Paranormal 4
Dans le Nord en 2020 : une maison hantée enflamme les réseaux sociaux
La maison dite du fort lapin à Hoymille.
Une maison de Hoymille, près de Dunkerque, fait le bonheur des passionnés de surnaturel. C’est une très vieille et grande bâtisse abandonnée, baptisée la maison du fort lapin.
Rumeurs étranges
Voilà plus d’une douzaine d’années qu’à Hoymille, a coté de Dunkerque, dans le Nord, ce lieu fait l’objet de beaucoup rumeurs étranges et persistantes. Nombreux sont les réseaux sociaux à relayer la légende d’une maison hantée.
Grande maison
« Il est vrai que l’allure fascinante de cette grande maison participe à sa réputation », confirme cet ancien ouvrier qui écrit aujourd’hui des ouvrages sur les lieux fantastiques.
Condé-sur-l'Escau
Installé à Condé-sur-l'Escaut, près de Valenciennes, il organise régulièrement des visites de lieux hantées dans la région, offrant ainsi une autre vision du patrimoine.
Bâtie sur les fondations d’un ancien fort militaire
« La région offre beaucoup d’endroits insolites en lien avec des légendes », explique Bertrand Bosio qui s’est rendu à de nombreuses reprises dans la maison de Hoymille.
Paranormal
« Elle a été très visitée, notamment par des spécialistes du paranormal avant qu’une grille n’interdise l’entrée », raconte-t-il.
Maison de maître
Il s’agit d’une imposante maison de maître, construite dans les années 1930 sur les fondations d’un ancien fort militaire.
Complètement rasée
Revendue en 1992, elle reste, depuis, inhabitée. En 2013, La Voix du Nord annonçait qu'elle devait être complètement rasée. Elle est toujours debout.
Riverain
« Un riverain m’a raconté qu’une chenille de grue s’était cassé lors des travaux. »
Bertrand Bosio est un passionné de phénomènes paranormaux.
Appareils en panne
La maison est vouée à être détruite et les appareils tombent en panne lorsque doit commencer le chantier de démolition. Comme si la maison se défendait.
Phénomène
Ce phénomène forge une réputation de hantise.
Personne n’était décédé à l’intérieur de cette maison
Réputation dont il est d’ailleurs difficile de retrouver l’origine, selon Bertrand Bosio. « On dit qu’une jeune fille y est morte.
Petit-fils
J’ai eu l’occasion d’interroger le petit-fils des anciens propriétaires, lequel m’a certifié que personne n’était décédé à l’intérieur de cette maison ».
Maisons hantées
Il y a beaucoup de maisons qui sont réputées hantées, mais très peu où des enquêteurs du paranormal trouvent des indices, prévient monsieur Bertrand Bosio.
Présences
Hoymille fait partie des trois ou quatre où il pourrait y avoir des présences mystérieuses et surnaturelles, comme le rapportent des témoignages recueillis par des enquêteurs tels Philippe Crétal. Mais il faut rester prudent.
Conditionnel
On reste dans le conditionnel.
Persuadé que son HLM est hanté un couple demande à être relogé
Témoin de phénomènes paranormaux dans leur HLM, un couple de l'Ain demande à être relogé.
Juillet 2021 convaincu, que l'immeuble est hanté, un couple vivant à Replonges, dans l’Ain, souhaite être relogé par son bailleur social, qui refuse catégoriquement.
Cauchemar
Un cauchemar pour ces deux habitants, qui dorment depuis plus d’un mois dans une tente située sur leur balcon, en raison de phénomènes inquiétants.
Loué
Le logement, construit en 2016 sur les bases d’un ancien hangar, serait pourtant spacieux, lumineux, propre et sécurisé, selon nos informations. Il a même été loué à deux reprises avant l’arrivée de ses occupants actuels.
Phénomènes paranormaux
« Ça a commencé par des ombres noires étrangers. Puis ça s’est amplifié : la lumière s’éteint, la TV s’allume toute seule, le téléphone se crypte, la vaisselle fait du bruit...», a indiqué le couple au quotidien.
Projeté sur le sol
Les événements effrayants ne s’arrêtent pas là. Patricia et David, les deux occupants, ont dû mettre tous leurs effets personnels dans des cartons puisque « Les chaussures, le linge, tout était projeté sur le sol ».
Magnétiseur
Excédé par ces bruits et ces mouvements inexpliqués, le couple a fait appel à un magnétiseur en novembre dernier. Il a dressé un constat surprenant.
Entité féminine
Les lieux seraient habités par une entité féminine du 19ème siècle, qui serait bloquée dans la demeure et chercherait à en chasser les propriétaires.
Bailleur social
Le bailleur social, la Société d’économie mixte de construction du département de l’Ain (Somcoda), refuse toujours de reloger le couple.
Logement
Bloqués par l’invalidité de David afin de retrouver un habitat hors du parc social, les deux amoureux tentent donc un ultime appel à l’aide afin de pouvoir retrouver un logement à leur convenance.
Lyon : l'histoire du fantôme du musée des Beaux-Arts
Le musée des Beaux-Arts de Lyon aurait été hanté par le fantôme d’une nonne. (©Wikimedia Commons).
Le musée des Beaux-Arts de Lyon, qui abritait auparavant une abbaye, aurait été hanté par le fantôme d'une nonne, expulsée du couvent.
Visites insolites
Certains racontent qu'on l'aperçoit encore. C’est une histoire qui est encore très largement racontée lors des visites insolites de la ville de Lyon.
Abbaye
Le palais Saint-Pierre, qui abritait une abbaye jusqu’au 18e siècle avant d’accueillir aujourd’hui le musée des Beaux-Arts, aurait été hanté par un fantôme.
Alix de Tézieux
Celui d’Alix de Tézieux, une ancienne nonne qui avait été expulsée du couvent en raison de ses mœurs légères.
Nonnes rebelles et frivoles
Il faut remonter au tout début du 16e siècle pour comprendre la raison de sa présence. À cette époque, Alix de Tézieux et une trentaine de nonnes vivent dans le couvent de l’abbaye Saint-Pierre.
Règles
Rebelles et frivoles, aucune d’entre elles ne respectait les règles imposées par leur ordre.
Noblesse
Elles étaient issues de la noblesse et avaient envie d’avoir leur liberté. Elles séjournaient là où elles voulaient, sortaient avec des hommes.
Bordels
Plus tard, il a même été rapporté que l’abbaye était devenue l’un des plus gros bordels de Lyon.
Plusieurs plaintes des habitants
En 1503, le roi Louis XII et sa femme Anne de Bretagne séjournent à Lyon et des plaintes d’habitants leur parviennent concernant les comportements des religieuses.
Légèreté
« Ils étaient vraiment dérangés par cette légèreté. »
François de Rohan
En 1511, l’archevêque de Lyon François de Rohan décide de « mettre un terme à cette vie débridée et rétablir les règles de Saint-Benoît » .
Pape
Mais il se heurte à l’autorité du Pape, appelé à l’aide par les nonnes révoltées, qui finit par l’excommunier.
Abbaye réformée
Des années de bataille et une intervention du roi plus tard, l’abbaye de Saint-Pierre est réformée et doit finalement se soumettre à une vie plus pieuse.
Gravure de Séon (Reconstitution du projet original) d’après Léon Charvet, 1870 Plan de l’abbaye de 1659 à 1685. Archives municipales de Lyon.
Revenue hanter son amante
La plupart des nonnes sont ainsi exclues du couvent et remplacées par 14 Bénédictines. Seules deux sœurs et quelques novices sont autorisées à rester.
Pauvreté
« Ces femmes sont parties d’une façon misérable. On leur avait confisqué leurs biens », relate Fabienne. Alix de Tézieux, la plus dissipée de toutes, « meurt dans la plus grande pauvreté » en 1524, au sein d’un autre couvent.
Spectre
Mais deux ans après sa mort, aux alentours de 1526, cette dernière serait revenue sous la forme d’un spectre pour hanter les lieux.
Réveillée
« Elle aurait été réveillée par le bruit des rideaux qui bougeaient, son lit se serait secoué, des coups auraient été frappés sous ses pieds. Elle aurait reçu des baisers sur la bouche et ressenti des mains qui lui caressaient les cheveux. »
L’abbaye exorcisé
Il est raconté qu’Alix de Tézieux n’avait d’autres choix que de hanter les lieux puisque cette dernière n’avait pas « expié ses péchés » et ne pouvait donc pas monter au paradis. Elle serait revenue pour demander pardon.
Épouvanter
« C’était surtout pour épouvanter les religieuses et faire en sorte qu’elles soient plus dociles », assure la sorcière du Vieux Lyon.
Cérémonie d’exorcisme
Au sein de l’abbaye, cette même année, on procède à une grande cérémonie d’exorcisme pour faire partir l’esprit de la nonne.
Errer dans les couloirs
Malgré cela, certains gardes des lieux auraient continué de l’apercevoir et de l’entendre en train d’errer dans les couloirs.
Le garçon qui pleure : quand le mythe transcende la peinture
Tableau de J.Bragolin. le garçon qui pleure.
Le 4 septembre 1985, The Sun, un journal anglais, publie un article : « La malédiction brûlante du garçon qui pleure ».
Cuisine qui prend feu
Celui-ci raconte l’histoire d’un couple, Ron et May Hall. Un jour, leur cuisine prend feu et l’incendie se propage à tout le rez-de-chaussée.
Tableau
À la fin, alors que tout est détruit par les flammes, ils retrouvent le tableau de « L’enfant qui pleure » encore dans son cadre accroché au mur, intact.
Histoire
L’histoire aurait pu s’arrêter à cette anecdote. Mais elle devint plus importante grâce à Peter, le frère de Ron Hall.
Alan Wilkinson
Peter est pompier à Rotherham. Il entend Alan Wilkinson, un de ses collègues, commenter l’événement. Il disait que des copies intactes du même tableau étaient fréquemment retrouvées dans des maisons incendiées.
50 cas
Depuis 1973, il est intervenu personnellement sur au moins 50 cas similaires : une habitation incendiée et le tableau à l’intérieur toujours en bon état.
Alan Wilkinson
Dans une interview d’un journal local, Alan Wilkinson raconte qu’une femme lui avait donné sa copie du « Garçon qui pleure » Pour plaisanter, il l’avait accroché dans un bureau de la caserne des pompiers.
Supérieurs
Ses supérieurs lui demandent de l’enlever et le jour même, un four de la caserne surchauffe et déclenche un feu de cuisine.
Le journal The Sun
Le 5 septembre 1985, "The Sun" publie un second article très complet. Celui-ci explique que suite à leur première publication, d’innombrables personnes ont appelé pour dire qu’eux aussi étaient victime de la « La malédiction du garçon qui pleure ».
Témoignages
Il y a eu ensuite des témoignages qui continuèrent de se succéder les mois suivants d’abord dans le même journal puis dans d’autres, le plus étrange reste celui-ci :
Un lecteur explique
Qu’il a tenté de mettre le feu aux deux reproductions qu’il possédait. Elles n’ont jamais brûlé. Il demande alors de l’aide à une autre personne.
Intactes
Celle-ci jette les copies au feu durant une heure. À la fin, elles étaient encore intactes.
journalistes
Les journalistes voulant trouver une explication finirent par demander l’avis de spécialistes occultes.
Le peintre avait peut-être maltraité l’enfant ?
Roy Vickery, secrétaire de la Folklore Society, suggéra que le peintre avait peut-être maltraité l’enfant et tous ces incendies pourraient être sa façon de se venger.
Mick Riley
Face à la panique qui se généralise, Mick Riley du service des incendies du Yorkshire explique que si le tableau ne brûle pas c’est simplement parce qu’il est imprimé sur un panneau de fibre de forte densité.
Copie épargnée
Mais peu de temps après un restaurant italien de Great Yarmouth brûle et seule la copie du tableau est épargnée.
Tableau maudit
Cet événement renforce l’idée du tableau maudit.
Kelvin MacKenzie
Le rédacteur en chef du journal "The Sun" publia alors une annonce :
Assez c’est assez
« Si vous êtes inquiets à cause d’une image du « Du garçon qui pleure » accrochée dans votre maison, alors envoyez-la-nous immédiatement.
Détruire
« Nous allons la détruire pour vous. »
2500 exemplaires ont été envoyés au journal
Un grand bûcher fut organisé près de la ville de Reading. Le journal en fit un reportage, annonçant : « The Sun cloue la malédiction du garçon qui pleure » pour de bon.
Halloween 1985
Cet événement eut lieu pour Halloween 1985. L’intérêt du public commença à décliner. Cependant en 1988 de nouveaux incendies furent signalés et dans les années 1990 les faits se répandirent à d’autres parties du monde.
Stan Jones de Rotherham
En 2002, on parla de nouveau de la malédiction du tableau. Stan Jones, un habitant de Rotherham, racontait que ses trois maisons successives avaient été victimes d’incendie et dans chacune le « Garçon qui pleure » était accroché au mur.
Troisième
Dans le troisième, sa femme enceinte avait failli mourir. Elle s’était endormie oubliant leur repas sur la cuisinière.
Tableaux de Bruno Amadio.
Tableaux maudits
La peinture fait partie d’une série de tableaux montrant des enfants en larme réalisée par Bruno Amadio.
Peintures
Les différentes descriptions des tableaux données dans les témoignages correspondent donc aux peintures de cette série.
Maudit
Pour être exact, le terme de maudit ne s’applique pas à une seule peinture, mais à toute la série de Bruno Amadio.
Bruno Amadio
Nous se savons que peu de choses sur ce peintre. Il est né à Venise le 15 janvier 1911. Il a été à l’académie des Beaux-arts. Il a adhéré au fascisme durant sa jeunesse.
Détresse
Ensuite mobilisé comme soldat dans l’armée italienne lors de la Seconde Guerre mondiale. Au cours de cette expérience, il a pu voir la détresse des enfants.
Sensibilité
Ces images déchirantes marquent la sensibilité de l’auteur et influencent son travail de manière significative. Après la guerre, il s’est installé en Espagne, d’abord à Séville puis à Madrid.
Giovanni Bragolin
Il a commencé à utiliser le pseudonyme « Giovanni Bragolin » pour signer ses célèbres portraits des « Enfants qui pleurent ».
50 000 copies
Ces peintures ont connu un réel succès et plus de 50 000 copies ont été commercialisées à travers le monde.
Mort
En 1970, le peintre retourne en Italie et s’installe à Padoue. Il y meut le 22 septembre 1981.
Origine de la malédiction
En 1969, le peintre aurait utilisé comme modèle un orphelin qui laissait paraître une incroyable tristesse.
Don Bonillo
Un prêtre catholique reconnaît le garçon. Il s’agit de Don Bonillo, un enfant qui aurait vu ses parents mourir dans un incendie.
Incendies
Le prêtre conseille au peintre de ne pas approcher l’enfant, car des incendies mystérieux inexpliqués se déclarent en sa présence.
Diablo
Cela lui vaut le surnom de « Diablo ».
Atelier qui prend feu
Le peintre n’en tient pas compte. Lorsqu’il a fini le tableau, son atelier prend feu et le garçon disparaît.
Accident
En 1976, un accident se produit dans la périphérie de Barcelone. Le véhicule a brûlé avec le conducteur à l’intérieur.
Permis de conduire
Cependant, le permis de conduire est retrouvé. Bien qu’il soit partiellement brûlé, il révèle qu’il appartient à un Don Bonillo âgé de 19 ans.
Seconde version de la malédiction
Une autre version explique que le peintre en a eu assez de ne pas connaître le succès. Il a donc décidé de faire un pacte avec le diable.
Enfants qui pleurent
Il peint alors la série des « Enfants qui pleurent » et devient riche, ses tableaux devenant populaires se vendant très bien. Mais à cause du pacte ceux qui les possèdent sont victimes de la malédiction.
Les maisons hantées c’est très sérieux assure Yves Lignon
Maisons hantées ?
Grand amateur de littérature et de cinéma fantastique, Yves Lignon n'en est pas moins homme de science.
Laboratoire de Parapsychologie
Fondateur du Laboratoire de Parapsychologie de Toulouse, il étudie, depuis 1974, aux côtés de chercheurs indépendants, les phénomènes dits "paranormaux".
Informer
Dans le but d'informer et d'éduquer le grand public qui cède trop souvent aux facéties de l'imagination et de l'irrationnel.
Trublion de la parapsychologie
Il sait encaisser les mauvais coups, notamment de la part de contradicteurs sceptiques à la limite de l'incorrection avec qui il s'est opposé dans de célèbres affaires de maisons hantées ou de phénomènes inexpliqués.
Croisade
Mais, lorsque certains enquêteurs se lancent dans une croisade contre le mystère, l'épée en avant, pour démystifier le surnaturel, ce féru de Sherlock Holmes, lui, n'a de cesse de se confronter à l'étrange, avec réserve et humour.
Obscurantisme
Selon lui, ce ne sont pas les Français qui sont réfractaires au paranormal, mais la communauté universitaire qui, brandissant l'argument de l'obscurantisme, rechignent à l'étudier.
Pieds sur terre
Une rencontre avec un mathématicien, la tête dans les étoiles, mais les pieds bien sur terre.
Sherlock Holmes décrypte le message chiffré transmis par « Porlock », un de ses agents infiltrés auprès du professeur Moriarty.
Quand la science rencontre l'étrange
Enseignant au département Mathématiques de l’Université de Toulouse-Le Mirail, vous vous intéressez depuis longtemps aux phénomènes paranormaux. En fondant en 1974 le G.E.E.P.P., Laboratoire de Parapsychologie de Toulouse, quelle idée aviez-vous en tête ?
Yves Lignon : avant tout d'essayer de combler un vide. La France est, malheureusement, une exception. Des centres universitaires de recherche sur les phénomènes parapsychologiques existent, et souvent depuis des dizaines d'années, dans pratiquement tous les grands pays industriels, mais... pas chez nous !
Sans doute malgré vous, votre nom fut associé à une période houleuse de polémique (et de procès !) avec des membres de la zététique, une organisation sceptique qui étudie les phénomènes paranormaux sous l’angle très pointilleux de la science, au sujet de cas célèbres de maisons hantées. Que s’est-il réellement passé ? Que retirez-vous de cette expérience ?
Yves Lignon : une remarque en passant : les organismes qui se réclament de la zététique (doctrine philosophique) n'ont pas l'exclusivité de l'étude scientifique des phénomènes paranormaux. Dans les laboratoires de parapsychologie du monde entier, on pratique aussi la science dure… Mais avec un autre état d'esprit !
J'ai effectivement intenté un procès aux deux auteurs (dont un Prix Nobel) d'un livre "zététique" paru en 2002 et qui s'est vendu à plus de 200 000 exemplaires. Le différend portait sur un cas fameux.
Celui du sarcophage, visible a Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales), qui, bien que muni d'un couvercle de pierre, se remplit d'eau, depuis des siècles, d'une manière apparemment incompréhensible.
Pour les auteurs du livre, l'explication est simple : l'eau de pluie s'infiltre à travers la pierre poreuse.
Je leur reprochais, pour ma part, de valider cette hypothèse un peu à la va-vite, en s'appuyant sur une étude datant de 1961 et que je trouve scientifiquement plutôt légère.
Il est donc important de noter qu'il s'agit au départ d'un simple désaccord scientifique. À la question "A-t-on la preuve que la pluie s'infiltre ?", mes contradicteurs répondaient : "oui, depuis 1961" et moi, "non, parce que l'étude à laquelle vous vous référez ne me semble pas d'une qualité suffisante".
L'ennui est, qu'à partir de là, j'ai été traité de certains noms d'oiseaux dans le livre que j'évoquais tout à l'heure.
J'ai d'abord vainement tenté, pendant plusieurs mois, de négocier avec mes opposants en leur proposant de retirer leurs aménités (!!) à mon égard tout en maintenant leur point de vue pour que la communauté scientifique puisse trancher entre eux et moi.
C'est l'absence de réponse qui m'a amené à saisir la Justice.
Tout en reconnaissant que j'avais bien été diffamé, le Tribunal m'a débouté. Je n'en dirai pas plus puisqu'on ne commente pas les décisions de justice.
Ajoutons simplement qu'une autre étude, plus récente (2001) et surtout plus sérieuse à mon avis, a permis de valider définitivement l'hypothèse de l'eau de pluie.
« De fortes chances ne sont toutefois pas la certitude » écrivez-vous au chapitre I-3 de votre livre « Quand la science rencontre l’étrange ».
Comment les probabilités, ou la statistique théorique et appliquée que vous enseignez, peuvent-elles mener à là paranormalité ?
Yves Lignon : la statistique ne se réduit pas, comme on pourrait le penser en regardant les journaux télévisés, à des commentaires subjectifs de tableaux de nombres.
C'est en réalité un ensemble de méthodes mathématiques qui permettent notamment de savoir si les résultats d'une expérience sont raisonnablement attribuables au hasard.
On utilise par exemple la statistique quand on met au point un médicament.
On réalise une expérience avec des souris et on constate que celles qui ont pris le médicament guérissent plus vite que celles qui ne l'ont pas pris.
Le hasard, suffit-il pour rendre compte de cette différence ? Les méthodes statistiques fourniront des éléments de réponse.
De même dans une expérience de voyance. Vous demandez à quelqu'un d'indiquer à N reprises qu'elle va être la carte tirée, quelques instants plus tard, d'un jeu de 52 cartes et vous obtenez K réponses exactes, nombre qui semble anormalement élevé.
Le hasard ou le coup de chance, constituent-ils, oui ou non, une explication admissible pour ce résultat apparemment bizarre ? La statistique donnera, ici aussi, une information qui aura l'avantage d'être solidement mathématique et non pas empirique.
À partir de là, étant d'une part, un statisticien de métier et de formation et d'autre part, paraît-il, un esprit curieux, quoi d'étonnant à ce que j'en sois arrivé à la parapsychologie grâce aux expériences de divination de cartes.
Les plus anciennes de ces expériences ont été réalisées aux Etats-Unis, il y a plus de 70 ans et je suis loin d'être le premier statisticien à m'y être intéressé.
Votre livre offre une approche humble, ambitieuse et parfois humoristique de l’étude de certains mystères comme la voyance, les fantômes, la réincarnation ou la transcommunication. Vous avez même retouché ce texte dans le cadre d’une nouvelle édition. Pourquoi ? Votre vision des choses, a-t-elle changée ?
Yves Lignon : dans cette édition, j'apporte effectivement l'explication de ce que j'avais considéré précédemment comme un mystère, mais je rappelle aussi que mes convictions sont inébranlables.
Au-delà des faits d'observation qui risquent toujours d'être remis en cause, il y a les expériences de laboratoire. Les plus anciennes datent de 150 ans et on en réalise toujours dans les Instituts de Parapsychologie, sur tous les continents.
Et les résultats positifs continuent de s'accumuler. Je suis très ferme : si certains témoignages stupéfiants ont joué un rôle essentiel en mettant les chercheurs sur la piste, ce sont bien des expériences aussi rigoureuses que des expériences de biologie qui ont fourni la preuve, la "preuve scientifique" j'insiste, de l'existence des phénomènes parapsychologiques.
Dans l’un de vos chapitres consacré à Sherlock Holmes et sa célèbre méthode d’investigation ( « S’attacher aux détails et vouloir à tout prix dépasser les apparences trompeuses », ch. II-6), vous citez un extrait d’une de ses aventures : « Une fois l’impossible exclu, tout le reste, même l’improbable, est vérité. » Cette maxime, s’applique-t-elle au monde de l’étrange ?
Yves Lignon : cette référence à Sherlock Holmes (l'un de mes héros de fiction préférés) est avant tout une pierre lancée dans le jardin de mes contradicteurs "sceptiques". Trop souvent, face à un événement étrange particulièrement bien documenté ou aux résultats positifs d'une expérience de parapsychologie minutieusement réalisée, les "sceptiques" essaient de faire passer en force l'idée du trucage ou d'une faute des expérimentateurs alors que ces explications sont parfaitement saugrenues.
Car si le paranormal est effectivement improbable (en ce sens qu'il remet sérieusement en cause l'état actuel des connaissances scientifiques), une analyse objective montre que la fraude ou l'erreur expérimentale ont été impossibles.
Yves Lignon.
Le surnaturel est une notion dont la science n’a rien à faire (ch. II-4). Dans sa confrontation avec le surnaturel, la science ne sera-t-elle pas toujours le mauvais perdant ?
Yves Lignon : il n'y a pas de perdant parce qu'en réalité, il n'y a pas confrontation. Imagine–t-on sur la pelouse d'un stade d'un côté une équipe de football et de l'autre un groupe de joueurs de billard ! La notion de "surnaturel" appartient à un domaine, celui de la philosophie ou de la religion, qui n'a rien à voir avec la science.
Un homme de science peut, bien sûr, déclarer qu'il croit au surnaturel, mais c'est alors l'homme qui s'exprime, avec une parfaite honnêteté intellectuelle, et non le scientifique.
Pour m'expliquer autrement, "2+2=4" est une vérité pour les mathématiciens qui croient au ciel comme pour les mathématiciens qui n'y croient pas.
Vous faites une distinction très nette entre fantômes et maisons hantées ? Pourquoi vous attaquez-vous ainsi à l’association la plus célèbre de l’histoire du fantastique et des amateurs de sensations fortes ? Une maison, n’est-elle pas hantée par un fantôme ? Cela dépend bien sûr de ce qu’on entend par « fantôme », n’est-ce pas ?
Yves Lignon : lorsque je fais cette distinction, c'est le scientifique, chercheur en parapsychologie, qui s'exprime et non l'amateur de littérature et de cinéma fantastique que je suis aussi.
Pour la parapsychologie scientifique, les fantômes appartiennent à une catégorie particulière de phénomènes : les apparitions.
Et il y a diverses sortes d'apparitions : par exemple, les ectoplasmes des séances de spiritisme ou celles que les catholiques attribuent à la Vierge Marie.
Les unes comme les autres ne se produisent pas à l'endroit marqué par un événement tragique comme c'est souvent le cas pour les manifestations des fantômes.
La maison hantée, de son côté et toujours pour la parapsychologie scientifique, est un lieu dans lequel se déroulent les événements suivants : bruits de coups, objets lourds ou légers se déplaçant tout seuls, bombardement de cailloux semblant venir de nulle part, dérèglement d'appareils divers ou de l'installation électrique.
Ce lieu n'est pas obligatoirement un château en ruine !!!
Ce peut être, comme pour deux cas rapportés ou la rencontre étrange, une clinique ou l'étude d'un notaire. Il peut arriver qu'on observe une apparition dans une maison hantée telle que je viens de la définir, et je raconte aussi dans mon livre l'une de ces histoires.
Mais, pour le parapsychologue, il s'agira toujours de deux faits différents.
Dans les pays anglo-saxons, il existe de nombreux programmes télévisés consacrés à des enquêtes paranormales dans des lieux hantés (Most Haunted, TA…). Que pensez-vous de la médiatisation de ces recherches, parfois réalisées à la sauce hollywoodienne ? Une telle démarche, plus sérieuse ! Pourrait-elle avoir lieu en France et seriez-vous prêt à y participer ?
Yves Lignon : les affaires de lieux hantés ou d'apparitions, sont, en soi, tellement spectaculaires que le chercheur ne peut que craindre la médiatisation qui va attirer les curieux alors qu'il est tout de même préférable de mener des investigations dans le calme plutôt qu'entourer de badauds !!!
En 1988, le Laboratoire de Parapsychologie de Toulouse a enquêté, près de Montpellier, sur un cas de maison hantée que je considère toujours comme authentique.
Presse et télévision ayant été prévenues par des voisins, nous avons dû, pour avoir la paix, travailler par moments en présence des gendarmes.
Et ne parlons pas du temps perdu en négociations avec les envoyés spéciaux qui voulaient nous pister comme si nous étions des vedettes de la chanson !
D'autre part, étudier une maison hantée nécessite une logistique et un appareillage lourds. À Montpellier, nous avons envisagé plusieurs hypothèses différentes avant de parler de paranormal.
Il nous a donc fallu trouver autant de spécialistes (électriciens, géologues, architectes…) avec leur matériel.
On se doute que la chose n'a pas été facile. Dans la mesure où l'on peut estimer qu'il se produit au moins un cas par an en France, il serait très intéressant de mettre sur pied une équipe pluridisciplinaire capable de se mobiliser à l'échelon national et qui disposerait aussi des moyens financiers lui permettant de se déplacer sur tout le territoire.
Il y a quelques années, j'ai reçu un témoignage remarquablement intéressant provenant de Saint-Brieuc, mais n'ai pas eu la possibilité, en temps et en argent, de me rendre sur place en compagnie de quelques collaborateurs compétents.
N'avoir pu enquêter sur cette histoire de maison hantée bretonne restera un des grands regrets de ma carrière de chercheur en parapsychologie...
Dans l’introduction à la première édition, vous écrivez : « Si je sais que l’étrange est toujours proche, prêt à révéler sa présence à un esprit rationnel, je sais aussi que les phénomènes qui relèvent de lui sont beaucoup plus rares qu’on ne l’imagine souvent ».
Quelle a été votre plus grande émotion de chercheur en parapsychologie ? Celle qui vous a littéralement déroutée ? Avez-vous déjà eu envie de tout arrêter, faute de preuves ou de motivation ?
Yves Lignon.
Yves Lignon : ce n'est sans doute pas dans une maison hantée que j'ai éprouvé ma plus grande émotion, mais plutôt à mes débuts lorsque, avec quelques étudiants volontaires, j'ai réalisé, pour la première fois, une de ces expériences de divination de cartes qui sont un classique de la parapsychologie scientifique.
Quand le traitement statistique m'a appris que, pour certains de mes sujets, il fallait rejeter l'hypothèse du hasard en tant qu'explication raisonnable du nombre de réponses exactes, je me suis frotté les yeux et j'ai repris ma calculette pour arriver à la même conclusion.
Puis j'ai demandé à un de mes collègues de refaire les calculs sans lui dire d'où provenaient les données. Il a confirmé mes résultats.
J'étais littéralement ébloui. Il n'y avait là pourtant rien de spectaculaire. Quelques formules algébriques et quelques nombres sur une feuille de papier, pas davantage.
Mais, pour un statisticien, c'était bouleversant ! Je me trouvais dans la situation du biologiste qui découvre une nouvelle bactérie grâce à son microscope.
À l'œil nu, rien de visible, mais dans l'oculaire, un univers inconnu se dévoile. La statistique venait de jouer le rôle du microscope et c'était moi qui m'en étais servi.
Peut-on trouver une maison hantée près de chez soi ? Cette question que vous posez en introduction de la troisième partie est sans doute celle que vos lecteurs animés par le même « goût du merveilleux et de l’aventure » que vos étudiants, vous posent le plus fréquemment ? Habilement et sans doute par égard aux propriétaires de lieux hantés qui aspirent à la tranquillité, vous répondez par une autre question : « Le phénomène, est-il fréquent ? ». Laissez-moi insister : connaissez-vous des lieux hantés en France, connus ou méconnus, que vous avez visités ou non, qui excitent votre imaginaire ou suscitent votre perplexité en tant que chercheur ?
Yves Lignon : il y a bien deux sortes de maisons hantées. Celles de la parapsychologie scientifique dont j'ai donné la définition précédemment et celles de l'histoire ou de la légende dans lesquelles un fantôme est supposé se manifester. Dans les premiers cas, le phénomène est toujours limité dans le temps.
Pour les autres, au contraire, les témoignages s'entassent depuis des années sinon des siècles. Il faut bien reconnaître qu'il existe alors souvent des explications qui n'ont rien à voir avec le paranormal.
Je parle, par exemple dans mon livre, de deux châteaux hantés scandinaves étudiés par des chercheurs américains.
Je suis persuadé que la plupart des histoires classiques de fantômes n'ont rien de mystérieux, mais qu'importe que la réalité soit plus terne que la légende !
Il suffit de se souvenir que l'une n'est pas l'autre pour profiter pleinement du merveilleux de certains récits. Et je puis vous assurer que si je n'ai pas vu Lucie en me rendant au château de Veauce ou les moines fantômes en visitant l'abbaye de Mortemer, je n'en ai pas moins éprouvé sur place cette forme d'émotion qui fait frissonner et donne à notre cerveau tant d'excellentes raisons d'aller faire une promenade dans le monde de l'imaginaire.
Par ailleurs, depuis 1974, j'ai étudié en moyenne un cas de maison hantée par an et si j'ai souvent trouvé une explication, j'estime que je me suis trouvé, à plusieurs reprises, devant des situations incompréhensibles en l'état actuel des connaissances scientifiques.
À plusieurs reprises, vous traitez des cas célèbres de maisons hantées sur le ton de la plaisanterie. Cette attitude alerte, ne risque-t-elle pas de rendre ces affaires ridicules à défaut d’avoir été crédibles, alimentant ainsi le comportement de certains médias qui aiment flairer les bons scoops ?
Yves Lignon : pour moi, il n'y a pas d'histoires de maisons hantées ridicules, qu'elles concernent ou non le paranormal, mais il est vrai que certaines affaires ont un côté amusant.
Qu'à partir de là, les médias travestissent la réalité relève malheureusement de leur responsabilité. On m'a fait passer aussi bien pour un démystificateur forcené que pour un naïf prêt à tout gober alors que je ne suis ni l'un ni l'autre.
Seulement un scientifique de base qui cherche à faire le tri entre le vrai et le faux et constate que, s'il y a beaucoup d'ivraie, il reste aussi suffisamment de bon grain pour qu'on puisse dire au public.
"Ces phénomènes paranormaux, qui vous passionnent, existent bien même s'ils ne sont pas très répandus et leur réalité pose à la science un problème digne d'être abordé sans le moindre a priori".
Il suffit de franchir le Rhin pour trouver des laboratoires de pointe décidés, en toute indépendance d’esprit, à se mêler de parapsychologie. » (ch. III-2).
En France, il existe plusieurs centres d’étude des phénomènes paranormaux dont le vôtre ou l’Institut Métapsychique International qui demeurent relativement discrets alors qu’en Allemagne ou en Angleterre, cela frise parfois l’affaire d’Etat. Pourquoi une telle réserve dans l’hexagone ? Pourtant friands d’histoires de fantômes ou de voyantes, les Français refusent de considérer publiquement l’existence de faits paranormale. Comment interprétez-vous cette « exception culturelle » ?
Yves Lignon : ce ne sont pas les Français qui refusent l'existence du paranormal, c'est la communauté universitaire française qui lui tourne le dos !
Depuis longtemps, un certain nombre d'autorités scientifiques de notre pays affirment que s'intéresser au paranormal favorise un retour vers l'obscurantisme et qu'il faut, par conséquent, s'opposer vigoureusement à ceux qui veulent se pencher sur la question.
On se demande bien pourquoi ! Où est l'obscurantisme dans le fait de déclarer que certains phénomènes sont bien réels et méritent d'être étudiés scientifiquement ? Toujours est-il qu'en raison de cela, il est dangereux pour la carrière d'un universitaire français de vouloir mener des recherches dans ce domaine.
Je connais des collègues qui ont utilisé des pseudonymes ou ont dû renoncer pour ne pas mettre en jeu leur avenir.
J'ai moi-même été l'objet d'attaques qui ne se situaient pas toujours loin, au-dessus du niveau du caniveau...
Malheureusement, pendant que cette obstruction perdure, les charlatans prolifèrent et les laboratoires étrangers de parapsychologie continuent de progresser.
Le Mothman : à Point Pleasant
Le Mothman. L'homme-papillon.
L'homme-papillon ou homme-phalène, est une créature ailée mystérieuse qui aurait été observée Le soir du 15 novembre 1966 à Point Pleasant dans l'État de la Virginie-Occidentale, aux États-Unis, en 1966 et 1967.
Une affaire troublante sous bien des aspects
Le soir du 15 novembre 1966, deux jeunes couples roulent devant une fabrique de TNT abandonnée, à quelques kilomètres de la ville de Point Pleasant, en Virginie Occidentale.
Points lumineux
Ils aperçoivent alors deux points lumineux à proximité de l’entrée de l’usine et, intrigués, arrêtent la voiture.
Deux points lumineux
Ils réalisent alors que ces lumières sont les yeux d’un animal, « de forme humaine, mais plus grand, faisant environ deux mètres, avec de grandes ailes repliées contre son dos ». Lorsque cette créature se met à bouger, ils paniquent et s’enfuient.
Ce qui arrive ensuite dépend de la source consultée :
Selon certaines, ils retrouvent l’animal un peu plus loin sur leur route, qui apparaît « grisâtre et marchant sur des jambes robustes avec une démarche mal assurée ».
Cris
Elle s’envole alors et poursuit la voiture en planant et en poussant des cris, bien qu’elle se déplace à 160 km/h. Dans d’autres versions, cette seconde rencontre n’est pas mentionnée et la créature poursuit la voiture dès son départ de l’usine de TNT.
Shérif Millard Halstead
Ils finissent par semer la créature à proximité de Point Pleasant et, terrifiés, raconte au Shérif Millard Halstead ce qu’ils ont vu.
Mothman
Dans les mois qui suivirent, plusieurs autres personnes dirent avoir aperçu le Mothman.
Trois personnes l’auraient aperçue en soirée
Le lendemain de la première observation, trois personnes l’auraient aperçue en soirée lors d’une visite chez des amis habitant près de l’usine.
Mme Bennett
L’un des témoins, Mme Bennett, décrivit la créature comme « grande et grise », qui « auraient été couchés par terre puis se seraient lentement relevés ».
Témoins
Tandis que les témoins téléphonaient à la police, la créature les aurait observés par la fenêtre.
L'homme-papillon ?
Quatre personnes l'ont vu
Quatre personnes l'ont vusurvoler la zone de la fabrique de TNT.
- Le 25, un témoin roulant sur la route 62, un peu au nord de l’usine, dit avoir vu la créature se tenir dans un champ, puis ouvrir ses ailes et poursuivre sa voiture tandis qu’il roulait vers Point Pleasant.
- Le 26, une femme dit l’avoir aperçue dans son jardin à Charleston, mais elle avait disparu le temps que son beau-frère sorte de la maison.
- Le 27, le Mothman aurait poursuivi une jeune femme près de Mason, et aurait été aperçus un peu plus tard à St. Albans par deux enfants.
Apparitions
D’autres apparitions du Mothman continuèrent à être rapportées tout au long de l’année 1967, mais cessèrent pratiquement après l’effondrement du Silver Bridge, pont reliant la ville de Point Pleasant à celle de Kanauga, qui fit 46 victimes.
Catastrophe
Cet événement en a conduit certains à penser que le Mothman était annonciateur de cette catastrophe ou était responsable de cet accident.
Surcharge
L’enquête sur les causes de l’effondrement ont cependant l’ont cependant attribué à une surcharge du pont, combinée à un mauvais entretien et à un défaut de quelques millimètres dans une barre à œil d’une des chaînes de suspensions.
Créature ailée
Il existe également une ressemblance entre le Mothman et des créatures observées en Angleterre, comme la créature ailée observée en 1963 par John Flaxton ou l’Owlman des Cornouailles.
Plusieurs éléments reviennent fréquemment
Elle est toujours décrite comme étant de grande taille, de couleur grise ou noire et ailée, sans tête clairement apparente.
Yeux rouges
Certains témoignages décrivent la créature comme ayant des yeux rouges et lumineux, situés en haut de son tronc. Selon d’autres, les yeux ne faisaient que réfléchir la lumière, à la manière de catadioptres.
John Keel
L’affaire du Mothman est indissociable du nom de John Keel, auteur du livre The Mothman Prophecies, dans lequel il relate les événements de Point Pleasant de 1966 et 1967 et tente de les lier à différents phénomènes.
Le film du même nom
« La prophétie des ombres » (2002) avec comme acteur principal Richard Gere, a tiré son inspiration.
Conversations avec l’au-delà
Que sait-on au juste de l’au-delà ?
Communiquer avec des défunts, des guides, ou encore un moi supérieur : tel est le lot quotidien de la plupart des médiums. D’aucuns affirment même que nous en serions théoriquement tous capables.
Est-ce vraiment le cas et comment savoir si les messages que reçoit un médium sont réellement fiables ?
La dernière fois que Lauretta a parlé à son grand-père, c’était au téléphone et elle s’était énervée, lui raccrochant le combiné au nez. « Il est décédé peu après cette discussion », confie Lauretta. Elle est donc allée consulter la médium Marisa pour le recontacter. Et, à sa plus grande surprise, il s’est manifesté.
« J’avais vraiment l’impression que mon papy se tenait à côté de moi. Les informations transmises par Marisa à son sujet étaient claires et précises. »
Elle m’a raconté certaines choses que j’ignorais totalement de lui, et que ma mère m’a confirmées par la suite. À la fin de la séance, mon grand-père avait encore un message pour moi :
"Sache que tu n’es pas seule, même si parfois la chaleur d’un bras sur ton épaule te manque." Cela m’a profondément réconfortée. « J’étais touchée au plus profond de mon âme »
Ilona a consulté la médium Janneke. « Lorsque mon amie Yvonne est décédée, j’ai réalisé que je n’avais jamais vraiment pu la remercier pour tout ce qu’elle avait fait pour moi. » Janneke m’a parlé de détails qu’elle ne pouvait pas connaître, mais qui collaient tout à fait à Yvonne. Elle m’a ainsi dit qu’Yvonne gardait, elle aussi, dans son cœur son amitié avec moi, et j’ai pu lui dire merci. J’ai parfois l’impression qu’elle est présente à mes côtés.
Et ce fut encore plus fort lors de cette consultation : Janneke a décelé en moi un début de burn-out, je lui ai parlé d’un drôle de rêve que j’avais fait, où j’étais enfermée dans un garage obscur, sans pouvoir en sortir. Janneke m’a expliqué que je me trouvais actuellement dans cette situation, que je devais demander de l’aide.
« Elle m’a encouragée à prendre ce rêve au sérieux. » « Ce fut extraordinaire, raconte Usmar, venu chez Janneke pour contacter sa défunte épouse. Ma femme est morte d’un cancer et les derniers mois ont été particulièrement difficiles. »
« Elle avait aussi très peur de la mort, sauf vers la fin. Je me suis occupé d’elle et elle a pu m’en remercier par l’entremise de Janneke. Mais je suis surtout heureux d’avoir appris qu’elle était partie sereine et sans crainte. »
Ce ne sont là que quelques-uns des nombreux témoignages enthousiastes de personnes qui ont rendu visite à un médium.
Les médiums peuvent nous permettre d’entrer en contact avec des êtres chers disparus et d’exprimer des choses importantes qui n’avaient jamais pu être dites. Ils peuvent aussi nous aider à mieux comprendre certaines relations et nous conseiller sur notre travail et notre santé.
Leur "secret" ?
Ils sentent, voient où entendent davantage que le commun des mortels.
Mais tout cela est-il réellement vrai peut-on réellement y croire où est-ce seulement le fruit de l’imagination et, en admettant que ce soit vrai, y a-t-il des risques à consulter un médium ?
Jadis, les médiums étaient souvent des personnages énigmatiques autour desquels planait une atmosphère de crédulité et de tromperie. « Les générations passées de médiums devaient travailler dans des arrière-boutiques, mais cette ancienne époque est heureusement révolue, se réjouit Marisa. Ce n’est que depuis une demi-dizaine d’années que cette activité est acceptée. »
Le métier de médium commence progressivement à se "normaliser", et des instituts de formation se créent. Marisa enseigne la médiumnité au MediumCollege, qu’elle a elle-même fondé il y a trois ans aux Pays-Bas. Elle est également à l’origine de la Fondation Enigma, qui délivre des certificats aux médiums qui passent le test avec succès.
Avec son collègue médium Jacky, elle a coécrit un livre intitulé Suis-je réellement un médium ? Médiumnité : du don au métier, non traduit en français, dans lequel elle aborde tous les aspects de la discipline.
Que peut dire où ne pas dire un médium ?
L’éthique joue pour eux un rôle de premier plan. Selon Jacky, « si quelqu’un vous demande par exemple comment se porte son mariage, vous pouvez tout au plus éclairer la situation » Si vous dites que la personne ferait mieux d’y mettre un terme, que c’est sans issue, vous la privez de ses propres leçons de vie.
Une dame vous demande si son mari la trompe, vous ne devez pas vous en mêler en tant que médium. Personnellement, je réponds : Lui avez-vous posé la question ?
Les gens ne peuvent pas non plus demander des choses sur leurs enfants majeurs. S’ils ont plus de 18 ans, vous devez leur en demander l’autorisation. Il existe ainsi une multitude de normes et de règles que les médiums doivent respecter.
Prédire est un sujet sensible. En Angleterre, la loi l’interdit même. La plupart des médiums s’entendent pour dire qu’il est de toute façon insensé de faire une prédiction sur plus de sept ans.
Car le futur n’est pas du tout figé. Passer tout son temps chez le médium n’est de toute façon pas non plus une bonne idée. Vous devenez dépendant de son autorité, alors que l’objectif est que vous vous renforciez personnellement.
Une bonne consultation vous apporte normalement suffisamment de force pour pouvoir tenir plusieurs années.
La médiumnité exige de la pratique.
Médiumnité : un don inné ou apprenable ?
Si cette discipline devient donc de plus en plus sérieuse, officielle et encadrée, il n’en reste pas moins que tout reste une affaire de sensations. Car c’est avec leur sensibilité, hyper développée, que travaillent les médiums.
Une telle formation vise avant tout à affiner et à développer un "Sixième sens". Selon Janneke, la clé de tout médium consiste à sortir de sa tête pour atteindre les émotions. Mais un autre ingrédient essentiel est l’imagination.
« Des exemples ? Comment ça, des exemples ? Ajoute-t-elle spontanément. Cela, signifie-t-il qu’un médium doit tout inventer ? Le fait est que, sans imagination, vous n’irez pas très loin. »
« L’imagination consiste à créer des possibilités. Et, dans ce cas-ci, la possibilité doit être créée pour pouvoir passer à un autre monde. »
Mais alors, comment savoir si une rencontre avec un défunt est bien réelle ?
« En apportant des preuves, poursuit Janneke. De préférences les plus concrètes possibles. Sur le caractère du défunt, la façon dont il est décédé, ses loisirs, des souvenirs partagés. « Vous faites ainsi clairement comprendre que la personne est vraiment là. »
Comment contacter l’au-delà ?
"Médiumnité mentale" est l’appellation officielle de cette recherche du contact avec les morts.
« D’innombrables êtres du monde spirituel ont besoin de contact avec leurs proches, avance José. Pour leur dire qu’ils sont bien arrivés, qu’ils nous aiment, qu’ils veillent sur nous, nous soutiennent et savent ce que nous traversons. »
Les médiums mentaux peuvent aussi parfois communiquer avec des guides de l’autre monde, des "maîtres" ou des anges. Comment cela fonctionne-t-il ?
Pour cela, ils disent élever leur énergie à une fréquence supérieure et les guides baissent légèrement la leur, ainsi la connexion peut-elle s’établir.
Les morts et guides ne peuvent communiquer qu’à l’aide des images et du vocabulaire dont dispose le médium.
Ce dernier doit donc parvenir à traduire les images que lui transmet un mort ou un guide. Elles sont parfois très littérales, mais peuvent aussi être symboliques. Selon Marisa, notre monde manque de médiums.
« En tant que tel, vous travaillez avec votre propre cadre de référence : ce que vous savez, ce que vous avez vous-même vu ou fait, votre humeur. »
Le défunt utilise tout cela pour se faire connaître. Mais si un défunt me transmet des formules chimiques, je ne serai pas en mesure de les identifier, car je ne suis pas experte en chimie « Donc, plus il y aura de médiums, plus il y aura d’âmes susceptibles d’être identifiées. »
Un médium peut-il aussi aider par rapport au moment présent ?
Il existe un autre type de médiumnité dite psychique, qui s’intéresse plutôt aux énergies présentes dans ce monde. les médiums psychiques peuvent vous en apprendre beaucoup sur vous-même.
« Les âmes que nous sommes arrivants sur Terre avec un plan bien précis, défend Janneke, et le "truc" consiste à suivre au mieux ce plan. Cela peut être extrêmement varié, comme apprendre à gérer les déceptions, par exemple.
« Vous pouvez aussi être sur Terre pour apprendre à continuer à aimer les gens, quoi qu’il arrive. Vous avez alors peut-être de nombreux problèmes relationnels et cherchez inconsciemment à en tirer les enseignements. »
« Lors des consultations, Janneke invite les personnes qui le souhaitent à piocher deux rubans dans un grand panier, en choisissant le premier les yeux ouverts et le second les yeux fermés. »
« La première couleur représente votre face terrestre, votre personnalité. La deuxième symbolise l’âme qui parle. Vous placez ensuite ces deux rubans côte à côte, et je commence à ressentir les choses. »
Êtes-vous sur la bonne voie ? Qu’est-ce qui vous retient ? Je perçois ce qui entrave sans cesse la voie de quelqu’un et ce que l’on attend de lui ou d’elle, à un niveau profond.
souvent les gens sont profondément touchés par cela. Je reçois parfois des personnes dont la personnalité est fortement présente, mais dont l’âme est totalement refoulée.
Elles me disent par exemple : "Je veux changer de travail, mais je ne sais pas quoi faire, pouvez-vous me le dire ?" ce n’est pas le but. « Je peux tout au plus leur donner une direction. »
Une "cold Redding", ou "lecture à froid", désigne une séance lors de laquelle un soi-disant médium observe attentivement les réactions de son client à ses déclarations, généralement vagues.
Un tel pseudo-médium ne mentionne par exemple aucun nom, mais juste des initiales, et attend toujours les signaux que vous émettez consciemment ou non avant de poursuivre. Ce n’est pas de la médiumnité, mais du charlatanisme.
Il existe certainement des personnes qui se prétendent médiums et qui ne possèdent en réalité qu’une bonne connaissance de la nature humaine. Les sceptiques sont convaincus que toute cette profession agit de la sorte.
Mais un vrai médium, au contraire, se tourne vers l’intérieur et essaie d’interpréter au mieux les images qui lui parviennent. « Lorsqu’un médium se trouve face à son "client", son âme se connecte à l’âme, à l’énergie de cette personne. C’est de là qu’il tire ses informations. »
Comment devenir un bon médium ?
« D’une certaine manière, chacun est un médium, selon Jacky. Car nous sommes tous connectés à l’étincelle divine et provenons tous de la même source. La question est : qu’en faites-vous ? »
Les autres médiums sont également d’avis que, à la base, chacun porte en lui cette hypersensibilité. Ce don particulier est simplement plus développé chez l’un que chez l’autre.
Mais à force de persévérance, aussi, vous pourrez parvenir à développer cette aptitude. En règle générale, on constate une recrudescence de la sensibilité chez les gens.
Notre culture n’a cessé de se rationaliser au cours des derniers siècles, mais un revirement est actuellement à l’œuvre. Janneke le constate :
« Je suis parfois surprise de la quantité d’informations que certains clients ont déjà perçue des morts. Lorsque, par exemple, je dis à l’un d’entre eux que c’est son père qui éteignait toujours son ordinateur, il s’avère souvent qu’il le savait déjà. »
« Les enfants ont aussi souvent cette hypersensibilité, qui s’estompe toujours avec l’adolescence et l’âge adulte. Mais ce n’est pas grave, car elle pourra revenir plus tard. »
« Pour moi, c’est tout à fait normal. Nous, les médiums, sommes des gens normaux et il nous incombe de nous présenter sous la forme la plus normale possible. »
Il n’est toutefois pas normal que quiconque ressente ou voie certaines choses puisse visser une plaque sur sa porte et se présenter comme un médium. La médiumnité exige de la pratique, de l’assiduité, de la circonspection, de la modestie et de l’autocritique. Sans cela, on risque de faire beaucoup de dégâts. C’est un métier à responsabilités.
Et qu’en est-il des risques les esprits ou entités de l’autre monde, ont-ils tous de bonnes intentions ?
Ces médiums n’ont encore jamais rencontré d’énergie négative, et n’y croient pas non plus. « Si j’avais rencontré un esprit fâché, admet José, j’aurais immédiatement arrêté. »
« Dans toutes les soi-disant maisons hantées que j’ai pu visiter, il s’agissait toujours d’un membre de la famille ou d’un ami qui tentait d’entrer en contact, raconte Marisa. »
« Cela n’a rien à voir avec des entités négatives. Je préfère parler de la beauté et de l’amour, et à quel point il est émouvant de pouvoir réunir à nouveau des personnes. »
Un fantôme au bout du fil
Coups de fil, fantômes et autres messages spectraux.
Un répondeur téléphonique peut devenir un instrument de terreur. Toutefois, les maniaques qui harcèlent leurs victimes au téléphone peuvent être dénoncés à la police.
Voix
Mais que faire quand la voix à glacer le sang qui laisse un message sur votre répondeur serait celle du fantôme qui hantait la maison de votre enfance ?
Mère
Le numéro correspondant au message était bien celui de sa mère… Encore tremblante, Judy l’a aussitôt appelée pour lui demander si elle y était pour quelque chose, peut-être à la suite d’une mauvaise manipulation.
Message
La vieille dame est tombée des nues : elle n’était pas responsable du message et n’avait même pas téléphoné à sa fille ce jour-là !
Angoissant
Plus angoissant encore, Judy est certaine d’avoir identifié la voix d’outre-tombe. Elle l’a déjà entendue dans son enfance, quand elle vivait dans la maison familiale qu’habite toujours sa mère.
Phénomènes
La demeure était le théâtre d’étranges phénomènes : sa sœur était victime d’évanouissements fréquents et inexpliqués, s'exprimait en transe dans des langues inconnues d'elle, des coups et des cris résonnaient dans la nuit, des objets se déplaçaient d’eux-mêmes.
Activité
L’activité paranormale paraissait se concentrer dans la salle de bain. Là, Judy entendait une voix lugubre qui l’appelait par son prénom. C’est cette voix que Judy a reconnue sur le message du répondeur téléphonique…
Messages provenant d’un numéro entièrement composé de « 9 » . Ce récit malheureusement invérifiable a été posté sur Reddit il y a trois ans par la fille de Judy et exhumé par le site Week In Weird.
Manifestations
Elle est représentative d’un certain type de manifestations paranormales, les coups de fil, fantômes et autres messages spectraux.
Site
Le site Angels and Ghosts (dont le sérieux scientifique n’est pas la première préoccupation) fourmille de témoignages de personnes disant avoir reçu un appel d’un proche récemment disparu, souvent un adieu ou un « je t’aime » plus émouvant qu’effrayant.
Témoignages
Dans les témoignages les plus anciens, datant de l’époque où les appels téléphoniques passaient par un standard, on signale parfois la présence d’un opérateur qui établit la communication avec le défunt ! Les fantômes évoluent avec leur temps.
Smartphones
Ils utilisent désormais des smartphones, envoient des mails et des textos. Sur son blog SPIRIT , l’enquêteur paranormal Alan Lowe, cite le cas d’une jeune femme qui a reçu trois textos sur le téléphone de sa mère décédée : « Still here », « Love » « Beautiful girl ».
Numéro
Les messages provenaient d’un numéro entièrement composé de « 9 ». Le téléphone, dont le forfait était résilié depuis plusieurs mois, n’aurait jamais dû être actif.
Thomas Edison
Des histoires à peine croyables, bien sûr, mais qui auraient sans doute ravi Thomas Edison, inventeur du phonographe et du microphone pour les téléphones.
Nécrophone
L’ingénieur a aussi conçu une machine moins connue, le « nécrophone », dont l’histoire fascinante est retracée sur le site Syntone , « dédié à l’art radiophonique ».
Dispositif
Ce dispositif complexe était censé capter et amplifier les paroles des défunts peu après leur mort.
Expérimentations
Il ne semble pas que les expérimentations aient été un franc succès. Mais sans doute, la technologie avait-elle encore quelques progrès à accomplir.
Répondeur
Judy, assure l’avoir vécu. Après avoir manqué des appels de sa mère âgée, Judy a écouté les trois messages laissés sur son répondeur. Les deux premiers ne présentaient rien d’anormal. Mais voici ce qu’elle a entendu sur le troisième (à déconseiller aux personnes sensibles) :
Un squelette de Vampire découvert
Les habitants d'Europe de l'Est ont développé une véritable peur des vampires. | Capture d'écran YouTube CHTIVO 24.
Certaines personnes donneraient cher pour voir revenir d'entre les morts leur être aimé. D'autres préfèrent s'assurer que cela n'arrive jamais, comme le montre la récente découverte d'un squelette dans un cimetière polonais du XVIIe siècle.
Vampire
Un squelette qui serait celui d'un « vampire ».
Allongée
Allongée et coiffée d'un bonnet de soie, la dépouille n'avait à première vue pas grand-chose de différent d'un autre cadavre.
Faucille
Un détail interpella pourtant les scientifiques : une faucille bien tranchante était positionnée quelques centimètres au-dessus du cou du squelette.
Tête
Un moyen de lui couper la tête illico presto s'il avait le toupet de ressusciter ou de faire le moindre mouvement.
Sépulture
Cette drôle de sépulture ne doit rien au hasard. Depuis le XIe siècle, les habitants d'Europe de l'Est ont développé une véritable peur des vampires, blafards suceurs de sang à qui l'on attribuait des pouvoirs de résurrection.
Stratagèmes
Tous les stratagèmes ont ainsi été déployés pendant des siècles pour éviter de les voir revenir à la vie, comme placer habilement une faucille autour du cou, donc.
Dante et Virgile aux Enfers fut exécuté en 1850 par le Français William Bouguereau. Ce tableau s'inscrit dans la sensibilité de l'époque.© Musée d'Orsay, dist. RMN / Patrice Schmidt.
Technique
Le coup de la faucille tueuse est loin d'être la seule technique employée en Europe de l'Est pour maintenir six pieds sous terre les vampires.
Archéologues
Depuis les années 1990, les archéologues enchaînent les découvertes, symboles de cette peur bleue qui pouvait animer les citoyens de l'époque face à ces terribles revenants.
Cadavres
Certains cadavres de vampire présumé ont par exemple été retrouvés la tête ou les jambes coupées, le corps brûlé, ou encore brisé à coups de pierre. Une vieille femme a même été retrouvée enterrée avec une brique de taille moyenne dans la bouche, tandis qu'un squelette mâle adulte datant du XIXe siècle a lui été découvert transpercé de plusieurs pieux dans son cou, son bassin et sa cheville.
Tuberculose
Le pauvre homme n'avait pourtant pas grand-chose à voir avec un vampire sanguinaire. L’examen de ses os a permis aux anthropologues légistes de déterminer qu'il était en fait mort de tuberculose. Fatigué par la maladie, l'homme a probablement perdu du poids, avant d'adopter un teint blafard qui lui a été fatal.
Date de dernière mise à jour : 18/11/2023