Mystères 10
Le mystère de ces anneaux préhistoriques est peut-être résolu
Le mystère de ces anneaux
Un siècle et demi après leur découverte, des artefacts du Paléolithique dévoilent (peut-être) leur fonction : propulser des armes.
Artefacts
Lorsque des artefacts semblables sont découverts sur plusieurs sites archéologiques français, il y a plus de cent cinquante ans, les archéologues supposent qu'il s'agit d'ornements ou d'attaches de vêtements du Paléolithique.
Sculptures
Mais ces sculptures énigmatiques en forme de C, petits anneaux ouverts dits "arciformes" fabriqués en bois de cerf continuent pourtant d'intriguer.
Millénaires
Une expérience, décrite dans le Journal of Paleolithic Archaeology le 22 mars 2023, pourrait enfin mettre le doigt (et c'est le cas de le dire.) sur leur fonction et leur utilisation il y a des millénaires.
Boucles
Ces boucles pourraient avoir été utilisées, autrefois attachées à des propulseurs en bois désormais disparus, comme prises pour lancer des armes préhistoriques à grande vitesse
Anneaux
Le premier anneau de la sorte a été identifié dans les années 1870, parmi les artefacts du Paléolithique supérieur de la grotte du Placard (sud-ouest de la France).
Sites
Depuis, dix autres ont été retrouvées sur les sites archéologiques du Petit Cloup Barrat, de la Cave à Endives et dans tout l'Hexagone.
Identifié
Un "préforme", anneau ouvert en cours de sculpture et donc toujours attaché au reste du bois de cerf, a également été identifié. Seul ce dernier a été précisément daté, révélant qu'il a été fabriqué, il y a environ 21 000 ans.
Humains
Par les premiers humains modernes de la culture magdalénienne, ou de la précédente culture protomagdalénienne (aussi appelée le Badegoulien).
Oméga
Les anneaux ouverts formaient un arc de trois centimètres de haut environ, avec à chaque extrémité une languette horizontale, leur donnant la forme de la lettre grecque oméga (Ω) et laissant à penser qu'ils pouvaient s'agir d'accessoires destinés à l'habillement.
Tir avec un propulseur. Wikimedia Commons / Sebastião da Silva Vieira / CC BY 3.0
Propulseurs
Attaches sur des propulseurs ? Mais Justin Garnett, doctorant en anthropologie à l'Université du Kansas (États-Unis) et co-auteur de la nouvelle étude, y a vu autre chose.
Communiqué
"Ils ressemblent à des boucles de doigts comme celles utilisées par certains propulseurs ("spear-thrower" en anglais) d'Amérique du Nord et du Sud, décrit-il dans un communiqué.
Forme
Si vous (les) connaissez la forme vous saute immédiatement aux yeux". Chez les Amérindiens, ces propulseurs sont connus sous le nom d'atlatl (en nahuatl, langue des Aztèques).
Dispositif
Un propulseur était un dispositif prolongeant le bras, qui permettait d'augmenter la portée ou la force de pénétration d'un projectile par effet de levier.
Manche
Il était généralement constitué d'un manche en bois dont l'une des extrémités comportait un crochet, où se bloquait la fléchette, la lance, le javelot…
Utilisation
Son utilisation par les chasseurs-cueilleurs est attestée en Europe dès le Paléolithique supérieur, puisque des restes datant d'il y a environ 20 000 ans en ont été retrouvés dans le Périgord et dans les Pyrénées.
Chasse
Pour la chasse au gros gibier, il était alors plus facile de fabriquer un propulseur et ses projectiles qu'un arc fiable avec une puissance comparable, explique Justin Garnett à LiveScience.
Théorie
Pour tester cette théorie, le chercheur ne pouvait utiliser les précieux objets millénaires retrouvés dans les grottes françaises.
Reproduit
Alors il a reproduit des anneaux ouverts en bois de wapiti, en os de bétail et en plastique imprimé en 3D. Ceux-ci ont ensuite été attachés sur des propulseurs en bois, reconstruits de manière spéculative.
Testés
Puis pendant un an, ces derniers ont été testés pour lancer des lances rigides traditionnelles ou encore de grandes flèches à longue portée sur des cibles de tir à l'arc.
Expérience
Une expérience qui a permis à l'équipe de recherche de déterminer que les anneaux ouverts fonctionnaient bien comme des boucles pour les doigts, plus durables que celles faites de peau d'animal. L'usure des répliques était par ailleurs similaire à celle observée sur les objets préhistoriques.
Justin Garnett
Bien que les tests n'aient pas été réitérés avec un propulseur du paléolithique, "nous nous sommes surtout convaincus nous-mêmes", assure Justin Garnett à nos confrères.
Proviennent
"Les anneaux proviennent de sites où l'entretien des équipements aurait été effectué, ils ressemblent à des boucles de doigt et fonctionnent bien comme des boucles de doigt".
Fouilles
D'autant que d'après lui, d'autres parties de propulseurs ont été retrouvées dans les mêmes fouilles qui ont mené à leur décèlement.
Fonctions
Cela dit, nous devrions toujours être prudents lorsque nous attribuons des fonctions à des artefacts préhistoriques il est toujours possible que nous nous trompions.
Objets
"Car dans le communiqué, il précise tout de même que la forme des objets est assez simple, si bien qu'ils pourraient servir à beaucoup de choses bien différentes."
Supposer
Ce pourrait même être une erreur de supposer que les douze sont la même chose simplement parce qu'ils ont la même forme", précise-t-il, avant de conclure.
Systèmes
L'aspect le plus mal compris des systèmes d'armes préhistoriques est qu'ils sont peu sophistiqués ou mal conçus et rudimentaires.
Recherches
Je pense que mes recherches sont pertinentes pour la société d'aujourd'hui, car elles montrent que les gens du monde entier, confrontés à des situations similaires, font des choses similaires. Et que les peuples et les technologies préhistoriques étaient sophistiqués et complexes.
D'après l'armée indienne le Yéti existe et il a laissé une trace
La photo publiée par l'armée indienne.
Le 29 avril 2023, le compte Twitter de l’armée indienne a posté plusieurs photos de traces de pas de plus de 80 centimètres qu’ils auraient découvert le 9 avril 2023 et qu’ils attribuent à un Yéti.
Montagne
Ces photos ont été capturées entre le Népal et la Chine sur la montagne Makalu, une région bien connue des chasseurs de Yéti.
Photos
Selon le “Times Of India”, l’armée a étudié ces photos pendant 10 jours avant de les poster estimant qu’elles correspondaient aux théories déjà existantes sur la créature. Le journal précise également qu’ils vont donner ces preuves à des experts pour une évaluation scientifique. »
Découverte
Cette découverte insolite s’inscrit en fait dans une longue quête autour du Yéti au Népal et en Inde. En 1950, le gouvernement népalais délivrait même un permis de chasse pour la capture d’un Yéti.
Preuves
Mais depuis il n’y pas eu de preuves concrètes de l’existence de l’abominable homme des neiges et en 2017, des chercheurs ont même étudié des échantillons venant supposément de Yétis et ont découvert qu’ils provenaient de différentes races d’ours.
Armée
Quoi qu’il en soit cette photo de l’armée indienne fait réagir de nombreux internautes et quelques-uns tentent de trouver une explication rationnelle à ces empreintes.
Traces
Certains pensent qu’il ne s’agit en fait que de traces de raquettes de neige tandis que d’autres expliquent qu’il s’agit de traces d’un ours brun de l’Himalaya.
Hypothèse
Cette hypothèse va dans le sens de commentaires de spécialistes de la faune sauvage qui ont estimé que les Indiens avaient en fait vu des traces de pas de plantigrades élargies par le soleil et le vent. Sur les photos de l'armée indienne, on pouvait voir des traces de pas mesurant quasiment un mètre de long.
Expédition
« Pour la première fois, une expédition en haute montagne de l'armée indienne a localisé les mystérieuses empreintes de la bête mythique "yéti"», avaient tweeté les forces armées du géant d'Asie du Sud.
Insaisissable
« L'insaisissable homme des neiges n'avait été vu auparavant que dans le parc national de Makalu-Barun », ajoutaient-elles, en référence aux fameuses empreintes retrouvées par l'explorateur britannique Eric Shipton en 1951 sur un glacier du mont Everest.
Légendes
D’après de vieilles légendes népalaise et tibétaine, le « yéti » l’abominable homme des neiges est une créature simiesque, géante et féroce, qui hante les pentes de l’Himalaya.
Existence
Son existence n’a encore jamais été prouvée scientifiquement. De nombreux échantillons (os, poils, peau, excréments) trouvés dans les montagnes himalayennes sont attribués au légendaire Yéti par le folklore local.
Analysés
Ils ont bien sûr déjà été analysés avec un peu de rigueur scientifique, et une étude avait notamment conclu en 2014 que le « Yéti » n’était qu’une espèce inconnue d’ursidé, peut-être un hybride proche de l’ours polaire.
Équipe
Une équipe internationale a creusé la question, en analysant l’ADN mitochondrial des spécimens de « Yéti ».
Conclusion
La conclusion est sans appel : il s’agit simplement d’ours du plateau tibétain et des régions environnantes, qui y vivent toujours aujourd’hui, comme l’ours Isabelle.
Quelles sont ces mystérieuses gravures vieilles de 2 700 ans découvertes en Suède ?
Le bateau, long de 2,15 m est très profondément sculpté. Les motifs sous le bateaux sont peut être une représentation de la coque. En dessous, se trouve une charrette à 2 ou 4 roues tirée par des chevaux.
Une quarantaine de pétroglyphes vieux de 2 700 ans, représentant des navires, des humains, des chars ou encore des figures animales ont été découverts sur une paroi rocheuse située à proximité de Kville, dans l'ouest de la Suède.
Pétroglyphe
Le saviez-vous ? Dans l’art rupestre, un pétroglyphe est un dessin symbolique gravé sur une roche. La localité de Tanum, située dans l’ouest de la Suède abrite notamment de nombreuses réalisations de ce type qui constituent une mine d’or pour les historiens.
Représentations
En effet, ces représentations, qui se démarquent par leur qualité de conservation exceptionnelle, en disent long sur la vie et les croyances des habitants de la région nordique à l’âge du bronze.
Patrimoine
C’est notamment pour cette raison qu’elles ont été inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1994.
Inventaire
Dans le cadre d’un inventaire réalisé à Kville, dans la province de Bohuslän (à environ 5 km de Tanum), des archéologues ont découvert de nouvelles gravures.
Paroi
Sur une paroi rocheuse faite de granit qui était jusqu’alors recouverte de mousse : 13 navires, 9 chevaux, 4 chariots et 7 humains ont été identifiés sur une surface totale de 15 m de long.
Navire
La plupart des pétroglyphes retrouvés mesurent entre 30 et 40 cm, mais le plus grand pétroglyphe découvert représente un navire et s’étend sur 4 mètres de long !
Andreas Toreld
Selon l’archéologue Andreas Toreld, interrogé par le média local SVT, cet ensemble est le plus grand qui ait été découvert au 21e siècle.
Motifs
Afin de faire ressortir les motifs creusés dans la roche, ces derniers ont été temporairement recouverts de craie par l’équipe de recherche.
La zone de prairie où les vaches paissent maintenant est un ancien fond marin qui était sous l’eau au moment où les pétroglyphes ont été sculptés.
Prairie
Aujourd’hui entouré d’une prairie, cet ancien îlot rocheux était autrefois (à l’âge du bronze) encerclé d’eau, comme en témoigne l’emplacement des pétroglyphes, situés à 3 mètres au-dessus du sol.
Martin Östholm
Selon Martin Östholm, chef de projet et archéologue à la Fondation pour la documentation des gravures rupestres de Bohuslän, les auteurs de ces gravures se tenaient donc probablement sur un bateau ou une plateforme.
Dessins
Afin de réaliser ces dessins rupestres, ils auraient frappé des pierres pointues ou des burins contre la paroi rocheuse afin de faire ressortir cette couche bien visible de loin (à plusieurs centaines de mètres de distance), y compris pour les navires de passage.
À quoi servaient ces gravures ?
Rien n’est certain concernant la signification de ces gravures. Mais plusieurs hypothèses ont été soulevées. Selon Martin Östholm, elles auraient pu servir à marquer la propriété. L’archéologue Andreas Toreld, estime quant à lui qu’il pourrait s’agir de la représentation de voyages futurs.
Le chercheur James Dodd a de son côté soulevé la représentation fréquente de certains motifs comme des charrettes et des figures d’animaux.
Cette répétition des motifs pourrait être caractéristique du déroulement d’un récit. Les spécialistes poursuivent leurs recherches pour tenter de résoudre ce mystère.
Les mystères du Puy-de-Dôme : mais que cachent les tréfonds du lac Pavin ?
Ce cratère d’eau très fraîche (4 °C toute l’année), à 1 197 m d’altitude, dans le Puy-de-Dôme, est le théâtre de multiples légendes depuis des siècles. Chaque année, 200 000 visiteurs sont attirés par son atmosphère étrange.
Ceci n'est pas un lac. Dessinant un cercle presque parfait, le rivage contient certes une eau glaciale et lisse comme le marbre. Il arrive même qu’une barque glisse à sa surface. Pourtant, le lac Pavin, à 1 197 mètres d’altitude dans les monts Dore (Puy-de-Dôme), n’a rien d’un banal plan d’eau.
Chaudron
C'est un chaudron magique où, depuis des lustres, on mitonne des histoires à dormir debout.
Rumeur
Une vieille rumeur prétend que celui qui y lance une pierre prend le risque de déclencher une réaction en chaîne : un tourbillon suivi d’un puissant maelström et d’une vague qui submergera tout sur son passage. Impossible de résister à l’envie d’essayer. On lance un lourd caillou d’un geste bravache et un peu tremblant. Plouf. Et… rien.
Attention
"Attention, ici, l’onde ne dort qu’en apparence", jure pourtant François Joubert, 60 ans, qui a longtemps tenu les rênes du seul restaurant posté en bordure du lac.
Antoine Sachapt
"Enfant, on nous interdisait d’en approcher", ajoute son ami Antoine Sachapt, dit Toinou, 82 ans. "De toute façon, on avait trop la trouille", renchérit Louis Crégut, alias Loulou.
André Gay
Et André Gay, l’ex-maire de Besse-et-Saint-Anastaise, commune la plus proche, de dresser la fiche d’identité du "lac le plus énigmatique de France" : "Son eau loge dans un maar de 800 mètres de diamètre, un cratère volcanique d’à peine 7 000 ans.
Profondeur
Sa profondeur est de quatre-vingt-douze mètres, mais les savants vous diront qu’il y a en réalité deux lacs superposés, dont les eaux ne se mélangent pas.
Oxygène
Jusqu’à soixante mètres sous la surface, on trouve de l’oxygène et une vie aquatique classique, tandis que les trente derniers mètres sont dits anoxiques, sans oxygène."
Lac
Non, décidément, ce lac n’en est pas un. Et les copains accoudés au comptoir d’un bar du coin sont comme tous les gens d’ici, intarissables sur ses bizarreries. Ce lac est un chaudron magique où, depuis des lustres, on mitonne des histoires à dormir debout.
Fables
"L’une des fables les plus répandues prétend qu’il y avait ici jadis une cité peuplée de sacrés fêtards !" Reprend André Gay, en levant son verre à l’amitié.
Engloutie
La ville aurait été engloutie en une nuit d’horreur. Punition divine. Depuis, le Pavin dissimulerait une sorte d’Atlantide du Massif central.
Soleil
Lorsque le soleil frappe l’eau à la perpendiculaire, il serait possible de distinguer dans les abysses un clocher dressé au milieu de ruines. "Il faut quand même avoir une très bonne vue", ironise, Alexis Lecadet, guide de montagne.
Rives
Lui, qui arpente régulièrement les rives, préfère s’en tenir à une autre légende, au moins aussi ésotérique : le diable aurait ici son trône, identifiable à une énorme pierre couchée face au lac.
Satan
Satan pleurerait chaque nuit d’avoir été éconduit par la seule femme vertueuse du village, et c’est pour cela que les eaux seraient d’humeur si chagrine.
Dragons
D’autres voix affirment que le vrai danger du lac, ce sont ses habitants, deux dragons. Des monstres du loch Ness à la sauce auvergnate. Le premier cracherait une fumée qui rend aveugle, le second pétrifierait les humains d’un simple éternuement.
Pavin
Le Pavin porte bien son nom, du latin pavens, qui signifie "épouvantable". Même Alexandre Vialatte ne s’y est pas trompé.
Lieu
L’écrivain, auvergnat de cœur, était fasciné par ce lieu. "Prenez le bâton du pèlerin et laissez-vous torturer par le mystère que le Pavin a su inscrire dans sa circonférence banale, graphisme simple d’une magie raffinée", écrit-il dans L’Auvergne absolue. Tout est dit.
Le lac Pavin.
Énigmes
Ces énigmes ont longtemps torturé le géologue et volcanologue Pierre Lavina, 60 ans. Mais à force d’en faire le tour, muni de son bâton de marche, il a acquis une certitude.
Mythes
"Ces mythes décrivent des événements réels." Longtemps le seul à le penser, il est aujourd’hui le scientifique qui a eu raison avant tout le monde.
Carte
En 2000, le bureau de Recherches géologiques et minières lui avait confié la réalisation de la carte géologique du secteur de Besse. Très vite, il s’aperçut que le jeune volcan était loin de roupiller comme on le croyait.
Cratère
"Il suffit d’observer le cratère, explique-t-il. Sur la paroi nord, il manque un énorme morceau par lequel l’eau du lac s’écoule vers le fond de la vallée en formant un torrent qu’on appelle ici la Couze Pavin.
Activité
Cet exutoire est la preuve d’une activité éruptive postérieure à sa naissance." Trois coulées de boue superposées descendant du haut du lac sur plusieurs kilomètres furent identifiées.
Phénomènes
Ainsi, le Pavin aurait débordé ou connu des phénomènes d’explosions hydrogazeuses sous-lacustres, vers 1500 avant notre ère, puis autour de l’an 600 et au Moyen Age, vers 1300.
Conséquences
Pour en mesurer les conséquences, Pierre Lavina eut l’idée, avec Michel Meybeck, chercheur à l’université Paris VI, d’analyser chaque légende à la lumière de ces découvertes. Par exemple, les dragons pourraient personnifier les fumées des éruptions hydrogazeuses qui rendent aveugle et paralysent.
Récit
Un récit de Grégoire de Tours évoque l’ermite Callupa, qui vécut une attaque de dragon à la fin du VIe siècle à une quinzaine de kilomètres du Pavin, et souffrit de ces symptômes.
Cité
Quant à l’existence d’une cité engloutie, ne suggère-t-elle pas la violence d’un tsunami ou d’un glissement de terrain ?
Fou
La communauté scientifique, évidemment, hurla au fou. D’autant que Pierre Lavina expliqua que des phénomènes éruptifs (coulée de boue, fumée toxique, vague géante) pourraient de nouveau avoir lieu, à la faveur d’une poussée de gaz au fond du lac ou en cas de séisme.
Sérieux
L’homme est aujourd’hui pris au sérieux : dix-huit plots posés autour du Pavin analysent en continu le moindre soubresaut.
Méthode
Pour appuyer ses dires, le chercheur a une méthode imparable : il vous emmène en balade. Premier arrêt au pont d’Escarot, à l’ouest du Pavin.
Gaz
Là, dans un pâturage, on découvre des mofettes, des trous d’où s’échappent des gaz volcaniques. Puis direction La Villetour, en contrebas de Besse.
Découverte
"J’y ai fait la découverte la plus décisive de ma carrière", glisse-t-il. D’innombra bles ossements humains et animaux mélangés, des bouts de sternums, de crânes, le reste d’un sabot de cheval semblant remonter au Moyen Age.
Fosse
"Ce n’était pas une banale fosse commune, car on n’enterrait pas ensemble humains et animaux au XIVe siècle, prévient Pierre Lavina".
Analyses
"Les analyses ont détecté dans les alvéoles des os des traces de gaz carbonique. D’où cette idée, qui doit bien sûr être étayée, d’une catastrophe de type pompéien au pied du Pavin."
Question
Pourquoi n’a-t-on pas plus de textes anciens relatant de tels événements, surtout au Moyen Age ?
Il y a encore tout à comprendre, reconnaît le scientifique. De nombreux documents brûlèrent pendant la guerre de Cent Ans et, de la même manière, il reste peu d’archives sur la Peste noire qui frappa ici à la même époque. Les légendes se seraient chargées de la transmission. Et le lac reste un grand livre à déchiffrer.
Lyon : avant la presqu'île c'était une île
Voilà à quoi a ressemblé la ville de Lyon sous l’empire romain selon l’archéologue et architecte Jean-Claude Golvin. (©Jean-Claude Golvin).
Si on vous renvoyait 2 000 ans en arrière, vous ne pourriez reconnaître le paysage de Lyon ni le cours du Rhône et de la Saône. Voici comment Lyon est devenue comme on la connaît.
Ville
La ville de Lyon a été fondée en 43 avant Jésus-Christ sous le nom de Colonia Copia Felix Munatia. Se dressait sous la colline de la Croix-Rousse la cité gauloise de Condate.
Colonie
Alors que la colonie romaine et le village gaulois allaient fusionner et prendre le nom de Lugdunum, puis un jour de Lyon, la presqu’île qu’on connaît aujourd’hui n’en était pas une.
Saône
Un bras de la Saône séparait la colline de Fourvière et le quartier du Vieux-Lyon. Le Rhône quant à lui coulait directement sous la colline de Croix-Rousse et le village de Condate.
Presqu’Île
La presqu’Île n’existait pas. À la place émergeaient quelques îles qui, très nombreuses à l’Âge de Fer, devinrent peu à peu plus larges et moins nombreuses à la fondation de la colonie romaine. L’une de ces îles, la plus étendue, est aujourd’hui la presqu’Île que l’on connaît bien.
Romains
Les Romains l’appellent Canabae. Les négociants de vin s’y installent au IIIe siècle. À l’est, là où se trouvent aujourd’hui les 3e, 6e 7e et 8e Au IIIe siècle, la colline de Fourvière est si habitée qu’il faut faire plus de place pour accueillir la population grandissante.
Bras
Le bras de la Saône qui forme l’Île de Saint-Jean est assaini lors de grands travaux qui permettent d’investir ce quartier qui sera appelé « Vieux Lyon ».
Assainissements
Des assainissements ont ensuite lieu pour créer un espace continu des pentes de la Croix-Rousse au quartier d’Ainay, où est repoussée la confluence. Aux Terreaux, un canal reliait le Rhône et la Saône.
Visage
Voilà le visage de Lyon à sa fondation, donc : deux collines à fleur d’eau, une île Saint-Jean, une île des Canabae et d’autres îlots aux contours changeant au gré du flux du Rhône. Il coulait là où se trouve les Terreaux, Perrache était sous l’eau, la rue du Bœuf aussi.
Voilà à quoi ressemblait alors la Presqu’Île de Lyon. (©BNF).
Centre
La presqu’île du Moyen Age : un nouveau centre-ville La chute de l’empire romain est douloureuse pour la presqu’île, ravagée par des crues et des pillages. Au IXe siècle, l’évêque de Lyon décide d’implanter à l’extrémité sud de la presqu’île l’abbaye d’Ainay.
Canaux
Pendant le Moyen Age, il est l’un des plus importants de la région. La presqu’île va s’imposer comme le nouveau centre de la ville. Les canaux qui relient les deux cours d’eau sont remblayés.
Confluence
La presqu’île moderne : repousser la Confluence Pour obtenir la presqu’Île que l’on connaît aujourd’hui, il faut attendre l’an 1841. Elle prend son apparence et sa surface actuelle grâce aux travaux de l’ingénieur Michel-Antoine Perrache qui débutent en 1771.
Remparts
Alors, l’eau du Rhône baignait les remparts d’Ainay. Une fois la place Bellecour aménagée et dotée d’une belle statue du roi, le Consulat de Lyon acquiert une île au sud d’Ainay.
Perrache
L’ingénieur Perrache propose d’étendre les frontières de Lyon au sud en repoussant la confluence jusqu’à La Mulatière. Un projet jugé « d’entreprise d’assèchement de la Méditerranée par un apprenti maçon » par l’opinion populaire.
Vision
Si la vision de l’ingénieur ne réussit pas entièrement, le projet est tout de même une réussite : la confluence du Rhône et de la Saône est repoussée vers le sud pour la deuxième fois dans l’Histoire lyonnaise. Un quartier entier sort de l’eau.
François-Alexis Cendrier
L’architecte François-Alexis Cendrier fait construire une gare qui portera le nom à son ouverture en 1857 de « Perrache », en hommage à l’ingénieur qui a donné son nom au quartier qu’il a imaginé.
Ils plongent dans les entrailles du plus profond puits de France
La descente du scanner dynamique pour numériser le puits de la Citadelle de Besançon. • © RÉMI FLAMENT.
À Besançon (Doubs), la Citadelle de Vauban, classée au patrimoine mondial de l’Unesco fait l’objet d’une numérisation en 3D. Tout est numérisé y compris le puits de près de 120 mètres.
Photographies
Les magnifiques photographies de Rémi Flament sont un incroyable plongeon en couleur dans le passé.
Spécialiste
Le 17 avril 2023, ce spécialiste en imagerie souterraine et son équipe sont intervenus pour le compte de la société Capture 4D qui numérise depuis le mois de janvier la Citadelle de Besançon. Pour faire descendre dans le puits un scanner dynamique, il fallait une équipe expérimentée, et équipée.
Puits
"Le puits de la Citadelle est accessible uniquement par cordes. Nous étions donc trois personnes pour réaliser cette opération de numérisation".
Aide
"Une aide en surface, une au fond du puits et une dernière à la gestion de la descente du matériel d'acquisition" explique Rémi Flament, photographe ambassadeur Fujifilm, dont la société basée en Haute-Loire a déjà exploré le puits du château de Joux dans le Doubs.
Mesures
Il utilise des mesures laser à très haute fréquence couplées à des photographies. Une suspente a été fabriquée pour numériser des ouvrages verticaux, une première en France. Cette fois-ci, le voyage vers le centre de la terre mesure exactement 117.92 m de profondeur !
Impressionnant
C’est toujours très impressionnant d'accéder à des sites aussi emblématiques. Le premier qui descend dans le puits ne voit pas forcément le fond, même avec des frontales puissantes. Quand le deuxième descend, la lumière émise au fond donne un vrai sentiment de grande profondeur.
Rémi Flament
Rémi Flament était accompagné ce jour-là de son équipier cordiste : Etienne Chabrier et de son aide de surface, Philippe Sage.
Mission
En complément de la mission scientifique, le spécialiste des milieux souterrains a pu réaliser des photos du puits, du scanner 3D et de son éclairage fabriqué sur mesure par la société Méandre Technologie.
La coupe du puits de la Citadelle à Besançon. • © Capture 4D.
Traces
En descendant dans le puits, on découvre les traces de sa construction, des traces d’encoches, d’anciennes traces de tir à l’explosif pour fragmenter la roche avec de la poudre noire.
Vertical
"Le puits n’est pas parfaitement vertical, on le voit avec nos cordes de progression qui font office de fil à plomb" détaille-t-il, admiratif des hommes qui au 17e siècle ont creusé le puits avec les moyens de l’époque.
Passage
"Tout le monde se demandait s’il y avait un passage secret au fond du puits, non, il n’y en pas" complète Hugo Parent en charge du projet de numérisation de la Citadelle.
Les traces de la construction du puits sont visibles. • © RÉMI FLAMENT.
Conservation
Rémi Flament a pu constater l’étonnante conservation des lieux. “On est ici sur une roche calcaire qui se dissout au contact de l’eau, mais le puits est encore trop récent pour voir une altération de la roche” ajoute le spécialiste.
Outils
"On voit parfaitement les traces d'outils utilisés à la seule force des bras. C'est très émouvant".
Numérisation
Il a fallu une journée à l'équipe technique pour réaliser la numérisation. Les données collectées du puits sont aujourd'hui assemblées au travail remarquable de surface de l'entreprise Capture4CAD.
Sauvegarde
La sauvegarde numérique du puits est dédiée aux générations futures. C'est aussi un fabuleux moyen de pouvoir l'observer aujourd'hui.
Travail
"Ce travail laisse libre cours à l'imagination, par exemple avec l'impression 3D, il est possible de proposer au public une maquette à l'échelle du puits dans ses détails". Notre travail commun avec Capture4CAD est de rendre accessible l'inaccessible." C'est très gratifiant, conclut Rémi.
Etienne explore le puits de la Citadelle de Besançon. • © RÉMI FLAMENT.
Vauban
Vauban avait tout prévu. La Citadelle entoure la boucle du Doubs, l’eau n’est pas très loin. Au 17e siècle, les besoins en eau étaient satisfaits par des systèmes de canalisations, mais qui pouvaient être détruits lors des premières heures d’un siège ennemi.
Nappe
Vauban fait donc construire un puits d’une grande profondeur pour atteindre la nappe phréatique, qui fonctionnait grâce à une roue de 4 mètres actionnée par un homme qui y marchait à l’intérieur pour remonter les seaux d’eau.
Recherches
Selon les recherches et la publication de Paul Courbon, spéléologue, qui cite le professeur Maurice Gresset, grand historien de Besançon, le creusement du puits aurait été entrepris en 1681.
Dureté
Son creusement n’avançait guère à cause de la dureté et de la compacité de la roche. Après deux accidents mortels, les ouvriers cessèrent le creusement qui ne reprend qu’en 1683. Les travaux seraient achevés en 1693.
Spéléologues
En 2015, des spéléologues du Comité départemental de spéléologie du Doubs ont pu explorer la cavité.
Objectif
Déterminer la profondeur exacte du puits. Les données étaient contradictoires. Certains disaient 125 mètres, d'autres 130.5 mètres. Finalement, la mesure a été relevée avec un instrument électronique. Le puits fait selon eux 117,02 mètres.
Profond
Selon les spéléologues du Doubs, le puits de la Citadelle est le plus profond de France, devant celui de la Halle à Cordes-sur-Ciel dans le Tarn (114 m), et le puits du château de Joux, 102 m (Doubs).
Trois soleils dans le ciel ? Il s'agit d'un phénomène optique nommé parhélie
Un halo lumineux provoqué par la réfraction, aussi appelé "chien du soleil" -ou parhélie- au dessus de la statue de l'archevêque Oscar Romero à San Salvador (El Salvador), le 18 mai 2012.
Une vidéo cumulant plus de 600.000 vues depuis mi-mars montre selon les internautes qui la partagent l'apparition de "trois soleils" au-dessus d'un village ivoirien.
Séquence
La séquence est authentique, mais elle capture un phénomène optique nommé "parhélie" : les deux "soleils" qui semblent encadrer l'astre sont en réalité des reflets dus à la couverture nuageuse.
Regardez
"Regardez le premier soleil, le deuxième et voici le troisième", décrit-il en dioula, une langue parlée en Côte d'Ivoire, au Mali et au Burkina Faso, tandis que la caméra de son téléphone passe d'une source lumineuse à l'autre.
Village
"Nous sommes dans le village de Boyo sur l’axe qui relie Tingréla à Kouto. Il y a trois soleils depuis ce dimanche matin à Boyo", s'émerveille-t-il. Pendant qu'il filme, on aperçoit un car de l'entreprise ivoirienne Leonard Transport passer sur la route.
Soleils
Selon lui "trois soleils sont apparus au dessus du village de Boyo dans la matinée du dimanche 5 mars 2023".
Manifestation
Certains louent une "manifestation divine", d'autres remercient le témoignage pour la "belle expérience", tandis que d'autres enfin ne sont pas dupes et avancent plusieurs explications scientifiques à ce phénomène.
Reflets
"Tout simplement le soleil et ses reflets". Le phénomène est normal, temporise par exemple l'un d'entre eux.
Illusion
Ce dernier a raison ; l'apparition de "trois soleils" dans le ciel est une illusion d'optique due à un phénomène météorologique, le parhélie.
Parhélie
Ce phénomène consiste en "un type de halo atmosphérique qui se produit lorsque la lumière du soleil est réfractée par des cristaux de glace dans l'atmosphère terrestre".
Cristaux
Des cristaux qui composent certains types de nuages comme les cirrus ou les cirrocumulus.
Nuages
"Dans ces nuages d'altitude, avec une certaine pression et une certaine humidité, et parce qu'il fait très froid, cela ne crée pas de la neige, mais plutôt des cristaux de glace qui prennent la forme de petits hexagones ou de petits triangles de quelques millimètres ou moins.
Rayons
Les rayons du soleil, en traversant ces nuages, sont déviés par ces cristaux", détaille le 26 avril 2023 Jérôme Debray, cristallographe (spécialiste de l'étude des cristaux, ndlr) à l'Institut Néel de Grenoble (France), affilié au CNRS.
Observateur
"En plus des rayons normaux du soleil, l’observateur reçoit des rayons qui ont été déviés lors de la traversée des cristaux" et ces rayons arrivent alors à cet observateur dans une autre direction que celle du Soleil.
Jean-Paul Aguttes
Produisant ainsi un faux astre, résumait Jean-Paul Aguttes, responsable du Groupe d’Études et d’Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés (Geipan) à Toulouse (France), "La particularité des cristaux de glace fait que cette déviation est de l’ordre de 22°", concluait-il.
Phénomènes
"Il convient de noter que les parhélies sont des phénomènes optiques atmosphériques temporaires et ne représentent pas un véritable corps céleste." Les parhélies durent en général " plus longtemps qu'un arc-en-ciel", et bien que ce phénomène arrive "régulièrement", on observait à peu près un parhélie tous les quatre jours en Europe au début des années 2000.
Photométéores
Ces phénomènes optiques font partie des photométéores, nés de l'interaction entre la lumière et certains éléments de l'atmosphère.
Arc-en-ciel
Parmi ces manifestations, la plus connue du grand public est sûrement l'arc-en-ciel, qui naît de la réfraction de la lumière solaire par des gouttelettes d'eau.
Observées
D'autres parhélies ont récemment été observées au Wyoming et au Minnesota aux États-Unis, dans le nord de la Chine ou encore dans la province canadienne de l'Ontario.
Mont-Saint-Michel : le mystère du trou dans le rocher élucidé
Le trou percé dans le rocher, avec les cupules tout autour.
C'est un des monuments les plus visités en France, dont on peut penser tout connaître. Et pourtant, il livre encore aujourd'hui des secrets.
Lieu
Le Mont-Saint-Michel pourrait être un lieu sacré depuis le Néolithique et bien avant la construction de l'abbaye. Une découverte mise en évidence par un archéologue allemand. Il a élucidé le mystère d'un rocher, situé en plein cœur du Mont, percé d'un trou et de petites cuvettes tout autour, appelées cupules.
Rocher
C'est un rocher, au cœur du Mont-Saint-Michel, que les bâtisseurs ont pris soin de laisser bien en évidence.
Mystérieux
Un rocher, resté jusqu’à aujourd’hui, totalement mystérieux, percé d'un trou, avec tout autour de petites dépressions, des cupules, explique François Saint-James, guide conférencier à l’abbaye depuis plus de 30 ans.
Trou
"On a là un trou et je n'en connaissais pas l'explication. Et puis, il y a quelques années de cela, j'ai découvert, grâce à un visiteur, qu'autour de ce trou, il y avait de petites cuvettes." Les fameuses cupules.
Archéologue
Le fameux visiteur qui a montré au guide ces cupules, s’appelle Stefan Maeder, il est Allemand et archéologue.
Cuvettes
Ces petites cuvettes réalisées par l’homme, il en a déjà observé sur d’autres sites en Europe et pour lui leur raison d’être ne fait aucun doute.
Carte
"C’est une carte du ciel polaire de cette époque-là, il y a environ 6.000 ans avant nous." Un ciel, reproduit grâce à l’informatique, dont le dessin est, en effet, absolument identique.
Sacré
Ce rocher serait donc sacré. Une sacralité qui aurait traversé les millénaires et dont il y aurait une trace dans les manuscrits les plus anciens du Mont-Saint-Michel.
François Saint-James
Lorsque au 11e siècle, on construit l’église, indique François Saint-James, on met en scène ce rocher. Et dans le texte de la Révélation, rédigé au 9e siècle, qui raconte la fondation du Mont, on dit que Saint-Aubert s'est assis sur une pierre pour contempler son œuvre, et qu'on voit la pierre marquée comme par un doigt, par un trou. C’est cet endroit !
Étoile
Un rocher relié symboliquement à l’étoile polaire, seul point fixe dans le ciel étoilé. C'est la croyance d’une porte vers l’au-delà. Cette découverte prouve au moins une chose.
Secrets
Le Mont-Saint-Michel n’a assurément pas livré tous ses secrets.
La vérité derrière la culture des Vikings
Accessoires et du matériel de toilettage.
Si on vous demandait de dessiner un Viking, qu’est-ce qui vous viendrait à l’esprit ? Les Vikings avaient généralement de longs cheveux et une barbe bien fournie, mais ils étaient un peuple plutôt propre qui avaient des règles bien définies pour s’occuper de leur apparence.
Accessoires
Des accessoires et du matériel de toilettage découverts au fil des années prouvent bien cette théorie. Des peignes, des rasoirs, et même des cotons-tiges ont été déterrés et ces objets étaient utilisés par les hommes comme par les femmes. Avoir une pauvre hygiène n’est que l’un des nombreux mythes concernant les Vikings.
Casques
Il n’existe aucune évidence découverte par les archéologues qui prouverait que les Vikings portaient des casques à cornes. Cependant, ils portaient des calottes qui étaient évidemment utilisées pour protéger leur crâne contre tout choc.
Cornes
L’idée des casques à cornes apparut durant le 19e siècle. Néanmoins, c’est vraiment le cycle de quatre opéras de Richard Wagner qui implanta l’image des casques à cornes dans notre imagination.
Jours
À l’exception de dimanche et lundi, le nom des jours de la semaine trouvent leur origine dans les dieux nordiques. Mardi vient de Tiu ou Tiw, qui est le nom anglo-saxon de Tyr, le dieu de la guerre. Il était l’un des fils d’Odin, ou Woden.
Mercredi
C’est de là que vient mercredi en anglais (Wednesday). Un nom que nous connaissons tous très certainement : Thor, le dieu du tonnerre, qui a inspiré jeudi en anglais (Thursday).
Frigga
Vendredi (Friday) vient de Frigga, la femme d’Odin qui représentait l’amour et la beauté. Samedi (Saturday) provient de Saturne qui était l’ancien dieu romain de la fête et des festins.
l’homme viking moyen ne faisait que 170 cm.
Costauds
Les Vikings n’étaient pas aussi costauds que représentés, la plupart d’entre nous pensent que les Vikings étaient très grands et corpulents.
Documents
Toutefois, selon des documents historiques, l’homme viking moyen ne faisait que 170 cm. Les Vikings décoloraient leurs cheveux avec un savon spécial, considérant cette couleur comme étant parfaite pour leur culture. De nombreuses invasions allaient donc suivre afin d’obtenir plus de ressources pour le peuple viking.
Valhalla
Lorsque les Vikings passaient l’arme à gauche, ils pensaient qu’ils rejoignaient Valhalla. Avant l’apparition de la religion chrétienne, Valhalla était considéré comme le paradis éternel des Vikings.
Croyance
La croyance voulait qu’il existe des déesses guerrières recherchant les héros morts au combat sur les champs de bataille. Les guerriers qui étaient morts bravement étaient alors accompagnés à Valhalla par ces déesses. Un autre endroit où les morts se rendaient dans cette culture était Helgafjell.
Helgafjell
C’était là que finissaient les gens qui avaient vécu une vie bien remplie. Enfin, quelqu’un qui était mort de façon déshonorante était envoyé dans un endroit appelé Helheim, similaire à l’enfer.
Amérique
On dit que les Vikings ont découvert l’Amérique environ 500 ans avant Christophe Colomb. Mais il n’existe aucune preuve concluante. Le premier groupe d’Européens à mettre les pieds sur le sol nord-américain était un groupe de Vikings dirigé par Leif Eriksson.
Erik
Son père, Erik le Rouge, était un voyageur célèbre avant la naissance de son fils. Il fonda le premier camp européen au Groenland. On dit aussi qu’Erik le Rouge a navigué de l’Islande jusqu’au Canada et qu’il a encouragé son fils à explorer de nouvelles terres, tout comme lui.
Fascinés
Pour une raison inconnue, les Vikings étaient fascinés par les cheveux blonds. Comme dans beaucoup de pays occidentaux de nos jours, c’était leur idéal de beauté. Généralement, les hommes qui avaient les cheveux noirs utilisaient un savon à haute concentration pour décolorer leurs cheveux et les rendre plus clairs.
Goupes
Certains groupes de Vikings décoloraient aussi leurs barbes, ce qui semblait être une vraie corvée. Une autre théorie est qu’ils utilisaient d’abord le savon pour se débarrasser des poux et le côté décolorant était un effet secondaire.
Femmes
Les femmes n’étaient pas forcément traitées de manière égalitaire comparé aux hommes, mais elles jouissaient définitivement de plus de droits que d’autres groupes de femmes dans le monde.
Droits
Elles avaient des droits et des libertés, comme la possibilité d’hériter de propriétés, de demander le divorce et de réclamer des arrangements si le mariage ne fonctionnait pas. Les hommes étaient considérés comme les chefs de la maison, mais les femmes contrôlaient tout le côté domestique.
Mariée
Si une femme était mariée et que son mari décédait, elle était alors responsable de tous les devoirs laissés par ce dernier. Aussi, même si c’était plus rare, il existe des histoires et des légendes sur les skjaldmös qui étaient des guerrières se battant aux côtés des hommes vikings.
Tatouages
Les tatouages existaient déjà bien avant les Vikings. Cependant, cela ne veut pas forcément dire que ces derniers avaient des tatouages. De nos jours, certaines personnes montrent qu’elles ont du sang viking dans leurs veines en se faisant ce qu’elles considèrent comme étant des tatouages vikings. Néanmoins, on ne sait toujours pas si ces derniers avaient vraiment des tatouages ou si c’étaient juste des symboles anciens.
Films
La télévision et les films représentent ce peuple couvert de tatouages. Les Vikings étaient très propres et il se pourrait bien qu’ils n’aient pas voulu couvrir leurs corps avec quelque chose qu’ils ne pouvaient pas laver.
Problèmes
Vous pensez peut-être que puisqu’ils ont existé il y a si longtemps, les Vikings résolvaient leurs problèmes en se battant ou en utilisant la force physique. Toutefois, ils avaient un système judiciaire bien implémenté et qu’ils utilisaient pour résoudre toutes les disputes et les crimes.
Système
Ce système était appelé dans la culture nordique “Althing”, ce qui signifie “la Chose”. “La Chose” était tenue par un gardien de la loi qui était présent pour écouter les arguments des personnes impliquées. Puis, ces différends étaient résolus par une tierce partie, tout comme dans nos tribunaux aujourd'hui.
Feux
Les Vikings avaient une étrange manière d’allumer leurs feux, c’est un peu étrange, mais ils commençaient par recueillir du bois infesté de champignons sur l’écorce des arbres.
Urine
Puis, ils le faisaient bouillir dans de l’urine humaine. Après cela, ils martelaient l’écorce trempée jusqu’à ce qu’elle soit réduite en une espèce de substance, afin qu’elle soit facile à transporter, mais aussi résistante.
Nitrate
Personne ne sait comment c’est arrivé, mais il semblerait que les Vikings aient découvert que le nitrate de sodium trouvé dans l’urine améliorait la combustion de manière plus lente. Cela leur permettait de voyager sur de longues distances tout en allumant des feux en cours de route.
L’un des bateaux vikings traditionnels.
Leurs morts étaient inhumés dans des bateaux Une grande partie de la vie des Vikings était passée sur l’eau : que ce soit les invasions, la pêche ou la navigation. Mais ils étaient limités lorsqu’il s’agissait des enterrements. Ils décidèrent donc d’enterrer leurs morts dans des bateaux.
Croyances
Selon les croyances nordiques, les grands guerriers avaient besoin d’un récipient pour traverser dans l’au-delà et continuer de vivre dans Valhalla.
Inhumés
Cela dit, les hommes bien respectés et les femmes exceptionnelles avaient l’honneur d’être inhumés dans l’un des bateaux vikings traditionnels.
Corps
En plus des corps, on remplissait ces bateaux avec des armes, de la nourriture, des trésors et tout ce dont la personne décédée allait avoir besoin dans l’autre monde.
Cultiver
Les Vikings passaient une grande partie de leur temps à cultiver Les Vikings seront toujours vus comme des pillards féroces et impitoyables, mais ils n’étaient pas toujours comme ça.
Société
Ils n’auraient pas été capables de créer la société qu’ils avaient s’ils avaient passé tout leur temps à naviguer à la recherche de trésors tout en se battant. Les Vikings passaient en fait la majorité de leur temps à faire du travail de ferme et à entretenir leurs campements.
Ragnar Lothbrok
Il y avait un Viking bien connu du nom de Ragnar Lothbrok et qui avait commencé en tant que fermier à temps plein avant de gagner plus de pouvoir. C’est ainsi que la vie commençait pour la plupart des Vikings. En tant que fermier, vous étiez très respecté dans la communauté.
Unifiés
Les Vikings n’étaient pas très unifiés en tant que groupe. Saviez-vous que la plupart des Vikings ne s’associaient pas les uns avec les autres ? En fait, beaucoup de personnes vivant dans la région ne se considéraient pas du tout comme étant des Vikings. C’était juste un terme qui faisait référence à tous les Nordiques qui prenaient part aux expéditions marines.
Territoire
C’est ainsi qu’ils finirent par être regroupés dans la même catégorie. Durant l’âge des Vikings, la Norvège, la Suède et le Danemark étaient considérés comme étant un seul et même territoire. Cette région avait plusieurs tribus et elles se battaient souvent entre elles lorsqu’elles n’exploraient pas d’autres pays.
Skieurs
Les Vikings étaient des skieurs professionnels, skier est un sport populaire que beaucoup de personnes pratiquent de nos jours. Néanmoins, au début, ce n’était pas considéré comme un sport. Les plus vieux skis qui ont été retrouvés datent de 6 300 avant Jésus-Christ. Skier était un moyen de transport et de voyage.
Glace
Durant l’âge des Vikings, la plupart du territoire était recouvert par la glace et la neige, ce qui faisait que les skis étaient parfaits pour se déplacer.
Ullr
Plus tard, on découvrit que les Vikings avaient aussi utilisé ces derniers à des fins ludiques. Il y avait un dieu pour toute chose, même le ski : son nom était Ullr. On soupçonne que skier était aussi utilisé durant les temps de guerre pour traverser les étendues sauvages qu’ils n’auraient pas pu conquérir autrement.
Soupe
La soupe d’oignons était utilisée pour les blessures. C’est un peu bizarre, mais préparez-vous mentalement. Lorsque les soldats revenaient blessés de la guerre, ils mangeaient une soupe d’oignons très puissante qui contenaient des épices.
Renifler
Après plusieurs minutes, certains disaient qu’ils pouvaient renifler l’odeur de leurs blessures. S’il était possible de sentir les oignons depuis la blessure, cela voulait dire que cette dernière était profonde.
Astuce
Souvenez-vous qu’ils n’avaient pas de médecine moderne comme de nos jours. Mais on doit admettre que le coup des oignons était une astuce vraiment ingénieuse.
Les Vikings.
Harald Bluetooth
Il existait un homme nommé Harald Bluetooth qui devint une légende. Il était le Roi Viking des territoires qui sont aujourd’hui appelés Danemark et Norvège.
Règne
Sous son règne, il fut capable de rassembler les tribus vikings de la région afin de créer un endroit où elles pourraient toutes coexister. Des siècles plus tard, Jim Kardach, qui est le créateur du Bluetooth, décida de nommer son invention d’après le Roi Bluetooth.
Symbole
Le symbole du Bluetooth est une combinaison du H et du B pour Harald Bluetooth. Qui aurait pu penser qu’un ancien roi aurait un tel impact sur la société moderne ?
Trilogie
La mythologie viking a inspiré la fantastique trilogie de l’auteur J.R.R. Tolkien, “Le Seigneur des Anneaux”. Dans le folklore viking, on retrouve un objet nommé l’Anneau d’Andvari, tiré d’une légende nordique qui dit que si vous enfilez l’anneau, vous serez maudit.
Légende
La légende prend place dans un univers appelé Midgard, qui signifie aussi Terre du Milieu (Middle-Earth). Bien sûr, Tolkien ne s’est pas entièrement inspiré des légendes nordiques, mais il reste flagrant que c’est bien là qu’il a trouvé son inspiration. Vous l’avez sûrement déjà remarqué, mais beaucoup de bandes dessinées contemporaines se basent sur la culture viking.
Personnages
Les personnages que nous connaissons bien, comme Thor, Odin, Loki, et Freyja, sont des dieux vikings placés dans des scénarios modernes.
Thor
On peut y voir Thor sauver la Terre et ses habitants à plusieurs reprises. En plus des bandes dessinées, il existe aussi plusieurs jeux vidéo qui ont donné vie aux légendes nordiques sur nos écrans (la série de jeux Valkyrie Profile, par exemple).
Dents
Les Vikings entretenaient leurs dents, non, ce n’était pas comme aujourd’hui avec un dentiste et un anesthésiant et ils ne le faisaient pas pour les mêmes raisons que nous. En 2009, des archéologues ont découvert des crânes de Vikings avec des ciselures méticuleuses sculptées dans les dents.
Limage
On ne sait pas comment le limage était fait à l’époque, mais il existe quelques théories. L’une dit que c’était des marques symbolisant un grand guerrier et une autre que c’était pour effrayer les ennemis. La procédure n’était pas aussi simple et sans douleur qu’elle l’est aujourd’hui.
Jeux
Lorsque les Vikings avaient du temps libre, ils adoraient jouer à des jeux de société. Surprenant, n’est-ce pas ? Il y avait un jeu très populaire nommé Hnefetafl, qui était un jeu de pure stratégie. Un roi et un petit groupe de protecteurs étaient placés au centre du plateau. Puis, un groupe d’attaquants, deux fois plus que les protecteurs, occupait les positions au bord du plateau.
Joueur
Le joueur représentant le roi devait utiliser ses protecteurs pour se protéger, qu’importe le prix. Pour le joueur représentant l’attaquant, il fallait renverser le roi en se rendant dans le coin opposé du plateau.
Mythe
L’idée de “l’aigle sanglant” des Vikings est un autre mythe attribué à cette culture nordique. Apparemment, les Vikings brisaient les côtes de leurs prisonniers, leur ouvraient le dos et versaient du sel dans leur corps.
Invention
Cependant, tout ça n’est qu’une invention. Heureusement, rien de tel ne se passait dans la réalité et on ne sait pas trop d’où provient cette histoire.
Brutaux
Les Vikings n’étaient pas aussi brutaux qu’on les décrit aujourd’hui. La culture nordique avait bien un concept d’exécution, mais on ne retrouve ce dernier que dans leur littérature.
Armes
Les Vikings et leurs armes, les Vikings adoraient tellement leurs armes qu’ils les décoraient. Ils n’y gravaient pas d’horribles images de combat, mais leur donnaient plus de “glamour”. Ils aimaient utiliser des images d’animaux tels que des serpents, des chevaux et des loups. Ils taillaient aussi des formes dans leurs armes.
Style
Tout ça donnait un style très personnel à leurs épées. Ces dernières étaient d’ailleurs très chères et seuls les membres de la cavalerie pouvaient se permettre ce luxe.
Crânes
Un autre mythe bizarre sur les Vikings est qu’ils utilisaient le crâne de leurs ennemis comme récipient pour boire. Comme dit plusieurs fois déjà, ce peuple était plutôt paisible. Il vaut mieux donc jeter toutes ces idées reçues que vous aviez avant de lire cet article.
Verres
En réalité, les Vikings buvaient dans des verres appelés “cornes à boire”… Parce qu’ils ressemblaient à des cornes. Ils décoraient ces verres avec de l’or et autres métaux. D’ailleurs, la corne était réservée pour les grandes occasions. En général, les Vikings utilisaient des chopes pour consommer leur bière.
Événement
Les Vikings prenaient part à un événement appelé flyting, qui est similaire à nos rap battles modernes. Ils utilisaient la poésie pour s’insulter les uns et les autres. Comme on le sait tous, quand il s’agit de rap/hip-hop, aucun sujet n’est intouchable et c’était aussi le cas pour les Vikings Le flyting se déroulait généralement dans l’aire de restauration et le gagnant était celui qui causait la plus grosse réaction dans le public.
Faille de Cascadia : des scientifiques ont découvert d’étranges trous au fond de l’océan
Ces trous sont à l’origine de la dispersion d’un liquide chaud.
Plusieurs médias se sont récemment fait l’écho d’une étude publiée en janvier 2023 par des scientifiques de l’Université de Washington. Celle-ci fait notamment allusion à la découverte d’étranges trous au fond de l’océan Pacifique.
Phénomène
Les passionnés de géologie ont matière à réfléchir, avec ce phénomène inédit. Comme le soulignent plusieurs médias, des scientifiques de l’Université de Washington ont mis au jour d’étranges trous situés au fond de l’océan Pacifique, le long de la faille de Cascadia.
Continent
Cette dernière borde le continent américain, depuis l’île de Vancouver jusqu’au nord de la Californie. Ces trous sont à l’origine de la dispersion d’un liquide chaud.
Sources
Or, bien que des sources chaudes existent à divers endroits sur Terre, les échappements qui sortent des sédiments ne sont pas anodins.
Un risque de tremblement de terre ? Une étude réalisée par l’Université de Washington au sujet de ce phénomène a été publiée dans Sciences Advances en janvier 2023.
Communiqué
Dans un communiqué de presse, Evan Solomon, géologue des fonds marins, a précisé que les scientifiques n’avaient pas seulement vu, "des bulles de méthane, mais aussi de l’eau sortant du fond marin comme une lance à incendie".
Observé
Et le spécialiste d’ajouter : "C’est quelque chose que je n’ai jamais vu et, à ma connaissance, qui n’a jamais été observé auparavant."
Eau
Cette eau chaude sort d’une zone qui correspond au chevauchement entre deux plaques tectoniques : la plaque nord-américaine et la plaque Juan de Fuca.
Réserve
Or, la réserve d’eau chaude entretient une fonction de lubrifiant entre les deux plaques, permettant de diminuer la friction entre les roches.
Lubrification
Problème, lorsque l’eau se déverse, la lubrification se fait moins performante. Les chercheurs ont confié que "si la pression du fluide" devenait plus faible, les deux plaques risquaient de se verrouiller, et la pression de s'accumuler au risque de créer un tremblement de terre, suivi de plusieurs tsunamis !
Plusieurs milliers de nouveaux monts sous-marins découverts par des chercheurs
Plusieurs milliers de nouveaux monts sous-marins découverts.
Des chercheurs ayant exploité des données obtenues grâce à des satellites radars hautes résolution sont parvenus à référencer 19 325 monts sous-marins jusqu’alors inconnus.
Nombre
Un nombre étourdissant. Après avoir exploité des données fournies par des satellites radars hautes, résolution, des chercheurs ont fait la découverte de plusieurs monts sous-marins.
Travaux
Comme s’en est fait l’écho Courrier international, jeudi 20 avril 2023, en se basant sur des travaux publiés dans Earth and Space Science le 6 avril 2023. Plus précisément, ces données récoltées ont permis de référencer 19 325 monts qui, jusqu’alors, étaient entièrement inconnus.
Catalogue
Avant cela, le catalogue scientifique contenait plus de 24 000 monts semblables, mais seule une infime partie d’entre eux avait été cartographiée au moyen de sonars.
Carmen Gaina
Une géophysicienne nommée Carmen Gaina a commenté ces découvertes dans les colonnes de la revue scientifique Science.
Spécialiste
La spécialiste, qui travaille à l’Université de technologie du Queensland (Australie) et n’a pas pris part aux travaux, a expliqué que cette étude avait notamment "permis d’identifier des monts sous-marins situés à proximité d’une dorsale de l’océan Indien".
Zone
Une zone où de la croûte terrestre va systématiquement se former, dès lors que les plaques tectoniques s’écartent les unes des autres, selon ses explications.
Présence
Carmen Gaina a également observé que "la présence de ces monts suggér(ait) l’existence de phénomènes volcaniques conséquents dans une région que l’on pensait dénuée de magma".
Jonathan Gula
Auprès de la même revue américaine hebdomadaire, l’océanographe et physicien Jonathan Gula a, quant à lui, estimé que ces monts sous-marins jouaient aussi un rôle au niveau des courants océaniques.
Courants
En effet, à partir du moment où les courants s’enroulent autour des pics sous-marins, ils vont produire ce que l’on appelle des "turbulences de sillage".
Énergie
Ces dernières seront ensuite en mesure de procurer l’énergie qui permettra de pousser l’eau froide vers le haut. Jonathan Gula a ajouté que connaître suffisamment le fonctionnement de ces courants pourrait favoriser l’amélioration des modèles de réchauffement climatique.
Selon un chercheur de la NASA nous sommes déjà dans la Matrice
The Matrix.
Quand tu joues aux Sims sur ton PC ou que tu explores Liberty City dans Grand Theft Auto IV sur Playstation, tu éprouves cette étrange impression de déjà-vu ?
Ressemble
Tu trouves que tout ça ressemble fort à la réalité qui t’encoure ? Normal. Notre environnement quotidien est déjà la simulation d’un grand architecte très doué en programmation informatique.
Matrice
Bienvenue dans la Matrice Néo, si tu veux te débrancher, choisis la pilule rouge et lis la suite de l’article. Sinon, retourne à ta vie de Sim !
Théorie
Cette théorie d’une viesimulée informatiquement par un ingénieur à la puissance de calcul démentielle, et dans laquelle nous sommes tous des personnages qui croient qu'ils sont « réels ».
Rich Terrile
Est soutenue par Rich Terrile, directeur du Center for Evolutionary Computation and Automated Design du laboratoire Jet propulsion de la NASA, qui écrit actuellement un livre sur le sujet selon le magazine Vice, qui l’a interviewé. Le scientifique se fonde sur plusieurs éléments d'explication.
Loi
Techniquement, selon la loi de Moore, qui évalue que tous les deux ans la puissance de calcul des ordinateurs double, les super-ordinateurs de la NASA pourraient, d’ici une décennie, compacter toute l’expérience d’une vie humaine de 80 ans.(En incluant la moindre pensée conçue au cours de cette vie) en seulement un mois.
Calcul
Avec la puissance de calcul qu'auront toutes les Playstation du monde plus de 100 millions dans trente ans si elles suivent la loi de Moore, il y aura alors plus de personnes virtuelles qui « vivent » dans ces Playstation que sur Terre.
Playstation
Et si des Playstation peuvent le faire, c'est sans doute un jeu d'enfant pour Dieu.
Aux sources de la conscience.
Avancée
Tôt ou tard, nous arriverons à un stade d’avancée technique dans lequel simuler quelques milliards de personnes et faire en sorte qu’elles croient qu’elles sont des êtres humains conscients et autonomes capables de contrôler leurs destinées. Sera aussi facile que d’envoyer à un inconnu une photo de vos parties intimes par téléphone.
Conscience
Le processus de conscience ne limiterait pas la portée de cette théorie à moins de croire qu’il y a quelque chose de magique dans la conscience et je ne le pense pas, je crois que c’est le produit d’une forme très sophistiquée d’architecture.
Cerveau
À l’intérieur du cerveau humain alors vous devez conclure que dans une certaine mesure cette conscience peut être simulée par ordinateur, ou en d’autres mots, peut être répliquée.
L’amas de galaxies Abell 370.
Règles
L’Univers suit un certain nombre de règles mathématisables. des règles mathématisables, et donc reproductibles et programmables. « La chose la plus incompréhensible avec l’Univers, c’est qu’il est compréhensible », rappelle-t-il en citant Einstein.
Physique
En physique quantique, certaines particules n’ont pas d’état défini avant que quelqu’un ne les observe.
Explications
L’une des explications de ce phénomène serait qu’à la manière d’un jeu de simulation dans une ville (comme Grand Theft Auto) le joueur ne voit que ce qu’il a besoin de voir à un moment donné.
Univers
De même, les parties qui composent l'Univers sont limitées, et donc programmables. Or, si c'est mathématiquement possible, la question n'est plus de savoir si on peut le faire, mais si le processus n'est pas déjà en cours...
Théorie
La presse américaine ne prend pas encore très au sérieux le personnage. Sa théorie est digne de celles que nous avons tous eues au lycée. Vice lui-même estimant que tout étudiant muni d’un bang et d’un DVD de Matrix pourrait développer la même idée.
Simuler
Quant à Rich Terrile, estime qu'il sera bientôt capable de simuler lui-même un monde d'individus conscients. Quelqu'un, pensera-t-il à le débrancher de la Matrice avant qu'il ne soit trop tard ?
Paris : une vaste nécropole du IIe siècle révélée par des travaux sur le RER B
Une importante nécropole gallo-romaine en plein cœur de Paris.
Des fouilles menées dans le cadre de travaux de la station RER de Port Royal, à Paris, ont permis de mettre au jour une cinquantaine de sépultures romaines et leurs squelettes, datant du IIe siècle de notre ère.
Archéologues
Les archéologues de l'Inrap en charge des recherches indiquent qu'ils pourraient faire partie de la grande nécropole "Saint-Jacques" découverte au XIXe siècle, étoffant leurs connaissances sur celle-ci.
Travaux
Les travaux de la RATP visaient à créer une nouvelle sortie pour la gare de Port Royal, sur le RER B à Paris.
Sépultures
Ils ont finalement permis de révéler une cinquantaine de sépultures d'une nécropole utilisée au IIe siècle de notre ère par les habitants de Lutèce, ont indiqué les archéologues de l'Institut national de recherches archéologiques préventives,(Inrap) lors d'une conférence de presse du 18 avril 2023.
Spécialistes
Depuis le 6 mars et jusqu'au 28 avril 2023, les spécialistes mènent donc des fouilles le long de voirie, devant les yeux du public qui ne savait pour le moment ce qui s'y déroulait.
Parcelle
Ils étudient plus précisément une parcelle de 200 mètres, passée dans les mailles du filet des recherches menées dans les années 1970, à la suite de la création de la ligne.
Échappé
Elle avait échappé aux observations entreprises lors du Haut Empire au XIXe siècle, ayant révélé une considérable "nécropole sud" d’environ 4 hectares.
Nécropole
Aussi appelée "nécropole Saint-Jacques", ou "nécropole de la rue Pierre Nicole et ses plus de 400 sépultures, de la même époque que celles nouvellement dévoilées.
Lutèce - Paris.
Lutèce
Une nécropole à la sortie de Lutèce, Paris au IIe siècle est encore la cité de Lutèce et s'étend uniquement sur la rive gauche, jusqu'à l'actuel quartier parisien du Val-de-Grâce dans le cinquième arrondissement de l'actuelle capitale.
Romains
Les Romains ont pour habitude d'enterrer leurs morts dans plusieurs lieux funéraires, exclusivement dispersés à la sortie des villes dans le cas de la "nécropole sud", le long de la voie du Cardo maximus, désormais rue Saint-Jacques, de l'abbaye de Port Royal jusqu'au boulevard Saint-Michel.
Ville
Si la ville gallo-romaine est à son apogée en ces temps, au moment de l'effondrement de l’Empire aux IV-Ve siècles, la population se réfugie et se concentre sur l’île de la Cité, désertant les lieux.
Oubli
Cette fameuse nécropole près de Port Royal tombe dans l'oubli, jusqu’à ce qu'elle soit de nouveau sortie de terre lors des grands travaux haussmanniens du XIXe siècle.
Plans
À l'époque, des plans et des descriptions précises des fouilles, seules données restantes de son existence, sont faits des plus de 400 sépultures retrouvées.
Archéologie
Mais l'archéologie est alors plutôt centrée sur l'objet d'exception que la personne, apportant finalement peu d'informations sur les hommes et femmes qui y ont été enterrés durant l'Antiquité.
une cinquantaine de sépultures romaines et leurs squelettes.
Archéologues
Il est très probable que les sépultures nouvellement découvertes aient fait partie de cette vaste "nécropole sud", indiquent les archéologues de l'Inrap
Miraculeux
"Il est surtout miraculeux que cet îlot ait été préservé, explique Camille Colonna, responsable de recherches archéologiques de l'Institut.
Construction
Aucune construction moderne ou occupation ultérieure, comme au Moyen Âge par exemple, n'ont altéré les lieux, qui sont probablement restés des jardins ou des champs durant des années."
Remblais
Sous les remblais du XVIII et en creusant à plus de deux mètres, au niveau du sol où les Romains marchaient, les scientifiques sont d'abord tombés sur trois sépultures, dont l'une comportait de la monnaie leur permettant d'obtenir une première datation.
Pratique
Cette pratique n'était pas rare dans l'Antiquité, la pièce constituant l'obole (l'offrande) à Charon, passeur des enfers dans la mythologie. Un peu moins de la moitié de la cinquantaine d'inhumations et non incinérations, comme cela a aussi été observé chez les Romains finalement décelées étaient accompagnées de dépôts de différentes natures.
Objets
Ces objets, monnaies, récipients (gobelets, tasses, cruches) en céramique décorée ou encore verre, pièces d'habillement (épingles, bijoux), déposés au niveau de la tête, des côtés ou des pieds étaient "destinés à accompagner le défunt dans l'au-delà", précise Camille Colonna.
Retrouvé
Les archéologues ont également retrouvé les petits clous de semelles de chaussures, dont le cuir a désormais disparu.
Experts
Quand celles-ci ont été posées bien à plat lors de l'enterrement du mort, il est aujourd'hui possible pour les experts de "savoir jusqu'à la taille de sa pointure".
Souliers
Les souliers pouvaient eux aussi servir de dons aux divinités, puisque cinq d'entre eux ont sensiblement été retrouvés dans une même sépulture.
Gobelet en céramique dans la sépulture 1187 de fouille de Port Royal (Paris). Nicolas Warmé, Inrap.
Clous
D'autres clous, parfois avec des traces de planches, sont quant à eux les uniques restes des cercueils en bois dans lesquels était inhumé l'ensemble des individus, parmi lesquels figuraient des hommes, des femmes et des enfants.
Vastes
"La nécropole ayant été l'une des plus vastes de l'époque tout le monde y était enterré de toute classe sociale confondue."
Cercueils
Les cercueils ne sont d'ailleurs pas disposés et organisés comme dans un cimetière chrétien, avec le creusement de fosses sépulcrales dans des sens et des dimensions différentes, avec jusqu'à trois à quatre niveaux de recoupement dans le sol.
Fouilles
L'achèvement des fouilles donnera lieu à l'analyse approfondie du mobilier et des ossements en laboratoire.
Comprendre
Des travaux qui devraient permettre de mieux comprendre l'organisation des tombes, les raisons pour lesquelles elles ont été superposées, ainsi que de mieux connaître ceux qui y ont été déposés, de quoi ils sont morts…
Exceptionnelle
La découverte est exceptionnelle de par la conservation de la nécropole dans le temps, conclut la responsable des recherches.
Chance
C'est une chance inouïe de pouvoir la fouiller avec les moyens modernes de l'archéologie. Comprendre les gestes funéraires des populations antiques, c'est mieux comprendre le monde des vivants de l'époque.
Date de dernière mise à jour : 31/12/2023
