Paranormal 7
La transcommunication instrumentale
La Transommunication Instrumentale.
La Transommunication Instrumentale nous permet d'entrer en contact avec nos disparus et cela, grâce à divers instruments tels que l'enregistreur numérique ou autre instrument technologique utilisé à cette fin.
Technique
Cette technique a été découverte, par hasard en 1959, par le cinéaste suédois Friedrich Jürgenson. Elle a, depuis, été perfectionnée en 1985 par l’Allemand Klaus Schreiber qui a remplacé le magnétophone audio par le magnétoscope.
Technologie
De nos jours, il est beaucoup plus pratique et facile d'utiliser la technologie numérique pour entrer en contact avec l'Au-delà.
Phénomène
La TCI est un phénomène, concrétisé par l’impression des voix sur une bande magnétique. La transcommunication instrumentale est un lien entre notre monde et l’au delà apporte une preuve tangible de l’existence d’une autre forme d’existence
Mort
Elle permet d’aborder la mort et la perte d’un être cher d’une autre manière, moins définitive Obtenir des messages de réconfort et d’amour.
La Transcommunication Instrumentale nous permet d'entrer en contact avec nos disparus.
Réception
La réception de l'image d'un défunt sur un écran de télévision fut réalisée pour la première fois en 1980 par Klaus Scheiber à Aix-la-Chapelle.
visages
C'est ainsi que des visages, pas toujours bien nets, ont été captés par enregistrement sur cassettes vidéo selon une méthode utilisant un poste de télévision, un magnétoscope et une caméra vidéo en circuit fermé.
Aloïs Wiesinge
Le 14 mars 1987 il capta le visage de Aloïs Wiesinger (1885-1955), ancien abbé du monastère cistercien de Schlierbach en Haute-Autriche, qui fut l’auteur en 1952 de « Occult phenomena in the light of theology ».
Image
Si la technique a encore besoin d'être améliorée, on a pu toutefois constater à la télévision, le 16 décembre 1992, que le visage de Romy Schneider et celui d'Albert Einstein présentaient une image assez ressemblante.
Téléphone
Un autre phénomène étrange qui survient parfois est de recevoir un coup de fil d'un défunt. Le téléphone sonne, on décroche, et on a à l'autre bout du fil la voix d'une personne disparue que l'on connait.
Défunt
Ce phénomène peut également se manifester d'une autre façon, quand on est en communication téléphonique avec quelqu'un, et tout d'un coup la voix du défunt intervient et s'incruste dans la communication.
Voix
On peut noter que les voix de personnes décédées entendues au téléphone sont beaucoup plus nettes que celles enregistrées avec un magnétophone.
Correspondant
On pourrait même les confondre avec la voix d'un correspondant parfaitement vivant. C'est étrange et personne ne peut pour l'instant en expliquer la raison.
Pouvait-on imaginer que ces phénomènes avaient pu autant être photographiés ?
Séance de Spiritisme.
Fruit d’un travail de plusieurs années de recherche, l’exposition réunie près de 250 photographies de ces phénomènes, exhumées des archives des sociétés occultes, de collections privées ou publiques.
Exposition
Organisée conjointement par la Maison européenne de la photographie à Paris et le Métropolitain Muséum de New York, cette exposition, et le catalogue qui l’accompagne, se proposent non seulement de porter à la connaissance du public ces extraordinaires documents. La plupart réalisés entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe.
Comprendre
Mais aussi de tenter de comprendre leur raison d’être, de retracer les conditions de leur réalisation, d’expliquer les espoirs ou les déceptions qu’ils ont suscités…
Histoire
Bref, de renouer avec le fil de leur singulière histoire. L’exposition qui suit le cours de cette histoire est divisée en trois parties.
Communiquer
Apparu à la fin, des années 1840, le spiritisme croit à la possibilité de communiquer avec l’esprit d’un mort ou de le faire réapparaître.
Pouvoirs
Dès les années 1860 aux États-Unis, puis à partir des années 1870 en Europe, plusieurs photographes, mettant en avant leurs pouvoirs médiumniques, se spécialisent dans la production de photographies montrant, à côte du modèle, l’effigie translucide d’une personne décédée.
Phase
Cette première phase de la photographie spirite, essentiellement mercantile, est marquée par de multiples procès qui, selon leurs verdicts, favorisent ou limitent le développement de la pratique. Les millions de morts de la première guerre mondiale sont à l’origine d’une forte recrudescence de la photographie spirite en Europe.
Angleterre
C’est surtout en Angleterre que se développe cette deuxième phase de la photographie spirite, cette fois-ci davantage expérimentale que commerciale.
Ces remarquables photographies sont attribuées aux Écossais Graig et George Falconer. Spécialisés dans les séances et les clichés spirites, les deux frères furent convaincus de fraude en 1931
Occultisme
Dans les dernières décennies du XIXe siècle, l’occultisme est agité par un débat opposant les adeptes du spiritisme à ceux de l’animisme.
Phénomènes
Les premiers sont persuadés que les phénomènes occultes trouvent leur origine dans l’au-delà, tandis que les seconds considèrent qu’ils résultent du pouvoir des médiums. Cette opposition favorise l’émergence d’une deuxième catégorie iconographique : la photographie des fluides.
Fixer
Celle-ci consiste à fixer, sans appareil, sur la seule plaque sensible, les fluides émanant du médium : la force vitale, l’âme, mais aussi les pensées, les émotions, ou les rêves.
Expériences
S’il est possible de faire remonter ce type d’expériences au début des années 1860, c’est surtout au tournant du siècle que la photographie fluidique se développe en se revendiquant de la légitimité scientifique des recherches sur les rayonnements.
Radioactivité
La radioactivité et les rayons X. En France, certains opérateurs tentent ainsi de photographier leur énergie vitale ou leurs pensées en apposant simplement sur la plaque sensible leurs doigts ou leur front.
Artefacts
Malgré les multiples réfutations d’experts, démontrant, que les traces obtenues ainsi ne sont en fait que des artefacts photographiques dus aux conditions même de l’expérience, ces tentatives pour enregistrer le fluide humain perdurent tout au long du XXe siècle.
Photographie
La photographie d’aura, que de nombreux opérateurs proposent aujourd’hui contre une rétribution, constitue le dernier, avatar de cette tradition.
Ces remarquables photographies sont attribuées aux Écossais Graig et George Falconer. Spécialisés dans les séances et les clichés spirites, les deux frères furent convaincus de fraude en 1931
Clichés
La troisième catégorie de photographies occultes est la plus diversifiée. Elle existe quasiment depuis les débuts de la photographie et regroupe des clichés de phénomènes aussi différents.
Ces remarquables photographies sont attribuées aux Écossais Graig et George Falconer. Spécialisés dans les séances et les clichés spirites, les deux frères furent convaincus de fraude en 1931.
Ectoplasmes
Lévitation, la transfiguration, la télékinésie, la production d’ectoplasmes, ou les apparitions de fées. Malgré la variété des phénomènes et de la disparité de leurs manifestations visuelles, les images qui composent cette section ont plusieurs points communs.
Pouvoir
Tout d’abord, elles ont généralement pour sujet principal des médiums connus pour leur pouvoir surnaturel, et, parfois, leur extravagante biographie.
Enregistrement
Mais surtout, ces photographies médiumniques se distinguent des photographies spirites ou fluidiques en ce qu’elles ne sont pas un enregistrement de l’invisible, mais bien du visible.
Observateur
Elles correspondent généralement à ce qu’un observateur, présent lors des séances, a pu observer. À la différence des deux premières catégories, la photographie médiumnique n’est donc pas un outil d’investigation plus efficace que l’œil, elle permet un simple constat documentaire.
Images
Face à de telles images, le danger serait d’épouser la croyance de ceux qui les ont réalisées. Il ne s’agira donc pas ici de croire à ces images, mais plutôt de les transformer en objets d’histoire.
Outil
C’est-à-dire en outil de compréhension des mécanismes humains ou photographiques qui sont en jeu dans ces curieuses expériences de photographie occulte.
Les Shadows People ou les créatures de l'ombre
Shadow People : ombres à forme humaine avec un chapeau ou une cape aperçues du coin de l’œil, observation Eric Cordero.
Les Shadow People sont des ombres à forme humaine aperçues du coin de l’œil le plus souvent et qui disparaissent soudainement.
Résidences
Elles ont été observées par des gens de tout âge, habituellement à leurs résidences, et pendant les dernières heures de la journée.
Témoins
D’autres témoins les ont observés plus longuement, mais peu de détails peuvent être rapportés si ce n’est qu’elles sont d’un noir profond, et à l’occasion des yeux Jaunes ou rouges sont décrits.
Phénomène
Certains auteurs parlent d’un phénomène antique, puisque des cas ont été rapportés datant de centaines d’années, mais nouvellement reconnus sous le nom de Shadow People.
Ombres
Le plus souvent, ces ombres sont inquiétantes par leur seule présence, mais elles ne menacent pas les témoins ni ne communiquent avec eux.
Lieux
Dans des lieux hantés, nous relevons souvent l’observation d’ombres qui se déplacent, mais il convient de distinguer les deux phénomènes, car ils se produisent lors de circonstances différentes.
Témoignages
Les témoignages concernant les Shadow People sont de plus en plus nombreux, c’est pourquoi il convient de s’attarder sur ce phénomène. Les Shadow people se présentent sous la forme d'ombres, généralement aperçues fugitivement du coin de l'œil.
Aspect
Leur aspect exact varie d'un témoignage à l'autre, mais il est souvent fait mention de silhouettes humanoïdes de grande ou de petite taille, dépourvues de traits, parfois dotés d'yeux lumineux rouges ou jaunes et de ce qui semble être une cape ou un chapeau des années 1930.
Témoins
Bien que la plupart des témoins rapportent ne les avoir aperçu que du coin de l'œil, car ils se déplacent rapidement et semblent vouloir échapper aux regards. Quelques témoins disent avoir pu les observer plus directement voire avoir été attaqués par les shadow people.
Paralyser
Ceux-ci seraient capables de paralyser leurs victimes, même s'ils ne semblent pas capables d'interagir physiquement avec elles.
Peur
Il est parfois fait mention que leur apparition s'accompagne d'un sentiment de peur et qu'ils dégagent une sorte d'aura maléfique.
Pays
Les Shadow People sont principalement observés dans les pays anglo-saxons et plus particulièrement les États-Unis d'Amérique, si bien qu'il n'existe pas à l'heure actuelle de mot en français pour les désigner.
Popularisés
Ils semblent principalement avoir été popularisés par les auteures américaines Rosemary Ellen Guiley et Heidi Hollis, via leurs livres et leurs apparitions dans des émissions de radio, ainsi que par des discussions à leur sujet sur le web en anglais.
Hypothèses
De nombreuses hypothèses y circulent en effet à leur sujet quant à leur nature. Selon les sources consultées, il s'agirait : d'êtres d'un autre « plan d'existence », d'une « autre dimension » ou d'un « Univers parallèle », qui se mélangerait parfois temporairement au nôtre, nous permettant ainsi de les apercevoir quelques instants.
Amélie
Une jeune fille nommée Amélie, âgée de vingt ans, voit une ombre noire humaine depuis aussi longtemps qu’elle se souvienne, soit vers l’âge de trois ans.
Être
L’être se trouve toujours dans la même pièce qu’elle et l’adolescente l’aperçoit habituellement à quelques reprises au cours d’une semaine, toujours du coin de l’œil, et, dès qu’elle se retourne, il disparaît.
Description
C’est pourquoi elle ne peut en donner une description plus précise. Nous avons reçu également le témoignage de Nadia, une jeune femme qui résidait alors en appartement en compagnie de deux colocataires.
Observée
Par un soir, elle se lève pour se rendre à la salle de bain et, se sentant observée, ferme la porte de celle-ci en demeurant dans la noirceur. Elle retourne ensuite à sa chambre, mais elle a toujours ce curieux sentiment de présence.
Forme
Nadia dirige ensuite son regard vers la cuisine, située au bout du couloir, et distingue une forme humaine sombre, assise à la table de cuisine qui se lève et se dirige vers elle.
Colocataires
La jeune femme croit d’abord qu’il s’agit de l’un de ses colocataires, mais, plus l’être s’approche, plus elle constate qu’il n’a pas de traits, ni de visage ou de vêtements. Ce n’est qu’une ombre, plus noire que le noir de la pièce dira-t-elle, et qui s’avance toujours dans sa direction.
Chambre
La peur s’empare alors de la jeune femme qui ouvre la porte de la chambre de ses colocataires en hurlant qu’il y a quelqu’un dans la cuisine.
Pièce
L’un des deux garçons se lève et se précipite dans cette pièce en courant. Il en revient rapidement, disant n’avoir rencontré personne.
Intrus
Effectivement, aucun intrus n’est découvert, mais dorénavant au moindre assoupissement Nadia se sent observée et se réveille. Quelques jours plus tard, elle quitte l’appartement, et elle n’a jamais revu l’ombre aperçue ce soir-là. Jadis, de telles présences étaient le plus souvent qualifiées de démoniaques ou ramenées au rang de légendes.
Créatures
Nous retrouvons d’ailleurs dans ces dernières de nombreuses descriptions de sombres créatures, ainsi le diable entre autres est décrit comme un homme noir se présentant parfois sous la forme d’une ombre noire humaine.
Génie
Le djinn noir sorte de génie de la religion islamique, est décrit pareillement. Également, il existe la description du Co-Walker qui est une sorte d’ombre s’attachant à un individu en particulier.
Fantôme
Parfois, on le dit fantôme, parfois un ange gardien, mais il se présente toujours à une seule personne. Certains le décrivent comme un démon maléfique qui s’acharne à détruire un individu afin de prendre sa place.
Enfants
Mais cette créature peut également s’attacher à des enfants ou des vieillards esseulés et les accompagner au cours de leur vie À d’autres moments.
Observations
Le Co-Walker est décrit comme une fraction d’ombre aperçue lorsque l’on détourne les yeux rapidement vers lui, ce qui correspond aux observations reliées aux Shadow people. À ce moment, la personne suivie ressent une menace sans pouvoir identifier formellement d’où provient cette néfaste sensation.
Photo d'illustrations, ombre et menace.
Hypothèses
Diverses hypothèses ont été énoncées afin d’expliquer le phénomène des Shadow people ; il est question d’abord d’une origine démoniaque.
Démonologie
La démonologie consiste en l’étude scientifique des démons et complète la théologie. L’abbé Isidore Froc (1997) du diocèse de Rennes explique que les Anciens ont imaginé l’existence d’esprits mauvais, invisibles mais puissants, afin d’expliquer l’origine du mal qu’ils observaient.
Esprit
Le terme démon provient du mot grec classique daimon (esprit) et est d’abord utilisé pour tout esprit bénéfique ou maléfique. Au fil du temps, ne sera conservé cependant que ce dernier rôle, et, pendant la période gréco-romaine tardive, le terme n’est appliqué qu’aux mauvais esprits.
Bible
Les références aux démons peuvent se retrouver dans la Bible et tout d’abord dans l’Ancien Testament où sont mentionnés Bélial, Léviathan et Asmodée. Mais ce n’est pas avant le second et le premier siècle avant J.-C. qu’une démonologie plus sophistiquée commence à émerger dans la théologie juive. (Partridge, 2004.)
Satan
Par la suite, Satan a été la grande obsession du Moyen-âge, et Alain Boureau, dans son ouvrage Satan hérétique (2004), mentionne que la démonologie n’est pas aussi vieille que le démon lui-même.
Diable
En fait, elle débute autour des années 1280-1320 alors que le diable prend place dans les pensées suite aux affirmations du pape Jean XII traitant de commerce avec le diable comme pratique hérétique et les individus le pratiquant comme susceptibles d’être poursuivis par l’Inquisition.
Perception
La bulle Super illius specula (1326 ou 1327) semble d’abord passer pratiquement inaperçue, mais s’inscrit dans un changement de perception envers les pouvoirs du démon. C’est un tournant majeur qui finira par mener aux grandes chasses aux sorcières qu’a connues cette époque.
Aspect
Cependant l’aspect sombre et inquiétant des Shadow people peut mener à les associer à un phénomène démonologique. Il faut considérer qu’en général aucune action néfaste ne leur est attribuée, si ce n’est la crainte provoquée par leur seule vision. Il conviendrait donc de se tourner vers d’autres explications à leur sujet.
Dimension
Les autres hypothèses explicatives mentionnées sont un phénomène paranormal (fantôme), la vision d’un être d’une autre dimension, des voyageurs du temps, un double de l’individu, et nous pourrions ajouter que la plus plausible consiste en un phénomène visuel ou biologique relié au témoin.
Chercheurs
En effet, des chercheurs ont découvert que la sensation de percevoir des ombres et de ressentir une présence alors qu’il n’y a personne cela peut se produire lorsqu’un individu souffre de grande solitude, soit lors d’une expédition en montagne ou encore en mer lorsque l’explorateur voyage en solitaire.
Circulation
Également, cet effet peut se produire lors d’une attaque mineure au cerveau ou encore si cet organe subit un problème de circulation sanguine ; les gens décriront alors le phénomène d’une ombre les accompagnant.
Psychose
Il faut noter que cette vue de côté d’une ombre ou d’une présence est également reconnue en psychiatrie sous le terme de psychose de la vision périphérique.
Hallucinations
Dans ces cas, il est question de simples hallucinations qui ne sont pas toujours rapportées comme étant des ombres noires cependant.
Présence
Par ailleurs, il est possible d’associer la présence de sons de basse fréquence à une sensation de présence, et peut-être cela peut-il expliquer une partie du phénomène des Shadow people, car, parfois, l’individu concerné est d’abord alerté par le sentiment d’être observé. Il se retourne alors et voit à ce moment du coin de l’œil une ombre humaine.
Interprétations
Il faut noter de plus que les observations décrites se produisent très rapidement, ce qui peut mener à de fausses interprétations de ce qui est perçues.
Photo d'illustration.
Rêves
Nous avons remarqué également, concernant nos témoins, que souvent leurs visions ou impressions spontanées se produisent lors de rêves ou d’états de sommeil plus ou moins profonds. Ce qui rejoint les observations de certains chercheurs reliant divers phénomènes inexpliqués à des étapes de micro-sommeil.
Individu
Dans ces cas, l’individu se trouverait dans une phase de sommeil léger qui peut ne pas être ressenti en soi, mais mène à des hallucinations hypnopompiques.
Bouger
Par ailleurs, d’autres problèmes de sommeil peuvent s’exprimer par le fait de se réveiller et d’être incapable de bouger, ou encore ressentir une faiblesse dans les jambes, entendre des bruits juste avant de s’endormir ou de s’éveiller, percevoir des sons que les autres n’entendent pas, etc.
Kevin Nelson
Neurophysiologiste de l’Université du Kentucky à Lexington, a effectué une recherche concernant de semblables expériences et publié un article à ce sujet dans la revue Neurology. Il y révèle que dans 60 % des témoignages d’individus ayant vécu une expérience de mort imminente (NDE), ces témoins ont également rapporté avoir eu une expérience de rêve éveillé.
Interrogées
Près de 24 % des personnes interrogées révèlent avoir vécu une telle expérience sans avoir eu de NDE et 42 % des cas admettent avoir déjà vu des choses, objets ou personnes que les autres ne voyaient pas, juste avant de s’endormir ou de s’éveiller.
Sons
Par ailleurs, 36 % des personnes interrogées mentionnent avoir déjà entendu des sons, des voix ou de la musique que les autres n’entendaient pas et cela avant de s’éveiller ou de s’endormir.
Paralysie
De plus, 46 % déclarent s’être sentis paralysés une fois éveillés et nous savons que les expériences de rêve lucide peuvent inclure des épisodes de paralysie du sommeil au cours desquelles des hallucinations visuelles et auditives sont rapportées.
Écosse : plus de 600 chiens ont déjà sauté de ce pont hanté
Le pont d'Overtoun.
Un pont en Écosse semble aussi hanté que les châteaux qui font la réputation du pays. Plus de 600 chiens se sont jetés de l’édifice, toujours du même côté. Rien ne distingue à première vue ce pont d’un autre. Situé à proximité du village de Milton, le pont d’Overtoun semble tout à fait normal.
Construit
Construit il y a plus d’un siècle, l’édifice est devenu célèbre pour le mystère qui l’entoure et la malédiction qu’il fait peser sur les chiens.
Canidés
En effet, plus de 600 canidés ont déjà sauté dans le vide depuis le pont, toujours du même côté. Cinquante d’entre eux ont trouvé la mort. Personne n’est réellement en mesure d’expliquer ce troublant phénomène.
Paranormal
Les adeptes du paranormal ont tendance à penser que le pont est hanté. Un maléfice ou un esprit malveillant pousserait les chiens à sauter dans le vide. C’est la théorie défendue par Paul Owens, un professeur de religion de la région.
Poussée
"J'ai senti comme une poussée dans mon dos, comme si quelqu'un voulait me propulser au-dessus des barrières".
Légendes
L'Écosse est une terre de légendes et ce pont n'est qu'une manifestation de l'étrange supplémentaire. Le pays est déjà célèbre pour ses châteaux hantés et le "monstre" qui habiterait les eaux sombres du Loch Ness.
David Sans
David Sans, un expert animalier a une tout autre explication au phénomène de "suicide" des chiens d’Overtoun. Selon lui, la configuration des lieux serait responsable de cette hécatombe.
Odeur
"Il y a plus que probablement quelque chose qui stimule les chiens", explique-t-il." Même nous, nous ressentons beaucoup de choses sur ce pont : on peut voir la chute d'eau et la sentir, il y a l'odeur des plantes. C'est un sentiment étrange. Nous avons tous tendance à regarder par-dessus le bord du pont pour voir le fond.
Curiosité
C'est la même chose pour les chiens. Leur curiosité est probablement trop grande. "Le son que fait l’eau en coulant pourrait également être une source d’attraction pour les chiens".
Témoignage : je suis allé là-bas en sifflotant j’en suis ressorti bouleversé
Communication avec L’au-delà.
Pour être tout à fait franc, je n’avais jamais imaginé m’installer un jour sur le divan d’un médium, et encore moins pour communiquer avec mes chers disparus.
Expérience
Je me suis prêté à l’expérience pour satisfaire ma curiosité de journaliste et, surtout, avec le souci d’en rendre compte avec l’objectivité nécessaire. Le 9 et le 11 octobre 2022 j’ai donc successivement rendu visite à Nicole Coudray puis à Sarah d’Urso-Dobrovodsky.
Scepticisme
J’y suis allé sans attente ni appréhension particulières, mais je le concède, avec le scepticisme de celui à qui on ne la fait pas.
Récit
Avant de dérouler le récit, il n’est pas inutile de préciser deux choses. Vous pensez peut-être qu’en acceptant de nous recevoir pour le compte de l’illustrer, les deux médiums valaisannes en question bénéficient d’un joli coup de pub.
Hypothèse
Oubliez cette hypothèse. Elles n’ont nul besoin de ce coup de pouce. Toutes les deux possèdent un carnet de rendez-vous rempli à ras bord pour les Dix-huit prochains mois.
Incrédules
Restent les plus incrédules, qui s’imaginent peut-être qu’avant de me recevoir, l’une et l’autre se sont renseignées sur ma vie, mon passé, ma famille.
Don
Impossible, faute de temps et parce que leur don, si un développé soit-il, ne leur permet tout de même pas d’aller fouiller dans mon cœur et dans ma mémoire. Les seuls réceptacles où sont enfouis certains événements et autres « détails » de mon existence.
Décor
Côté décor et mise en scène, R. A. S. Pas de lumière tamisée, pas de bougies contre les murs, ni de boule de cristal sur la table. La pièce est sobre, presque banale.
Apparence
Des chaises et une petite table à Réchy, des fauteuils à Vétroz. Et dans leur apparence, rien ne distingue les deux thérapeutes de l’âme d’une quadragénaire que vous pourriez croiser dans le train.
Défunts
Bien qu’elles aient une vision personnelle du sujet, ces "intermédiaires", qui disent communiquer avec les défunts répondent d’une seule voix et sans ambiguïté à l’énigme qui taraude l'humain depuis toujours. Oui, il y a une vie après la mort, oui, des forces invisibles existent.
Nicole Coudray
Pour Nicole Coudray, l’au-delà est même à portée de main. « les âmes de nos défunts nous entourent, à quelques centimètres.» Pour elle, mourir équivaut simplement à « rentrer à la maison », en reprenant en sens inverse le chemin qui nous a amenés à la vie.
Douceur
Mais en douceur. « vous partez après avoir expiré une dernière fois. Tout le contraire des douleurs, voire de la rudesse d’une naissance. »
Denise Kikou Gilliand
Le médium et écrivaine vaudoise Denise Kikou Gilliand explique que le contact médiumnique est une communication sensorielle.
Présence
Le médium voit des images, entend une voix, repère une présence et sent des odeurs. Il arrive que le défunt se mette dans sa peau pour le faire écrire ou délivrer un message oral.
Des messages passés au travers des deux médiums.
Supercherie
A ce stade, vous êtes sans doute un certain nombre à penser que tout cela n’est, au mieux, qu’une supercherie ou, au pire, un gros délire. À la seconde où j’ai pénétré dans le premier salon, je vous confesse que cette thèse m’a traversé l’esprit. Et puis tout a très vite basculé.
Détails
Bien sûr, je ne vais pas vous dévoiler les détails intimes de ma vie. Ce que je peux affirmer néanmoins, c’est que je suis entré dans ces lieux en sifflotant et que j’en suis ressorti bouleversé.
Père
Une heure durant, à quelques nuances près, les deux médiums m’ont décrit et parlé de deux hommes qui se sont vite révélés être mon père et mon frère, et d’une femme, ma mère, que j’ai d’emblée reconnue.
Médiums
Plus bouleversant encore, leurs messages passés au travers des deux médiums, leurs commentaires sur les petites comme sur les grandes choses de notre vie commune. L’évocation de souvenirs que je suis le seul à posséder, m’ont littéralement paralysé d’émotion.
Livre
Comme si les deux femmes lisaient par instants un livre grand ouvert. Évidemment, tout ne correspond pas à la réalité ou alors échappe à la mémoire. « Peut-être comprendrez-vous plus tard », justifient-elles.
Réalité
Mais globalement, l’expérience s’est révélée d’une troublante réalité. Émouvante mais jamais traumatisante. Car d’un bout à l’autre de l’échange, le discours et la posture restent bienveillants.
Laboratoires
Hautement sensible, le sujet fait débat depuis la nuit des temps. Aujourd’hui encore, ça parle sec dans les laboratoires de recherche et dans les chaumières, mais peu dans les médias, pas du tout même en Suisse.
Grand-mère
« Ma grand-mère m’a raconté qu’un de mes aïeux, qui possédait les mêmes facultés que moi, a vu ses écrits brûlés par le curé et le maire du village », raconte Nicole Coudray. Comme Denise Kikou Gilliand pour son livre, nous aurions souhaité entendre un psychiatre ou un spécialiste de physique quantique.
Risque
Hélas, personne ne veut prendre ce risque. « Pourtant, des scientifiques, des médecins et des professeurs de haut vol viennent me consulter », s’étonne Nicole Coudray.
Emmanuel Ransford
En France, un physicien indépendant, Emmanuel Ransford, se répand sans tabou. « Pour un croyant, aucune preuve n’est nécessaire, mais, pour un sceptique, aucune n’est suffisante », aime-t-il répéter.
Phénomènes
Pour lui, il ne fait aucun doute que la médiumnité fait partie des phénomènes paranormaux, au même titre que la télépathie ou la psychokinèse et que, s’ils sont qualifiés d’inexplicables.
Théories
C’est simplement parce que les théories scientifiques sont trop étroites. « nous sommes tous connectés, nous pouvons échanger des énergies d’amour, les guérisseurs à distance le prouvent.»
Blogs
Sur des blogs, certains de ses collègues se montrent beaucoup plus prosaïques. C’est de la validation subjective, dit l’un d’eux, avant d’étayer.
Révélations
« C’est une tendance que nous avons tous d’accepter comme des révélations personnelles des informations qui peuvent en fait s’appliquer à tout le monde. » expérience faite, et plutôt deux fois qu’une, ce n’est pas mon avis…
Maître Philippe de Lyon (1849-1909)
Maître Philippe de Lyon : Une vie de miracles.
M. Philippe naquit au Rubathier, commune de Loisieux, canton de Yenne en Savoie, le mercredi 25 avril 1849 à trois heures du matin. On lui donna les prénoms d’Anthelme, Nizier. A cette époque, la Savoie était encore italienne, mais les parents de M. Philippe étaient français.
Maison
Ils habitaient une toute petite maison au sommet d’une colline, avec une pièce en bas et deux en haut. Ils avaient un enclos, quelques champs et des vignes.
Commune
Il y avait 300 habitants dans cette commune et parmi eux beaucoup de Philippe. Lorsqu’elle l’attendait, sa mère fit une visite au curé d’Ars qui lui révéla que son fils serait un être très élevé. Durant l’accouchement, sa mère, Marie, qui curieusement ne ressent aucune douleur, ne cesse pas de chanter.
Enfance
De son enfance voici ce qu’il en dira plus tard : « J'ignore tout de moi, je n'ai jamais compris ni cherché à m'expliquer mon mystère. »
Manifestations
« J'avais six ans à peine et déjà le curé de mon village s'inquiétait de certaines manifestations, dont je n'avais pas conscience... »
Guérisons
J'obtenais des guérisons dès l'âge de 13 ans, alors que j'étais encore incapable de me rendre compte des choses étranges qui s'opéraient en moi.» (Mercure de France 16 juin 1918).
Jeunesse
Sa prime jeunesse va se passer comme celle d’un jeune paysan pauvre, sans histoires. À quatorze ans, il décide de quitter son village pour se rendre à Lyon où un de ses oncles est établi comme boucher. Avant son départ, il avait gravé, au-dessus de la porte de la maison familiale une étoile. C’est nus pieds qu’il effectuera ce trajet.
Apprenti
Il est engagé comme apprenti par son oncle Vachod, boucher, 2 rue d’Austerlitz, à la Croix-Rousse pour effectuer les livraisons.
Études
Parallèlement il fait ses études à l’Institut Sainte-Barbe, c’est un très bon élève, il obtient le « certificat de grammaire », nous sommes dans les années 1860, ce certificat est décerné avec parcimonie. Il ne peut à son grand regret continuer ses études jusqu’au bac, sa « survie » est liée aux 30 francs que lui accorde mensuellement son oncle et, bien entendu, quelques pourboires.
Médecine
Le jeune Nizier décide d’apprendre la médecine, il s’inscrit à la Faculté de Médecine comme auditeur libre (il existe des documents mentionnant ces inscriptions.).
Hôtel-dieu
À l’Hôtel-dieu, il fréquente plusieurs services, en particulier celui du Professeur Bénédict Teissier à la salle Saint Roch, tous les médecins qu’il rencontre ne tarissent pas d’éloge concernant le jeune élève.
Limites
Sa soif, d’apprendre n’a pas de limites, il lit énormément tout ce qui a, de près ou de loin, un rapport avec la médecine et la science, toutes les revues de vulgarisation de l’époque passent à la « moulinette-Nizier ».
Chimie
Cela va de la chimie à l’occultisme, en passant par tout ce qui traite des religions. Au cours de ses études de médecine, de mystérieuses et très nombreuses guérisons se produisent.
Opération
Il avisa un malade qui pleurait dans son lit parce qu’on devait lui couper la jambe le lendemain. Il lui assura que l’opération ne se ferait pas et lui fit promettre de ne rien dire. Le lendemain, le chirurgien, stupéfait, constata que le malade était en voie de guérison et il demanda ce qui s’était passé. Le malade répondit : ” C’est ce petit monsieur brun qui m’a vu “.
Fièvre
Un autre jour, il visita trois soldats qui avaient la fièvre typhoïde au dernier degré. On attendait leur mort d’un moment à l’autre. Le Maître, s’approchant de leur lit, leur dit : "On vous considère comme perdus, ne le croyez pas ; vous guérirez tous les trois".
Convalescence
Demain, vous entrerez en convalescence et vous serez envoyés à Longchêne. L’un des soldats lui dit : oh ! Merci, monsieur. Mais vous êtes certain que nous pouvons échapper à notre terrible maladie ? Le lendemain, les soldats entraient en convalescence. Ils furent envoyés à Longchêne et ils guérirent tous les trois.
Guérisons
Suite à ces guérisons miraculeuses et connaissant la réputation de Philippe, tous les regards se tournent vers lui, le professeur se pose des questions, les étudiants le jalouse.
Diplôme
Comme il faut bien reconnaître que l’apprenti médecin soigne et de plus guérit des malades alors même qu’il n’a aucun diplôme officiel, une cabale est instaurée contre lui.
Charlatan
L’interne Albert le fit écarter du service. Il lui fut alors interdit de suivre les cours, « parce que faisant de la médecine occulte, véritable charlatan ».
Faculté
Il dut écrire au ministre pour avoir ses papiers et son exeat. ; il se voit refuser sa cinquième année d’auditeur libre à la Faculté.
Docteur Lalande
Voici ce qu’écrira plus tard le docteur Lalande, gendre de Philippe et membre de l’Institut. « Il fréquenta les hôpitaux de Lyon, très aimé des uns et détesté des autres. Il consolait les malades et souvent demandait aux médecins de ne pas les opérer. Parfois, les malades se trouvaient guéris avant la date fixée pour l'opération. »
Incident
Et comme il faut bien vivre et payer ses études, il continue son apprentissage à la boucherie. C’est là que va arriver un incident marquant : son oncle d’un coup de hachoir se tranche le pouce, qui ne tient pratiquement plus à la main.
Sang
Le sang coule abondamment, le jeune apprenti fixe une attelle de fortune, fait un pansement et se met en prière, demandant à Dieu de recoudre le tout. En quelques instants, le sang coagule, la plaie cicatrise, l’oncle est amené d’urgence à l’hôpital où le médecin de garde ne peut que constater « la guérison ».
Attelle
Il n’y aura même pas à faire de points de suture , il se contente de poser une attelle pour immobiliser le doigt et refait le bandage. Bien entendu, cette histoire fait le tour du quartier, la réputation du jeune apprenti est déjà faite.
Cabinet
En 1872, il ouvre son premier cabinet de guérisseur spirituel, boulevard du nord à Lyon (aujourd’hui boulevard des Belges). Le 6 octobre 1877 va être, un jour, marquant pour Nizier Anthelme Philippe : il épouse mademoiselle Landar.
Malade
Il faut quand même vous dire que quelque temps auparavant, la demoiselle Landar en question, très gravement malade, était condamnée par la médecine.
Miracles
Comme ses parents n’avaient pas de difficulté financière, inutile de dire que tout avait été tenté. En désespoir de cause, on l’emmena voir ce « Monsieur Philippe » qui paraît-il accomplissait des miracles.
Famille
Jeanne Landar est issue d’une riche famille d’industriels lyonnais, sa dot, comprend plusieurs maisons. Celui que bientôt tout le monde appellera Maître Philippe va ainsi pouvoir vivre comme un rentier.
Fortune
Cette fortune inattendue va lui permettre de se consacrer totalement à la médecine et aussi d’aider, secrètement, ceux qui en ont le plus besoin.
Séances
À partir de maintenant Maître Philippe, va pouvoir organiser son emploi du temps, ne dormant jamais plus de cinq à sept heures tous les quinze jours, il partage son temps entre les séances de guérison, ses cours de magnétisme, sa famille, ses voyages.
Renommée
La renommée de Maître Philippe va grandir de jour en jour. À compter de maintenant, toute sa vie est consacrée aux malades et aux pauvres. Ça s’étend au-delà de nos frontières, en 1881, il fut appelé par le bey de Tunis, et en reconnaissance des soins qu’il lui donna, il fut nommé le 22 février 1881 officier du Nicham Iftikar.
Capitaine
Le 6 mars 1884, il fut nommé capitaine des Sapeurs-pompiers de L’Arbresle par décret du ministre de l’Intérieur qui était alors Waldeck-Rousseau.
- Le 23 octobre 1884 lui fut conféré le doctorat en Médecine par l’Université de Cincinnati (Ohio U.S.A.). Il avait présenté à la Faculté de Médecine de cette ville une thèse intitulée : « Principes d’hygiène à appliquer dans la grossesse, l’accouchement et la durée des couches ».
- Le 24 décembre 1884, l’Académie Christophe-Colomb à Marseille (Beaux-Arts, Science, Littérature, Industrie) l’admit comme membre correspondant.
- Le 28 avril 1885 la ville d’Acri (Italie) lui décerna le titre de Citoyen d’Honneur «pour ses mérites scientifiques et humanitaires».
- Le 15 janvier 1886 la Croix-Rouge française l’inscrivit sur son Livre d’Or comme Officier d’Honneur.
- Le 20 avril 1886 il fut nommé Membre Protecteur de l’Académie Mont-Réal à Toulouse.
- Le 12 mai 1886 l’Académie Royale de Rome lui conféra le titre de Docteur en Médecine honoraire.
Tête d'Or
C’est en 1886 qu’il s’installa 35 rue Tête-d’Or où il donna des séances jusqu’en novembre 1904. Voici comment se déroule une séance de guérison, dans son hôtel, 35 rue de la tête d’or : dans la salle se trouvent entre 80 et 100 personnes.
Rentier
Maître Philippe qui a physiquement tout du « petit rentier de province », (son côté bonhomme rassure.), fait souvent rire ses patients. Il se promène au milieu d’eux, il ne touche pas ses malades, il a même le pouvoir de soigner à distance, jamais il n’impose les mains.
Négociation
Il s’adresse au malade et va « négocier » sa guérison : « Promettez-moi de ne dire du mal de personne pendant une journée » ; comme le patient explique que cela lui est très difficile la négociation continue, parfois le malade s’engage simplement pour une heure…
Argent
Et il est guéri. On a souvent l’impression d’assister à un marchandage. Inutile de dire que Maître Philippe ne demande jamais d’argent, la seule rétribution qu’il demande est un engagement moral, l’abandon d’un procès, l’adoption d’un enfant, un don à une société de bienfaisance.
Condamné
Le 3 novembre 1887, il fut condamné pour exercice illégal de la médecine. En 1890, deuxième condamnation. Enfin traduit à nouveau deux fois en correctionnelle en 1892, il ne fut plus inquiété à partir de cette date.
Église
Contrairement aux occultistes de l’époque, (docteur Encausse plus connu sous le nom de Papus), Maître Philippe ne s’éloignera jamais de l’Église, il ne veut pas qu’on le prenne pour un mage, un occultiste ou un quelconque gourou.
Sauvées
Des milliers de personnes seront sauvées par Maître Philippe. Au bout d’un certain temps, ses détracteurs se lasseront de lui faire des procès, de nombreux médecins lui enverront leurs patients incurables.
Guérisons
Les cas de guérisons réalisées devant des centaines de personnes, des médecins, des scientifiques sont innombrables, il existe des témoignages faits devant des notaires ; lors de ses inculpations, de nombreux rapports de police témoigneront en sa faveur.
Enchantement
Ce qui est très curieux, c’est que, tout jeune, Nizier avait déjà ce don ; ses camarades de classe, lorsqu’ils avaient mal à la tête, demandaient au Maître l’autorisation d’aller s’asseoir à côté de lui, et le mal disparaissait comme par enchantement.
Religion
Étrangement, Maître Philippe se disait catholique, mais ses rapports avec l’Église étaient assez « distants ». Lorsqu’on lui parlait de religion, il conseillait de s’en tenir à celle de son pays.
Évangile
Maître Philippe a toujours condamné les sectes, l’occultisme, le spiritisme, toutes « les sciences » qui étaient censés prédire l’avenir ; pour lui, le seul enseignement valable était celui de l’évangile, plutôt que celui de l’Église de Rome.
Magnétisme
Le Maître semblait n’attacher qu’une importance secondaire à la technique habituelle du magnétisme curatif, et notamment aux passes qu’il n’utilisait jamais lui-même.
Prière
Sans cesse, il revenait sur les enseignements donnés aux séances quotidiennes, en insistant sur l’humilité, la prière et l’amour du prochain, sans lesquels toute tentative de soigner les malades par le magnétisme resterait inopérante. « Pour traiter par le magnétisme ordinaire, disait-il un jour, il faut être très fort.»
Charitable
Au contraire, pour pratiquer notre magnétisme, il faut être très faible, c’est-à-dire charitable et humble de cœur, car celui qui serait très petit pourrait dire. « Il me plaît que cet enfant soit guéri et il le serait ». Le 1er août 1901 le Prince du Monténégro lui conféra l’Ordre de Danilo Ier « pour des services exceptionnels rendus au peuple monténégrin et à nous ».
Russe
Deux dames russes de la Cour, de passage à Lyon, vinrent consulter M. Philippe et firent ensuite les plus grands éloges sur son compte.
Duc
Le grand Duc Wladimir fit alors sa connaissance à Lyon et, de retour en Russie, le fit appeler. M. Philippe se rendit à l’invitation le 29 décembre 1900.
Départ
Le départ eut lieu à la gare de l’Est. Il resta environ deux mois en Russie ou il gagna l’estime de tous ceux qui l’approchèrent et eurent le privilège de l’entendre.
France
Après son retour en France, il fut l’objet de commentaires si élogieux que les souverains voulurent connaître cet « homme »
Empereur
A la suite de ce séjour l’empereur Nicolas II et l’impératrice Alexandra entendirent tant d’éloges du Maître qu’ils firent savoir par la grande-duchesse Militza qu’ils aimeraient le voir à l’occasion de leur voyage en France, la rencontre eut lieu à Compiègne le 20 septembre 1901.
Nicolas II
M. Philippe fut présenté à l’empereur Nicolas II et à l’impératrice Alexandra par la grande-duchesse Militza Cette première entrevue fut concluante. Les souverains demandèrent à M. Philippe de bien vouloir revenir en Russie, ce qu’il fit quelque temps après où une maison lui fut préparée à Tsarskoï-Sélo, la résidence impériale.
Fille
Sa fille et le docteur Lalande l’accompagnèrent.Très rapidement, M. Philippe eut sur Nicolas II et sur l’impératrice un ascendant tel qu’aucune décision importante n’était prise sans qu’il ne fût consulté au préalable.
Prestige
L'on a prétendu, que c’était grâce à la nécromancie, à l’hypnose, aux pratiques spirites, à la suggestion, que M. Philippe avait acquis un tel prestige. C’est là une erreur, car M. Philippe était hostile à toutes ces pratiques.
Général
Le général Spiridovitch, ancien chef de la sûreté personnelle de l’empereur, a confirmé ces faits, en 1928. Le guérisseur était un homme « bon, très pieux, et capable de guérir par la prière, un grand nombre de maladies ».« Les dernières années de la Cour de Tsarskoïe-Sélo » .
Séjour
Lors de son séjour à la cour, M. Philippe obtint des guérisons qui firent sensation, guérisons dues, bien entendu, à la seule prière et non à la pharmacopée. Enfin, il étonna les médecins russes les plus réputés, par la précision et la sûreté des diagnostics.
Souverains
Les souverains auraient bien voulu que M. Philippe fût titulaire du diplôme français de docteur en médecine. Le Tsar, demanda que le gouvernement français accorde à M. Philippe le diplôme de médecin. Cette demande insolite ne pouvait qu’indisposer les dirigeants français à l’égard de M. Philippe.
Grégory Raspoutine
Ils ne pouvaient évidemment pas se douter que M. Philippe soit "remplacé" un jour par Grégory Raspoutine. Le président Loubet demeura embarrassé. Sans plus attendre, le Tsar venait de faire nommer M. Philippe, médecin de l’armée russe et conseiller d’État, président d’une commission d’inspection sanitaire.
Diplômes
Le 8 novembre 1901, il fut reçu Docteur en Médecine par l’Académie Impériale de Médecine militaire de Saint-Pétersbourg, et inscrit sur le livre des diplômes sous le n°27.
Décoration
La Grande Chancellerie de la Légion d'honneur délivra le 2 août 1902 l’autorisation du port de cette décoration à « M. Philippe Nizier, Médecin en Russie. »
Distinctions
À propos des distinctions honorifiques, M. Philippe dit ceci : « si un prince vous donne une décoration, portez-la pour ne pas lui faire de peine ; c’est un hochet que l’on déposera une fois chez soi.»
Pouvoirs
Il est bien connu que ceux qui ont des pouvoirs ne peuvent généralement pas les utiliser pour eux-mêmes ; lorsque la fille de Maître Philippe tomba malade, il ne put rien faire pour la sauver, où ne voulut pas le faire, estimant qu’il n’en avait pas le droit.
Mort
Elle mourut en août 1904. Le Maître la suivit un an plus tard le 2 août 1905, il avait seulement 56 ans. Ses funérailles eurent lieu le 5 août 1905, le matin en l’église de L’Arbresle, l’après-midi en l’église Saint-Paul à Lyon. Son corps repose au cimetière de Loyasse, à Lyon, dans la sépulture de famille.
Date de dernière mise à jour : 04/04/2024