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1994 : le récit incroyable du crash d’un Airbus piloté par un enfant

2000002982373L' Airbus A310-304 piloté par Aeroflot – Russian International Airlines, s'est écrasé dans une chaîne de montagnes de l'oblast de Kemerovo, en Russie, tuant les 63 passagers et les 12 membres d'équipage à bord..

Le 23 mars 1994, un Airbus A310 s’écrasait en Sibérie. L’enquête a révélé que le crash a été provoqué par un enfant, aux commandes de l’avion.

Vol

Cette nuit-là, rien ne laissait présager une telle tragédie. Le vol Aeroflot 593 reliant Moscou à Hong Kong se déroulait dans des conditions optimales : météo clémente, appareil récent et en parfait état, équipage chevronné.

Andreï Viktorovitch Danilov

Le commandant Andreï Viktorovitch Danilov, 40 ans, totalisait plus de 9 500 heures de vol, tandis que son copilote Igor Vassilievitch Piskariov, 33 ans, en comptait 6 000. Ce trajet s’annonçait donc comme un vol de routine. Et pourtant…

Sibérie

Alors que l’avion survole la Sibérie en pilotage automatique, le copilote Piskariov prend une décision qui s’avérera fatale : il invite ses deux enfants dans le cockpit. Une pratique courante et autorisée, particulièrement lors des vols long-courrier.

Fille

Sa fille Iana, 12 ans, s’installe brièvement aux commandes, suivie de son frère Eldar, 15 ans. C’est là que le drame se dessine. L’adolescent, probablement fasciné par les commandes de vol, exerce une pression suffisante sur le manche pour désactiver partiellement le pilote automatique.

Voyant

Un voyant s’allume sur le tableau de bord, mais aucune alarme sonore ne retentit. Les pilotes, dans un premier temps, ne remarquent rien d’anormal. L’appareil commence alors une lente inclinaison vers la droite. Lorsque l’équipage réalise enfin la situation, l’angle atteint déjà 45 degrés – bien au-delà des limites de sécurité.

Force

La force centrifuge, devenue trop importante, cloue littéralement l’adolescent à son siège. "Eldar, lève-toi… Descends Eldar, tu vois le danger ?", s’écrie son père, impuissant.

Événements

S’ensuit une cascade d’événements catastrophiques. Le pilote automatique, partiellement engagé, tente de maintenir l’altitude en augmentant la puissance des moteurs, pendant que les pilotes essaient désespérément de reprendre le contrôle manuel.

Commandes

Ces commandes contradictoires transforment l’Airbus en monstre incontrôlable. L’appareil se cabre, remonte presque à la verticale, puis part en vrille. Les passagers subissent alternativement des forces d’écrasement et des moments d’apesanteur.

Montagnes

En seulement quatre minutes, l’avion plonge de 10 000 mètres. Il s’écrase finalement dans les montagnes d’Alataou de Kouznetsk à 260 km/h, tuant instantanément les 75 personnes à bord.

2000002982373L' Airbus A310-304 piloté par Aeroflot – Russian International Airlines, s'est écrasé dans une chaîne de montagnes de l'oblast de Kemerovo, en Russie, tuant les 63 passagers et les 12 membres d'équipage à bord..

Secours

Les secours, ralentis par la neige et le relief accidenté, ne parviennent sur place que deux heures et demie plus tard, pour ne découvrir que des débris en flammes. L’enquête révélera une cruelle ironie : pour sauver l’appareil, il aurait suffi de lâcher les commandes.

Système

L’Airbus A310 était, en effet, équipé d’un système anti-décrochage automatique. Mais les pilotes, jamais formés à une telle situation, ont aggravé la situation en tentant de redresser manuellement l’avion.

Tragédie

Cette tragédie a conduit à des changements majeurs dans l’aviation civile. La formation des pilotes concernant la gestion du pilote automatique a été renforcée, et la réglementation sur la présence de personnes tierces dans le cockpit a été considérablement durcie.


2024 : cent ans après son crash ils retrouvent l’épave oubliée d’un avion des lignes Latécoère

2000002982373Les membres de l’association Aerocherche ont retrouvé le moteur du Breguet XIV cent ans après son crash dans la montagne héraultaise. Aerocherche - Jef Bec.

L’association toulousaine Aerocherche a retrouvé les vestiges d’un Breguet XIV des lignes Latécoère cent ans après son crash dans la montagne de Cabrerolles (Hérault). L’avion transportait le courrier entre Perpignan et Marseille.

Association

Savez-vous qu’il est possible de trouver une aiguille dans une botte de foin ? Demandez aux membres de l’association Aerocherche ! L'été 2024, après deux jours d’exploration dans la garrigue au nord de l’Hérault, ils ont retrouvé l’épave d’un Breguet XIV qui s’était écrasé le 6 novembre 1924.

Avion

Cet avion des lignes Latécoère transportait le courrier entre Perpignan et Marseille. Son pilote, Georges Payan, âgé de 31 ans, faisait partie des pionniers du transport postal aérien. Son corps et le courrier qu’il transportait avaient été évacués juste après l’accident. L’épave, elle, était tombée dans l’oubli.

Breguet XIV

Jusqu’à ce courriel envoyé en 2020 par un passionné de l’Aéropostale à l’association Aérocherche connue pour son implication dans la sauvegarde du patrimoine aéronautique. "Il nous rappelait qu’un Breguet XIV était tombé près de Cabrerolles dans l’Hérault.

Zone

Mais la zone était vaste, montagneuse et il ne devait plus rester grand-chose d’un avion fait essentiellement de toile et de bois.

Olivier Jordan

On a laissé tout ça en sommeil et puis un de nos membres, Olivier Jordan, s’est dit que, pour l’année du centenaire du crash, on devait quand même essayer de retrouver les vestiges de l’avion", raconte Gilles Collaveri, président d’Aérocherche.

Adjoint

L’association trouve appui auprès d’un adjoint au maire de Cabrerolles, sensible à l’histoire de cet avion qui s’était transmise de génération en génération. Un des anciens du village, âgé de 94 ans en 2024, leur indique la zone sur un plan.

2000002982373Georges Payan est mort à 31 ans. Il était un pionnier de l’Aéropostale.

Autorisations

"Une fois les autorisations officielles obtenues, nous sommes partis arpenter la garrigue et les pierriers en pensant que c’était mission impossible".

Chance

"Il nous fallait de la chance, on en a eu ! Après deux jours de recherche dans des endroits très reculés, nous sommes tombés tout d’un coup sur un moteur d’avion".

Morceaux

"Les cylindres, le vilebrequin, le porte-hélice, des morceaux du radiateur, tout était là ! Et un peu plus loin, posé sur les cailloux, il y avait le fuselage".

Pièces

"On a même trouvé des pièces de monnaie espagnoles que Georges Payan avait dans ses poches, certainement ramenées d’un de ses trajets vers Casablanca où il était chef d’escale".

Latécoère

Un Breguet XIV des lignes Latécoère comme celui qui acheminait le courrier entre Perpignan et Marseille. Le moteur descendu sur une échelle à dos d’hommes

Bénévoles

Les bénévoles de l’association, aidés par des habitants de la commune, reviennent au mois de septembre pour ramener les vestiges.

Moteur

Le moteur, de plus de 200 kg, est sanglé sur une échelle pour être redescendu au village à dos d’hommes. Les éléments de la structure sont également rapatriés.

Exposé

L’ensemble est exposé et une stèle mémorielle est inaugurée le 9 novembre 2024 à Cabrerolles à l’occasion du centenaire de cet accident.

Famille

Des petits-neveux du pilote seront réunis ainsi que des membres de la famille Latécoère. "C’est incroyable de retrouver autant de vestiges de cet avion construit en 1918 et de se rappeler l’histoire de ce pilote oublié alors qu’il a été un des pionniers du transport aérien.

Jean Mermoz

Jean Mermoz en parle dans son journal de bord : il a été embauché sur les lignes Latécoère le jour de l’accident. D’après la rumeur familiale, Georges Payan a remplacé un pilote au pied levé, il n’aurait pas dû mourir ce  6 novembre 1924. On pense qu’il suivait la côte quand un orage de type cévenol l’a piégé au niveau de Narbonne", glisse Gilles Collaveri.


Alors que 180 missiles décollaient de l’Iran en direction d’Israël un avion d’Air France survole l’Irak pendant 15 minutes

2000002982373Les pilotes de l’avion auraient aperçu les missiles depuis le cockpit.

Le mardi 1er octobre 2024, le vol Air France AF 662 au départ de Paris Charles-de-Gaulle, et à destination de Dubaï, a survolé l’Irak alors que l’Iran venait de tirer un peu plus d’une centaine de missiles en direction d’Israël.

Incident

C’est un incident dont s’est saisie la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) d’Air France. Selon les informations de TF1, un avion de la compagnie française a survolé, le mardi 1er octobre 2024, l’Irak.

Problème

Problème, au moment de traverser le pays, près de 180 missiles ont été tirés par l’Iran en direction d’Israël. Selon les éléments recueillis par nos confrères, l’appareil avait décollé de Paris Charles-de-Gaulle pour se rendre à Dubaï.

Avion

Mais alors qu’un autre avion de la compagnie, qui se rendait à Bombay, en Inde, a été dérouté, le vol Air France AF 662 qui se rendait en Israël n’a pas été contacté par la compagnie pour en faire de même.

Missiles

Toujours auprès de TF1, les pilotes de l’avion ont assuré avoir vu les missiles depuis le cockpit. Heureusement, ces derniers se déplaçaient à une altitude bien plus importante que celle de l’appareil évitant ainsi un drame.

Chance

Le contrôle aérien irakien aurait tout de même souhaité "bonne chance" à l’équipage. De son côté, la compagnie aérienne Air France à expliqué avoir eu "des informations" sur une potentielle attaque de l’Iran sur Israël. Elle aurait alors suspendu le survol de l’espace aérien irakien à partir de 19 heures.

Survol

"Les appareils de la compagnie évitaient déjà l'espace aérien israélien, libanais et iranien. Le survol de l’espace aérien irakien était limité à un corridor spécifique utilisé par toutes les compagnies aériennes."


La porte du Boeing d’Alaska Airlines s’arrache en plein vol

2000002982373Les images impressionnantes de l’appareil une fois au sol.

Le 5 janvier 2024, un Boeing 737 Max 9 de la compagnie Alaska Airlines perdait une porte de sortie centrale en plein vol obligeant l’avion à revenir en urgence à l’aéroport international de Portland (Oregon, États-Unis).

Porte

La perte de cette porte a entraîné une décompression rapide dans la cabine du fameux vol 1282 et, miraculeusement, l’avion a pu atterrir sans autre incident. Sept passagers (sur les 171 transportés) et un agent de bord (sur les 6 membres d’équipage) ont été légèrement blessés.

Rapport

Selon un rapport d’enquête préliminaire, l’absence d’usure ou de déformation autour de certains trous "indique que quatre boulons prévus pour empêcher que la porte bouchon ne se déplace vers le haut étaient manquants avant qu’elle ne bouge".

Document

Mercredi 11 septembre 2024, 1CBS a dévoilé un document exceptionnel : l’interview de la copilote Emily Wiprud. Six minutes après le décollage, à 16 000 pieds d’altitude, Emily a senti "une explosion dans les oreilles, puis un souffle d’air". "Mon corps a été projeté vers l’avant et il y a eu un grand bruit.

Tubes

La porte du poste de pilotage était ouverte. J’ai vu des tubes suspendus à la cabine. Je ne savais pas qu’il y avait un trou dans l’avion jusqu’à ce que nous atterrissions. Je savais que quelque chose de catastrophique se passait.

Bruyant

C’était incroyablement bruyant, et je me souviens d’avoir mis le masque à oxygène et d’avoir essayé de transmettre le son au contrôle aérien en me demandant : pourquoi je n’entends rien ?

Portland

"Une fois l’appareil de retour à Portland, "j’ai ouvert la porte du poste de pilotage et j’ai vu le calme, la tranquillité, des centaines d’yeux qui me fixaient droit dans les yeux".

Emily Wiprud

Emily Wiprud et le pilote vont recevoir les honneurs de l’association des pilotes de ligne (Air Line Pilots Association) "pour la compétence et le professionnalisme dont ils ont fait preuve lors de l’incident".

Héros

"Mon capitaine est un héros", affirme-t-elle de son côté. "Il en va de même pour les hôtesses de l’air, pour tout le personnel qui était là pour nous soutenir ce jour-là et cela doit être célébré. Tout le monde a survécu". 


USA : deux avions entrent en collision au décollage

2000002982373Bien qu’impressionnant, l’incident n’a fait aucune victime.

Une collision au sol s’est produite le mardi 10 septembre 2024 entre deux avions de la compagnie Delta Air Lines à l’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta, dans l’État de Géorgie, aux États-Unis.

Passager

Un météorologiste de la chaîne de télévision WFTS, qui était passager à bord de l’un des avions en partance d’Atlanta pour la Louisiane selon ses dires, a déclaré que l’arrière de son avion a été heurté par un autre avion alors qu’ils roulaient vers la piste.

Collision

La collision s’est produite vers 10 h 07 heure locale (16 h 07 heure de Paris). "Des bruits de frottement de métal très violents, puis de fortes détonations. Nous allons bien. Pas de feu ni de fumée".

Compagnie

Selon la compagnie Delta Air Lines rapportée par Fox5atlanta, l’aile d’un Airbus A 350 circulant d’Atlanta à Tokyo-Haneda est entrée en contact avec la queue d’un Endeavor Air CRJ-900, à destination de LaFayette, en Louisiane, sur une voie de circulation adjacente.

Incident

L’incident a entraîné des dommages à la queue du jet régional et à l’aile de l’A 350. Aucun blessé n’a été signalé. Les passagers ont été transportés vers le terminal.

Airbus

Selon la chaîne d’informations, 221 passagers se trouvaient à bord de l’Airbus A 350, tandis que 56 passagers se trouvaient dans le second appareil. Delta Air Lines a annoncé coopérer avec les autorités pour faire la lumière sur cet incident.


Un chercheur affirme avoir localisé l'épave du vol MH370

2000002982373Un scientifique australien affirme avoir trouvé l'endroit où se trouve l'appareil.

Un chercheur australien amène de nouvelles pistes sérieuses dans la recherche de l'épave du vol MH370 de la Malaysia airlines. L'un des plus grands mystères de l'aviation, sera-t-il enfin résolu ?

MH370

Il y a plus de dix ans, le vol MH370 de la Malaysia Airlines disparaissait sans laisser de traces sur les écrans radars avec 239 personnes à bord.

Mystère

Ce grand mystère de l'aviation est l'objet de nombreuses spéculations. Mais un chercheur amène de nouveaux éléments, et pas des moindres !

Étude

Dans une étude, le scientifique australien Vincent Lyne de l'Université de Tasmanie affirme avoir localisé l'emplacement exact de l'épave, dans un trou de 6 000 mètres de profondeur.

Cachette

« Une cachette parfaite », a-t-il écrit il y a quelques jours dans une contribution sur LinkedIn. Le trou se trouve à l'extrémité de Broken Ridge, un plateau océanique dans le sud-est de l'océan Indien, dans un « environnement marin très accidenté et dangereux ».

Épave 

Cela explique pourquoi l'épave n'a pas encore été retrouvée, a souligné le chercheur. L'étude, qui date de 2021, vient d'être acceptée et publiée par la prestigieuse revue spécialisée « Journal of Navigation » après un processus d'évaluation par les pairs.

Causes

En ce qui concerne les causes du crash, le scientifique est convaincu que ce n'est pas le manque de carburant, tel que souvent supposé, mais une manœuvre d'atterrissage intentionnelle du capitaine Zaharie Shah dans l'eau qui est responsable de la catastrophe.

Preuve

Il cite comme preuve les dommages subis par les ailes et le système de volets ainsi que par le volet d'aile retrouvé au large de l'île de La Réunion. Ceux-ci sont similaires aux dommages subis après l'amerrissage contrôlé du capitaine Chesley « Sully » Sullenberger sur le fleuve Hudson à New York en 2009, écrit Vincent Lyne.

Atterrissage

Les 155 personnes à bord avaient alors survécu à cet atterrissage forcé retentissant. Ses résultats ont étayé la théorie de Larry Vance, expert canadien en aviation et ancien enquêteur en matière d'accidents aériens, qui avait également évoqué des dommages sur une partie de l'épave permettant de croire à un atterrissage contrôlé sur l'eau.

Résultats

Mais les derniers résultats des recherches n'ont pas encore permis de déterminer si le pilote avait décidé de mener cette action en raison d'une situation d'urgence ou s'il avait délibérément dirigé l'appareil vers la mer pour le faire disparaître.

Vincent Lyne

Pour son étude, Vincent Lyne a combiné la longitude de la piste d'atterrissage de l'aéroport malaisien de Penang avec un itinéraire de vol découvert sur le simulateur domestique du pilote. Les enquêteurs du FBI avaient auparavant rejeté comme cet élément comme « non-pertinent ».

Trou

Selon Vincent Lyne, c'est à l'intersection de ces deux lignes que se trouve le trou de 6'000 mètres de profondeur. Le MH370 avait alors disparu des radars près de Penang. Le chercheur a demandé aux autorités d'examiner en « priorité absolue » le site qu'il a localisé.

Théories

Ainsi, les proches désespérés pourraient peut-être enfin trouver la paix après de nombreuses « théories confuses » et « spéculations sauvages ». 


Un Boeing 737 max de korean air chute de 27.000 pieds en 15 minutes

2000002982373Korean Air / Boeing 737-8 MAX.

L'incident qui était dû à un problème de pressurisation s'est produit le samedi 22 juin 2024 dans un appareil qui devait relier Séoul à Taichung à Taïwan.

Frayeur

Frayeur pour les 125 passagers d'un Boeing 737 Max. C'est un appareil de la compagnie Korean Air qui a subi un incident important le samedi 22 juin 2024.

Avion

L'avion qui devait relier Séoul à Taichung à Taïwan a dû faire demi-tour après avoir chuté de 26.900 pieds (plus de 8.200 mètres) en 15 minutes. À l'atterrissage à l'aéroport de Séoul Incheon, 17 passagers ont été hospitalisés.

Descente

Cette descente brutale a été décidée par les pilotes suite à une panne dans le système de pressurisation signalée 50 minutes après le décollage. Rappelons que ce système essentiel régule le niveau de pression à l'intérieur de la cabine de l'avion.

Séoul

L'appareil est ensuite retourné à Séoul et a atterri sans dommages. "17 passagers ont été pris en charge par des professionnels de la santé en Corée et ont été libérés sans blessures graves" a fait savoir le ministère sud-coréen des Transports.

Problèmes

Essentiellement pour des problèmes d’hyperventilation et de douleurs aux oreilles suite au changement brutal de pression dans la cabine.

Presse

Selon la presse sud-coréenne, un passager a déclaré que les enfants à bord pleuraient lorsque les masques à oxygène ont été libérés et qu'il avait peur que l'avion ne touche le sol.

Passagère

Une autre passagère témoigne qu'elle avait l'impression que quelque chose n'allait pas, car l'avion semblait planer dans les airs et les agents de bord restaient assis à leur siège. Les passagers ont pu reprendre un autre avion vers Taichung le lendemain.


Inde : deux avions sur la même piste une collision évitée de justesse

2000002982373Un premier avion a atterri au moment où un second appareil décollait sur la même piste.

Le 8 juin 2024, deux avions se sont retrouvés sur la même piste au même moment à l’aéroport international de Mumbai, en Inde : le premier a atterri quand le second était en train de décoller. Le régulateur indien de l’aviation (ATC) en charge de la piste a été radié à la suite du grave incident.

Erreurs

Une succession d’erreurs aurait pu coûter la vie à plusieurs dizaines de passagers, reprenant une information d’India TV News.

Aéroport

Sur l’aéroport de Mumbai (Inde) impliquant deux Airbus A320 neo : le vol IndiGo 5053, arrivant d’une ligne intérieure et du vol 657 d’Air India décollant pour l’aéroport international de Thiruvananthapuram. Les deux avions se sont frôlés sur la même piste au cours de leur manœuvre.

Communiqué

Dans un communiqué, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) indienne a annoncé le dimanche 9 juin 2024 avoir "radié le personnel ATC impliqué dans l’incident".

Commandants

Les deux commandants ont confirmé que chaque appareil avait reçu l’autorisation d’opérer sur cette même piste, détaille The Times of India. Cependant, leur responsabilité est également pointée du doigt.

Gaz

L’AIP, l’autorité des transports indiens, précise : "Si les pilotes estiment à un moment donné qu’il n’est pas sécuritaire de poursuivre l’approche, ils doivent procéder à la remise des gaz".

Trafic

Au sein de l’aéroport indien où le trafic aérien est particulièrement dense, plus de 1 000 appareils se croisent parfois quotidiennement. "Lorsqu’un avion reçoit une autorisation de décollage après s’être aligné sur la piste, il doit commencer le décollage immédiatement".

Enquête

"Si le contrôleur observe un retard dans le début du décollage, l’autorisation sera annulée", précise l’AIP. Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de ce grave incident, afin d’instaurer des mesures destinées à éviter que de tels événements ne se reproduisent à l’avenir.


1989 : un crash d'avion sur la ligne Paris-Valence faisait 22 morts

2000002982373Devant l’état de l’avion, les secours avaient rapidement compris que personne n’avait survécu à ce terrible accident. 

Le 10 avril 1989, ils sont plusieurs à attendre leurs proches à l’aéroport de Valence-Chabeuil. Il est 21 heures, les minutes passent, l’avion est en retard. Les informations se raréfient, quelque chose cloche.

Crash

Ce jour-là, l'avion de ligne d'Uni-Air international, qui relie Paris à Valence, s'écrase sur les contreforts du Vercors. à une trentaine de kilomètres de là, à Léoncel, provoquant la mort de 22 personnes.

Vol

Trois minutes. Voilà le temps de vol qui séparait le col de Tourniol de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Valence-Chabeuil. Ces quelque 180 secondes se sont malheureusement transformées en éternité pour les 22 occupants du Fokker 27. 

2000002982373Stèle à la mémoire des morts du vol Uni-Air International 602.

Épave

L’épave avait été retrouvée par les services de secours vers 1 h 15. Près de 300 hommes, mobilisés et une cinquantaine d’engins avaient été nécessaires à l’opération. À l’époque, la préfecture de la Drôme avait déclenché le plan Sater.

Corbillards

De longues files de corbillards s'étaient formées devant l’abbaye de Léoncel. Une cérémonie avait eu lieu avant que les corps ne soient rapatriés dans les familles.

Rapport

Le rapport d'enquête du BEA avait conclu à une erreur de navigation de la part de l'équipage de l'appareil.


MH370 : un nouveau rapport apporte un élément clé

2000002982373Jean-Luc Marchand et Patrick Blelly exhortent les autorités malaisiennes à autoriser de nouvelles recherches (photo d'illustration).

Deux spécialistes de l’aéronautique, Jean-Luc Marchand et Patrick Blelly, se sont procuré des données inédites sur la disparition du vol MH370 de la Malaysia Airlines, le 8 mars 2014. Ils exhortent désormais les autorités malaisiennes à autoriser de nouvelles recherches.

Recherches

Les recherches des débris du MH370, vont-elles reprendre ? C’est en tout cas ce qu’espèrent l’ingénieur français Jean-Luc Marchand, spécialiste de l’aéronautique, et Patrick Blelly, commandant de bord retraité d’Air France, qui se sont procuré des données issues des radars militaires malaisiens jusque-là inconnues du public.

Rapport

Déjà auteurs d’un rapport indépendant sur la disparition du Boeing 777 du vol MH370 de la Malaysia Airlines, les deux hommes ont pu analyser de nouvelles données issues des radars militaires malaisiens, jusqu’alors inconnues du public.

Ambiguïté

Et pour eux, « il n’existe plus aucune ambiguïté sur le fait que l’avion était piloté à la main » bien après sa disparition des radars…

Scientifiques

Depuis le jour tragique de sa disparition, le 8 mars 2014, les scientifiques ont toujours affirmé que l’avion avait disparu des radars à 1 h 20, heure locale.

Radars

Mais les radars militaires malaisiens ont, en réalité, continué d’enregistrer l’activité de l’avion et les données ont été transmises par la Malaisie aux autorités australiennes et donc analysées par deux Français.

Demi-tour

Ils expliquent que si l’appareil suivait le couloir aérien en direction de Pékin à l’altitude de croisière prévue : 35 000 pieds au moment de sa disparition, il a, immédiatement après son dernier message aux contrôleurs aériens, effectué un demi-tour « très serré », suggérant « un pilotage manuel ». « L’avion est ensuite descendu, probablement à 28 000 pieds (8 500 m) », expliquent-ils.

Jean-Luc Marchand

Une descente qui prouve, selon eux, « que l’avion a été volontairement dépressurisé. La personne aux commandes a voulu faire croire aux passagers qu’il y avait un problème. Elle a simulé une descente d’urgence, pour s’assurer que personne ne bouge », explique Jean-Luc Marchand.

2000002982373MH370 Image d'illustration.

Spécialistes

Les deux spécialistes pensent que le pilote du MH370 a ensuite maintenu l’appareil à une altitude d’environ 9 100 mètres, où l’air est froid et l’oxygène rare.

Passagers

Concluant que les passagers « sont morts sans souffrance, d’hypothermie et par manque d’oxygène », tandis que le pilote, lui, aurait effectué un troisième virage au nord de Sumatra, en Indonésie, avant de piquer vers l’Océan.

Amerrissage

Et de s’y poser dans « un amerrissage bien maîtrisé n’ayant produit que peu de débris ».

Zone

Problème, la zone ciblée par Jean-Luc Marchand et Patrick Blelly n’aurait jamais été fouillée par les enquêteurs alors que cela ne prendrait, selon eux, que « quelques jours ».

Fouilles

Les Français appellent donc les autorités malaisiennes à autoriser de nouvelles fouilles pour retrouver l’appareil et surtout ses précieuses boîtes noires , afin de comprendre ce qui est arrivé aux 239 passagers du vol MH370 de la Malaysia Airlines du 8 mars 2014.


Il y a plus de 20 ans un crash meurtrier choquait la Suisse

2000002982373Il y a plus de 20 ans, l'une des pires catastrophes aériennes jamais vues en Europe a eu lieu au-dessus du lac de Constance.

Il y a plus de 20 ans l'une des pires catastrophes aériennes jamais vues en Europe a eu lieu au-dessus du lac de Constance. Deux avions se sont percutés en plein vol, emportant avec eux la vie de 72 personnes. Les témoins et services d'urgences se remémorent ce qui est resté pour eux le pire moment de leur vie.

Détonation

Nous sommes le 1er juillet 2002. Peu avant minuit, une détonation terrible résonne dans le ciel, au-dessus du lac de Constance. Stefan Borkert, journaliste au journal saint-gallois St. Galler Tagblatt, l'entend.

Ciel

Il sort dans la rue et regarde le ciel nocturne. « Il n'y avait rien à voir », se souvient-il. À première vue en tout cas. Un sentiment étrange le submerge.

Téléphone

Puis son téléphone sonne : quelque chose est arrivé au-dessus de la commune d'Überlingen, de l'autre côté du lac, en Allemagne. Stefan Borkert saute dans sa voiture et roule à toute vitesse, se préparant au pire. Il se fait même flasher par un radar.

Craintes

« Quand je suis arrivé à Überlingen, mes craintes se sont confirmées », confie-t-il. Là, des débris jonchent le sol, un réacteur d'avion s'était même écrasé dans le jardin d'un particulier. « Les habitants étaient complètement sous le choc.»

Bulletins

Miraculeusement, personne n'a été blessé au sol. Les bulletins radio relatant le drame commencent à être diffusés : deux avions se sont percutés en plein vol, au-dessus de la commune.

Stefan Borkert

Stefan Borkert commence à prendre des photos et à interroger les riverains. Il se souvient : « Les lumières bleues, les sirènes et toujours plus de personnes ont débarqué sur place. La police et les services de secours ont commencé à s'amasser. »

Hélicoptères

« Des hélicoptères tournaient dans le ciel, des sauveteurs avec des chiens ont commencé les recherches ». Les souvenirs et photos prises ce jour-là n'ont plus jamais quitté le reporter.

2000002982373Crach au-dessus de la commune d'Überlingen,

Morceaux

« Il y avait des morceaux de corps dans les champs, dans les arbres. Des valises brisées dont se déversaient des habits et des affaires pour enfants. » A ce moment-là, le journaliste apprend que les restes du deuxième avion ont été repérés, à un kilomètre au nord de là.

Événement

« C'est le pire événement sur lequel j'ai dû travailler en tant que journaliste. Après cela, il faut apprendre à vivre avec ces images dans sa tête. »

Rapport

Selon le rapport d'accident, il était 23 heures, 35 minutes et 32 secondes lorsqu'un Tupolev de Bashkirian Airlines et un avion-cargo de DHL se sont percutés à environ 10,5 kilomètres d'altitude au-dessus de la rive nord du lac de Constance.

Drame

À l'origine du drame : un malentendu entre un contrôleur aérien de Skyguide, à Zurich, et les pilotes. Et bien que les deux avions étaient équipés d'un système automatique d'alerte de collision (TCAS), celui-ci était désactivé lors de l'impact.

Débris

Les débris des deux appareils ont été retrouvés sur une zone de près de 30 kilomètres carrés. Aucun des 71 passagers et membres d'équipage n'a survécu.

Victimes

Parmi les victimes, se trouvaient 49 écoliers russes originaires de la région de Bachkirie, dans l'Oural. Ils étaient en route pour leurs vacances d'été, en récompense de leurs bons résultats scolaires.

Hans-Peter Walser

Dans une interview de l'époque, le désormais ancien chef de la police, Hans-Peter Walser, se rappelle des mots choquants prononcés lors d'une conversation radio des forces de l'ordre.

Matin

« Au petit matin, nous nous sommes vraiment rendu compte de l'étendue du drame », se souvient Stefan Borkert. Près de 5 000 agents de police mobilisés avaient commencé à ratisser la zone, mètre par mètre.

Agriculteur

Un agriculteur du coin se souvient de cette nuit d'horreur : « Après la détonation, les débris et les enfants tombaient littéralement du ciel. C'était l'horreur.

Catastrophe

Cette catastrophe a marqué énormément de gens, par ici. Presque tout le monde est dans mon cas et beaucoup ont encore du mal à dormir ou souffrent du traumatisme de cette expérience, encore aujourd'hui. Ma compagne, qui travaillait à l'époque dans les services de secours, se sent encore mal à chaque fois qu'elle entend un avion ».

Restes

« Nous avons retrouvé des restes de corps et de métal durant des semaines. Aujourd'hui, 20 ans plus tard, quand je suis au volant de mon tracteur, je les vois dispersés dans mon champ, même s'il n'y a plus rien. »

Accident

L'accident a aussi profondément marqué Skyguide. Klaus Affholderbach, chef de la sécurité du service de contrôle aérien suisse, se souvient très bien du drame, et pour cause : C'était son premier jour de travail.

Information

« J'étais en route pour commencer mon premier jour, à Genève, quand j'ai entendu l'information à la radio », raconte l'homme de 53 ans. « Sur le moment, je pensais que j'avais mal entendu. »

Avions

A l'arrivée, on lui confirme pourtant que deux avions se sont percutés en plein vol, de l'autre côté du pays. « Ce jour-là, tout ce qui aurait pu mal se passer est arrivé. C'était un jour noir absolu. »

2000002982373Au début, les services d'urgences espéraient encore retrouver des survivants. Mais il s'avérera très vite évident que personne n'a survécu au double crash.

Contrôle

Le service de contrôle aérien suisse fait les gros titres de la presse internationale, et pas de la meilleure manière. L'entreprise a dû reconnaître plusieurs erreurs et, finalement, quatre collaborateurs ont été reconnus coupables d'homicide par négligence et ont été condamnés à des peines avec sursis.

Russe

Le drame ne s'arrête pas là. En 2004, un citoyen russe, lié à trois des victimes de l'accident, retrouve le contrôleur aérien de service la nuit de l'accident et le poignarde mortellement à son domicile, à Zurich.

Klaus Affholderbach

Klaus Affholderbach n'a rien oublié de l'accident, plus de 20 ans plus tard. « J'ai analysé l'accident dans les moindres détails au cours des 18 derniers mois. »

Sécurité

« Nous avons aujourd'hui une culture de la sécurité complètement différente de celle de l'époque : près de 50 personnes travaillent uniquement à la gestion de la sécurité et à la surveillance constante des systèmes. »

Panne

Une panne complète de l'un d'eux, comme cela est arrivé à l'époque, n'est pratiquement plus possible grâce au principe de doubles protections mis en place (redondances). »

Mémorial

Un mémorial avec des perles de taille humaine en aluminium a été érigé sur les lieux où les débris se sont écrasés. Les noms des 71 victimes y sont inscrits sur une plaque commémorative. Une manifestation doit avoir lieu le jour du funeste anniversaire.


Portugal : les images folles de l'atterrissage mouvementé d'un airbus A 321

2000002982373Ce genre d'images ne sont pas rares à l'aéroport de Madère au Portugal. (Capture d'écran Youtube, Aéroport de Madère).

l’un des plus dangereux du monde en raison des conditions venteuses difficiles de la région. Le lundi 27 mars 2024, les images d’un A 321 de la compagnie TAP Air Portugal lors d’un atterrissage spectaculaire ont été diffusées par l’aéroport.

Aéroport

Un pilote aguerri. L’aéroport de Madère au Portugal a été le théâtre d’un atterrissage particulièrement impressionnant d’un Airbus A 321 le lundi 27 mars 2024. La scène diffusée par l’aéroport est saisissante. 

Descente

L'avion semble tout d'abord entamer une descente classique vers la piste d'atterrissage. Cependant, rapidement, les images montrent l'avion secoué par le vent, très fort ce jour-là. 

Cap

Le pilote parvient à maintenir le cap de son appareil, mais lorsque ce dernier touche le sol, sa queue se soulève, le faisant partir en dérapage. Un dérapage sans gravité puisque le pilote a réussi à stabiliser l'Airbus. 

Images

L'aéroport de Madère partage souvent ce type d'images d'atterrissages. En effet, la piste est très régulièrement soumise à des vents violents puisqu'elle se trouve sur une falaise, faisant d'elle l'une des plus dangereuses au monde.


Les coquillages du vol MH370 épaississent le mystère

2000002982373Depuis la disparition de l'avion, seule une trentaine de débris ont été retrouvés.

L'étude des balanes retrouvées sur des débris de l'avion soulève des paradoxes. Il y a tout juste dix ans, le 8 mars 2014, la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines entre Kuala Lumpur et Pékin devenait le plus grand mystère de l'aviation civile.

Flaperons

Ce n'est qu'un an et demi plus tard, en juillet 2015, qu'un de ses flaperons, un aileron caractéristique des avions de ligne, s'est échoué sur l'île de La Réunion. Il prouvait ainsi que le vol avait fini sa course dans l'océan Indien. Mais les raisons et la localisation exacte de ce crash demeurent un mystère.

Débris

La découverte de ce débris a également lancé une enquête de biologie marine, racontée par le New York Magazine. Le flaperon en question était couvert de balanes, des crustacés marins se fixant uniquement à des objets flottants (algues, bateaux, etc.). Puisque ces derniers sont normalement des corps biodégradables, les balanes y grandissent rapidement. Sur des objets manufacturés, elles peuvent se reproduire indéfiniment.

Étude

L'étude des balanes a montré que ces coquillages peuvent servir «d'enregistreurs médico-légaux» puisque leur taille, leur vitesse de croissance et la composition chimique de leur coquille varient en fonction de la température de l'eau et des minéraux marins. En combinant ces mesures aux modèles de dérive en mer, les scientifiques peuvent retracer la trajectoire des débris et déterminer leur point de départ.

Réunion

Lorsque le flaperon s'échoue à La Réunion, les scientifiques ne savent pas à quoi peuvent ressembler des balanes ayant passé six, douze ou dix-huit mois dans l'océan Indien. Une première phase d'enquête se lance: les variations de taille, de croissance et de composition chimique sont étudiées.

Analyse

Puis l'analyse des coquillages du MH370 commence… et les paradoxes s'enchaînent. La trentaine de débris retrouvés ne présentent que des balanes vieilles de quelques mois, alors que plus d'un an s'est écoulé entre le crash et la découverte du premier fragment d'avion.

Mystère

Autre mystère impossible à résoudre: selon les modèles de dérive, le flaperon n'aurait pu s'échouer à ce point précis de l'île de La Réunion que si la zone où se sont fixées les balanes était à l'air libre pendant les seize mois en mer. Or, ces dernières ne peuvent se développer que sous l'eau.

Enquête

Reste que l'étude des balanes constitue, malgré tout, une percée significative dans l'enquête sur la disparition du vol MH370. Le gouvernement malaisien a par ailleurs annoncé dimanche 3 mars 2024 que les recherches, arrêtées depuis 2018, devraient reprendre.

Technologies

Les nouvelles technologies utilisées par l'entreprise commissionnée, Ocean Infinity, doivent permettre de ratisser la zone de localisation en une dizaine de jours. De quoi espérer disperser le brouillard qui plane encore sur ce crash.


Le crash de l’avion d’Evgueni Prigojine

2000002982373La scène du crash de l'avion d'Evgueni Prigojine, le 23 août 2023, dans le nord-ouest de Moscou.

Si le comité d’enquête russe a affirmé qu’il étudie tous les cas de figure pour déterminer la cause du crash dans lequel est mort le chef de la milice Wagner le 23 août 2023, la théorie d’une bombe à bord de l’avion semble être privilégiée par les enquêteurs russes et les services de renseignements américains.

Enquête

Le dimanche 27 août 2023, le comité d’enquête russe a confirmé la mort du chef du groupe de mercenaire Wagner, Evgueni Prigojine, après avoir conduit une analyse génétique de l’équipage de l’avion qui s’est écrasé dans la région de Tver, en Russie, mercredi 23 août 2023.

Crash

Chargé de l’enquête sur les raisons du crash de cet avion, ce même comité n’a pas encore communiqué sur des pistes privilégiées parmi les quatre scénarios possibles.

Scénarios

Un tir de missile, la pose d’une bombe interne à l’avion, un sabotage de l’appareil ou une erreur de pilotage.

Témoignage

Selon un témoignage d’une « source dans les forces de l’ordre » récolté le soir de l’accident par le média russe RBC, « toutes les versions de ce qui a pu se passer sont envisagées, y compris l’erreur de pilotage, les problèmes techniques et les influences extérieures ».

Images

Sur la base d’analyse des images de la chute de l’avion et des débris au sol, d’avis d’experts en aviation ou de confidences d’officiels militaires, les médias russes et internationaux se sont fait les relais de théories, souvent contradictoires, sur les causes de la mort d’Evgueni Prigojine.

Bombe

Elles tendent désormais à plaider en faveur de la pose d’une bombe à bord du jet ou d’un sabotage de l’appareil.

Conférence

Lors d’une conférence de presse, mardi 29 août 2023, l’ambassadrice itinérante des États-Unis pour la Justice pénale mondiale, Beth Van Schaack, a répondu à un journaliste que « tout semble indiquer qu’il y avait une sorte d’explosif à bord de l’avion qui l’a fait s’écraser ».

Déclaration

Six jours après l’incident, cette déclaration d’une personnalité officielle, nommée à ce poste par Joe Biden, vient renforcer les témoignages d’officiels américains jusqu’alors livrés sous couvert d’anonymat au New York Times ou au Wall Street Journal.

2000002982373Le Jet d’Evgueni Prigojine.

Satellites

Les satellites américains n’ont pas détecté de tirs de missiles avant la chute de l’avion, ou que l’explosion est considérée comme la principale théorie envisagée par les services américains.

Analyse

Le Wall Street Journal s’est d’ailleurs livré à une analyse vidéo poussée, publiée le 25 août 2023, dans laquelle il s’appuie sur l’avis de trois experts en aviation et sur les témoignages de ses sources du renseignement américain.

Prudents

S’ils restent prudents, car ils n’ont pas pu accéder au lieu de l’accident, ces experts estiment, à rebours de l’expertise de Meduza, que « le nuage de fumée à proximité de l’avion semble être le vestige d’une explosion interne », car « un tir de missile créerait de longues traînées de fumée ».

Avion

Ils insistent également sur le fait que l’avion n’a perdu qu’une aile sur les images, alors qu’« un tir de missile capable d’atteindre plus de 20 000 pieds aurait brisé l’avion » et aurait étalé les différents débris sur un plus vaste terrain que celui qui a pu être observé par satellite.

Substance

Leurs analyses des images de la chute de l’avion les conduisent à penser que « la substance blanche qui suit l’avion est un autre indice d’une explosion interne » puisqu’elle ne correspondrait pas à de la fumée « mais plutôt à du carburant de l’avion qui s’est répandu dans l’air à cause de la rupture des conduites de carburant.

Carburant

Un missile aurait probablement enflammé le carburant qui fuyait, ce qui aurait produit de la fumée noire ». Ils estiment que l’explosion a pu se produire « près de la queue de l’avion ».

Traces

Quant aux traces de trous sur l’épave du jet, les experts interrogés par le Wall Street Journal estiment que ces bosses sont des « marques normales d’impact et probablement pas d’éclats de missile », qui « sont causés par des sections boulonnées qui se sont déchirées et par des morceaux de l’avion qui ont heurté d’autres parties de l’appareil ».


Ethiopian 961 : des Pirates fous à Bord du Boeing 767

2000002982373Crash du vol ET961 d’Ethiopian Airlines.

le 23 novembre 1996. Ce jour-là, le vol ET961 d’Ethiopian Airlines, opéré en Boeing 767, décolle de l’aéroport d’Addis-Abeba et avait pour destination Nairobi, au Kenya. 20 minutes après le décollage, 3 passagers se lèvent et se précipitent en direction du poste de pilotage. Ils menacent de faire exploser une bombe.

Cockpit

Dans le cockpit, la situation se tend rapidement, puisque le co-pilote est éjecté vers la cabine, et un pirate prend sa place. Il ne reste plus que le commandant aux commandes, et il lui est demandé de se dérouter vers l’Australie.

Problème

Le problème, c’est que l’avion ne peut pas s’y rendre. Le commandant explique aux pirates qu’ils n’ont pas assez de carburant, mais les pirates insistent, car sur un magazine présent dans l’avion, il est indiqué que l’appareil peut voler durant 11 heures, suffisant selon eux pour rejoindre l’Australie.

Pirates

Ce que les pirates de l’air ignorent pourtant, c’est que les pilotes ne font jamais le plein de carburant si la distance à parcourir ne le nécessite pas. Malgré ses tentatives d’explications, le commandant de bord ne parviendra jamais à les convaincre, et met désespérément le cap vers l’Australie.

Pilote

Toujours en communication avec le contrôle aérien, le pilote fait part de la situation. Les contrôleurs sont déroutés quand ils comprennent que le commandant n’a d’autres choix que mettre le cap vers l’Australie.

Contrôleur

Le contrôleur aérien en poste tentera plusieurs fois de leur proposer un déroutement pour faire le plein, et ensuite repartir. Mais le commandant est contraint de refuser encore et encore… Il n’a pas le choix.

Alarme

Un peu plus de 2 h après la prise d’otage, une alarme se déclenche indiquant une réserve faible de carburant. Les pirates ne sont toujours pas convaincus et insistent pour poursuivre le vol.

Moteur

Le moteur droit finit par s’éteindre peu de temps après. L’avion ne pouvant se maintenir sur 1 seul moteur a cette altitude, descend. Mais les pirates ne l’entendent pas de cette oreille et la tension commence à monter.

Altitude

Ils exigent de maintenir l’altitude et de poursuivre le vol. Évidemment, le moteur 1 ne tiendra pas bien longtemps non plus, et s’éteint très rapidement.

Avion

A ce moment, l’avion plane, il n’y a plus une goutte de carburant. La situation est désormais dramatique, mais les pirates s’obstinent encore : Ils ordonnent au commandant de ne pas descendre ! C’est impossible, mais ils insistent encore et encore pendant de longues minutes.

Cabine

En cabine, c’est la panique ! Les passagers se préparent à amerrir. Certains gonflent leur gilet, chose à ne pas faire pour ne pas flotter dans la carlingue une fois que l’avion aura touché l’eau.

Équipage

Alors des membres d’équipage les aident à les dégonfler, mais il y a beaucoup de passagers en panique, et tous ne suivront pas ces conseils, ce qui leur coûtera la vie après avoir survécu à l’impact.

Trajectoire

Le pilote quant à lui, adapte sa trajectoire pour rester le plus proche possible des côtes, accessibles plus facilement aux secours quand ils s’écraseront. 

Dialogue

Dans le cockpit, le dialogue de sourds continue. Pirate : arrête ça ! Tu vas voir, je vais finir par te tuer Pilote : tue-moi quand tu veux Pirate : c’est fini ! Pilote : je suis un homme mort, c’est tout. Je ne vais pas me laisser faire, mieux vaut me tuer. Je suis de toute façon un homme mort, qui pilote un avion sans carburant…

Crash

Moins de 2 minutes avant le crash, le co-pilote retourne dans le poste de pilotage, donner le coup de main de la dernière chance au commandant qui lutte avec sang-froid depuis la prise d’otage.

Comores

Au large des Comores, l’avion finit par percuter l’eau de l’aile gauche, puis se disloque en 4 morceaux. Sur 175 personnes à bord, 125 sont mortes. Le commandant et le co-pilote font partie des survivants.

Époque

À cette époque, les cockpits n’étaient pas fermés à clé, et n’importe qui pouvait y pénétrer. Ce n’est qu’après les terribles attentats du 11 septembre 2001 que les cockpits seront verrouillés, et les portes blindées pour empêcher toute effraction. Depuis, les détournements d’avions se sont fortement raréfiés.

Compagnies

Enfin, il est bon à savoir que certaines compagnies aériennes disposent à bord d’agents de sécurité, camouflés en passagers. On appelle ces hommes des Sky marshall.

Caméléons

Ils peuvent être armés ou non, et amenés à intervenir en cas de force majeure à bord. Ni les pilotes, ni la personnelle cabine ne connaissent leur identité… De vrais caméléons !


Comment fonctionne un avion ?

2000002982373Avion en vol de croisière.

Comprendre le fonctionnement d’un avion est une plongée fascinante dans l’alliance complexe entre ingénierie, physique et aérodynamique. Du majestueux décollage aux vols en croisière à des altitudes élevées, le vol d’un avion est le résultat de multiples systèmes interdépendants travaillant en harmonie.

Technologie

Décortiquer cette merveille de la technologie aéronautique nous permet d’apprécier l’ingéniosité derrière chaque vol et la précision requise pour maintenir ces machines en l’air de manière sûre et efficace.

Rouages

Plonger dans les rouages de l’aviation équivaut à explorer l’univers complexe où la science, la technologie et l’ingénierie convergent pour faire de la conquête des cieux une réalité tangible.

Mécanique

Au cœur de cette mécanique aéronautique se trouvent des innovations révolutionnaires, des défis techniques et une passion infinie pour repousser les limites de ce qui est possible dans le domaine du vol.

Jets

Les jets privés, emblèmes d’une aviation d’affaires sophistiquée, opèrent avec une ingénierie et une technologie haut de gamme pour offrir une expérience de voyage exclusive. Monter à bord d’un jet privé, c’est s’immerger dans une expérience exclusive où le luxe, le confort et l’efficacité se conjuguent pour définir les normes du voyage aérien.

Fonctionnement

Leur fonctionnement repose sur des principes aérodynamiques et des systèmes avancés, visant à assurer un vol confortable et sécurisé pour les passagers exigeants.

Moteurs

Au cœur de chaque jet privé, se trouvent des moteurs turboréacteurs ou turbofans, propulsant l’aéronef à des vitesses élevées et à des altitudes croissantes. Ces moteurs modernes, alimentés par des carburants spéciaux, offrent une efficacité énergétique remarquable, permettant des trajets directs plus rapides entre les destinations.

Aérodynamique

L’aérodynamique, élément clé du vol, est optimisée pour minimiser la traînée et maximiser l’efficacité. Les ailes, conçues avec précision, génèrent la portance nécessaire pour soutenir l’avion en l’air, tandis que les gouvernes de vol permettent des mouvements précis et une stabilité en toutes circonstances.

Cockpits

Les cockpits des jets privés sont équipés de systèmes avioniques de pointe, comprenant des écrans tactiles, des systèmes de navigation avancés et des commandes électroniques de vol. Ces technologies réduisent la charge de travail des pilotes tout en améliorant la sécurité et la précision des vols.

Confort

En matière de confort, les cabines de jets privés sont souvent personnalisées avec des intérieurs luxueux. Des sièges ergonomiques, des espaces de travail équipés, des systèmes de divertissement de pointe et des commodités haut de gamme créent une atmosphère élégante pour les passagers.

2000002982373Avion commercial.

Avions

Les avions commerciaux, emblématiques de l’aviation moderne, opèrent grâce à une combinaison ingénieuse de technologies aéronautiques et de systèmes sophistiqués.

Fonctionnement

Leur fonctionnement repose sur des principes aérodynamiques, des moteurs puissants, une avionique avancée et une ingénierie minutieuse, permettant des voyages sûrs et efficaces à travers le monde.

Turboréacteurs

Au cœur de chaque avion commercial, se trouvent les moteurs à réaction, souvent des turboréacteurs ou turbofans. Ces moteurs convertissent l’énergie chimique du carburant en une propulsion puissante, propulsant l’avion vers l’avant.

Combustion

La combustion contrôlée du carburant dans les chambres de combustion génère une force de pousser considérable, permettant à l’aéronef de surmonter la résistance de l’air et de prendre son envol.

Ailes

Les ailes, un autre élément fondamental, sont conçues pour générer de la portance. Lorsque l’avion se déplace dans l’air, la forme profilée, des ailes crée une différence de pression entre la surface supérieure et inférieure, générant ainsi une force ascendante. C’est cette portance qui maintient l’avion en l’air.

Gouvernes

Les gouvernes de vol, comprenant les ailerons, les élévateurs et le gouvernail de direction, assurent le contrôle de l’aéronef.

Ailerons

Les ailerons modifient le mouvement de l’avion autour de son axe longitudinal, les élévateurs contrôlent le mouvement autour de l’axe transversal, tandis que le gouvernail de direction gère le mouvement autour de l’axe vertical. Ces dispositifs permettent aux pilotes de manœuvrer l’avion avec précision.

Avionique

L’avionique, le système électronique de l’avion, comprend une variété de composants tels que les calculateurs de vol, les capteurs, les systèmes de navigation et les écrans de contrôle. Ces technologies modernes facilitent la gestion des vols, fournissant aux pilotes des informations cruciales pour la navigation, la communication et la sécurité.

Commerciaux

En résumé, le fonctionnement des avions commerciaux est le fruit d’une convergence complexe de technologies aéronautiques. Ces machines volantes modernes, résultat d’années d’innovations et d’améliorations constantes, incarnent l’ingéniosité humaine et continuent de rapprocher le monde en offrant des voyages rapides et fiables à des millions de passagers chaque jour.


Vol Singapour-Sydney : quand le réacteur de l’A380 explose dans les airs

2000002982373Le 4 novembre 2010, sur le tarmac de l’aéroport de Changi à Singapour, des techniciens examinent les dégâts provoqués par l’explosion du réacteur de l’A380 de la Qantas. 

Le 4 novembre 2010, le vol Qantas 32, un Airbus 380 exploité par Qantas Airways Ltd, a décollé de l'aéroport de Changi, à Singapour, pour un vol passager régulier à destination de Sydney, en Australie. Le vol transportait 469 passagers et membres d'équipage.

Décollage

Environ quatre minutes après le décollage, alors que l'avion franchissait environ 7 000 pieds d'altitude au-dessus de l'île de Batam en Indonésie, l'équipage de conduite a entendu deux « bangs ».

Bruits

Les bruits étaient le résultat d'une panne non maîtrisée du moteur n°2, un turboréacteur à double flux Rolls-Royce Trent de la série 900. Des débris du moteur ont heurté l'avion, causant des dommages importants à la structure et aux systèmes de l'avion et entraînant une fuite de carburant du réservoir de carburant de l'aile gauche.

Circuit

L'avion est entré dans un circuit d'attente et, après 50 minutes de procédures et de vérifications progressives de la contrôlabilité de l'avion, l'équipage de conduite a fait atterrir l'avion en toute sécurité à l'aéroport de Changi.

Atterrissage

Après l'atterrissage, le moteur n°1 n'a pas pu être arrêté. Alors que le moteur n° 1 était toujours en marche et que l'équipage de conduite craignait des fuites de carburant et des blessures potentielles aux passagers, le déchargement des passagers a été retardé d'environ une heure.

Déchargement

Le déchargement a été effectué environ une heure après le début du déchargement (deux heures après l'atterrissage), en utilisant une seule sortie de cabine. Le moteur n°1 a été arrêté avec succès trois heures après l'atterrissage en pulvérisant un agent anti-incendie dans l'entrée du moteur.

Enquête

L'enquête sur l'accident a déterminé que la cause probable de la panne moteur était une erreur de fabrication impliquant un embout de tuyau d'alimentation en huile interne.

Tuyau

Le tuyau d'alimentation en huile était fabriqué avec une épaisseur de paroi réduite qui a fini par se fissurer et provoquer des fuites de pulvérisation d'huile et un incendie dans l'ensemble moyeu de support de roulement haute pression/pression intermédiaire (HP/IP).

Incendie

L'incendie a affaibli le bras d'entraînement intermédiaire de la turbine, qui s'est ensuite fracturé, permettant au disque de la turbine IP de survitesse et de se briser.

Débris

Des débris de moteur à grande vitesse ont pénétré dans de nombreuses zones de l'avion, y compris des dommages aux bâtiments situés sous la trajectoire de vol. Aucun blessé n'a été signalé parmi les passagers, l'équipage ou les personnes au sol.



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Date de dernière mise à jour : 30/11/2024