Petra dévoile une tombe cachée sous sa majestueuse façade

Les récentes fouilles à Petra ont été couvertes par l’émission « Expedition Unknown », de la chaîne Discovery. 

L’un des sites archéologiques les plus mythiques du monde est de nouveau sous le feu des projecteurs. Au cœur de la Jordanie, dans la cité ancienne de Petra, une douzaine de squelettes et des dizaines d’artefacts ont été retrouvés devant la célèbre façade creusée dans la pierre. 

Petra

Au cœur de la Jordanie, la « cité rose » de Petra continue d'être le sujet d'un vif intérêt des archéologues. Ce monument, classé comme l'une des nouvelles merveilles du monde depuis 2000, était récemment le théâtre de fouilles couronnées de succès.

Tombe

CNN révélait le 12 octobre 2024 qu'une tombe avait été creusée sous la majestueuse façade en pierre taillée, dissimulant douze squelettes ainsi que des artefacts anciens.

Datations

Selon les premières datations, ces objets seraient vieux d'au moins deux millénaires. Une découverte confirmant les thèses des spécialistes : tous les secrets de Petra n'ont pas encore été exposés.

Façade

La célèbre façade de Petra était le point d'orgue du troisième volet d’Indiana Jones et de sa quête pour le Graal. Devant les portes de ce tombeau, baptisé Khazneh, pas d'artefact biblique, mais une réussite notable à laquelle les archéologues travaillaient depuis 2003.

Excavations

Il y a vingt-et-un ans, des excavations prenaient place au niveau de la façade gauche du Khazneh. Fait rare, les archéologues trouvaient deux fosses funéraires, mais ne contenant que des fragments épars d'os et quelques artefacts.

Sépultures

Ils espéraient ainsi déceler dans la foulée d'autres sépultures, mais finalement sans succès immédiat. Diverses techniques sont employées avant de parvenir aux résultats des fouilles dirigées en août. L'année précédente, en 2023, les chercheurs menaient des études géologiques et topographiques dans la zone, avec l'appui de l'American Center of Research (Acor).

Analyse

Ces derniers mois, l'Accord procédait à une analyse des souterrains de Petra à l'aide de radars dédiés à la captation d'ondes électromagnétiques.

Radars

Les radars à pénétration du sol sont des moyens non-invasifs de recueillir des données sur les strates inférieures des sols. L'objectif est de détecter la potentielle présence d'éléments dignes d'intérêt afin de resserrer et de cibler le processus d'excavation.

Le professeur Richard Bates, de l’Université de St. Andrews, sonde les sols grâce à un radar dédié. 

Squelettes

Les douze squelettes retrouvés devant les murs de Petra n'ont pas encore été identifiés, mais ils représentent la plus grande moisson de restes humains recouvrés dans l'enceinte du site antique.

Artefacts

Les artefacts enfermés dans la tombe pendant deux mille ans sont particulièrement bien conservés. Comme un écho aux aventures fictives du professeur Jones, l'une des céramiques exhumées se présente sous la forme d'un calice quelque peu rudimentaire.

Objets

Il est probable qu'une partie des objets ayant été enterrés aient été détruits, dû aux conditions climatiques âpres en Jordanie, dont des inondations.

Chantiers

Les récents chantiers à Petra augurent de plus nouvelles avancées pour déterminer l'origine du monument. Son utilité initiale soulève de nombreuses interrogations chez les historiens.

Région

Si la région est connue pour être habitée depuis le VIIe millénaire avant J.-C., Petra est quant à elle bien plus récente. Les premières pierres semblent avoir été posées au Ier siècle de notre ère, mais il faut attendre le IVe siècle pour que Petra prenne la forme caractéristique que nous lui connaissons aujourd'hui.

Cité

La cité est bâtie par les peuples Nabatéens, dont l'origine remonte aux migrations babyloniennes et araméennes, s'établissant dans cette province de la Jordanie durant l'Antiquité.

Capitale

Elle devient par ailleurs la capitale du royaume nabatéen vers le IIe siècle. La ville change d'allégeance sous la domination des Romains, puis des Chrétiens et enfin des Musulmans, avant d'être progressivement abandonnée au cours du Moyen Âge.

Mausolée

Les Universitaires évoquent l'idée qu'une grande partie du site ait servi de mausolée à partir du IVe siècle. L'étude des squelettes devrait offrir plus de détails sur les individus ayant arpenté la cité antique, en attendant d'hypothétiques nouvelles fouilles sous le soleil jordanien. 

Des tablettes babyloniennes vieilles de près de 4000 ans révèlent d'inquiétants présages

Les tablettes babyloniennes vielles de 4000 ans.

Des tablettes d’argile issues de la civilisation babylonienne et conservées au British Museum ont récemment été traduites. L’étude, publiée récemment dans le Journal of Cuneiform Studies, montre le poids de la divination dans la politique cette civilisation disparue.

Artefacts

Des artefacts datant de l’ancienne Babylonie sont conservés depuis plus d'un siècle au British Museum de Londres. Mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’ont été révélés les mystérieux présages, gravés en écriture cunéiforme, qu’ils contiennent, rapporte Science Alert.

Tablettes

Les tablettes d’argile, vieilles de près de 4 000 ans pour certaines, ont été traduites par les archéologues Andrew George, de l'Université de Londres, et Junko Taniguchi, chercheuse indépendante. Leurs conclusions ont récemment été publiées dans le Journal of Cuneiform Studies.

Présages

Les présages auraient probablement été inscrits aux XVIIe et XVIIIe siècles avant notre ère dans l’ancienne ville de Sippar, près du fleuve Euphrate, située dans l’Irak moderne. Les anciens Babyloniens, connus pour leurs croyances astrologiques, utilisaient notamment la divination pour prédire l’avenir.

Éclipse

Une "éclipse pendant la veille du matin" indiquerait "la fin d'une dynastie" selon les tablettes, tandis qu'une éclipse dans la veille du soir indiquerait "la peste".

Inscriptions

Les inscriptions présentes sur les tablettes d’argile décrivent par ailleurs une méthode d’étude d’une d'éclipse lunaire en fonction de l'heure de la nuit à laquelle celle-ci se produit, du jour et du mois, du mouvement de l'ombre de la Terre et de la durée de l'éclipse elle-même, rapporte Science Alert.

Présages

En tout, 61 présages ont été traduits par les chercheurs. "Lorsque la Lune disparaîtra complètement dans l'ombre de la Terre, un roi mourra", indique l’un d’entre eux.

Avertissements

Mais aussi des avertissements comme "le frère d'un roi s'emparera du trône lors d'une révolte" ou "la pluie sera coupée du ciel", qui proviendraient probablement de la tradition orale ancienne. Le poids politique de la divination dans la civilisation babylonienne.

Croyance

Selon la croyance babylonienne, le ciel nocturne était contrôlé par les dieux et ses fluctuations pouvaient ainsi prédire l'avenir. "L'observation des présages célestes était une affaire sérieuse pour le corps politique", expliquent Andrew George et Junko Taniguchi, relayés par Science Alert.

Roi

Les conseillers du roi, dont le rôle prophétique était pris très au sérieux, étaient donc chargés de surveiller le ciel nocturne. "Au cours des périodes ultérieures, de nombreuses preuves montrent que l'observation astrologique faisait partie d'une méthode élaborée de protection du roi et de régulation de son comportement en conformité avec les souhaits des dieux", précisent les chercheurs.

Prédictions

Si les prédictions étaient mauvaises pour le chef de l’État, un animal devait être sacrifié pour déterminer l'étendue de la menace, rappelle Live Science, et des rituels pouvaient alors être mis en place pour faire face à cette menace.

Traductions

Ces traductions permettent de mieux comprendre l'un des systèmes d'astrologie les plus anciens au monde. Et révèlent également toute sa complexité.

Ce visionnaire avait raison ses prophéties écrites en 1900 se sont réalisées

John Elfreth Watkins, ingénieur visionnaire.

En 1900, un ingénieur visionnaire publiait un article étonnant décrivant le monde en l'an 2000. Si elles semblaient farfelues à l'époque, la plupart de ses prédictions se seraient révélées exactes.

John Elfreth Watkins

Au tournant du 20e siècle, John Elfreth Watkins, ingénieur visionnaire, s'est aventuré à imaginer le monde en l'an 2000. Dans un article intitulé "Ce qui pourrait arriver dans les cent prochaines années", publié en 1900 dans le magazine "Ladies Home Journal" il a fait une série de prédictions étonnamment précises sur l'avenir.

Prophéties

Si certaines de ses "prophéties" pouvaient sembler farfelues à l'époque, force est de constater, 124 ans plus tard, que la plupart se sont réalisées avec une précision déconcertante. L'une de ces prédictions concerne le confort domestique.

Futur

Watkins décrivait un futur où les maisons seraient équipées de systèmes de chauffage et de climatisation, permettant de réguler la température à l'aide de simples robinets d'air chaud et froid. Plus besoin de cheminées ni de se lever tôt pour allumer le feu.

Description

Cette description correspond parfaitement aux systèmes modernes de chauffage central et de climatisation que nous connaissons aujourd'hui. La révolution des télécommunications a également été annoncée avec une incroyable précision.

Ingénieur

L'ingénieur imaginait des téléphones sans fil permettant de joindre des proches de l'autre côté du globe en un clin d'œil. Ce qui semblait impensable à l'époque est devenu une réalité avec l'avènement des téléphones portables et d'internet.

Télévision

Il prédisait également l'invention de la télévision, permettant à l'homme de "voir ce qui se passe partout dans le monde" en "télégraphiant des images à n'importe quelle distance". À l'époque, l'idée de capter des images en direct depuis l'autre bout du globe relevait de la science-fiction.

Photographie

Pourtant, aujourd'hui, nous pouvons suivre les actualités en direct grâce aux chaînes de télévision ou aux réseaux sociaux. Watkins avait vu juste, anticipant même l'évolution de la photographie en couleur, qui n'en était alors qu'à ses balbutiements.

Transports

Watkins avait également anticipé de nombreuses évolutions technologiques. Dans le domaine des transports, il prédisait que des trains ultra-rapides atteindraient un jour les 150 miles à l'heure (environ 240 km/h) pour parcourir de longues distances en un temps record.

TGV

Cela s'est concrétisé, notamment avec le TGV en France et le Shinkansen au Japon. Il avait aussi prédit que les chevaux seraient rapidement remplacés par des véhicules à moteur et que des engins mécanisés aideraient les agriculteurs à travailler la terre plus facilement.

Prédictions

Il avait même imaginé des luges motorisées pour se déplacer sur la neige ! Watkins avait fait des prédictions dans de nombreux autres domaines.

Culture

Il avait ainsi anticipé la culture sous serre avec l'aide de l'électricité. Bien que la technologie actuelle soit plus complexe que celle qu'il imaginait, l'utilisation de la lumière artificielle pour accélérer la croissance des plantes est une réalité dans nos serres modernes.

Prédit

Il avait aussi prédit l'émergence des plats préparés, à une époque où cuisiner soi-même était la norme. Selon lui, ces repas seraient cuisinés dans des laboratoires électriques et livrés directement aux consommateurs, c'est le cas aujourd'hui, avec les plats industriels vendus en supermarchés et les repas livrés par coursier.

Taille

Il avait aussi prédit la taille croissante des individus, annonçant une hausse de plusieurs centimètres de plus. En 1900, la taille moyenne des hommes était d'environ 1,68 m. De nos jours, elle est proche de 1,76 m, confirmant ainsi la prophétie.

Tunnels

Certes, toutes les prédictions de Watkins ne se sont pas réalisées. Par exemple, il imaginait un monde sans voitures dans les villes, avec un trafic confiné à des tunnels ou des voies surélevées. Il prédisait aussi l'éradication des moustiques et des mouches grâce à des mesures de santé publique. Ou encore, de façon surprenante, l'abandon des lettres C, X et Q dans l'alphabet, devenues inutiles !

vie

À travers ces prédictions, il est fascinant de voir comment certains aspects de notre vie moderne avaient été anticipés, il y a plus d'un siècle. Watkins et ses contemporains, en s'appuyant sur leur compréhension de la science et de la technologie, ont entrevu un futur qui, pour une large part, est devenu notre présent.

Idées

Bien que certaines de leurs idées semblent encore utopiques, d'autres rappellent que la réalité peut parfois dépasser la fiction.

Savez-vous qui est vraiment l’abominable homme des neiges ?

Qui a vu le Yéti ?

En 1957, une expédition hors du commun est mise sur pied par Tom Slick, un milliardaire texan dans les coins les plus reculés des montagnes de l’Himalaya au Népal. L’objectif est des ramener des preuves concrètes de l’existence de l’abominable homme des neiges.

Peter Byrne

Peter Byrne, sous-chef de l’expédition, consigne dans ses notes, de nombreux témoignages des habitants de la région qui auraient vu cet être fantastique.

Paysan

En voici un parmi tant d’autres : "C’est un paysan sherpa qui l’a vu pour la première fois, au bord d’une rivière la nuit. L’homme aperçut une empreinte de pas humide sur un rocher."

Yéti

"En abaissant sa torche pour l’examiner, il vit un Homme-des-neiges accroupi de l’autre côté du ruisseau, à 20 mètres. Le sherpa fut terrifié, car ces histoires de yéti dans ces villages de montagnes abondent en détail sur la vigueur de cette créature et son habitude de tuer et de mutiler les hommes."

Cri

Il poussa un cri de terreur. La Bête se redressa lentement sur ses deux jambes et s’éloigna lourdement, sans hâte…"Il est difficile aujourd’hui d’imaginer à quel point le yéti, plus connu chez nous sous le nom d’abominable homme des neiges, était une star médiatique dans les années 50."

Expéditions

C’est la période des grandes expéditions qui tentent à l’époque de gravir les sommets de l’Himalaya. Et lors de ces expéditions, les alpinistes entendaient les populations locales, raconter des histoires concernant une créature bipède, effrayante et poilue : le yéti.

En 1951, Howard Shipton, alpiniste célèbre, photographie des empreintes de yéti qui feront le tour du monde.

Témoignages

Pourtant, les témoignages concernant cet abominable homme des neiges, étaient déjà nombreux, bien avant le 20e siècle, comme nous l’explique Benoit Grison, biologiste, sociologue des sciences auteur du livre "du yéti au calmar géant le bestiaire énigmatique de la cryptozoologie."

Brian Huxon

"La première fois qu’un Occidental parle du yéti, c’est 1832, donc ça remonte quand même. C’est Brian Huxon, qui était au Bhoutan et au Népal, un fonctionnaire du corps diplomatique anglais. Il avait deux passions : la faune de l’Himalaya et l’ethnologie."

Faune

Et dans ses descriptions de la faune en oiseaux et mammifères de l’Himalaya, il inclut un singe qui ressemblerait à un grand orang-outang hypothétique, car certains de ses informateurs lui ont dit l’avoir observé.

Orang-outang

Il reste sceptique : "la description fait penser à un orang-outang, mais il ne comprend pas pourquoi cet animal terrifie à ce point ceux qui l’auraient observé. Après le yéti refera parler de lui lors des premières ascensions de l’Everest dans les années 20, mais on s’est aussi aperçu que le yéti, est une croyance himalayenne très ancienne".

Alpinistes

Les premiers alpinistes qui entendent parler du yéti sont perplexes, s’agit-il d’une croyance ancestrale ou bien d’un animal inconnu ? Le fait qu’il serait bipède et ressemblerait à une sorte d’homme-singe excite les imaginations. Et ce qui va rendre le dossier du yéti encore plus intrigant, ce sont les pistes d’empreintes qu’il laisse derrière lui.

En 2014, Steve Berryl décide d’explorer le mont Gangkar Punsum, dans les montagnes du Bhoutan. C’est avec l’aide d’un guide local qu’il parvient à gravir le pic. A 5350 m d’altitude, l’alpiniste fait une découverte exceptionnelle sur le yéti, les empreintes qu’il aperçoit semblent appartenir à un bipède bien plus grand qu’un être humain.

Benoit Grison

Pour Benoit Grison, c’est une de ces fameuses pistes qui va enflammer l’imagination des Européens dans les années 20.

Howard Bury

"En 1921, Howard Bury, alpiniste émérite qui participe à l’expédition britannique de reconnaissance de l’Everest, observe des empreintes ambiguës."

Empreintes

"Aujourd’hui, on pense qu’il s’agissait d’empreintes d’ours ou de loups déformées par la neige. Mais à l’époque, il est intrigué par ce qu’il voit et montre ces empreintes à ces sherpas qui lui disent qu’il s’agit des traces du metoh-kangmi. Ce qu’on pourrait traduire par Homme sauvage qui vit dans la neige".

Lundi 29 avril 2019, l'armée indienne a publié des photos de traces de pas présentées comme celles du yéti.

Journal

Bury transmet le compte-rendu de son expédition à un journal appelé le Calcuta Statesman, et là, un journaliste trouve la formule trop plate et la remplace par "Abominable homme des neiges plus vendeuse".

Tintin

La formule va faire mouche ! Elle est adoptée directement par les médias du monde entier, et aussi par la BD belge, Tintin au Tibet est une référence en la matière, le yeti étant capable de traverser les tempêtes de neige sans encombre.

Singe

Mais la formule est pourtant fausse : si cet animal inconnu existe encore dans les sommets de l’Himalaya, il s’agirait sans doute d’un grand singe anthropoïde et certainement pas d’un homme sauvage.

Abominable

Mais le mal est fait, dorénavant on ne parlera plus que de "L’abominable homme des neiges" et de nombreuses expéditions vont être mises sur pied afin de découvrir le fameux "chaînon manquant" qui terrorise les Népalais.

Homo erectus

Cet homme des neiges, serait-il un homo erectus qui aurait évolué parallèlement à notre espèce ? C’est bien ce que soutient Bernard Heuvelmans.

Les traces de pas dans la neige, observées en 2015 à environ 3 km des premières dans l'Himalaya / Fournie par Steve Berry.

Howard Shipton

En 1951, Howard Shipton, alpiniste célèbre, photographie des empreintes de yéti qui feront le tour du monde. Impossible cette fois de les attribuer à un ours ou à un loup.

Preuve

Cette "preuve" va convaincre énormément de chercheurs de l’existence du yéti. Pourtant, aujourd’hui, certains émettent des doutes sur la véracité de ces traces qui semblent montrer un grand pied d’origine inconnue.

Canulars

Il est vrai que Shipton était connu pour faire de nombreux canulars. Peut-être a-t-il lui-même "trafiqué" une empreinte d’ours pour qu’elle ressemble à celle d’un être bipède inconnu.

Études 

Au-delà de quelques études intrigantes, comme celle proposée par Bernard Heuvelmans, et de témoignages surprenants, il n’existe pas de preuves matérielles de l’existence de l’abominable homme des neiges, qui semblerait n’être que légende.

Edmund Hilary

Dans une de ses expéditions, sir Edmund Hilary, le vainqueur de l’Everest, a ramené d’un monastère tibétain ce qu’il croyait être un scalp de yéti.

Analyse

Mais après analyse, il est apparu que ce scalp était un artefact fabriqué avec des poils de chèvres, coyotes, ratons laveurs et autres espèces déjà bien connues de l’homme.

Légende

La légende d’un humanoïde sauvage laisse place à des traces animales : on dispose bien de quelques poils et quelques matières fécales attribuées à cette créature bipède, mais en poussant l’étude de ces indices, ces supposés échantillons d’hommes des neiges n’appartiendraient pas à un grand singe inconnu.

Ours

Les dernières analyses génétiques démontreraient qu’on serait plutôt face à une sorte d’ours, probablement l’ours brun d’Himalaya. Et cette dernière hypothèse pourrait bien expliquer certains témoignages, selon Benoit Grison, "Alors les gens qui disent que le yéti est un ours himalayen ont-ils raison ? A un certain niveau oui : il y a certainement énormément de confusions avec l’ours".

Poils

"La Plupart des poils qui ont été attribués au yéti étaient des poils d’ours. La plupart des empreintes qui ont été attribuées au yéti étaient des empreintes d’ours. Il y a une variété d’ours au Tibet qui est extrêmement agressive, l’ursus arctos pruinosus Ii s’attaque au bétail et il est redouté par les populations de l’Est du Tibet, qui voient en lui un véritable croque-mitaine."

Mythe

"C’est certain qu’il a clairement alimenté le mythe du yéti. Mais par contre, au Népal et au Bhoutan, on vous décrit une sorte d’Orang-outang terrestre. Et c’est dans ces régions-là qu’on a trouvé des séries d’empreintes crédibles qu’on ne peut pas identifier".

Régions

Et c’est dans ces régions-là que les témoignages sont pour le moins déconcertants. Comme celui de cette jeune fille, qui aurait été attaquée par un humanoïde sauvage dans les années 70, planté sur ses pattes arrière, alors qu’elle gardait un troupeau de yacks. "Un yéti est arrivé et m’a attaquée".

Rvière

Il m’a jetée dans la rivière. Sa face était très sombre, il ressemblait à un très vieil homme. J’ai été inconsciente pendant quelques heures et quand je me suis réveillée, j’ai vu que le yéti avait tué des yacks et des vaches".

Existence

De nos jours, pour certains chercheurs, l’existence du yéti ne fait plus de doute, mais on se méprend sur ce qu’il est réellement depuis le début, nous sommes en fait face à un " abominable ours des neiges ".

Tintin au Tibet / l’abominable homme des neiges.

Himalaya

Mais d’autres sont plus optimistes et pensent qu’il est encore possible de découvrir dans les lointaines montagnes de l’Himalaya non pas un ours brun, comme les échantillons de poils retrouvés semblent l’indiquer, mais un grand singe anthropoïde inconnu.

Bernard Heuvelmans

Un point de vue que partage un professeur réputé de génétique humaine de l’Université d’Oxford, qui codirige en 2012 unes étude mondiale consacrée à l’abominable homme des neiges.

Réserves

Par ailleurs, le biologiste Benoit Grison, même s’il émet certaines réserves, rejoint l’étude de Bernard Heuvelmans, et pense à une espèce d’humanoïde sauvage. Pour conclure sur l’existence du yéti, je dirais que je suis d’un optimisme relatif.

Perplexe

Une partie des témoignages dans la région du Népal et du Bhoutan pourrait s’expliquer par la présence d’un orang-outang relique, mais existe-t-il encore ? A la vitesse où se fait la déforestation de ces zones himalayennes, on peut être perplexe quant à la présence de cette créature bipède, qui s’apparenterait à une légende.

Histoire

Et c’est bien dommage, mais il se peut qu’on n’ait jamais le fin mot de cette histoire de yéti.

Une vache tombe dans un trou en Bretagne et révèle des vestiges vieux de plus de 2 000 ans

Il s’agit d’un nouveau site à Trébry. Il existe déjà un souterrain gaulois sur les pentes du Mont Bel Air, fouillé dans les années 50-60 et un autre dans le bourg de Saint-Glen.

C’est parce qu’une génisse est tombée dans un trou qu’une galerie gauloise a été découverte sur une parcelle agricole enherbée à Trébry (Côtes-d’Armor). Les archéologues ont pu fouiller et topographier ce site.

Génisses

« C’est à cause ou grâce, je ne sais pas trop quel terme utiliser, à l’une des génisses de l’exploitation qu’on a découvert ces galeries gauloises », raconte Adeline Yon-Berthelot, agricultrice et éleveuse de vaches limousines à Trébry (Côtes-d’Armor), commune située à une vingtaine de kilomètres de Lamballe-Armor.

Agricultrice

Tout a débuté le 7 juin 2024. L’agricultrice connaît toutes ses vaches et leur nombre. « On comptait les bêtes. Il en manquait une ! » Les recherches débutent. « Aucune trace. C’était fou ! » Finalement, l’agricultrice aperçoit un trou dans le sol. « Pas très large, genre 1 m de diamètre. » La génisse y était tombée. « Elle était morte et gisait à environ trois mètres de profondeur ».

Sidération

Passé la sidération et l’émotion de « perdre un animal de cette manière », elle se rapproche d’un passionné d’histoire. Des suppositions émergent : site archéologique ? Souterrains datant des guerres ? Un seul moyen pour vérifier les suppositions émises, contacter le centre d’archéologie de Rennes.

Le trou dans lequel est tombée la génisse.

Galerie

« On m’a confirmé que cela ressemblerait bien à une galerie gauloise. » Le site est sécurisé. Quand elle y repense, l’éleveuse revoit la génisse. « Son corps était comme caché dans une sorte de tunnel et on ne voyait que sa tête, s’étonne-t-elle. C’était très étrange. » Les services vétérinaires se sont dépêchés sur place. La mairie est aussi contactée.

Archéologues

Cinq archéologues débarquent à Trébry. Une pelleteuse est amenée sur place. Durant deux jours, « ça creuse, ça fouille, ça cherche, ça répertorie, liste l’éleveuse. C’était impressionnant à voir. Ils travaillaient avec beaucoup de précautions ». L’agricultrice a une pensée pour sa grand-mère.

Souterrains

« Ça l’aurait passionnée. Elle parlait souvent de souterrains liés à quoi, on ne savait pas. » Ils ont trouvé des morceaux de poterie. « Ils ont fait des photos, des mesures, des relevés topographiques, rembobine-t-elle. Et puis tout a été rebouché rapidement par sécurité ».

L’un des morceaux de poterie découvert sur le site.

Gadea Cabanillas

Gadea Cabanillas de La Torre est conservatrice du patrimoine en charge du suivi des Côtes-d’Armor à la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). Elle a été responsable de l’opération. « Les découvertes fortuites se font régulièrement en Bretagne.

Fouilles

Le fait de pratiquer des fouilles, lors des découvertes, permet de faire prendre conscience de l’existence de ce patrimoine et du besoin de l’étudier et le sauvegarder, explique-t-elle. Cela fait aussi connaître la procédure aux maires et aux populations.

Salle

Cela permet de rassurer et d’encourager à nous les déclarer ». « Nous avons retrouvé une salle où s’est produit l’effondrement et un puits d’accès comblé de terre et de pierres. On y a trouvé quelques fragments de céramique et des charbons.

Structures

Les souterrains de l’âge du Fer sont des structures de stockage alimentaire qu’on trouvait dans les habitats. Il est fort probable qu’il y ait eu un habitat de l’âge du fer à cet endroit et qu’il pouvait rester des souterrains ». Selon la conservatrice, la datation « globale et provisoire remonterait entre 550 et 150 avant notre ère ».

Échantillons

Pour en être sûr, des échantillons de céramique et de charbon vont être étudiés en datation par radiocarbone. Ce chantier a été entièrement financé par la Drac Bretagne. Le terrassement a coûté aux environs de 2 000 €.

Le corps d’un poisson géant découvert par des nageurs en Californie

Le corps d’un poisson géant découvert par des nageurs en Californie.

Un poison ruban exceptionnel de 3,60 m a été découvert au mois d'aout 2024 près de San Diego, captivant les spécialistes maritimes. Ces créatures argentées, souvent vues comme des légendes maritimes, peuvent atteindre plus de 9 mètres de long et sont rares à observer.

Espèce

Mesurant 3,60 m, c’est un poisson assez particulier, puisqu’il est tout plat, avec de grands yeux et de longues épines rouges. S’il est impressionnant à voir, le poison ruban est pourtant inoffensif.

Rare

Il se nourrit principalement de petits poissons et de mollusques. Il est très rare de voir ce type de poisson, surtout en Californie, puisque depuis 1901, seulement une vingtaine d’entre eux a pu être observée.

Profondeurs

Il est d’autant plus difficile de les apercevoir, car ces poissons résident dans les profondeurs de l’océan et ne remontent à la surface que s’ils sont malades, mourants ou désorientés, selon l’Ocean Conservancy. C’était le cas ici, le poisson était mort au moment de sa découverte par les nageurs.

Scientifiques

Après l’avoir hissé sur une planche de paddle, il a été ramené sur la plage avant d’être mis à l’arrière d’un pick-up. Le poisson a ensuite été conduit auprès des scientifiques du NOAA Fisheries Service pour qu’une autopsie soit réalisée afin d’en connaître un peu plus sur les conditions de sa mort.

Autopsie

Une fois l’autopsie terminée, le poisson ruban rejoindra la collection des vertébrés marins du Scripps Institution of Oceanography.

Un pot rempli d’or caché depuis 2 400 ans trouvé par des archéologues

En Anatolie, il y a de nombreux sites historiques de première importance dont certains sont classés à l’UNESCO.

En 2023, les archéologues ont fait une découverte qui fera date dans l’histoire de l’archéologie et de l’étude du monde antique. Dans les ruines de la ville antique de Notion, située dans l’ouest de l’Anatolie, en Turquie, un pot rempli de pièces d’or a été exhumé.

Trésor

Ce trésor, soigneusement enfoui sous un mur, est un témoignage poignant de l’histoire tumultueuse de cette région.

Site

Le site de Notion est un véritable trésor archéologique en soi. Depuis des années, les fouilles menées sur cette ancienne cité grecque ont révélé des fragments de l’histoire antique, bâtiments publics, temples.

Vestiges

Elles ont également révélé d’autres vestiges de la vie quotidienne. Mais rien ne laissait présager la découverte d’un tel trésor. C’est en 2023, alors que les archéologues fouillaient une zone située près des anciennes fortifications de la ville, qu’ils ont fait une découverte incroyable.

Mur

Sous un mur, les chercheurs ont mis au jour un petit pot de terre cuite, dissimulé de manière à ne pas être détecté par les soldats de l’époque. À l’intérieur, à leur grande surprise, se trouvaient des dizaines de pièces d’or, en parfait état de conservation.

Histoire

Une pièce de puzzle de l’histoire grecque La découverte de ce trésor a immédiatement suscité un vif intérêt parmi les historiens et les archéologues.

C’est un lot de pièces similaires que les archéologues ont retrouvé à Notion, représentant un roi perse muni d’armes. © Notion Archaeological Project.

Pièces

Ces pièces d’or, datées de 2 400 ans, correspondent à une période de grande instabilité en Anatolie, région stratégique entre l’Empire perse et le monde grec.

Anatolie

À cette époque, l’Anatolie était sous la domination de l’Empire achéménide, après sa conquête par Cyrus le Grand en 546 avant J.-C. toutefois, cette domination n’était pas sans contestation, et la région fut le théâtre de nombreux conflits.

Roi

Les pièces, marquées de l’effigie d’un roi perse, suggèrent que ce trésor pourrait avoir appartenu à un soldat grec ou perse, forcé de fuir en urgence devant l’ennemi. Les archéologues pensent que ce pot d’or aurait été enterré au moment de la guerre du Péloponnèse (431-404 avant J.-C.).

Conflits

C’était une époque où les conflits entre les cités grecques d’Athènes et de Sparte s’étendaient jusqu’en Anatolie. Selon les experts, l’emplacement de ce pot, soigneusement caché sous un mur, témoigne de la précipitation avec laquelle son propriétaire a dû l’enfouir.

Hypothèse

Le fait qu’il ne soit jamais revenu le chercher pourrait signifier qu’il a péri peu de temps après avoir caché son trésor. Cette hypothèse est renforcée par l’analyse des pièces elles-mêmes, qui n’ont pas été utilisées après avoir été enterrées.

Maison

Les archéologues ont également découvert que la maison où le pot a été trouvé avait été détruite, peut-être lors d’un raid ou d’un incendie. Cela pourrait expliquer pourquoi ce trésor a été oublié pendant des siècles.

Témoignage

Un témoignage historique de grande valeur Au-delà de sa valeur matérielle, ce trésor est d’une importance inestimable pour les historiens et les archéologues. Il donne un aperçu rare et précieux de la vie en Anatolie à une époque de grande instabilité politique et militaire.

Motifs

Chaque pièce d’or, avec ses inscriptions et ses motifs, est une fenêtre sur le passé. Elle révèle des détails sur l’économie, la politique et les échanges culturels de l’époque. Les chercheurs espèrent que l’analyse de ces pièces permettra de mieux comprendre les relations entre les Grecs et les Perses en Anatolie.

À Notion, les fouilles se sont révélées fructueuses. Outre des bâtiments antiques, c’est un cache au trésor que les archéologues ont recouvré. © Notion Archaeological Project.

Informations

Elle permettra aussi de découvrir de nouvelles informations sur les événements qui ont marqué cette région pendant la guerre du Péloponnèse.

Indices

Ce trésor pourrait aussi fournir des indices sur les réseaux commerciaux de l’époque, la provenance de l’or et les routes empruntées pour le transporter. La découverte de ce trésor confirme l’importance archéologique de Notion.

Cité

Cette cité, autrefois prospère, était située sur une grande route commerciale et a joué un rôle clé dans les échanges entre le monde grec et l’Empire perse.

Notion

Aujourd’hui, les ruines de Notion continuent de livrer leurs secrets, attirant l’attention des chercheurs du monde entier.

Gunung Padang : le mystère du site mégalithique indonésien

L'interprétation du site de Gunung Padang en Indonésie comme la plus ancienne pyramide au monde est controversée.

Un site remettant complètement en question les théories sur la « révolution néolithique » et confirmant l’hypothèse d’une super-civilisation dont le cœur aurait été l’archipel indonésien et en particulier l’île de Java.

Ruines

La communauté des archéologues s’échauffe. Objet du débat : l’interprétation récente des ruines de Gunung Padang en Indonésie comme la plus ancienne pyramide au monde, qui serait âgée de 27 000 ans.

Résultats

Des résultats à contre-courant de toutes les données archéologiques dans la région. Le point sur la polémique.

hypothèse

16 000 ans de plus que la plus ancienne construction en pierre taillée confirmée à ce jour Une hypothèse qui a immédiatement fait des remous dans la communauté des archéologues. Car elle entraînerait une véritable révolution dans le domaine.

Göbekli Tepe

Jusqu'à présent, le plus ancien site mégalithique impliquant une construction en pierres taillées a été daté à 11 000 ans. Il s'agit du site de Göbekli Tepe en Turquie.

Civilisation

La prétendue pyramide de Gunung Padang indiquerait donc qu'il existait une civilisation avancée en Indonésie 16 000 an plus tôt. Une idée « tirée par les cheveux » pour plusieurs spécialistes.

Populations

De précédents travaux ont en effet montré qu'il y a 12 000 à 6 000 ans, les populations de la région habitaient dans des abris troglodytiques, suggérant qu'elles ne possédaient pas encore les techniques de maçonnerie.

Le mont Padang est situé au sommet d'un volcan éteint et est considéré comme un site sacré par les résidents locaux.

Natawidjaja

Contrairement à ce que proposent Natawidjaja et ses collègues dans leur récent article, la « pyramide » de Gunung Padang ne serait donc peut-être pas d'origine humaine. Il faut dire que l'accès aux hypothétiques blocs taillés est difficile.

Enseveli

Le site est enseveli sous une masse de terre et seules des techniques d’imagerie géophysique, comme le géoradar, peuvent permettre d'avoir une idée de ce qui se cache dessous. Des données indirectes dont l'interprétation n'a visiblement pas convaincu.

Gâteau

Selon Natawidjaja, les données qui étayent leurs conclusions montrent que la pyramide de Gunung Padang ressemble à un gâteau à trois couches, et que chaque couche a été construite à des milliers d'années d'intervalle.

Couche

Il explique que la couche la plus récente, connue sous le nom d'Unité 1, a été construite il y a environ 3 000 à 4 000 ans. La suivante, la plus ancienne, l'Unité 2, a été construite il y a environ 7 500 à 8 000 ans. La partie la plus ancienne de la structure, l'Unité 3, pourrait être aussi ancienne que 16 000 à 27 000 ans.

BM Kim

Cela corrobore les recherches menées par BM Kim, qui suggérait que la pyramide remontait à 300 à 2 000 ans avant notre ère. Il est intéressant de noter que Natawidjaja déclare : « L’unité 2 pourrait potentiellement être une pyramide à degrés. »

Structure

Dans son étude de 2023 sur le site, il explique que Gunung Padang est bien plus qu'une simple terrasse en pierre ancienne, c'est une structure complexe enfouie sous terre, comportant de grandes chambres et des espaces creux.

Datation

La datation au carbone suggère que la construction initiale a pu avoir lieu pendant la dernière période glaciaire, à l'ère paléolithique, et qu'elle aurait été modifiée plus tard à l'ère holocène ou néolithique.

Le site du mont Padang remonte probablement à la dernière période glaciaire, il y a environ 25 000 à 14 000 ans. 

Équipe

L'équipe de Natawidjaja est arrivée à ces conclusions en comparant l'âge des échantillons de la couche de base volcanique (qui a des millions d'années) et des trois couches de construction.

Échantillons 

« Contrairement au volcan, les échantillons de sol prélevés entre des roches fragmentées ne datent que de quelques milliers à quelques dizaines de milliers d’années, ce qui constitue une énigme dans les processus géologiques naturels », explique Natawidjaja.

Sols

« Les principes géologiques dictent que les sols ne peuvent pas migrer des couches proches de la surface vers des profondeurs plus profondes au fil du temps. Par conséquent, la juxtaposition de sols relativement jeunes entre des couches de roches anciennes pose un défi géologique important. »

Étages

Quatre étages avaient, en effet, été interprétés via ce type de données complétées par un forage permettant de dater les roches. Si Natawidjaja et son équipe y voient des blocs agencés de la main de l'Homme, pour d'autres chercheurs, il n'y a pas matière à soutenir une telle hypothèse.

Volcan

Le site est, en effet, construit sur un ancien volcan éteint, dont le sommet conique soumis aux intempéries et aux éboulements, a pu au fil du temps produire une architecture similaire, de façon totalement naturelle.

Datation

Si la datation des roches n'est pas remise en question, c'est donc bien l'interprétation issue des données géophysiques qui est critiquée, car celles-ci ne concordent avec aucune autre observation.

Mystère

Quoi qu'il en soit, ce débat montre que de futures études seront encore nécessaires pour dévoiler le mystère de Gunung Padang !

L'expert de Google qui avait prédit l'arrivée de l'iPhone a de nouveau vu dans le futur

Ray Kuzweil.

Ray Kurzweil, scientifique informatique et futurologue de renom, revient avec des prédictions audacieuses sur l'avenir de l'humanité.

Livre

Dans son livre, The Singularity is Nearer, Ray Kurzweil, le directeur de l’ingénierie de Google, réaffirme sa conviction de l'arrivée imminente de la Singularité, un moment crucial où l'intelligence artificielle surpassera l'intelligence humaine, transformant radicalement l'existence de l’Homme.

Selon Kurzweil

Selon Kurzweil, ce jalon sera franchi d'ici 2045, et les prochaines années seront témoins de progrès technologiques sans précédent. Parmi ses prédictions les plus remarquables.

Fusion

La fusion entre l'homme et l'IA : Kurzweil soutient que la nanotechnologie permettra la création de « couches de neurones virtuelles » dans le cloud, fusionnant nos cerveaux avec l'IA et augmentant notre intelligence de manière exponentielle.

Résurrection

Résurrection numérique : La technologie de l'IA, selon Kurzweil, permettra de « redonner vie » aux défunts, d'abord par le biais de simulations, puis par la reconstitution physique de leurs corps.

Immortalité

Immortalité pour 2030 : Kurzweil prédit que d'ici 2030, les nanorobots médicaux et la biologie de l'IA révolutionneront la médecine, permettant une longévité sans précédent et même l'immortalité.

Abondance

Abondance et énergie bon marché : L'IA stimulera les progrès de l'énergie photovoltaïque et de l'exploitation minière robotisée, rendant l'énergie solaire abordable et réduisant les coûts des matières premières. « Vivre au niveau de luxe actuel sera bon marché dans les années 2030 », prédit Kurzweil.

Cerveaux

Cerveaux améliorés par la nanotechnologie : Kurzweil imagine un avenir où la nanotechnologie s'intégrera à nos cerveaux, augmentant nos capacités cognitives et ouvrant de nouvelles frontières dans le domaine du divertissement. « Nous pourrons accéder à n'importe quelle pensée humaine », affirme-t-il.

Prédictions

Les prédictions de Kurzweil, bien qu'ambitieuses et controversées, reposent sur son analyse du rythme exponentiel des progrès technologiques.

Carrière

Tout au long de sa carrière, il a fait preuve d'une capacité remarquable à anticiper les percées technologiques, notamment l'essor d'Internet, l'iPhone et la victoire d'un ordinateur sur un champion du monde d'échecs.

Idées

Sans aucun doute, les idées de Kurzweil sont stimulantes et invitent à une réflexion profonde sur l'avenir de l'humanité. Si certaines de ses prédictions peuvent sembler fantastiques, sa vision nous invite à considérer le potentiel transformateur de la technologie et le rôle que l'IA jouera dans la redéfinition de notre existence.

Experts

Il convient de noter que les prédictions de Kurzweil ne sont pas exemptes de critiques. Certains experts remettent en question la faisabilité de ses idées et la précision de ses chronogrammes.

Préoccupations

D'autres expriment leurs préoccupations quant aux conséquences négatives potentielles d'un développement technologique aussi démesuré. Malgré ces critiques, le travail de Kurzweil reste une source d'inspiration et de débat.

Avenir

Ses idées nous obligent à nous confronter à des questions fondamentales sur l'avenir de l'humanité et le rôle que la technologie y jouera. La Singularité, qu'elle arrive en 2045 ou à un autre moment, est un concept qui nous accompagnera sans aucun doute pendant le reste du XXIe siècle.