes travaillant au HCO et se serait plaint à haute voix : ma femme de chambre écossaise pourrait faire mieux !
Tâches
L’épouse de Pickering, Elizabeth, a recommandé à Williamina d’avoir des talents au-delà des arts de la garde et de la mère et, en 1879, Pickering a embauché Fleming pour effectuer des tâches administratives à temps partiel à l’observatoire.
Enseigné
En 1881, Pickering a invité Fleming à se joindre formellement au HCO et lui a enseigné comment analyser les spectres stellaires.
Devenue
Elle est devenue l’une des membres-fondateurs des Harvard Computers, un groupe d’ordinateurs humains exclusivement féminin engagé par Pickering pour calculer les classifications mathématiques et éditer les publications de l’observatoire.
Mary Anna Draper
En 1886, Mary Anna Draper, la riche veuve de l’astronome Henry Draper, a commencé le mémorial Henry Draper pour financer les recherches du HCO.
Travailler
En réponse, le HCO a commencé à travailler sur le premier catalogue Henry Draper, un projet à long terme pour obtenir les spectres optiques du plus grand nombre possible d’étoiles et pour indexer et classer les étoiles par spectres.
Désaccord
Un désaccord s’est bientôt développé quant à la meilleure façon de classer les étoiles. L’analyse avait été commencée par Nettie Farrar, mais elle est partie quelques mois plus tard pour se marier.
Système
Antonia Maury a plaidé pour un système de classification complexe. Fleming, cependant, voulait une approche beaucoup plus simple et directe.
Images
Les dernières images de l’Observatoire du Harvard Collège contenaient des spectres photographiés d’étoiles qui s’étendaient dans la gamme ultraviolette, ce qui permettait des classifications beaucoup plus précises que l’enregistrement de spectres à la main à travers un instrument la nuit.
Classification
Fleming a conçu un système de classification des étoiles en fonction de la quantité relative d’hydrogène observée dans leurs spectres, connu sous le nom de système Pickering-Fleming.
Étoiles
Les étoiles montrant l’hydrogène comme l’élément le plus abondant ont été classées A. Ceux de l’hydrogène comme deuxième élément le plus abondant, B. Etc.
Annie Jump Cannon
Plus tard, sa collègue Annie Jump Cannon a réorganisé le système de classification basé sur la température de surface des étoiles, le système Harvard pour classer les étoiles qui est toujours en usage aujourd’hui.
Catalogue
À la suite d’années de travail par leur équipe informatique féminine, le HCO a publié le premier catalogue Henry Draper en 1890, un catalogue avec plus de 10 000 étoiles classées selon leur spectre, la majorité de ces classifications ont été effectuées par Fleming. Fleming a également permis de revenir en arrière et de comparer les plaques enregistrées, en organisant des milliers de photographies par télescope ainsi que d’autres facteurs d’identification.
Conservatrice
En 1898, elle a été nommée Conservatrice des photographies astronomiques à Harvard, la première femme à occuper ce poste, au cours de sa carrière, Fleming a découvert un total de 59 nébuleuses gazeuses, plus de 310 étoiles variables et 10 novae.
Nébuleuse
Plus particulièrement, en 1888, Fleming a découvert la nébuleuse de la tête de cheval sur une plaque de photogrammétrie télescope fabriqué par l’astronome WH Pickering, frère d’EC Pickering, elle a décrit la nébuleuse brillante comme ayant une indentation semi-circulaire de 5 minutes de diamètre à 30 minutes au sud de Zeta Orionis.
Publications
Les publications professionnelles ultérieures ont négligé de donner crédit à Fleming pour la découverte, le premier catalogue d’index Dreyer omit le nom de Fleming dans la liste des contributeurs ayant ensuite découvert des objets du ciel à Harvard, attribuant l’ensemble de l’œuvre simplement à Pickering.
Crédit
Cependant, au moment où le deuxième catalogue d’index Dreyer a été publié en 1908, Fleming et ses collègues féminines au HCO étaient suffisamment connues et ont reçu le crédit approprié pour leurs découvertes.
Williamina Fleming.
Naine
La première personne qui connaissait l’existence des naines blanches était Mme Fleming. Les deux suivants, une heure ou deux plus tard, le professeur EC Pickering et moi.
Générosité
Avec une générosité caractéristique, Pickering s’était porté volontaire pour que les spectres des étoiles que j’avais observés pour la parallaxe soient levés sur les plaques de Harvard.
Questions
Tous ceux de faible amplitude absolue se sont avérés être de classe G ou plus tard. Emu avec curiosité, je lui ai posé des questions sur la compagne de 40 Eridani.
Découverte
De manière caractéristique, encore une fois, il a téléphoné à Mme Fleming qui a déclaré dans une heure environ qu’il s’agissait de la classe A. Fleming a publié sa découverte des étoiles naines blanches en 1910.
Publications
Ses autres publications notables incluent une étude photographique des étoiles variables, une liste de 222 étoiles variables qu’elle avait découvertes et Spectres et magnitudes photographiques des étoiles dans les régions standards.
Exposition
Fleming a ouvertement plaidé pour d’autres femmes dans les sciences dans son discours un champ pour le travail des femmes en astronomie à l’Exposition universelle de 1893 à Chicago, où elle a ouvertement promu l’embauche d’assistantes en astronomie.
Discours
Son discours suggérait qu’elle était d’accord avec l’idée dominante selon laquelle les femmes étaient inférieures, mais estimait que si elles avaient plus de chances, elles pourraient devenir égales.
Sexe
En d’autres termes, les différences de sexe à cet égard étaient plus culturellement construites que biologiquement fondées, membre honoraire de la Royal Astronomical Society, a première femme américaine à recevoir cet honneur. Peu de temps après, elle a été nommée membre honoraire en astronomie du Wellesley Collège, peu de temps avant sa mort la Société astronomique du Mexique lui a décerné la médaille Guadalupe Almendaro pour sa découverte de nouvelles étoiles.
Célèbres
Les femmes des ordinateurs de Harvard étaient célèbres au cours de leur vie, mais ont été largement oubliées au siècle suivant.
Lindsay Smith Zrull
En 2015, Lindsay Smith Zrull, conservatrice de la collection Plate Stacks de Harvard, travaillait au catalogage et à la numérisation des plaques astronomiques pour DASCH et a découvert environ 118 boîtes, contenant chacune de 20 à 30 cahiers, provenant d’ordinateurs féminins et des premiers astronomes de Harvard.
Préservé
Elle s’est rendu compte que les 2500 + volumes étaient en dehors de la portée de son travail avec DASCH, mais voulait voir le matériel préservé et rendu accessible.
Bibliothécaires
Smith Zrull a contacté des bibliothécaires au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, en réponse, la bibliothèque Wolbach a lancé le projet PHaEDRA. Daina Bouquin, bibliothécaire en chef de Wolbach, a expliqué que l’objectif est de permettre la recherche en texte intégral de la recherche.
Travail
Si vous recherchez Williamina Fleming, vous n’allez pas simplement trouver une mention d’elle dans une publication où elle n’était pas l’auteur de son travail. Vous allez trouver son travail.
Exposition
En juillet 2017, la bibliothèque Wolbach du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics a dévoilé une exposition présentant le travail de Fleming, y compris le journal de bord contenant la découverte de la nébuleuse Horsehead.
Bibliothèque
La bibliothèque a des dizaines de volumes du travail de Fleming dans sa collection PHaEDRA. En août 2017, environ 200 des plus de 2500 volumes avaient été transcrits, la tâche devrait prendre des années pour s’achever complètement. Certains cahiers sont répertoriés sur le site Web Smithsonian Digital Volunteers, qui encourage les bénévoles à les transcrire.
La NASA a annoncé que son rover Persévérance avait repéré sur Mars : un déchet humain
Le débris de Perseverance s’est bien coincé dans un rocher. Twitter/@NASA Persevere.
Un débris de couverture thermique déchiqueté et pris dans une roche a été découvert par le rover Persévérance de la NASA, sur la planète mars, le 15 juin 2022.
Morceau
« Mon équipe a repéré quelque chose d’inattendu : il s’agit d’un morceau de couverture thermique qui, selon eux, pourrait provenir de mon étage de descente, le jet pack alimenté par la fusée qui m’a posé le jour de l’atterrissage en 2021 », a tweeté l’Agence spatiale américaine depuis le compte du rover.
Matériau
Ce matériau thermique, semblable à une feuille d’aluminium, visait à protéger le vaisseau des températures extrêmes lors de son voyage vers la planète rouge et de sa chute dans l’atmosphère martienne.
Indices
Lancée dans l’espace le 30 juillet 2020 afin de chercher des indices de vie microbienne martienne vieille de 3 milliards d’années époque à laquelle l’eau aurait coulé en abondance sur la surface de la planète.
Objet
La navette s’est retrouvée au cœur du delta d’une rivière asséchée dans le cratère Jezero, sans s’attendre à tomber sur un tel objet.
Mission
La mission principale de Persévérance est, en effet, de revenir sur Terre au début des années 2030 avec des échantillons provenant du sol martien, et non pas de ramasser des détritus.
Surprise
Pour l’Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace (NASA), retrouver ce déchet à quelque deux kilomètres de l’endroit où le train d’atterrissage s’est écrasé dans le désert martien, un an plus tôt, est une « surprise » .
Accident
« Ce morceau, a-t-il atterri ici après l’accident, ou a-t-il été soufflé par le vent ? s’interroge l’organisme américain. Benjamin Bastida Virgili, lui, ne s’en étonne point » .
Déchets
« On savait, avant même de l’envoyer sur Mars, que certaines parties du rover termineraient en déchets et ne seraient pas ramenées sur Terre ».
Ingénieur
Explique cet ingénieur spécialiste des débris spatiaux de L’Agence spatiale européenne (ESA), « On a pollué la Terre, on a pollué l’espace, maintenant, on pollue Mars », souffle-t-il.
Couverture
Cette couverture n’est pas le seul débris qui s’est vu larguer par la navette lors de sa descente en février 2021.
Sort
Un bouclier thermique, un parachute supersonique et une grue aérienne propulsée par une fusée ont subi le même sort, rapporte le média Mashable.
Ingenuity
En avril, l’hélicoptère Ingenuity premier engin à avoir effectué un vol sur une autre planète avait même photographié l’épave d’un parachute orange et blanc recouvert de poussière, la couverture protectrice qui stockait le parachute ainsi que la coque dorsale, retrouvée en morceaux après un plongeon à 125 km/h.
Pollution
Si la pollution spatiale a particulièrement fait parler d’elle ces dernières années, les premiers « déchets » abandonnés sur sol extraterrestre datent pourtant des années 1970, lors des premières explorations sur la Lune.
Apollo
Au terme du mythique programme Apollo de la NASA, achevé en 1972, les six équipes d'astronautes ont laissé derrière elles des objets en tout genre.
Modules
Des modules lunaires aux véhicules électriques en passant par des sismomètres, des pelles ainsi que les caméras grâce auxquelles des millions de personnes ont pu admirer les premiers pas sur la Lune depuis leur télévision.
Poids
Ces objets sont restés là pour une raison : le poids limité des modules de transports spatiaux. « Plus ils en jetaient, plus ils pouvaient ramener de pierres (sur Terre) », explique Stan Starr, directeur adjoint du projet Apollo, à la NASA.
Débris
Problème : ces débris, laissés dans l'espace, peuvent contaminer des corps planétaires vierges de toute trace humaine, selon l’organisme américain.
Benjamin Bastida Virgili
Pourtant, les États sont tenus de protéger les planètes extraterrestres, rappelle Benjamin Bastida Virgili : « Parmi ces règles, les pays doivent par exemple aseptiser tous les outils spatiaux afin de ne pas apporter de bactéries sur des sols étrangers et potentiellement implanter une vie non-endémique », autre souci, les outils spatiaux sont difficilement réemployables.
Stan Starr
« Les astronautes pourraient éventuellement remplacer les batteries des rovers et les réutiliser », a suggéré Stan Starr auprès de la NASA.
Surface
« Mais après tout ce temps passé à la surface, la poussière a pu s’infiltrer partout. L’utilisation de cet équipement nécessiterait une analyse et une planification minutieuses, car il n’a pas été conçu pour être réutilisé », prévient-il.
Zone d’atterrissage du rover.
Débris
Outre les débris spatiaux laissés sur mars ou la Lune, d’autres objets encombrent l’espace, parmi lequel les satellites, le 12 novembre 2021, la Station spatiale internationale (ISS) a fait une embardée pour éviter une collision avec un débris spatial, vestige d’un satellite météorologique détruit par la Chine lors d’un essai de missile en 2007.
Risques
Ces risques de collision sont de plus en plus fréquents, à mesure que le nombre de satellites augmente, aujourd’hui, ils sont plus de 8 400 à graviter dans l’espace, alors que seulement 5 800 d’entre eux fonctionnent encore, selon les dernières estimations de l’Agence spatiale européenne (ESA), publiées le 10 mai 2022, par ailleurs, plus d’un million de débris spatiaux mesurant entre un et dix centimètres flottent dans l’espace, à l’heure actuelle.
Volume
Ce volume croissant de débris orbitaux pourrait causer la perte d’outils utilisés quotidiennement pour les prévisions météorologiques, les télécommunications et les systèmes de positionnement, selon un rapport publié le 27 janvier 2021 par la NASA.
Surcharge
Face à cette surcharge orbitale, l’ESA a lancé une mission de « nettoyage de l’espace », visant à retirer plusieurs engins spatiaux hors d’usage et à prévenir la création démesurée de nouveaux débris.
Développer
« On est en train de développer toutes les technologies en vue de cette première mission qui devrait être lancée en 2025, pour enlever un débris vieux de dix ou quinze ans », avance Benjamin Bastida Virgili, qui prend part au projet « Clean Space ».
Scientifiques
Nombreux sont les scientifiques à demander une juridiction de l’espace plus contraignante.
Aparna Venkatesan
C’est notamment le cas de la professeure d’astronomie à l’Université de San Francisco, Aparna Venkatesan, qui a affirmé lors d’un événement organisé par le Musée américain d’histoire naturelle, le mois dernier, que la mise en place de protections contre la pollution de l’environnement spatial nécessiterait de définir l’espace comme un patrimoine commun de la civilisation humaine.
Droit
Si le droit international n’a pas beaucoup changé à ce sujet depuis le Traité de l’espace, élaboré en 1967 par l’ONU, les États sont de plus en plus nombreux à étoffer leurs juridictions spatiales au niveau national.
Pays
« Chaque pays a ses propres lois qui, dans la plupart des cas, adressent ces problèmes de pollution et imposent de ne pas dépasser un certain seuil de débris », nuance Benjamin Bastida Virgili.
Loi
« Mais c’est vrai que la loi spatiale internationale n’a toujours pas inclus de mesures, pourtant essentielles, afin d’éviter une pollution engendrée par les débris », conclut l’ingénieur de l’ESA.
Des astronomes diffusent les premières images d'un trou noir supermassif dans notre galaxie
L'image d'un trou noir supermassif au cœur de notre galaxie,
Cette découverte est présentée par les scientifiques comme la preuve que les mêmes mécanismes physiques sont à l'œuvre au cœur de deux systèmes de taille différente, la collaboration internationale d'astronomes Event Horizon Telescope (EHT) a prouvé jeudi en image l'existence d'un trou noir supermassif, Sagittarius A*, au cœur de notre galaxie.
Découverte
Cette découverte intervient trois ans après la première photo d'un trou noir, situé dans une galaxie lointaine, la "silhouette" du trou noir se découpe sur un disque lumineux de matière, elle rappelle celle du trou noir de la lointaine galaxie M87, qui est beaucoup plus importante que la nôtre.
Scientifiques
Les scientifiques y voient la preuve que les mêmes mécanismes de la physique sont à l'œuvre au cœur de deux systèmes de taille très différente.
Huib Jan Van Langevelde
Je peux vous présenter l'image du trou noir Sgr A* au centre de la galaxie, a annoncé sous les applaudissements Huib Jan Van Langevelde, directeur du projet EHT, lors d'une conférence de presse à Garching en Allemagne.
Techniquement
Techniquement, on ne peut pas voir un trou noir, car l'objet est si dense et sa force de gravité si puissante que même la lumière ne peut s'en échapper. Mais on peut observer la matière qui circule autour, avant d'y être avalée.
Preuve
"Nous avons une preuve directe que cet objet est un trou noir", a expliqué ensuite Sara Issaoun, du Centre d'astrophysique d'Harvard, en décrivant "le nuage de gaz (autour du trou noir) qui émet des ondes radio et que nous avons observé".
Entités
Les trous noirs sont des entités stellaires quand ils ont la masse de quelques soleils, ou supermassifs, quand ils ont une masse de plusieurs millions voire milliards de soleils.
Sgr A
Sagittarius A* (Sgr A*), qui doit son nom à sa détection dans la direction de la constellation du Sagittaire, a une masse d'environ quatre millions de soleils et se trouve à 27.000 années-lumière de la Terre.
Existence
Son existence a été supposée depuis 1974, avec la détection d'une source radio inhabituelle au centre de la galaxie.
Réseau
L'EHT, un réseau international de huit observatoires radio-astronomiques, avait apporté en 2019 l'image historique de M87*, un trou noir supermassif de six milliards de masses solaire dans sa galaxie, Messier 87, située à 55 millions d'années-lumière, avec ses quatre millions de masse solaire, Sgr A* est lui un poids plume dans le bestiaire des trous noirs supermassifs.
Des astronomes australiens ont observé un étrange objet tournant dans la Voie lactée
Des astronomes Australiens ont observé un étrange objet tournant dans la Voie lactée.
Une découverte "un peu effrayante", selon l’astrophysicienne Natasha Hurley-Walker. Des astronomes australiens ont observé un étrange objet tournant dans la Voie lactée qui, selon eux, ne ressemble à rien de déjà vu, selon une publication scientifique publiée dans la revue Nature, l’objet, repéré pour la première fois par un étudiant, produit un important rayonnement électromagnétique trois fois par heure.
Ondes
Les ondes sont émises toutes les 18,18 minutes, explique Natasha Hurley-Walker, qui a observé le phénomène dans l’Outback australien.
Connu
"Il n’y a rien de connu dans le ciel qui fasse cela". L’équipe a établi que l’objet se trouve à environ 4 000 années-lumière de la Terre, qu’il est incroyablement brillant et doté d’un champ magnétique extrêmement puissant.
Calculs
"Si vous faites tous les calculs, vous trouvez qu’il ne devrait pas avoir assez de puissance pour produire ce genre d’ondes radio toutes les 20 minutes".
Natacha Hurley-Walker
"Cela ne devrait tout simplement pas être possible", a déclaré Natacha Hurley-Walker. Il pourrait s’agir d’un "magnétar à période ultra-longue", un phénomène encore jamais observé, ou encore d’une "naine blanche", une étoile vieillissante d’une température en surface deux fois plus élevée que celle du soleil.
Nouveau
"Bien sûr, il pourrait s'agir de quelque chose auquel nous n'avons jamais pensé. Il pourrait s'agir d'un type d'objet entièrement nouveau", affirme Natacha Hurley-Walker, l'équipe de recherche a pu observer le signal sur une large gamme de fréquences.
Processus
"Cela signifie qu'il doit s'agir d'un processus naturel, ce n'est pas un signal artificiel", a assuré la scientifique à la question de savoir si ce signal radio puissant et cohérent provenant de l'espace pourrait avoir été envoyé par une autre forme de vie.
La sonde Américaine Juno survole Ganymède à moins de mille kilomètres de sa surface
La sonde Juno.
Ce nouveau « flirt », le premier depuis 1979, a permis d’identifier de nouveaux cratères, dont certains sont immenses, la présence de ces dépressions suggère que nous avons sous-estimé l’activité volcanique de la lune de Jupiter.
Ganymède
Il y a encore quelques mois, Ganymède n’avait été visitée par l’Homme que deux fois : par la mission Voyager 1, en 1979, et par la mission Galileo au milieu des années 1990.
Survols
Au cours de ces survols, les deux sondes ont pu capturer plusieurs photos de la lune de Jupiter. Toutefois, leur angle de vue n’était pas idéal. Aussi, plusieurs zones demeuraient encore inexplorées.
Technologie
Depuis, la technologie s’est considérablement améliorée. Plus récemment, le survol de Juno, en juin 2021, a ainsi permis de révéler ces différents environnements.
Images
Ces images récemment analysées décrivent de nombreuses dépressions en surface, y compris des cratères d’impact aussi larges que cent kilomètres. D’autres, plus petits, mesurent de quarante à cinquante kilomètres de diamètre.
Chercheurs
Les chercheurs ont également isolé de multiples caractéristiques qui pourraient être selon eux le résultat de l’activité volcanique de Ganymède.
Caractéristiques
Nous avons trouvé des caractéristiques de type caldera, similaires à celles que nous avons observées précédemment dans d’autres parties de Ganymède, a déclaré Goeffrey Collins, géologue au Wheaton College dans le Massachusetts.
Caldeiras
Les caldeiras sont des cratères volcaniques qui, dans le cas de Ganymède, ont probablement été créés par des cryovolcans qui jaillissent de l’eau et du gaz gelés de l’intérieur de la lune.
Activité
Le nombre de ces caractéristiques vues dans les images de Juno suggère une activité volcanique beaucoup plus intense que ce à quoi les scientifiques s’attendaient auparavant.
Ganymède photographiée par la sonde Juno. Crédits : NASA
Lune
Non seulement Ganymède est la plus grande lune du Système solaire, mais c’est aussi la seule qui possède son propre champ magnétique, les variations de ce champ magnétique ont d’ailleurs conduit les chercheurs à conclure que Ganymède devait abriter un immense océan souterrain d’eau salée sous une croûte de glace et de roche de 150 km d’épaisseur.
Interaction
Cela étant, nous savons que la lune est également intégrée dans le champ magnétique de Jupiter. L’interaction entre ces deux champs magnétiques donne alors lieu à la formation d’aurores au-dessus de Ganymède.
Aurores
Ces aurores avaient été repérées par Hubble, mais le récent survol de Juno a permis de mieux les comprendre.
Pippa Molyneaux
Nous étions maintenant en mesure de voir les emplacements exacts des émissions (aurorales) , a déclaré Pippa Molyneaux, chercheuse au Southwest Research Institute de San Antonio (Texas), sur ces images, nous avons pu voir l’étendue latitudinale de l’une d’entre elles pour la première fois.
Limites
Nous avons alors constaté des limites très nettes au niveau des pôles, tandis que ces émissions diminuent plus progressivement lorsque vous vous déplacez vers l’équateur.
Expliquer
Les futurs modèles devront expliquer cela. Rappelons que Ganymède sera également ciblée par la mission européenne Jupiter Icy Moons Explorer (JUICE) qui doit être lancée l’année prochaine.
Objectif
Son objectif sera d’étudier de près le système jovien dès 2029, avant de se concentrer exclusivement sur Ganymède dès 2032. Ces données pourraient donc être utilisées pour affiner les plans d’observation.
Date de dernière mise à jour : 10/11/2023