Mystères 12
Un mystère entourant des étudiants retrouvés à moitié nus et mutilés a été résolu plus de 61 ans après ?
L’Affaire du col Dyatlov.
Un mystère qui a donné lieu à un tas de théories de conspiration bizarres a finalement été résolu, selon des responsables russes. Il y a plus de 60 ans, neuf skieurs de fond sont morts dans l’Affaire du col Dyatlov dans les montagnes de l’Oural, en Russie.
Enquête
Selon une enquête soviétique, le groupe a fui devant une « force impérieuse inconnue ». L’affaire a suscité des théories de conspiration étranges après la publication de détails sordides sur les victimes.
Crâne
Certaines des personnes décédées avaient le crâne fracturé et des blessures à la poitrine, tandis que la langue et les yeux de Lioudmila Dubinina, âgée de 21 ans, et Semen Zolotarev, âgé de 38 ans, étaient manquants. D’autres ont été retrouvés morts, uniquement vêtus de leurs chaussettes et de leurs sous-vêtements.
Ce qu’ils ont trouvé était une scène effrayante et macabre.
Déclarations
Au fil des ans, plusieurs déclarations ont été déposées à propos de ce qui s’était passé lors de l’incident de 1959, allant des extraterrestres aux avalanches.
Tués
Certains affirment qu’ils ont été tués par des yétis, tandis que d’autres disent que des membres du groupe avaient des liens avec le KGB et étaient en mission pour rencontrer des agents américains au moment de leur mort.
Enquête
Cependant, une enquête menée par le bureau du procureur général russe prétend avoir résolu le mystère et affirme que le groupe est mort d’hypothermie.
Andrei Kuryakov
Le procureur général Andrei Kuryakov a déclaré que la tente du groupe était menacée par une avalanche, et le groupe s’est donc précipité pour se protéger derrière une crête.
Crête
« La crête était une protection naturelle contre les avalanches », a déclaré Kuryakov. « Ils ont fait tout ce qu’il fallait. Mais voici la deuxième raison pour laquelle le groupe était condamné. Quand ils se sont retournés, ils ne pouvaient plus voir la tente. La visibilité était de 16 mètres. »
La crête était une protection naturelle contre les avalanches.
Feu
Il a dit que le groupe avait allumé un feu et commencé à chercher leur tente, mais qu’elle avait complètement disparu dans le voile blanc causé par l’avalanche. Tragiquement, le groupe est mort de froid à des températures comprises entre -40 °C et -45 °C.
Enquêteurs
Les enquêteurs ont mené une expérience pour tenter de recréer les circonstances auxquelles le groupe aurait été confronté.
Combat
« C’était un combat héroïque. Il n’y avait pas de panique, mais ils n’avaient aucune chance de survie dans ces circonstances. »
Groupe
Le groupe était composé de diplômés de l’Institut polytechnique de l’Oural et était dirigé par un homme de 23 ans nommé Igor Dyatlov.
Parcours
Comme ils n’ont pas pu terminer leur parcours, une équipe de secours a été envoyée à leur recherche. Ce qu’ils ont trouvé était une scène effrayante et macabre.
Déclaré
Les enquêteurs ont déclaré à l’époque que les neuf étudiants avaient « fui de terreur » en courant dans la neige pendant environ un kilomètre pour descendre les montagnes dans la nuit sans avoir le temps de s’habiller.
Accusations
À l’époque, des accusations de dissimulation de la part du gouvernement avaient été formulées, ce qui a donné lieu à une pléthore de théories du complot.
Rapport
Il reste à voir si le nouveau rapport publié mettra fin à ces théories une fois pour toutes.
Sahara algérien : les mystères des forêts de pierre
Tassili N'Ajjer.
Au néolithique, quand le Sahara n’était pas encore un désert, des hommes ont peint et gravé les parois rocheuses du Tassili n’Ajjer. Animaux, scènes de chasse ou cérémonies énigmatiques, ces chefs-d’œuvre n’ont pas livré tous leurs secrets.
Peintures retrouvées dans le désert.
Scènes
De nombreuses scènes de chasse figurent parmi les milliers de peintures retrouvées dans le désert. Ici, à Jabbaren, cet archer a été peint (à l’ocre rouge) avec une infinie délicatesse.
Touaregs
Les Touaregs connaissent très bien ces œuvres. Ce sont eux qui ont guidé l’explorateur et préhistorien français Henri Lhote dans le dédale du Tassili n’Ajjer et lui ont permis de les révéler au monde dans les années 1950.
Peintures retrouvées dans le désert.
Site
Sur le site de Sefar, proche de la Libye, se dresse une figure étrange, haute de 1,55 m et formant le centre d’une vaste scène qui s’étend sur 20 m2. Baptisé « grand dieu », ce géant est l’une des plus célèbres peintures rupestres du Tassili.
Forme
La forme de la tête et les excroissances sur les bras restent inexpliquées. L’explorateur français Henri Lhote l’avait d’abord nommé « l’abominable homme des sables ».
Peintures retrouvées dans le désert.
Faune
Girafes, éléphants, rhinocéros, bovins, autruches, antilopes la faune représentée sur ces roches est plutôt typique de la zone tropicale africaine actuelle.
Période
Elle témoigne justement d’une période relativement humide dans le Sahara. Une population nombreuse vivait alors dans ce qui n’était pas encore un désert.
Peintures retrouvées dans le désert.
Personnages
Curieux personnages que ces êtres sans visage ni cheveux, à la tête en forme de disque et à la silhouette cernée d’un trait noir, retrouvés sur le site de Jabbaren « géants » en tamacheq.
Style
Représentatives du style pictural, le plus ancien du Tassili (entre 7 500 et 4 500 av. JC), ces « têtes rondes » restent un mystère pour les archéologues.
Le mystère de la grotte de Choranche
Le cirque de Choranche.
L’histoire du pays raconte qu’en 1871, la sécheresse s’abattant sur la région aurait poussé les Choranchois à remonter le lit de la rivière du village.
Falaises
Au pied des falaises de Presles, ils pénétrèrent dans une étroite cavité d’où sortait l’eau. Au bout de quelques pas et de quelques rochers écartés, ils découvrirent alors une immense salle avec un grand lac.
Découverte
C’est plus de 20 ans après sa découverte, en 1897, que commencèrent les premières explorations de la grotte de Choranche, menées par Oscar Descombaz, un des pionniers de la spéléologie en France.
Aventure
Aujourd’hui, l’aventure spéléologique continue encore au-delà des parties aménagées.
Ouvert
Ouvert au public depuis 1967, le site touristique de la Grotte de Choranche est né de la passion de trois spéléologues désireux de mettre en lumière le monde souterrain dans une démarche de préservation de cet environnement fragile.
La température à l’intérieur de la Grotte de Choranche est de 10°c été comme hiver.
Cavités
Comme toutes les cavités karstiques, la grotte de Choranche a été creusée par l'infiltration de l'eau au cours du temps (érosions hydrauliques et hydrochimiques). Les réseaux actifs sont surmontés par de larges galeries fossiles.
Fistuleuses
Les fistuleuses sont une particularité de la Grotte de Choranche. Il s’agit de stalactites très fines, un peu comme des macaronis. Pouvant atteindre plus de 3 mètres de long, on les observe suspendues par milliers aux voûtes de la grotte.
Serpentine
Outre ces concrétions, la grotte est traversée par la Serpentine, rivière souterraine formant des gours et un lac souterrain dont l'exsurgence s'épanche en cascade dans le « cirque de Choranche ».
Origine
L'origine de la rivière souterraine est à chercher au niveau du massif des Coulmes.
La grotte de Choranche, 32 kilomètres de galeries.
Explorations
Les premières explorations de la grotte ont lieu et à la bougie !! Ce n’est qu’après les années 1950-60 que les explorations reprennent. Un impressionnant réseau de grottes et autres galeries est mis à jour. On dénombre aujourd’hui plus de 32 kilomètres de galeries.
Sécurité
Pour des raisons de sécurité et compte tenu du temps qu’il faut pour évoluer dans un tel dédale, les explorations sont aujourd’hui à l’arrêt.
Météo
En effet, en cas de mauvaise météo, il faudrait trop de temps aux spéléologues pour revenir et ils risqueraient donc de se retrouver bloqués dans des parties du réseau.
Comment un sommet de l'Himalaya rivalisant avec l'Everest a subitement disparu au Moyen Âge
La plus grande chaîne de montagnes du monde : l'Himalaya.
Une équipe de chercheurs a dévoilé les résultats d'une expédition allant de l'Inde au Népal et consacrée à la recherche d'une bien mystérieuse disparition : celle d'une montagne de plus de 8 000 mètres.
Monts
Les monts de l’Himalaya concentrent 10 des 14 sommets terrestres dépassant les 8 000 mètres, les autres étant situés dans la chaîne voisine du Karakoram entre la Chine et l'Inde.
Concentration
Une concentration impressionnante qui n'est cependant pas fixe, comme le prouve la disparition d'un 15e sommet, il y a 830 ans seulement.
Géomorphologue
Le géomorphologue pratique un métier qui consiste à étudier les reliefs ainsi que leur processus de formation, et contrairement à ce qu'on pourrait croire, le terrain qu'ils étudient est loin d'être figé dans le temps.
Recherches
Selon les recherches de plusieurs de ces scientifiques publiées le 6 juillet 2023, il aurait existé une autre gigantesque montagne pouvant rivaliser avec le Makalu ou l'Everest.
Glissement
Mais un glissement de terrain serait responsable de sa disparition.
Enquête
Mais l'enquête n'a pas débuté au pied de la chaîne de montagnes partagée entre Chine, Inde, Bhoutan, Népal et Pakistan. La première trace de ce géant disparu se trouve près de la rivière Gandaki, entre l'Inde et le Népal.
Rivière
Cette rivière transporte des sédiments issus des montagnes plus au nord dans leur courant, et fournit donc de précieuses informations sur ces dernières.
Détail
Et un détail en particulier a relevé l'attention de l'équipe de Jérôme Lavé : des sédiments du Moyen-Âge comprenaient cinq fois plus de carbonates (un type de minéraux) qu'en temps normal.
Événement
Autrement dit, un événement était venu perturber la rivière Gandaki.
Hypothèse
"Un glissement de terrain géant me semblait être l'hypothèse la plus logique à explorer", résume Jérôme Lavé.
Investigation
L'investigation se poursuivit jusqu’à Pokhara, au pied du massif népalais de l'Annapurna, qui culmine à 8 091 mètres.
Massif
C'est sur ce massif que nos géomorphologues ont retrouvé des traces d'un ancien glissement de terrain, notamment au cirque de Sabche, des piliers marquant l'érosion.
Équipe
L'équipe a donc entrepris de récolter ces échantillons d'analyse... Par hélicoptère : les sommets de l'Annapurna sont notoirement dangereux.
Disparaître
Entre la Gandaki et l'Annapurna, le tableau devint plus clair : un glissement de terrain vers l'an 1190 est parvenu à faire disparaître une autre montagne de plus de 8 000 mètres dans le massif de l'Annapurna.
Effondrement
Selon l'équipe, l'effondrement de cette montagne a provoqué un éboulement capable d'éroder le relief de l'Himalaya et de transmettre des sédiments jusqu'à Pokhara, avant que de l'eau ne la transporte jusqu’à la Gandaki.
Éboulement
C'est cet éboulement qui aurait contribué à donner à l'Himalaya sa géographie actuelle.
Cause
Mais quelle est la cause de ce glissement de terrain ? Parmi les théories, on peut citer un climat plus chaud au Moyen Âge qui aurait fait fondre le permafrost au sommet de la montagne et fragilisé sa structure, ou des tremblements de terre dont trois auraient touché le Népal durant cette période.
Structures
En-tout-cas, l'étude rappelle que ces structures rocheuses ne sont pas immuables, et qu'un nouvel effondrement pourrait causer des dégâts cataclysmiques dans la région.
Habitants
Pokhara comptait 600 000 habitants en 2021, qui seraient à risque suite à un glissement de terrain futur.
Cryogénisation en 2016 : pourra-t-on un jour ressusciter les morts ?
Alcor Life Extension Foundation.
En 2016 une adolescente britannique souffrant d'un cancer en phase terminale a obtenu le droit d'être cryogénisée après sa mort, dans l'espoir qu'un jour elle puisse être ressuscitée et soignée.
Organismes
Quels organismes proposent un tel service ? Comment procèdent-ils ? Est-ce du pur fantasme de croire que l'on pourra un jour "ressusciter" ces individus ?
Première
C'est une première en Grande-Bretagne : une adolescente de 14 ans souffrant d'un cancer en phase terminale a obtenu le droit d'être cryogénisée, dans l'espoir que la médecine du futur puisse la ressusciter et la soigner.
Chance
"Je crois que le fait d'être cryo-conservée me donne une chance d'être soignée et de me réveiller, même si c'est dans plusieurs centaines d'années", s'est-elle réjoui après avoir eu connaissance du verdict de la Haute Cour de Londres.
Décision
Cette décision a été rendue publique le 18 novembre 2016, un mois après le décès de la jeune fille. Son corps a été transféré aux États-Unis dans l'Institut de la cryogénisation basé dans le Michigan, l'un des deux organismes américains pratiquant la congélation des corps depuis plus de 40 ans.
Comment
Comment procèdent-ils ? Sera-t-il vraiment possible un jour de "ressusciter" ces individus ?
Cryogénisées
En 2016 près de 300 personnes cryogénisées dans le monde, la congélation des corps, dans l'espoir que les avancées technologiques futures permettent de les ressusciter, n'est pas une idée récente.
Volontaire
Le premier volontaire à avoir tenté ce pari un peu fou est James Bedford, un psychologue canadien, congelé en 1967 à sa mort (à l'âge de 73 ans).
Changé
Après avoir changé quatre fois d'adresse, il repose désormais dans les locaux de la société Alcor, en Arizona, la première du genre, créée en 1972.
Depuis
Depuis, près de 300 personnes auraient suivi cette même démarche, selon les statistiques fournies par les organismes de cryogénisation.
Développement
Surtout depuis les années 1990-2000, grâce au développement de polices d'assurance-vie spécifiquement dédiées à la cryonie et à l'amélioration rapide de techniques de congélation et décongélation des cellules, notamment les ovocytes.
Informer
Pour informer leur future clientèle (et les rassurer sans doute), les organismes de cryogénisation communiquent dans le détail sur le processus.
Entreprise
En particulier l'entreprise Alcor. Selon elle, une fois le décès prononcé légalement par un médecin, il n'y a pas de temps à perdre.
Corps
Le corps doit être préparé le plus rapidement possible pour le transport jusqu'à un centre de cryogénisation (idéalement, le corps devrait être transféré dans les six heures après la mort clinique, afin de limiter la dégradation de l'organisme.).
Circulation
La circulation sanguine et la ventilation des poumons sont maintenues pour que le cerveau garde sa viabilité. Le corps est refroidi petit à petit pour atteindre les 10 °C et une solution est injectée dans le sang pour éviter sa coagulation.
Défunt
Arrivé à destination, le défunt est installé sur un lit de glace. Les chirurgiens ouvrent la cage thoracique, posent des canules (petits tubes en plastique) dans l'aorte (l'artère qui alimente le corps en sang oxygéné) et remplacent le sang par une sorte d'antigel.
Substance
Cette substance est utilisée depuis une dizaine d'années pour mieux conserver les structures biologiques.
Tissus
"Lorsque l'on congèle des tissus, des cristaux de glace peuvent se former entre les cellules et les endommager, explique Thierry Jaffredo, spécialiste des cellules-souches du Laboratoire de Biologie du Développement de l’Institut de Biologie Paris Seine (UPMC/CNRS/Inserm).
Antigel
L'antigel prend la place de l'eau, ce qui minimise les dégâts." Puis le corps est progressivement refroidi pendant 36 heures dans un bain de glace et de silicone, jusqu'à atteindre la température de -79 °C.
Baigne
Il baigne ensuite dans de l'azote liquide sur une période de 7 à 10 jours, pour atteindre la température de... -196 °C !
Thierry Jaffredo
À cette température, il n'y a plus d'agitation moléculaire, les cellules ne devraient pas vieillir... En théorie, souligne Thierry Jaffredo.
Théorie
En théorie, puisque les tissus cryogénisés pendant 10 ans peuvent quand même subir quelques altérations, si la technique de préservation avant la procédure n'a pas été parfaitement réalisée...
Stade
À ce stade, il ne reste plus qu'à déplacer le plus délicatement possible le corps (qui a pris la consistance du verre) et de le plonger la tête en bas dans un conteneur en acier de 3 mètres de haut, remplis d'azote à -196 °C, dans lequel sont présents d'autres "colocataires".
Technique
Une technique de conservation qui devrait être efficace pendant des siècles, assurent les organismes spécialisés, jusqu'à ce que la science ait suffisamment évolué pour "décryogéniser" les individus et éventuellement soigner leur maladie, incurable à l'époque de leur mort.
Scénario
Peut-on réellement croire à un tel scénario, qui évoque davantage la science-fiction ? "Pourquoi ne pas imaginer que la science permette une telle avancée un jour, même lointain ?"
Rêver
Se prête à rêver Thierry Jaffredo. Mais les obstacles restent selon lui nombreux. "Des bactéries, levures et des cellules d'animaux ont déjà été congelées puis "ramenées à la vie", mais pour les animaux entiers, cela devient tout de suite plus compliqué, à cause, des organes vitaux, précise le spécialiste.
Capable
L'on est capable de refroidir des cœurs de rats à -10 °C et de les faire repartir, mais pour le cerveau, il est difficile d'assurer sa bonne fonctionnalité au moment de la décongélation.
Lésion
La moindre lésion des connexions neuronales peut prendre des proportions imprévisibles et dramatiques sur l'individu. Selon ce dernier, il faudrait réaliser de nombreux tests sur les animaux, sur des durées différentes, afin d'arriver à une "preuve de concept", avant d'expérimenter ce processus sûr de plus en plus d'humains...
Recherche
Comme la recherche clinique se fait habituellement, en somme.
Impossible
"Il est impossible de savoir si les patients seront un jour ramenés à la vie" En attendant, les entreprises de cryogénisation se gardent bien de garantir des résultats évidemment. Le contrat avec Alcor stipule qu'il est "impossible de savoir si les patients seront, un jour, ramenés à la vie".
Institut
L'Institut de la cryogénisation prend soin de préciser qu'il ne peut garantir, l'imprévisibilité du futur oblige, le succès de la démarche.
Organismes
Mais les organismes archivent pour chaque patient un dossier médical complet, indiquant notamment la cause du décès, pour les "hommes du futur" qui seraient capables de les réveiller un jour.
Éléments
Ainsi que des éléments biographiques, au cas où les "ressuscités" auraient subi quelques pertes de mémoire en traversant les siècles !
Illégal
Illégal en France cher aux États-Unis en France, la loi du 15 novembre 1887 donne le droit à chacun d'organiser comme il le souhaite ses propres funérailles, mais en pratique, seules l'inhumation, l'incinération ou le don du corps à la science sont autorisés.
Hexagone
La cryogénisation est bien illégale dans l'Hexagone, comme l'a rappelé un arrêt du Conseil d'État publié en 2006, lors de la célèbre affaire du docteur Raymond Martinot, qui avait congelé sa femme tout juste décédée.
Pratique
Aux États-Unis, où la pratique est autorisée, l'Institut de la cryogénisation et Alcor se partagent le marché, se définissant comme "organismes à but non-lucratif", ils n'offrent pas pour autant la cryogénisation, loin de là...
Comptez
Comptez au minimum 28 000 dollars (environ 26 500 euros) pour une congélation du corps chez l'Institut de la cryogénisation (notons que cette somme n'inclut pas les coûts de transport du corps.)
Times
Selon le Times, les parents de la jeune Anglaise auraient déboursé 43 000 euros pour sa cryogénisation.
Alcor
Chez Alcor, il faut débourser dans les 200 000 dollars (180 000 euros). Mais si l'intéressé ne possède pas cette somme, il peut faire congeler uniquement sa tête, pour la "plus modique somme" de 80 000 dollars (72 000 euros), avec l'espoir qu'une technologie future reconstitue un corps complet par le biais du clonage ou des nanotechnologies...
Années
Depuis une dizaine d'années, les États-Unis n'est plus le seul pays à proposer la cryogénisation : une entreprise russe du nom de Kriorus s'est lancée en 2003 sur le marché et propose des tarifs de cryogénisation à partir de 26 000 euros.
Dans une grotte de Jérusalem la découverte d'un portail menant vers l'enfer
Au cœur des collines de Jérusalem se trouve la grotte de Te'omim, site de recueillement païen vieux de deux millénaires.
Les recherches, menées par des archéologues israéliens, ont démarré en 2009. Cela ressemble au synopsis de centaines de bons nombres de films d'aventure ou d'horreur.
Grotte
Dans une grotte située non loin de Jérusalem, des archéologues locaux ont trouvé ce qu'ils décrivent comme «un accès possible vers l'enfer» .
Collines
Au cœur, des collines de Jérusalem se trouve la grotte de Te'omim, site de recueillement païen vieux de deux millénaires.
Légendes
À la fois source de légendes et théâtre de faits historiques avérés, elle est très prisée des visiteurs, qui apprécient ses cavernes, sa source naturelle et son histoire elle servit notamment de cachette aux rebelles juifs durant la révolte de Bar Kokhba, au IIe siècle de notre ère.
Premières
Si les premières descriptions archéologiques de la grotte de Te’omim, datant du XIXe siècle, indiquent que les habitants de la région attribuaient à l’époque des pouvoirs de guérison à l’eau de source s’y écoulant, il semble que l’endroit était déjà considéré comme sacré à la fin de l’Antiquité.
Universités
Depuis 2009, l'université hébraïque de Jérusalem et de l'université Bar-Ilan de Tel Aviv y mènent des fouilles conjointes.
Équipes
Les équipes ont déjà mis la main sur 120 lampes à huile intactes, mais aussi des armes, des pièces de monnaie, des vases, et trois crânes humains.
Disposition
La disposition très précise des lampes et des crânes indique que tout avait été mis en place dans un but rituel.
Eitan Klein
Dans une étude publiée début juillet par la Harvard Theological Review, les archéologues Eitan Klein et Boaz Zissu « affirment avec la prudence nécessaire que des cérémonies de nécromancie ont eu lieu dans la grotte de Te'omim lors de l'Antiquité tardive, et que cette grotte a servi de temple (nekyomanteion) dans cet objectif » .
Chercheurs
Les chercheurs expliquent que les crânes humains étaient utilisés dans tout l’Empire romain, y compris en Palestine et dans les environs.
Rapport
Le rapport indique également que « la plupart des objets retrouvés dans certaines crevasses quasi inaccessibles de la grotte de Te'omim.
Inclut
Ce qui inclut les lampes à huile, les coupes et vases en céramique et en verre, la tête de hache et les poignards, étaient utilisés d'une façon ou d'une autre pour pratiquer la sorcellerie et la magie dans des grottes considérées comme de possibles portails vers l'enfer.
But
Leur but était de prédire le futur en se basant sur la forme de leur flammeet d'évoquer les esprits des morts. » Soit tout le principe de la nécromancie.
L'archéologue Micka Ullman se tient dans le grand hall d'entrée de la grotte de Te'omim dans les collines de Jérusalem. Photo : avec l'aimable autorisation de Boaz Zissu.
Nombre
Le nombre très important de lampes retrouvées, quarante fois supérieur à celui des crânes, a permis à l'équipe d'archéologues d'échafauder une théorie.
Hypothèse
« Nous faisons l'hypothèse que les cérémonies de culte consistaient à déposer des lampes pour les forces chthoniennes liées à l'enfer, et que cela faisait partie de rituels menés dans la grotte pour ressusciter les morts et prédire l'avenir ».
Groupe
Le groupe de recherche indique aussi avoir mis la main sur un puits profond, mais aussi sur une source qui a creusé peu à peu un bassin taillé dans la pierre.
Puits
Un puits et un espace aquatique souterrain : deux éléments qui, selon les croyances de l'époque, faisaient office d'accès vers l'enfer.
Découvertes
« Les découvertes et leur contexte archéologique spécifique nous fournissent une meilleure compréhension des rites de divination qui étaient probablement pratiqués dans la grotte, et mettent en lumière de façon tangible les sorts retrouvés sur les papyrus grecs et égyptiens de l'époque » .
Concluent
Concluent les chercheurs israéliens.
Le silence est un son selon une étude scientifique
Le silence serait perçu de la même manière que le bruit par le cerveau.
Les quelques secondes avant que la salle n'explose en applaudissements. Le blanc, quand tout le monde s'arrête de parler autour de la table après un incident lors d'un repas de famille. Le vide dans la falaise, au milieu d'une excursion de spéléologie.
Manque
Et si le manque de bruit, de parole, n'était pas un trou dans l'espace, une absence d'onde, mais bien un son ?
Question
Le « son du silence » est une question philosophique, qui a donné naissance à l'une des chansons les plus mythiques de Simon & Garfunkel.
Créativité
Aujourd'hui, « The sound of silence » nourrit la créativité des créateurs de même sur les réseaux sociaux, pour illustrer un moment de solitude ou d'incompréhension.
Sujet
Au-delà de la philosophie, la culture pop et d'internet, le bruit du silence est aussi un sujet d'intérêt pour les psychologues.
Article
Dans un article publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, des chercheurs ont utilisé une série d'illusions sonores pour montrer que les gens perçoivent les silences de la même manière qu'ils entendent les sons, the New York Times revient sur le déroulé et les résultats de l'expérience
Silence
Un silence à deux vitesses, pour déterminer si la perception du silence est la même que celle d'un bruit, les chercheurs ont utilisé plusieurs illusions sonores sur leurs sujets.
Écouter
Ces derniers ont d'abord dû écouter et comparer deux échantillons : un seul, son long et deux sons plus courts, quand bien même les deux sons courts, mis bout à bout, avaient la même durée que le son plus long, les auditeurs ont eu l'impression que le son unique durait plus longtemps.
Scientifiques
Les scientifiques ont ensuite appliqué la même expérience, cette fois-ci avec des bruits de restaurant, de transports, marchés animés…
Humains
Les humains perçoivent le silence comme un son à part. De la même manière, les auditeurs ont eu l'illusion que le son unique durait plus longtemps que les deux extraits plus courts bout à bout. Pour les scientifiques, c'est le signe que les humains perçoivent le silence comme un son à part entière.
Étudié
Si les chercheurs n'ont pas encore étudié la manière dont le cerveau humain réagissait au silence, Rui Zhe Goh, étudiant diplômé en sciences cognitives et en philosophie à l'université Johns Hopkins, est formel.
Expérience
L'expérience menée soutient l'idée que certains neurones et processus neuronaux seraient bel et bien impliqués dans la perception du silence.
Résultat
Pour le chercheur, ce résultat suffit pour affirmer que « le silence est une expérience réelle ». Les balades étouffées au pays du silence de Simon & Garfunkel ne relèveraient-elles plus du rêve ?
Le long cou de ces reptiles faciles à décapiter aurait causé leur perte
Des fossiles du reptile marin Tanystropheus révèlent que sa tête aurait été arrachée par un plus grand prédateur.
Tanystropheus, un reptile marin du Trias, possédait un cou de 3 mètres de long qui lui permettait d'attaquer ses proies par surprise. Mais ce long cou le rendait aussi plus vulnérable face à ses propres prédateurs.
Tanystropheus
Tanystropheus, une espèce de reptile marin qui vivait il y a environ 240 millions d’années, était doté d’un cou allongé qu’il utilisait probablement pour attraper les poissons et les calmars qu’il chassait par surprise dans les mers du Trias.
Recherches
Cependant, de nouvelles recherches suggèrent que ce long cou a bien pu causer la perte de Tanystropheus.
Fossiles
Deux fossiles de ce reptile marin, exposés à l’Université de Zurich, en Suisse, présentent certaines caractéristiques qui ont suscité l’intérêt des paléontologues : des crânes complets, quelques vertèbres attachées, mais rien d’autre.
Particularité
Cette particularité n’est pas un simple accident de conservation. Les créatures ont été décapitées, leur colonne vertébrale coupée en deux par une morsure.
Cou
« On a toujours pensé que le cou de ces deux spécimens, surtout celui du plus gros, avait été arraché », explique le paléontologue Stephan Spiekman, du Musée national d’histoire naturelle de Stuttgart, en Allemagne.
Idée
Mais l’idée n’était guère plus qu’une théorie jusqu’à ce que Spiekman commence à approfondir le sujet des fossiles avec son collègue Eudald Mujal, qui avait déjà étudié des marques de morsure sur des animaux du Trias.
Collaboration
Cette collaboration a permis d’identifier de nouveaux indices sur les événements qui ont mené à la mort de ces malheureux Tanystropheus il y a plus de 242 millions d’années, qui ont été présentés dans une étude parue dans la revue Current Biology.
Découvert
Découvert en 1852, Tanystropheus est depuis longtemps l’une des espèces préférées des paléontologues et des passionnés de fossiles, notamment du fait de son cou inhabituel.
Animal
L’animal, qui pouvait atteindre les 6 mètres de long, possédait en effet un cou de 3 mètres qui constituait la majeure partie de son corps plus long que son torse et sa queue réunis), et était doté de treize vertèbres exceptionnellement longues destinées à le soutenir.
Tanystropheus.
Proportions
Même si Tanystropheus était loin d’être le seul reptile préhistorique à avoir développé un long cou, ses proportions et son anatomie ont toujours semblé inhabituelles aux yeux des spécialistes.
Eau
En outre, le reptile ne semblait pas aussi à l’aise dans l’eau que les plésiosaures, des nageurs qui, au fil du temps, ont développé un cou de plus de 6,5 mètres de long.
Experts
Les experts ont longtemps pensé que, pour attraper les poissons ou les calmars dont il se nourrissait, Tanystropheus devait se tenir sur le rivage et plonger son cou dans l’eau, comme certains oiseaux le font de nos jours.
Analyses
Des analyses plus récentes indiquent néanmoins que, au contraire, Tanystropheus était un nageur habile et qu’il chassait probablement dans l’eau.
Doté
Mais être doté d’un cou aussi remarquable ne présentait pas que des avantages : le reptile était devenu un chasseur sournois, mais vivait également parmi des prédateurs qui le prenaient pour cible.
Morsures
Des marques de morsures brutales observées sur les fossiles de Tanystropheus ne sont pas les seuls indices suggérant qu’un traumatisme a eu lieu.
Trouvé
« Nous avons trouvé. Des traces de morsures que nous n’avions jamais identifiées avec certitude auparavant », décrit Spiekman.
Perforations
En retournant observer les fossiles à Zurich, les chercheurs ont découvert des perforations, des éraflures et des fractures, que l’animal a sans doute subies au cours de sa vie, et non durant le processus de fossilisation.
Stéphanie D.H
« Il y a de fortes chances que ces blessures soient dues à une morsure », affirme Stéphanie Drumheller-Horton, paléontologue et spécialiste des marques de morsure observées sur les fossiles à l’Université du Tennessee, à Knoxville, qui n’était pas impliquée dans la nouvelle étude.
Os
En frappant les os, les dents laissent des traces particulières, telles que des égratignures, des perforations et des cassures, que nous pouvons facilement identifier sur les os.
Marques
De telles marques ne permettent pas seulement d’indiquer que la créature a subi une morsure, Spiekman et Mujal ont également pu les utiliser afin de reconstituer la manière dont les deux Tanystropheus ont, selon eux, été attaqués et décapités.
La terre il y a 240 millions d’années.
Scénario
« Il est bien sûr, toujours difficile d’être certains de nos affirmations lorsque l’on parle d’un scénario prédateur-proie vieux de 242 millions d’années », tempère Spiekman.
Dégâts
Malgré tout, les dégâts constatés sur les os donnent une bonne idée de ce qui est arrivé.
Perforations
« Les deux perforations dentaires s’ouvrent vers l’arrière, ce qui indique que c’est ici que le cou s’est brisé, et l’éraflure qui apparaît sur la surface de l’os s’élargit vers l’arrière et vers le haut, ce qui montre que c’est dans cette direction que la dent a été retirée. »
Éléments
L’ensemble de ces éléments suggère que les prédateurs ont attaqué par le haut et par l’arrière, ont mordu le cou exposé de leur proie, et ont reculé tout en continuant à mordre. De son côté, Drumheller-Horton n’est pas aussi sûre que le prédateur a bien utilisé cet angle d’attaque.
Carnivores
Certains carnivores reptiliens comme les crocodiles mordent puis fouettent leur proie d’un côté à l’autre, des mouvements qui pourraient également être à l’origine des blessures observées sur Tanystropheus.
Vetèbres
Plutôt que d’être nombreuses et compactes, et ainsi plus résistantes aux morsures, les carnivores vetèbres du cou de Tanystropheus étaient plus limitées et longues que celles d’autres animaux, ce qui les rendait plus fragiles.
Creuses
« Ses vertèbres étaient presque entièrement creuses » révèle Spiekman, « elles ont la forme d’un tube ou d’un cylindre mince et allongé. » Tanystropheus a développé un long cou long et léger, mais ce faisant, il est devenu plus vulnérable aux reptiles aquatiques plus grands qui rôdaient dans les mêmes eaux.
Identité
Les scientifiques n’ont pas encore déterminé l’identité du reptile qui a mordu les deux individus Tanystropheus. L’espèce en question n’a peut-être même pas été découverte.
Prédateurs
« De nombreux prédateurs sont susceptibles d’avoir infligé ce type de blessure », notent les chercheurs dans leur étude.
Espacement
En raison de l’espacement observé entre les marques de dents, il est possible que l’attaquant soit un individu de l’espèce Nothosaurus, un autre reptile à long cou, mais aussi de Cymbospondylus, un ichtyosaure ressemblant à un dauphin, et de Helveticosaurus, dont l’allure est comparable à celle d’un lézard.
Décapités
La découverte de deux fossiles de Tanystropheus, tous les deux décapités et enfouis dans les mêmes couches rocheuses, est loin d’être un événement habituel en paléontologie, ce qui laisse à penser que de telles attaques devaient se produire relativement souvent, maintenant, que les fossiles décapités ont été identifiés, les chercheurs peuvent commencer à en chercher d’autres.
Structure
Selon Drumheller-Horton, bien que la structure de leurs squelettes soit différente, il est étonnant de ne jamais avoir observé de dégâts similaires sur des plésiosaures ou d’autres reptiles marins à long cou.
Possible
Il est possible que d’autres ossements exposés dans des collections muséales portent des marques de morsures préhistoriques mortelles, mais que les paléontologues ne les aient simplement pas encore inspectés.
Réexaminés
« Je pense que certains de ces fossiles mériteraient d’être réexaminés », conclut la paléontologue.
Des cascades de sang en Antarctique : le mystère enfin résolu
Le glacier Taylor dans l'Antarctique oriental.
Il aura fallu plus d’un siècle aux experts pour connaître enfin l’origine de cette étrange couleur de l’eau qui coule le long du glacier Taylor dans l'Antarctique oriental.
Glacier
Le glacier saigne. Découvertes en 1911 lors d’une expédition britannique en Antarctique, les Blood Falls, ou “cascades de sang” en français, intriguent bon nombre de chercheurs.
Liquide
Et pour cause, ce liquide rouge coule le long du glacier Taylor, au nord du continent blanc. Jusqu’à présent, les experts n’arrivaient pas à comprendre ce qui donnait cette couleur rouge sang. Une nouvelle étude pense avoir la réponse.
Réalité
En réalité, lorsqu’elle sort du glacier, l’eau est claire, mais devient rapidement rouge.
Recherche
Pour la recherche parue fin mai dans Astronomy and Space Science, les auteurs ont utilisé de puissants microscopes électroniques pour examiner des échantillons de cet étrange liquide, rapporte un communiqué de l’Université Johns Hopkins où travaille Ken J. T. Livi, l’auteur principal.
Analyses
Grâce à ces analyses, le chercheur et ses confrères ont trouvé de minuscules particules de fer : “des nanosphères riches qui s'oxydent, rendant l'eau d’apparence sanglante”, indique l’Université.
Nanosphères
Les nanosphères sont de très petite taille -100e de la taille d'un globule rouge humain moyen et ont des caractéristiques physiques et chimiques particulières.
Microscope
“Dès que j'ai regardé les images au microscope, j'ai remarqué qu'il y avait ces petites nanosphères et qu'elles étaient riches en fer, et qu'elles contenaient de nombreux éléments différents en plus du fer silicium, calcium, aluminium, sodium et elles variaient toutes”, a déclaré Ken J. T. Livi dans le communiqué.
Microbes
Elles proviennent de microbes ancestraux présents dans les eaux de fonte du glacier.
Particules
D’après lui, ces particules ont échappé aux autres chercheurs en quête de réponses sur les cascades de sang, tout simplement parce qu’elles sont très petites.
Scientifiques
Il y a une autre raison : les scientifiques pensaient que la couleur de l’eau était causée par des minéraux, et donc se concentrer sur la recherche de ces éléments dans le liquide. Or, les nanosphères ne sont pas des minéraux, “Pour être un minéral, les atomes doivent être disposés dans une structure cristalline très spécifique.
Méthodes
Ces nanosphères ne sont pas cristallines, de sorte que les méthodes utilisées auparavant pour examiner les solides ne les détectaient pas.”
Résultats
Les résultats de la recherche sont également intéressants pour la planétologie. Pour l’auteur principal, étudier les souches de bactéries présentes depuis des millénaires voire des millions d’années sous le glacier pour aider à chercher et comprendre des formes de vie sur d’autres planètes comme Mars.
Date de dernière mise à jour : 02/01/2024