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Cave di Cusa : le mystère des anciennes colonnes de pierre de Sicile

2000002982373De gros blocs cylindriques dispersés sur le sol ou encore à extraire (il y en a plus d'une soixantaine) caractérisent cette carrière longue de 1,8 km.

Cave di Cusa, également connue sous le nom de Rocche di Cusa, est un site archéologique fascinant en Sicile, en Italie. C’est une ancienne carrière de pierre qui a fourni les matériaux de construction des magnifiques temples de Sélinonte, une ville grecque située à 13 km au sud-ouest de la carrière.

Colonies

Selinunte était l’une des colonies les plus importantes et les plus prospères de la Magna Graecia, nom donné aux zones côtières du sud de l’Italie et de la Sicile qui ont été colonisées par les Grecs du 8e au 3e siècle avant J.C..

Région

À cette époque, cette région était habitée principalement par des Grecs et les pierres de cette carrière servaient notamment à la construction d’un temple grec dans la ville voisine de Sélinonte.

Carrière

La carrière a été active pendant environ 150 ans, de la première moitié du 6e siècle avant J.C. à 409 avant J.C., lorsque Sélinonte a été attaquée et détruite par les Carthaginois dirigés par Hannibal Mago. 

Ouvriers

Les ouvriers et les esclaves qui sculptaient les pierres de Cave di Cusa ont fui dans la panique, laissant derrière eux leurs outils et leurs blocs inachevés.

Visiteurs

Aujourd’hui, les visiteurs peuvent admirer les vestiges impressionnants du processus d’extraction, qui révèlent les techniques et les compétences des anciens tailleurs de pierre grecs. 

Site

Le site mesure 1,8 km de long et couvre une superficie d’environ 12 hectares. Il est divisé en plusieurs secteurs, chacun correspondant à une phase de production différente.

Endroit

Cet endroit est également très populaire parmi les touristes, car des blocs de pierre massifs à divers stades de traitement traînent ici. Mais les plus intéressants sont les vestiges des colonnes.

Secrets

Les fans de secrets historiques et de mystères se disputent depuis de nombreuses années à propos de ces colonnes, car certaines d’entre elles semblent avoir été creusées dans la roche à l’aide d’un outil énorme et précis comme une perceuse. 

Machine 

On pense qu’aucune machine de forage de ce type n’existait dans ces temps anciens et que si cela avait été fait à la main, cela aurait été une production inhabituellement coûteuse et difficile.

Usinage

Aussi, certains chercheurs affirment qu’il y a des traces d’usinage bien visibles sur les flancs de ces colonnes.

Colonnes

L’archéologie officielle pense que les colonnes ont été coupées à la main à l’aide de marteaux et de ciseaux ordinaires, mais les critiques sont convaincus qu ‘il est impossible de maintenir une géométrie aussi uniforme avec des outils aussi rugueux.

Rainure

Souvent, ils indiquent à juste titre ces endroits avec des ébauches de colonnes, où une rainure très étroite a été creusée entre le cylindre de pierre et le rocher. Il serait extrêmement gênant de faire une telle rainure avec un marteau et un burin.

2000002982373Cave di Cusa est l'un des endroits les plus étonnants vus lors de mes visites en Sicile occidentale. 

Comment

Comment ont ils réussi à faire cela ? De plus, lors de la fabrication manuelle de colonnes de pierre dans les temps anciens, un bloc de pierre rectangulaire était généralement d’abord séparé, et ce n’est qu’alors que son traitement a commencé. 

Gênant

Sinon, c’est juste extrêmement gênant pour travailler. La caractéristique la plus remarquable de Cave di Cusa est qu’elle nous permet de voir comment les anciens Grecs concevaient et construisaient leurs temples. 

Blocs

Les blocs n’étaient pas standardisés, mais plutôt personnalisés selon les dimensions et les proportions de chaque temple.

Règles

Les ouvriers ont suivi des règles mathématiques et géométriques précises pour assurer l’harmonie et l’équilibre de leur architecture. 

Symboles

Ils ont également marqué chaque bloc avec des symboles et des chiffres pour indiquer sa position et son orientation dans le temple.


Près du centre de la Terre des montagnes cinq fois plus grandes que l'Everest

2000002982373Beaucoup de mystères demeurent, mais une chose est certaine: on ne skiera pas sur ces montagnes interdites. 

Les lecteurs et lectrices de Jules Verne verront dans la récente découverte un clin d'œil de la géologie au visionnaire nantais. Et si le vieux maître américain de l'horreur H. P. Lovecraft a leur préférence, peut-être quelques sueurs froides couleront au souvenir des Montagnes hallucinées.

Équipe

Comme le rapporte Motherboard, une équipe de scientifiques a ainsi publié dans Science Advance un article présentant ses découvertes à la fois passionnantes et mystérieuses. 

Centre

Il existe, près de ce centre de la Terre que l'on connaît si mal, des structures ressemblant à des « montagnes » et pouvant atteindre jusqu'à cinq fois la hauteur de l'Everest. 

Discontinuité

C'est à ce que l'on nomme la « limite noyau-manteau » ou la « discontinuité de Gutenberg » (en anglais la « core-mantle boundary » ou CMB) que l'équipe s'est intéressée.

Nom

Comme son nom l'indique, celle-ci marque la jonction entre le cœur de la Terre et son manteau. Comme son nom ne l'indique en revanche pas, elle est située à environ 2.900 kilomètres de profondeur.

Limites

L'humain ayant ses limites, notamment lorsqu'il est plongé dans du magma en fusion, la CMB est inaccessible à ses recherches in situ.

Indices

Mais pas à la finesse de ses capteurs placés en surface et destinés à analyser la propagation des ondes sismiques, qui peuvent donner des indices solides sur les structures et formes qui se planquent loin de nos yeux comme de nos pieds.

Samantha Hansen

C'est sur l'Antarctique que l'équipe menée par Samantha Hansen, géologue pour l'Université de l'Alabama, a posé son stéthoscope pour planète.

Absence 

L'absence d'activité humaine et du bruit qu'elle provoque permet le recueil de données beaucoup plus sensibles et sûres.

2000002982373Structures situées près du centre de la Terre.

Scientifiques

Les scientifiques se sont intéressés à un phénomène déjà connu, mais restant encore largement mystérieux, les « ultra-low velocity zones » (ULVZ), ou « zones à très faible vitesse » en français.

Structures

Des structures situées près du centre de la planète où les ondes sismiques ralentissent sensiblement et qui sont les témoins du très lointain passé de la boule sur laquelle nous nous situons.

Anciens 

Les ULVZ semblent ainsi être de très anciens fonds marins, que la subduction (le processus d'enfoncement d'une plaque tectonique sous une autre) a lentement, mais sûrement poussés vers les lointaines entrailles terrestres. 

Zones

Et ces zones révèlent de sacrés secrets, comme ces structures parfois géantes ressemblant à des montagnes des profondeurs. 

Découvrir

Si les ultra-low velocity zones sont connues depuis des décennies, l'équipe a été surprise de découvrir, dans une zone de l'hémisphère sud moins explorée jusqu'à maintenant, un nombre important de ces structures plutôt mystérieuses et de tailles variables.

2000002982373Les anciens fonds marins, que la subduction (le processus d'enfoncement d'une plaque tectonique sous une autre) a lentement, mais sûrement poussés vers les lointaines entrailles terrestres.

Comprendre

Surtout, leur étude permettra sans doute de mieux comprendre les effets qu'elles ont sur nos vies à la surface : malgré la profondeur, ces paysages, interdits aux humains, ne sont pas sans conséquences sur le fonctionnement de la planète qu'ils habitent.

Rôle

Elles pourraient ainsi jouer un rôle crucial dans l'existence même comme dans les évolutions du champ magnétique terrestre qui, en nous protégeant des particules mortelles des vents solaires, rend la Terre (et d'autres planètes ?) habitables. 

Activités

Ces structures pourraient aussi directement jouer un rôle sur les activités géologiques et volcaniques en surface, offrant aux rejets dans l'atmosphère de certains «points chauds» une composition chimique singulière, comme c'est le cas à Hawaii.


Le mystérieux Gouffre de Padirac

2000002982373Le Gouffre de Padirac dans les années 1860.

Le Gouffre est connu depuis des milliers d’années. Il s’est formé par l’érosion et l’effondrement de la voûte d’une ancienne salle souterraine, creusée grâce aux circulations d’eau dans le massif rocheux, essentiellement calcaire. 

Gouffre

Il est très difficile de donner un âge exact pour l’ouverture de cet ancien plafond, mais le Gouffre existe certainement depuis plusieurs centaines de milliers d’années.

Fouilles

Au fond du gouffre, des fouilles ont révélé l’existence de nombreux débris de cuisine, de vases brisés et d’arme en fer. L’examen des objets permet d’en faire remonter l’origine aux environs de XIVe siècle. 

Occupants

Les occupants des lieux étaient peut-être des habitants du village de Padirac, s’étant réfugiés ici pour échapper aux soldats anglais (le village de Padirac fut complètement rasé par les Anglais pendant la guerre de Cent Ans.) 

Salpêtre

Un écrit mentionne également une extraction de salpêtre au fond du gouffre au XVIe siècle. Longtemps inexploré par peur, désintéressement ou manque de moyens des habitants, des aventuriers y descendent dans les années 1860.

Orifice

Ainsi, en 1867, le comte Murat et M. De Salvagnac s’engouffrent dans l’abîme, à l’aide d’un panier retenu par des cordes. Ils ne remarquent cependant pas le petit orifice qui conduit à la rivière souterraine, abritée dans le Gouffre, une centaine de mètres sous terre.

Edouard-Alfred Martel

Ce n’est qu’en juillet 1889 qu’Edouard-Alfred Martel, avocat de formation, et trois de ses fidèles compagnons d’aventure, Gabriel Gaupillat, Emile Foulquier et Louis Armand, y pénètrent à nouveau. 

Bougies 

Ils sont aidés par six hommes de manœuvre. Éclairés par des bougies et munis d’une lampe à magnésium, ils descendent à l’aide d’une échelle flottante, sans savoir cependant ce qu’ils vont trouver quelques dizaines de mètres plus bas. 

Aventuriers

Les pieds à nouveau au sol, et après quelques explorations dans la pénombre, les aventuriers sont subjugués par ce qu’ils découvrent. 

Exédition

Le premier jour de l’expédition, ils ne s’aventurent cependant pas à plus de 400 mètres du puits d’entrée, bloqué par la rivière trop profonde. 

Embarcation

Le 10 juillet 1867, Martel embarque avec Gaupillat sur leur embarcation, le Crocodile, un bateau en toile avec une armature en bois.

Passages 

Déambulant et naviguant dans des passages parfois très étroits, ils découvrent des stalactites, stalagmites, gours, colonnes de calcite… 

Galerie

Tout ce que les gouttes d’eau ont façonné depuis des millénaires. 1640 mètres de galeries sont explorées pour cette première expédition et la seconde a lieu 1 an plus tard avec des découvertes encore plus impressionnantes.

Père

Considéré depuis comme père de la spéléologie moderne, souhaite alors partager cette découverte extraordinaire. 

Accesible

Il veut rendre le Gouffre accessible au public afin que celui-ci puisse s’émerveiller à son tour devant ce lieu souterrain totalement nouveau. 

Surprise 

Qu'elle ne sera pas la surprise des visiteurs, comme l’a été la sienne, lorsqu’ils découvriront la Grande Pendeloque et la Salle du Grand Dôme, pièces symboliques du Gouffre de Padirac.

Acheter

Pour cela, il doit acheter les terrains qui se trouvent autour du Gouffre, afin de les aménager. Cependant, il manque de soutien financier. 

Rencontré

Georges Beamish, rencontré par le plus grand des hasards Edouard-Alfred Martel a oublié les plans du futur Gouffre aménagé dans un fiacre à Paris. Georges Beamish tombe dessus et est immédiatement séduit par cette idée va alors lui apporter son aide.

Ttavaux

Après de longs mois de travaux, le Gouffre de Padirac est enfin accessible au public, qui peut parcourir 2.2 kilomètres de galeries souterraines  

Inauguration

L’inauguration officielle a lieu le 10 avril 1899. Au fil des années, la notoriété du site augmente, et aujourd’hui, il ne reçoit pas moins de 480 000 visiteurs par an. Actuellement, le Gouffre de Padirac apparaît dans la liste des cent plus longues cavités souterraines naturelles. 

Recoins

Si 42 kilomètres de galeries ont déjà été explorés et topographiés par des spéléologues, le Gouffre regorge encore de recoins inexplorés et qui sait, peut-être encore plus impressionnants.

Légendes 

De nombreuses légendes courent à propos du Gouffre de Padirac. Il faut dire que cet impressionnant trou béant, là, au cœur du plateau calcaire des Causses du Quercy, a de quoi impressionner et faire jaser ! Et ce, depuis de très nombreuses années.

2000002982373Le Gouffre de Padirac aujourd'hui.

Lucifer

Lucifer, on le retrouve dans de nombreuses légendes. Il n’est pas exclu de celles sur le Quercy, et plus particulièrement de la légende du Gouffre de Padirac.

Histoire

L’histoire commence comme ça : il y a des milliers d’années, Saint-Martin déambulait sur le Causse, non pour admirer la beauté et la spiritualité des lieux, ni pour ramasser des champignons ou humer le doux parfum d’une pâquerette, mais pour sauver des âmes éplorées des paysans de l’époque.

Coquelicot

Alors qu’il se penche pour cueillir un coquelicot, il tombe nez à nez sur les pieds malodorants de Lucifer. Aussitôt, il se redresse. Le Diable lui adresse alors un de ses sourires les plus machiavéliques et crasseux, et lui lance un pari.

Saint-Martin

Si Saint-Martin veut sauver les âmes récoltées par Lucifer qui s’apprête à les mener tout droit en enfer, il devra franchir l’obstacle imposé par son adversaire. Prenant son courage à deux mains, et pensant au bon repas qui l’attendait chez lui (Foie-gras, noix du Quercy et vin rouge et ça n’est que l’apéritif), Saint-Martin accepte.

Coup 

Lucifer frappe alors un grand coup dans le sol avec son talon, et creuse vous l’aurez certainement deviné le Gouffre de Padirac. « Miladiou ! » ne peut s’empêcher de jurer le Saint.

Mule

La mule de Saint-Martin ne volait pas, mais avait toujours admiré les licornes. Aussi, prenant une grande inspiration, elle franchit l’abîme d’un seul bon, avant d’atterrir de l’autre côté, sans écailler son vernis, mais marquant la roche de ses sabots.

Fou

Lucifer, fou de rage, plonge alors au fond du Gouffre avant de disparaître à jamais (quoiqu’il lui arrive de réapparaître dans d’autres légendes, et parfois même deux à la fois).

2000002982373Vous embarquez pour une promenade hors du temps en barque sur la rivière souterraine.

Trésor

Une autre légende raconte que le Gouffre aurait abrité un trésor maudit… À la fin de la guerre de Cent Ans, les Anglais auraient enfoui leur trésor de guerre à l’intérieur de l’abîme. 

Contrat

Lorsque Édouard-Alfred Martel, le découvreur des galeries souterraines du Gouffre de Padirac, achète les terrains tout autour du site, les propriétaires exigèrent qu’il insère, dans le contrat, une clause qui leur garantirait une partie du butin, s’il venait à le retrouver.


Lyon : la légende du parc de la Tête d’Or

2000002982373Le parc de la Tête d’Or.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’appellation du lieu-dit de « La Tête d’Or » précède de loin la création du parc. La légende voudrait, en effet, que les Croisés y aient enfouis jadis un trésor dans lequel se trouvait une tête de Christ en or.

Lyonnais

Si les Lyonnais sont si fiers de leur Parc de la Tête d’Or, ce n’est pas sans raison. Cet espace vert, le plus grand parc urbain de France, est une fantastique bulle d’oxygène au milieu de l’incessante agitation de la cité des Gones.

Promenade 

Que l’on soit Lyonnais ou simple touriste, une promenade dans le Parc de la Tête d’Or ne laisse jamais indifférent. 

Richesse

On est toujours marqué par la richesse du lieu : des milliers d’essences végétales, une centaine d’espèces animales et un patrimoine inestimable. 

2000002982373Image d'illustration.

Trésor

Le parc abriterait-il un précieux trésor ? 

Dès l’édification du parc, une mystérieuse histoire commence à circuler à son propos. Son nom va très vite alimenter toutes sortes de rumeurs.

Au fil des siècles, deux versions de l’histoire de la tête d’or vont se transmettre et perdurer. La première daterait du 19e siècle. Entre les années 1850 et 1860, au moment de la création du parc, la propriété appartenait à la famille Lambert et se nommait déjà « Tête d’or » en raison d’une légende ancienne.

Celle-ci voudrait que des barbares ou des croisés aient dissimulé un trésor, composé de pièces d’or et autres joailleries, sur les terres de ce domaine. Parmi les pièces, l’une d’elles arborait, sur l’une de ses faces, le visage du Christ.

Une autre version veut qu’en 1855, une voyante ait été engagée par la ville pour retrouver le précieux vestige.

Avec l’aide de ses pouvoirs mystiques, elle serait parvenue à donner des indications quant au lieu où se serait trouvé la légendaire figure.

Mais, malgré d’importants travaux de déblaiement et la fouille du lac, on ne trouva finalement aucune trace du trésor.

Histoires 

Par la suite, ces différentes histoires évoluent pour donner corps à une légende pleine de magie. Dans les années 1830, les Canuts, ces ouvriers du quartier de la Croix-Rousse, s’insurgent contre leurs faibles revenus. 

Canuts

Ayant pris la ville, les Canuts finissent par former, avec la garde nationale, un comité insurrectionnel. Mais les troupes du roi Louis-Philippe remettent bon ordre et obligent les Canuts à venir participer aux travaux de déblaiement préparant à la construction du parc de la Tête d’Or.

Pelles

Munis de pelles et de pioches, tous ont l’espoir de trouver un jour le fameux trésor du Domaine de la Tête d’Or. Et un jour, selon la légende, l’un d’entre eux butte sur un bloc et voit apparaître la tête du Christ !

Butin

On raconte que les Canuts, avides de richesse, se disputent le butin et s’empoignent devant le visage impassible de la Tête d’Or. Écœurée d’assister à un tel spectacle, la tête du Christ se serait mise à pleurer.

Larme 

Une larme aurait coulé le long de son visage et serait tombée pour se transformer en un gigantesque lac. Voici comment est née l’histoire mythique du lac de la Tête d’Or. Bien loin de la réalité d’un lac alimenté par les eaux du Rhône !

2000002982373Au cœur de Lyon, le Parc de la Tête d'Or.

Naissance

La naissance du « poumon vert » de la ville de Lyon, au début du 19e siècle, les responsables de sa création étaient encore loin d’imaginer un tel succès populaire.

Mairie

Mais à l’époque, alors que la mairie de Lyon réfléchit à un projet de parc public, nous sommes déjà en plein courant hygiéniste.

Villes

On considère alors que les villes doivent être propres et que les citadins doivent pouvoir respirer du « bon air ». Le sénateur-maire Claude-Marius Vaïsse voulait « offrir un jardin aux Lyonnais qui n’en ont pas ».

Travaux

Avec le récent souvenir de la révolte des Canuts, les travaux de construction du parc sont aussi l’occasion de créer des emplois et d’éviter de nouveaux mouvements sociaux.

Chantier

Le chantier débute donc finalement en 1856 avec les paysagistes Denis et Eugène Bühler. Les travaux menés sur des zones marécageuses régulièrement inondées se termineront 5 ans plus tard.

Lever

À ce jour, personne n’a encore réussi à lever le voile qui entoure l’énigme de la Tête d’Or. Si l’idée vous vient, à votre tour, de partir à la recherche de ce trésor, pièce rare, buste ou masque doré, suivez votre instinct et rendez-vous au parc de la Tête d’Or.

Découvrir

Mais surtout profitez-en pour découvrir ou redécouvrir un patrimoine qui lui, c’est certain, est bien réel.

Admirer

Commencez par admirer ses portes et particulièrement l’entrée principale, la porte des Enfants du Rhône, avec ses 32 mètres de longs et sa grille qui prend un ancrage sur deux magnifiques pylônes en pierre de Villebois. 

Manquez

Ne manquez pas non plus l’Orangerie. Ce fût au 19e l’une des premières serres en pierre. Elle fût transportée pierre par pierre depuis l’ancien jardin botanique de la Croix-Rousse pour être reconstruite dans le parc de la Tête d’Or.

Statues

Nombreuses sont également les statues de pierre qui au détour d’une allée vous donneront sans doute un petit cours d’histoire.. Pas d’or donc, mais de belles pépites !


Des scientifiques ont découvert des formes de vie visqueuses dans une ancienne mine d’uranium

2000002982373En 2011, des scientifiques ont découvert la présence d'un écosystème complexe au fond d'une ancienne mine d'uranium. © LAYHONG, Adobe Stock.

Encore une preuve que la vie peut s’adapter à peu près à n’importe quelle condition : d’étranges micro-organismes ont, en effet, été retrouvés au fond d’une ancienne mine d’uranium, en Allemagne. 

Environnement

Un environnement a priori hostile à la vie. Pas besoin d’aller chercher des formes de vie exotiques sur d’autres planètes, les aliens sont déjà chez nous ! Ils habiteraient les recoins les plus sombres de notre planète, là où l’on pensait toute vie impossible.

Formes

Trêve de plaisanterie, ces étranges formes de vie ne sont pas, bien sûr, « extra-terrestres », il s’agit d’extrêmophiles capables de se développer dans des conditions particulièrement hostiles. 

Années

Voilà plusieurs années que les études du fond des océans nous ont en effet révélé l’existence de communautés vivant à des pressions et températures extrêmes, en l’absence totale d’oxygène. 

Découverte

Cette découverte a notamment permis aux scientifiques de mieux comprendre comment la vie a pu émerger très tôt sur Terre, lorsque les conditions étaient drastiquement différentes de celles que nous connaissons aujourd’hui.

Vie

Mais il existe d’autres environnements, et plus proches de nous, dans lesquels la vie est capable de se développer, moyennant quelques adaptations bien sûr.

2000002982373Ces étranges concrétions visqueuses observées dans la mine d'uranium de Königstein sont en réalité des communautés bactériennes. © Zirnstein et al. 2012, Microbiology open.

Concrétions

D’étranges concrétions visqueuses dans le fond d’une ancienne mine d’uranium. Alors que l’on pensait l’environnement radioactif totalement nocif pour n’importe quelle forme de vie, la découverte il y a une dizaine d’années d’étranges communautés bactériennes au fond d’une mine d’uranium a démenti cette hypothèse.

Histoire

L’histoire commence dans les années 1960, avec la découverte d’un important gisement d’uranium dans l’est de l’Allemagne, plus précisément dans le massif gréseux de l’Elbe, à la frontière avec la République Tchèque. 

Mine

La mine de Königstein voit alors le jour. Elle produira plus de 1 000 tonnes d’uranium par an jusqu’en 1990, date de sa fermeture.

Inondée

Inondée pour éviter tout risque de contamination de l’environnement, le lieu est alors délaissé, abandonné aux ténèbres. Il continue cependant d’être surveillé.

Gardiens

C’est ainsi que 20 ans plus tard, les gardiens observent l’apparition d’étranges « concrétions » sur les parois et le plafond des anciens tunnels inondés.

Concrétions

Des concrétions orange et visqueuses qui pendent ou s’étirent sous forme de filaments dans l’eau extrêmement acide.

Scientifiques

Les scientifiques invités à observer le spectacle se rendent vite compte qu’il ne s’agit pas de matière minérale, mais bien de communautés microbiennes.

Bactéries

L’étude, publiée en 2011, révèle qu’il s’agit de tout un écosystème, composé notamment de bactéries eucaryotes, des micro-organismes multicellulaires et possédant un noyau.

Complexe

Une forme de vie complexe donc, plus complexe que les bactéries unicellulaires que les chercheurs s’attendaient à trouver.

2000002982373Photographie au microscope de différentes espèces d'eucaryotes trouvés dans la mine d'uranium de Königstein. © Zirnstein et al., 2012, Microbiology open.

Micro-organismes

Mais comment de tels micro-organismes ont-ils pu se développer dans un milieu si acide (pH de 2,5 à 3), possédant de fortes concentrations en sulfate et de très forts taux de métaux lourds et notamment d’uranium, des éléments normalement hautement toxiques ?

La réponse : une adaptation à toute épreuve et une chaîne alimentaire complexe et évoluée. Certaines bactéries de la mine de Königstein sont ainsi acidophiles et se « nourrissent » des abondantes réserves en fer et en sulfure pour produire de l’énergie et se développer sur les parois, jusqu’à former de longues stalactites gluantes. 

Ces bactéries servent ensuite de repas aux eucaryotes qui sont eux-mêmes consommés par des organismes plus grands. 

C’est donc tout un écosystème qui s’est rapidement développé dans cet environnement bien particulier. La vie est capable de se développer dans de très larges gammes d’environnement.


Un archéologue amateur découvre une pyramide en or en Angleterre

2000002982373Fraser Bailey a déclaré qu'il n'avait presque pas creusé pour trouver l'objet car il supposait que ce serait une canette en aluminium.

Un archéologue amateur armé d’un simple détecteur de métaux a réussi à mettre la main sur une petite pyramide en or. Celle-ci, en tant que pommeau, servait à ornementer la poignée d’une épée durant le Moyen-âge.

Recherche

La recherche archéologique en amateur a encore de beaux jours devant elle ! Cette histoire nous prouve bien qu’avec un goût prononcé pour l’histoire et les reliques du passé, un peu de détermination et (surtout), un détecteur de métaux, on peut faire de grandes choses. 

Exemple

En voici un sacré exemple. Prenez votre billet, on vous emmène tout droit à l’Est de l’Angleterre !

Fraser Bailey

Fraser Bailey est un Britannique de 37 ans et un passionné d’archéologie. Alors qu’il scrutait un champ aux alentours de Bury St Edmonds une petite ville bucolique du comté de Suffolk, à l’aide de son détecteur en balayant son outil au-dessus du sol, celui-ci a fait la découverte de sa vie.

Fouilles

Nous sommes le 8 janvier 2023, bien qu’endurant et patient quant à ses fouilles, notre archéologue amateur n’arrive à rien. Il  récupère tout au plus que de vieilles canettes en aluminium dans un piteux état. L’écologie, c’est bien, mais ce n’est pas vraiment le but de Fraser.

Déterminé

Déterminé, il continue tout de même à ausculter le champ, lorsqu’un nouveau signal retentit. Il dit avoir hésité à creuser de peur de tomber, encore une fois sur un simple déchet. 

Creuser

"J'ai failli ne pas creuser lorsque j'ai reçu le signal, car je pensais qu'il s'agissait d'une autre canette", a-t-il déclaré au micro de la BBC. Heureusement ce dernier décide tout de même de regarder.

Enfoncé

Fraser Bailey raconte "mais j'ai enfoncé ma bêche dans le sol et mis ma main dans la boue, et j'ai vu une pyramide en or qui me regardait.

Pyramide

"Le jeune chercheur d’or venait de mettre la main sur le gros lot. Une petite pyramide en or gravée de motifs mystérieux et datant vraisemblablement des conquêtes anglo-saxonnes durant le haut Moyen-âge.

Trouvaille

"Je n'arrivais pas à y croire", témoigne-t-il encore sous le choc de sa trouvaille. D’autant que ce dernier savait de quoi il s’agissait, car il avait récemment vu un tel objet lors d’une visite au musée. 

Pyramide

Cette pyramide est en fait une ornementation qui vient terminer une épée en bas du pommeau. Elle sert également à l’équilibre de l’arme.

Objets

Selon Bailey, ce genre d’objets se trouvent par paire, il a alors décidé d’y retourner espérant avoir le second, en vain. Le précieux pommeau est maintenant entre les mains de l'officier de liaison des découvertes locales.

Audience

Une audience aura bientôt lieu pour décider si l'objet est un bien un trésor ou non. Si tel est le cas, Bailey pourrait toucher une sacrée somme, il explique en effet "qu'une pièce de ce type a été vendue pour près de 20 000 livres sterling il y a quelques années."


Israël : découverte d'un projectile rare portant une inscription magique vieux de 2.200 ans

2000002982373Israel Antiquities Authority, La balle de fronde de la période hellénistique découverte à Yavne.

C'est une découverte pour le moins surprenante qu'ont fait des archéologues, sur le site de Yavné, en Israël : une balle de fronde en plomb de 4,4 centimètres de long, dotée d'une inscription destinée à faire trembler le camp ennemi !

Archéologues

Un artefact qui date de l'époque hellénistique. Les archéologues ont fait une rare découverte sur le site de fouilles de Yavné, en Israël. 

Communiqué

L'Autorité des antiquités du pays à annoncer, dans un communiqué du jeudi 8 décembre 2022, avoir trouvé une balle de fronde en plomb de la période hellénistique, sur laquelle a été gravée une inscription en grec destinée à assurer la victoire au combat. 

Projectile

Le projectile, vieux de 2.200 ans, pourrait avoir été utilisé par un soldat grec pendant la guerre contre les Hasmonéens. 

Balle

Sur la balle de fronde, on pouvait lire, Victoire d'Héraclès et d'Hauronas". "Les inscriptions faisaient partie de la guerre psychologique.

But

Le but principal était de terroriser l'adversaire, et en outre, d'unir les guerriers et d'élever leur esprit", explique le professeur Yulia Ustinova de l'université Ben Gourion du Néguev, cité dans le communiqué. 

Dieux

"Il ne s'agissait pas de faire appel à ces dieux, mais d'effrayer et de menacer l'ennemi, et d'appeler à insuffler un souffle quasi-magique au projectile", ajoute-t-il.

Artefact

C'est la première fois que l'association de ces deux dieux, Hauronas et Héraclès (plus connu sous le nom d'Hercule), est retrouvée sur un artefact à Yavné. 

Patrons

Elle montre que ces derniers "étaient considérés comme les patrons divins de la cité pendant la période hellénistique", entre 323 av. J.-C. et 31 av. J.-C., souligne Yulia Ustinova, qui a déchiffré l'inscription. Jusqu'à présent, ce couple de divinités, qui symbolise la victoire, n'avait été retrouvé que dans une inscription mise au jour sur l'île grecque de Délos. 

Fronde

La balle, longue de 4,4 cm, était utilisée dans une fronde ancienne, une arme de jet utilisée depuis le Ve siècle av. J.-C.

Conflit

Rien n'indique qu'elle ait été réellement utilisée, précise le communiqué. Mais elle pourrait être liée au conflit qui opposa les Grecs et les Hasmonéens au IIe siècle avant J.-C.


Des scientifiques découvrent une boule de métal géante au centre de la Terre

2000002982373Des chercheurs ont découvert une nouvelle couche encore plus profonde.

Il s’agirait de la couche la plus profonde de notre planète, située à l’intérieur du noyau central. Que se passe-t-il au centre de la Terre.

Ondes

En étudiant les ondes sismiques, des chercheurs ont découvert une nouvelle couche encore plus profonde nichée à l’intérieur du noyau de notre planète. 

Boule

Il s’agit d’une gigantesque boule métallique solide, d’une grosseur de 644 kilomètres. Deux sismologues de l’Université nationale australienne suggèrent que ce « noyau interne plus profond » s’est probablement formé il y a des centaines de millions d’années à la suite d’un « événement important dans le passé », lié à un changement dans la tectonique des plaques.

Thanh-Son Pham

« De toute évidence, le noyau interne le plus interne a quelque chose de différent de la couche externe », a affirmé le sismologue Thanh-Son Pham. 

Atomes

Il estime que les atomes sont regroupés de différentes manières dans ces deux couches. Ce nouveau noyau est constitué d’un alliage fer-nickel, comme les autres parties du noyau. 

Structure

Mais sa structure cristalline (même positionnement d’un groupe d’atomes) est différente, ce qui fait que les ondes de choc des tremblements de terre se répercutent à travers la couche à des vitesses différentes de celles du noyau l’entourant.

Découverte

Cette découverte inédite pour la sismologie pourrait éclairer les scientifiques sur la manière dont notre planète a évolué, il y a des milliards d’années. 

Savoir

Elle permettra d’en savoir plus sur l’évolution du champ magnétique terrestre au fil du temps, transformant une Terre inhospitalière en une planète habitable.

Géophysiciens

Les géophysiciens expliquent que le noyau interne se développe vers l’extérieur, en solidifiant les matériaux du noyau externe liquide.

Phénomène

Ce phénomène libère de la chaleur en créant des courants de convection (transfert d’énergie thermique). C’est cette convection qui génère le champ magnétique terrestre.

Rayonnements

Ce dernier nous protège des rayonnements nocifs dans l’espace et contribue à rendre possible la vie sur Terre.


Découverte d'une centaine de blocs de grès appartenant au temple d'un pharaon au Soudan

2000002982373Découverte d'une centaine de blocs de grès appartenant au temple d'un pharaon et couverts de hiéroglyphes au Soudan © Dawid Wieczorek.

Un ancien temple égyptien a été en partie retrouvé au Soudan. Des blocs de grès marqués de hiéroglyphes qui apportent une lumière nouvelle sur une partie floue de l’histoire antique d'il y a près de 3 000 ans.

Vestiges

Des vestiges vieux de près de 3 000 ans ont été retrouvés au Soudan. Des archéologues polonais ont découvert des dizaines de blocs de grès qui appartenaient au temple d’un pharaon pendant la XXVe dynastie d’Égypte, ou dynastie nubienne, au pouvoir 700 ans avant notre ère.

Trouvaille

Une trouvaille réalisée sur le site archéologique du vieux Dongola, au nord du Soudan, relatée sur le site Arkeonews.

Découverte

“C’est une énorme découverte, car il n’y avait pas, jusque-là, trace siancienne de construction sur ce site. Nous ne savons pas si le matériel a été apporté d’autres sites, mais c’est surprenant d’avoir autant de blocs qui semblent venir d’un seul et même temple”, s'émeut l’égyptologue Dawid Wieczorek.

Chercheurs 

Plus dans le détail, les chercheurs ont identifié certains morceaux qui semblent venir d’un pylône, et d’autres de murs extérieurs. Tous sont très similaires, et parfois dotés de hiéroglyphes égyptiens qui confirment leur origine et l’époque à laquelle ils ont été construits.

Site

Une découverte qui relance l’intérêt pour ce site, riche en découvertes, mais où les plus vieux vestiges dataient jusqu'alors de 1 000 ans après ce temple. Cette découverte est d'autant plus fascinante qu'à plus de 100 kilomètres à la ronde, il n’existe aucune trace d’autres bâtiments semblables.

Liens

Pourtant, les liens entre l’Égypte antique et ce qui est aujourd’hui le Soudan étaient forts pendant la XXVe dynastie. 

Royaume

Le royaume de Koush était dirigé à l’époque par le roi Kachta, qui s’est ensuite rendu en Égypte où il aurait fondé la dynastie nubienne. 

Pouvoir

Une prise de pouvoir qui aurait été pacifiste même si les détails restent assez flous en raison du manque de sources.

Temple

Ce temple pourrait très bien être la clé de cette époque lointaine, durant laquelle les rois nubiens ont adopté totalement la tradition des pyramides et ont été appelés les pharaons noirs.


La photo incroyable d'un visage humain capturé dans une vague au Royaume-Uni

2000002982373Un photographe du nom de Ian Sproat a pris une image saisissante d'une vague.

Un photographe britannique a saisi, le 24 février 2023, cet extraordinaire visage humain de profil formé par une déferlante, lors d'une tempête au phare de Roker Pier, à Sunderland, dans le nord-est de l'Angleterre.

Journée

Après avoir passé plus la moitié de la journée du 24 septembre 2023à photographier la tempête, au phare de Roker Pier, à Sunderland, sur la côte nord-est du Royaume-Uni, Ian Sproat a été surpris de découvrir sur l'une de ses 4.000 photos, un visage de profil formé par l'écume d'une vague de 45 m projetée sur la jetée du célèbre monument anglais, a rapporté la BBC, le 28 février 2023.

Photographe

Quelques jours après sa prise de vue, le photographe de 41 ans a partagé son étonnant cliché sur son compte Instagram, accompagné du commentaire suivant : «Visage dans les vagues, serait-ce la déesse grecque de la mer Amphitrite ou notre bien-aimée reine Elizabeth II ?»

Commentaire

Suscitant d'innombrables commentaires élogieux des internautes à propos de son cliché incroyable. Une préoccupations de Ian Sproat est de faire des images dans lesquelles on peut percevoir des formes humaines ou animales créées par les vagues et le paysage marin. 

Paréidolie

Ces illusions d'optique fréquentes trouvent leur explication dans la capacité du cerveau humain à identifier des formes familières dans des éléments abstraits ou naturels comme les nuages, les rochers. Ce phénomène s'appelle la paréidolie. 

2000002982373Un photographe du nom de Ian Sproat a pris une image saisissante d'une vague.

Ian Sproat

À propos de son œuvre surprenante, Ian Sproat a déclaré que ce n'était pas sa meilleure photo en termes de composition, mais qu'il en était content et très satisfait.

Hobby

Tout d'abord considérée comme un hobby, cet électricien s'est lancé vraiment dans la photographie, lors du confinement lié à la pandémie de Covid-19.

Confinement

« J'ai vraiment eu du mal à traverser le confinement, ça a été si dur et j'étais vraiment stressé par mon travail. J'avais besoin de faire quelque chose où je pourrais avoir la paix et je l'ai trouvé avec la photographie, parce que vous êtes juste dans l'instant et cela vous éloigne de tout le reste », a-t-il confié à la BBC.

Défi

« Chaque jour est un défi et si vous n'obtenez pas l'image, vous savez qu'il y a toujours le lendemain pour réessayer. Cela a changé ma vie, je suis une personne différente maintenant », a-t-il ajouté en guise de conclusion.


Égypte : des scientifiques ont découvert un couloir caché à l'intérieur de la Grande Pyramide de Khéops
 

2000002982373Des scientifiques ont découvert un passage caché à l'intérieur de la Grande Pyramide d'Égypte.

Cette découverte a été faite grâce au projet ScanPyramids, une mission scientifique internationale qui étudie l'intérieur de ces monuments égyptiens.

Scientifiques

Des scientifiques ont découvert un passage caché à l'intérieur de la Grande Pyramide d'Égypte, ont annoncé les autorités jeudi 2 mars 2023. 

Tunnel

Ce tunnel mesure neuf mètres de long et plus de deux mètres de large, a précisé le ministre du Tourisme et des antiquités. 

Visite

Lors d'une visite sur le site de Gizeh, il a ajouté que ce "couloir à pignon", avec un plafond triangulaire, "a été découvert sur la face nord de la Grande Pyramide du roi Khéops".

Découverte

Cette découverte a été faite grâce au projet ScanPyramids. Cette mission scientifique internationale étudie l'intérieur de tels monuments dans le cadre d'une collaboration entre des universités françaises, allemandes, canadiennes et japonaises et un groupe d'experts égyptiens.

Ventre

Depuis fin 2015, elle scrute le ventre de la pyramide de Khéops, la plus grande des trois pyramides de Gizeh, en utilisant des technologies de pointe non invasives.

Monuments

Ces dernières permettent de voir à travers les monuments afin de découvrir d'éventuels vides ou structures internes méconnues, et d'en apprendre un peu plus sur les méthodes de construction toujours enveloppées de mystères.

2000002982373L'archéologue Zahi Hawass.

Zahi Hawass

Zahi Hawass qui dirige le comité scientifique supervisant le projet, a estimé qu'il était "fort possible" que le tunnel "protège quelque chose".

Chambre

"À mon avis, il protège la véritable chambre funéraire du roi Khéops", a-t-il insisté. En 2017, ScanPyramids avait déjà révélé la présence d'une immense cavité, de la taille d'un avion de ligne, au cœur de ce monument de 139 mètres de haut et 230 mètres de large.

A-t-on une idée où mène ce couloir ? 

Les études que l’on a pu faire en muographie montraient qu’il s’arrêtait au bout de 9 m, ce que semblent confirmer les photographies. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas une prolongation de moindre ampleur que l’on n’a pas identifiée. 

Le couloir pourrait par exemple être bouché sur quelques mètres avant de laisser place à une section beaucoup plus petite non détectée. Il est donc prématuré de dire qu’il n’y a rien derrière.

2000002982373Plan de la pyramide avec le grand vide au-dessus de la grande galerie et le nouveau couloir à proximité de l’entrée principale. (Scan Pyramids).

Une très grande cavité avait aussi été identifiée en 2017 Les deux sont-elles liées ?

Il ne s’agit pas des mêmes espaces. Celui découvert en 2017, que l’on appelle Big void, soit le « grand vide » en français, est vraiment beaucoup plus grand. On l’estime à 30 voire 35 m de long pour une section de 3 m par 3 m.

Qu’a-t-on appris sur cet espace depuis l’annonce de 2017 ?

Depuis 2017, des mesures complémentaires pas encore publiées ont été effectuées pour évaluer ses dimensions exactes, son inclinaison, etc. 

Mais cet espace est loin de tout : loin des couloirs, loin de la grande galerie et donc très difficile à sonder. Aussi, les travaux se sont principalement concentrés sur le petit couloir pour la bonne et simple raison qu’il est plus proche de l’extérieur de la pyramide, donc plus accessible. 

Et on avait aussi l’espoir que les deux cavités pouvaient peut-être communiquer via une potentielle section plus étroite.  Ce qui pourrait permettre d’accéder plus facilement au Big void.

Quelles sont les hypothèses sur la fonction de cette grande cavité ? 

On laisse les archéologues et spécialistes en égyptologie s’exprimer sur cette question. Certains ont émis l’hypothèse qu’il pourrait s’agir d’un grenier servant de source de nourriture pour le pharaon dans son voyage vers l’au-delà.

D’autres imaginent une deuxième grande galerie ou une chambre funéraire. La machine à imagination tourne à plein régime.

Tant qu’on n’a pas exploré le lieu, on n’aura pas de certitude sur sa fonction. Des déclarations récentes émettent par exemple la possibilité qu’une chambre funéraire pourrait se trouver sous le couloir que l’on observe aujourd’hui.

Cela nous paraît improbable au vu de nos observations dans cette zone. Mais la mise au jour du couloir a eu au moins l’effet de montrer aux plus septiques que notre technique de sondage par muographie fonctionne.

Et cela permet de valider l’existence même du Big void.


Un papyrus complet de 16 mètres retrouvé dans une tombe à Saqqara une première depuis 100 ans

2000002982373Une scène issue du Livre des morts d'Hounefer montrant la pesée du cœur lors du jugement de l'âme,

Comportant des extraits du Livre des morts un corpus de textes funéraires de l'Egypte antique, le document se trouvait dans un sarcophage découvert en 2022 dans la nécropole de Saqqara. Il s'agit du premier papyrus complet retrouvé depuis un siècle.

Archéologues

Des archéologues travaillant dans la région de Saqqara, en Égypte, ont mis au jour un papyrus complet, intact et scellé de 16 mètres de long contenant des extraits du Livre des morts, l’un des principaux textes funéraires de l’Egypte antique.

Journal

Relayée par le journal Egypt Independent, la découverte a été annoncée mi-janvier 2023 par le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités, Mostafa Waziri. Il s'agit du premier papyrus complet retrouvé depuis plus de 100 ans, et du premier découvert par un archéologue égyptien.

Rallongé

"Rallongé" de 7 mètres à sa restauration le document a sans doute été fabriqué vers 50 avant J.-C., durant la période ptolémaïque (environ 323 - 30 avant notre ère). Il se trouvait dans l'un des 250 sarcophages découverts durant l'année 2022 à Saqqara, au sud de la célèbre pyramide à degrés de Djéser. 

Site

Le site de Saqqara fut exploité comme nécropole par les anciens Égyptiens dès le début de l'âge de Bronze, lorsque la première dynastie régnait sur l'Égypte, mais il continua à servir sous la dynastie lagide, quand l'Égypte faisait partie du royaume hellénistique.

Mostafa Waziri

Mostafa Waziri a fait savoir que les archéologues avaient eu la surprise de découvrir un papyrus bien plus long qu'ils ne le pensaient avant sa restauration, qui vient d'être achevée au laboratoire du Musée égyptien du Caire : initialement estimée à 9 mètres, sa longueur a été réévaluée à 16 mètres une fois l'objet parfaitement remis en état. 

Exposé

Il doit être exposé au Grand musée égyptien du Caire. Le Livre des morts, nommé ainsi par l’égyptologue allemand Richard Lepsius en 1842, est en fait un guide de survie dans l’au-delà. Les Égyptiens l’appelaient d’ailleurs "Formules pour sortir au jour".

Texte

Ce texte était dans la plupart des cas inscrit sur papyrus puis déposé près des momies, parfois directement inscrit sur les bandelettes. À l’époque ramesside (période de l'Égypte antique caractérisée par l'abondance de rois portant le nom de Ramsès), les extraits orneront plus régulièrement les parois des tombeaux.

Livre

Le Livre des morts, nommé ainsi par l’égyptologue allemand Richard Lepsius en 1842, est en fait un guide de survie dans l’au-delà. Les Égyptiens l’appelaient d’ailleurs "Formules pour sortir au jour". Ce texte était dans la plupart des cas inscrit sur papyrus puis déposé près des momies, parfois directement inscrit sur les bandelettes.

Égypte

À l’époque ramesside (période de l'Égypte antique caractérisée par l'abondance de rois portant le nom de Ramsès), les extraits orneront plus régulièrement les parois des tombeaux.


Pièce la plus silencieuse du monde : pourquoi personne ne peut y rester plus d'une heure

2000002982373A force d'être dans cette salle, le silence se transforme peu à peu en un bruit insoutenable pour vos oreilles.

La pièce la plus silencieuse du monde, où il serait impossible de rester plus d'une heure, se trouve à Redmond (Washington), aux États-Unis. Créée en 2015, elle est présente dans le livre Guinness des records.

Défi

Un défi prêt à vous faire perdre la tête. Depuis 2015, il existe à Redmond, aux Etats-Unis, une pièce considérée comme la plus silencieuse du monde, créée par Microsoft. 

Silence

Un silence tellement perturbant que, si plusieurs personnes ont tenté d'y rester, très peu ont pu résister longuement avant d'en sortir. Les tentatives n'ont pas dépassé 1 heure.

Salle

En effet, dans cette salle, les seuls bruits que vous entendrez seront ceux émis par votre corps, comme vos battements de cœur, précise le site tvanouvelles.ca.

Chambre

Cette chambre anéchoïque, dont les parois absorbent les ondes sonores, a pour niveau moyen -25,30 dBA de son ambiant. À force d'être dans cette salle, le silence se transforme peu à peu en un bruit insoutenable pour vos oreilles. 

Silencieuse

Cela s'explique par le fait que la pièce est considérée comme ultra silencieuse, et donc plus bruyante que le seuil d'audition humain qui est d'environ 0 décibel. 

Équilibre

Il est même possible que vous perdiez l'équilibre en raison d'une perte de repères spatio-temporels. Vous entendrez, tous les sons de vos organes internes : les battements de votre cœur, la circulation du sang dans vos veines, les mouvements de votre estomac... 


Le mystère de la ronde des moutons en Chine a peut-être été résolu

2000002982373Le mystère du troupeau de moutons.

le mystère du troupeau de moutons qui tourne en rond depuis plusieurs semaines en Chine. Un expert en agriculture a peut-être trouvé la raison de cette mystérieuse ronde infinie. Selon lui, les animaux seraient frustrés par leur enfermement, ce qui générerait chez eux un comportement stéréotypé.

Phénomène 

Le 16 novembre 2022, le média chinois Quotidien du peuple postait une vidéo sur Twitter qui mettait en lumière un phénomène très curieux se déroulant en Mongolie intérieure (Chine). Sur les images, il était possible d’observer durant une vingtaine de secondes une partie d’un troupeau de moutons tournant en cercle, et ce, pour une raison inconnue.

Théories

Rapidement, des théories parfois farfelues ont fait leur apparition sur la toile. Toutefois, une explication en particulier pouvait potentiellement éclairer ce mystère.

Observateurs

En effet, certains observateurs ont évoqué une maladie touchant les ruminants et qui résulterait de l’ingestion de la bactérie Listeria monocytogenes : la listériose.

Symptômes

Cette dernière engendre des symptômes nerveux (chez les moutons notamment) et surtout, une encéphalite mortelle dans de très nombreux cas.

Individus

Toutefois, les individus atteints perdent généralement la vie entre un et quatre jours après l’apparition des symptômes. 

Moutons

Or, les moutons du troupeau chinois étaient tous en bonne santé et effectuaient leur marche en cercle depuis au moins une douzaine de jours. Ainsi, la théorie a été rapidement invalidée.

2000002982373Au moment de la parution de la vidéo, les moutons marchaient en cercle depuis au moins une douzaine de jours.

Matt Bell

Professeur au Département d’agriculture de l’Université Hartpury de Gloucester (Royaume-Uni), Matt Bell a livré sa théorie dans un article de Newsweek qui a également été relayé sur Twitter.

Comportement

Il pense que le comportement des moutons aurait pour origine le stress provoqué par l’enfermement dans un enclos trop étroit durant une longue période.

Stress

Selon Matt Bell, ce stress pourrait conduire à un comportement stéréotypé (dans le cas présent une marche répétée).

Propriétaire

Par ailleurs, la propriétaire du troupeau Mme Miao avait indiqué que seuls quelques moutons avaient commencé à marcher en cercle au début et que le reste du troupeau les a rejoints progressivement.

Cercle

Matt Bell explique le grossissement des rangs de moutons marchant en cercle par le fait qu’il s’agit d’animaux de troupeau qui ont donc l’habitude de rejoindre et suivre leurs congénères.



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Date de dernière mise à jour : 03/01/2024