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MayDay 8

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Un pilote ivre arrêté : avant de prendre les commandes d'un Boeing 777

2000002982373Un Boeing 777-200 de United Airlines .

Le pilote américain Henry W., commandant de bord chez United Airlines, a été condamné par le tribunal de Bobigny pour avoir tenté de piloter son avion en état d'ébriété, il a écopé d'une peine de six mois de prison avec sursis, d'une amende de 4 500 euros et d'une suspension aéronautique d'un an.

Histoire

L'histoire est à peine croyable. Dimanche 23 juillet 2023, un pilote américain commandant de bord chez United Airlines et son équipage se préparent à prendre les commandes d'un Boeing 777, direction Dallas, avec 267 passagers à bord. 

Gendarmerie

C'est alors que la gendarmerie des transports aériens de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle a procédé au contrôle d’alcoolémie de ce ressortissant pilote américain, âgé de 63 ans, une heure avant le décollage.

Commandant

"Le commandant de bord, dont les gendarmes notaient qu'il avait la bouche pâteuse, les yeux vitreux et des difficultés à s'exprimer, était finalement contrôlé par éthylomètre à 0,59 mg/l et 0,66 mg/l", a raconté, sur les réseaux sociaux, le procureur de Bobigny Éric Mathais. 

Limite

Un taux six fois supérieure à la limite autorisée. Le pilote a été arrêté, puis jugé mardi 25 juillet 2023 en comparution immédiate au tribunal de Bobigny. Il a écopé d'une peine de six mois de prison avec sursis, d'un an de suspension de son autorisation de vol et d'une amende de 4.500 euros. 

Bu

En garde à vue, le commandant de bord s'est défendu en déclarant qu'il n'a bu "que deux verres de vin, la veille au dîner", respectant ainsi la réglementation américaine qui stipule qu'un pilote ne doit pas consommer d'alcool huit heures avant un vol.

Défense

Néanmoins, cette défense a été accueillie avec scepticisme par la présidente du tribunal, qui a souligné qu'il "aurait pu y avoir un crash de l'avion" et a exprimé des doutes quant à l'exactitude de son affirmation.

Procureur 

La substitue du procureur de la République, Marina Kieny, a été particulièrement critique envers le pilote : "Vous avez failli à votre devoir d'exemplarité. Vous avez fait courir un risque à 267 passagers", cette affaire est d'autant plus marquante que les contrôles d'alcoolémie ne sont pas systématiques pour les pilotes à Roissy. 

Eric Mathais

Eric Mathais, le procureur de la République de Bobigny, a partagé cette information sur Twitter, soulignant que c'était "une première" à l'aéroport de Roissy et au tribunal de Bobigny.

Ébriété

"On a assez rarement de conduite d’aéronef en état d’ébriété. Ce sont plutôt des délits routiers", a déclaré la présidente de l’audience de comparution immédiate.


Air France 4590 : crash du Concorde

2000002982373Crash du Concorde d’Air France.

Ce jour-là, le Concorde s’élève dans le ciel, malgré deux moteurs hors d’usage et le train d’atterrissage qui refuse de rentrer. L’avion n’a pas assez de puissance pour revenir à Charles de Gaulle, le pilote et le copilote, Christian Marty et Jean Marcot, décident donc de se rabattre sur celui du Bourget à 5 kilomètres de là.

Chance

Ils savent que c’est leur seule et maigre chance. Moins de deux minutes plus tard, l’avion s'écrase sur l’Hotellissimo, le détruisant en totalité.

Avion

L'avion s'est écrasé sur un hôtel à Gonesse, en Île-de-France, une minute et vingt-huit secondes après son décollage de l'aéroport de Paris Charles-De-Gaulle, provoquant la mort de 113 personnes : les 100 passagers dont 96 Allemands.

Voyage

Originaires de Mönchengladbach, ils allaient à New York prendre le bateau de croisière MS Deutschland pour les Caraïbes dans le cadre d'un voyage organisé. 

Concorde

C'était pour la plupart leur premier voyage en Concorde. il y avait neuf membres d'équipage, ainsi que quatre victimes au sol. Il s'agit du seul accident mortel ayant impliqué un concorde.

2000002982373Crash du Concorde, l'avion s'est écrasé sur un hôtel à Gonesse, en Île-de-France.

Sûr

À l'époque, le Concorde était réputé pour être l'avion le plus sûr du monde. "Il était très surveillé, parce que faire voler un supersonique tous les jours avec des passagers à bord, c'est un challenge incroyable", démarre Gérard Feldzer, ingénieur et pilote de ligne français. 

Membres

"Ce jour-là, ils "les membres de l'équipage" montent dans l'avion, ils commencent leur check-list. Tout s'est passé en deux minutes", "ça aurait pu arriver à n'importe quel pilote".

Accident

"Un accident, c'est plusieurs causes. On a d'abord cette petite lame de métal qui s'est détachée d'un avion DC-10 de Continental Airlines", explique le pilote de ligne". 

Retard

"Le DC-10 " devait décoller, il avait du retard parce qu'il manquait des bagages à bord. "Le Concorde n'aurait jamais dû décoller derrière ce DC-10, c'est une première cause", ajoute-t-il.

Cause

La deuxième cause, "c'est que le Concorde décolle 4 minutes après ce DC-10, c'est vraiment le hasard affreux, incroyable" et la troisième ", c'est que cette lamelle avait déjà fait des défaillances chez Continental. "Elle avait été changée deux fois déjà et elle est tombée sur la piste", poursuit Gérard Feldzer.

Inspecter

Il ajoute : "Et puis l'aéroport de Paris devait inspecter la piste, elle l'a fait juste avant le décollage du DC-10 et pas après, sans oublier "les pneus dégonflés (du DC-10, ndlr) et les incidents qui ont été déjà constatés par Air France et Bristih Airways.

Accident

"Si on avait résolu le problème, ça ne serait pas passé ainsi. Il suffisait qu'un seul de ces éléments n'ait pas lieu, il n'y aurait pas eu l'accident", conclut-il. 


Le vol Helios Airways 522 

2000002982373Le vol Helios Airways 522 (HCY 522).

Le vol Helios Airways 522 (HCY 522) était un Boeing 737-31S de la compagnie chypriote Helios Airways qui s'est écrasé le 14 août 2005 à 12:04 heure locale à Varnavas, au nord de la ville de Marathon en Grèce, 121 personnes y ont trouvé la mort.

Décollage

Après le décollage, une alarme que les pilotes identifient comme une alarme de configuration décollage se déclenche, ce qui plonge l'équipage en pleine confusion, car cette alarme ne se déclenche qu'au sol. Elle est suivie de l'alarme « master caution ».

Contact

Les pilotes avertissent le sol, mais vers 10 h, l'aéroport d'Athènes n'arrive pas à établir le contact avec l'appareil, deux F-16 grecs sont envoyés en reconnaissance et le localisent volant au-dessus de l'Eubée, ils ne peuvent entrer en contact avec l'avion, mais aperçoivent le copilote plié en deux dans la cabine de pilotage. 

Masques

Les masques à oxygène sont descendus en cabine.Cependant aucune trace du commandant de bord. Celui-ci est en fait affalé sur le sol, invisible pour les pilotes des F-16. 

Personne

Pouvez vous continuer à voler ?  Vers 11 h 49, les pilotes militaires voient une personne entrer dans le cockpit et s'installer aux commandes. Par signes, le pilote du F-16 lui demande « Pouvez vous continuer à voler ? », elle répond négativement. À ce moment-là, le réacteur gauche s'arrête, bientôt suivi du réacteur droit.

Crash

À 12 h 04, heure locale (9 h 04 GMT), l'avion s'écrase, toujours escorté, sur une zone non habitée à moins d'un kilomètre de Varnavas, à 40 km d'Athènes. Il n'y a aucun survivant, 90 corps sont retrouvés pour la plupart partiellement calcinés.

2000002982373Crash de Helios Airways.

Analyse

Après analyse des boîtes noires, il apparaîtrait que le crash de l'avion soit dû à un défaut de pressurisation de l'appareil. Au fur et à mesure de l'ascension de l'avion, l'oxygène est venu à manquer.

Hypoxie

Les masques jaunes en cabine se sont déroulés automatiquement. Les pilotes, ayant leurs capacités diminuées par le manque d'oxygène (Hypoxie), ont confondu l'alarme de dépressurisation et celle de configuration décollage.

Ascension

Ils n'ont pas mis leurs masques à oxygène et ont continué leur ascension ce qui a mené à leur évanouissement laissant ainsi l'avion voler seul sur le pilote automatique, une vérification des jauges de pression extérieures et en cabine aurait pu éviter cette catastrophe.

Coma

Il semblerait que la plupart des passagers étaient dans le coma pendant le vol et sont morts au moment de l'impact, des témoins, sur place, ont vu des passagers qui portaient encore leur masque à oxygène, quelques jours avant le crash, une des portes de l'avion s'était mise à trembler en vol et de la glace avait été remarquée sur la poignée.

Test

Le jour du crash, de nombreux mécaniciens ont fait un test de pressurisation et ont placé la manette de pressurisation sur manuel (ce qui permet de pressuriser la cabine avec les moteurs éteints), mais une fois le test terminé, ils ne l'ont pas remise sur automatique. Lors de son ascension, l'avion n'a pas été pressurisé et l'oxygène est venu à manquer. 

Avion

L'avion qui était sur pilote automatique s'est écrasé après avoir épuisé ses réserves de carburant, il apparaît que la personne qui s'est installée aux commandes était Andreas Prodromou, un steward. Il a envoyé cinq Mayday à la radio, mais celle-ci était probablement encore branchée sur Larnaca, l'aéroport de départ.

Conscient

Il a pu rester conscient plus longtemps vu qu'il disposait de bouteilles à oxygène d'une plus grande autonomie.


XL Airways Vol 888T : crash d’un Airbus A320 au Large de Perpignan

2000002982373Le vol GXL888T au départ de l’aérodrome de Perpignan-Rivesaltes.

Le vol GXL888T au départ de l’aérodrome de Perpignan-Rivesaltes était effectué dans le cadre de la fin d’un contrat de location, qui prévoyait un programme de vérifications en vol, avant restitution de l’avion à son propriétaire, l’exploitant Air New Zealand. 

Ingénieurs

Trois ingénieurs avaient pris place à bord les deux pilotes d’XL Airways Germany, un pilote d’Air New Zealand en siège observateur dans le poste de pilotage, trois ingénieurs d’Air New Zealand et un ingénieur de l’aviation civile Néo-Zélandaises.

Vol

Après environ une heure de vol, l’équipage a effectué la vérification du fonctionnement des protections en incidence en loi normale. C’est au cours de cette vérification, qu’il a perdu le contrôle de l’avion qui s’est écrasé en mer au large de Canet-Plage (66) le jeudi 27 novembre 2008 à 15 h 46 UTC. 

Accident

Aucun des sept occupants de l’avion n’a survécu à l’accident. Le BEA a été informé de l’accident vers 16 h 00 UTC et a ouvert une enquête technique. Un enquêteur du BEA est arrivé à Perpignan dans la soirée et quatre autres, le lendemain matin, vendredi 28 novembre 2008. 

Enregistreurs

Les enregistreurs de vol ont été récupérés les 29 et 30 novembre 2008.

Enquête

En application des dispositions de l’Annexe 13 de l’OACI, des représentants accrédités de la République fédérale d’Allemagne (état d’immatriculation et d’exploitation de l’avion) et des États-Unis (État de conception des moteurs) ont été associés à l’enquête.

Passagers

Les passagers étant de nationalité néo-zélandaise, le BEA a accepté la participation de la Nouvelle-Zélande à l’enquête, le représentant de la Nouvelle-Zélande a demandé l’assistance de l’AAIB, organisme d’enquête du Royaume-Uni.

Causes 

L'accident est dû à la perte de contrôle par l'équipage consécutive à la démonstration improvisée du fonctionnement des protections en incidence, alors que le blocage des sondes d'incidence rendait impossible le déclenchement de ces protections.

Équipage

L'équipage n'avait pas connaissance du blocage des sondes d'incidence. Il n'a pas pris en compte les vitesses mentionnées dans le programme de vérifications à sa disposition et n'a par conséquent, pas interrompu la démonstration avant le décrochage.

Facteurs

Ont contribué à l'accident du vol vol GXL888T au départ de l’aérodrome de Perpignan-Rivesaltes les facteurs suivants :

  • La décision de réaliser la démonstration à faible hauteur.
  • La gestion, lors de remise de gaz, de la forte augmentation de l'assiette longitudinale par l'équipage qui n'a ni identifié.
  • la position en butée à cabrer du stabilisateur horizontal, ni agi sur la roue de compensation, ni réduit la poussée.
  • La nécessité pour l'équipage lors du vol de devoir gérer à la fois la conduite du vol, le suivi du programme.
  • La décision d'utiliser un programme de vol élaboré pour des équipages formés aux essais en vol.
  • L'absence de cadre réglementaire relatif aux vols non-commerciaux dans les domaines de la gestion du trafic aérien.
  • L'absence de suivi de la tâche de rinçage de la procédure de nettoyage de l'avion.



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Date de dernière mise à jour : 09/10/2023