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Brest : disparition d’Héléna

2000002982373Le principal suspect dans l'affaire de la disparition d'Héléna était un Brestois, âgé de 35 à 40 ans.

Après la disparition inquiétante d'Héléna Cuyou, à Brest, le dimanche 29 janvier 2023, un suspect avait été identifié. L'homme avait fait une tentative de suicide et était dans un état critique. 

Héléna Cluyou

Héléna Cluyou, l’étudiante brestoise disparue, après une nuit passée en discothèque, était introuvable. Un suspect avait pourtant été identifié.

Suicide

Mais, après une tentative de suicide, l'homme était dans un état très grave au CHU de Brest. il s'agissait d’un Brestois âgé de 35 à 40 ans, sans casier judiciaire, mais connu des forces de l’ordre pour des faits mineurs.

Accident

"La piste d'un accident de la route suivi de la dissimulation du corps de la victime" était évoquée. La jeune femme de 21 ans aurait été renversée par une voiture, à une centaine de mètres de la caméra ayant capté ses dernières images.

Conducteur

Après l'accident, le conducteur aurait embarqué le corps d'Héléna puis l'aurait dissimulé. Mais la voiture avait été retrouvée incendiée, le jeudi 2 février 2023, et passée au crible le samedi 4 février 2023. Elle ne renfermait aucun corps.

Enquête

L'enquête de la police judiciaire s’était accélérée le samedi 4 février 2023, après l’audition d’un couple qui s’était déjà présenté la veille, au commissariat, avec le suspect, dans un état semi-comateux. 

Connerie

Quelques heures auparavant, ce dernier avait prévenu qu’il avait fait une "très grosse connerie avec sa voiture, avec une fille" et qu’il avait l’intention de se suicider. 

Hôpital

Transporté à l'hôpital, son état de santé n’était plus jugé alarmant, avant qu'il essaie une deuxième fois de mettre fin à ses jours. Son pronostic vital était cette fois-ci jugé très préoccupant. 

Entourage

L’entourage du suspect avait été entendu et la compagne du suspect placée en garde à vue, puis relâchée le dimanche 5 février 2023, aucun élément probant ne permetait à ce stade de faire avancer l'enquête.

Corps

Un corps calciné avait été découvert par la police le jeudi 9 février 2023 à Argol, en presqu'île de Crozon. 

Forêt

Il se trouvait en pleine forêt à 500 mètres environ de la route forestière », indique Camille Miansoni, procureur de Brest.

Prélèvements

« Des prélèvements étaient effectués aux fins d’analyses génétiques destinées notamment à confirmer l’identité de la victime », précisait le procureur.

Décédé

Le suspect est également décédé, confirmait Camille Mansioni. Le décès a été constaté ce jeudi 9 février 2023 en fin de matinée. Le Brestois était hospitalisé depuis vendredi 3 février 2023.

Identification

« Depuis l’identification du suspect les enquêteurs avaient entrepris un travail de repérage et de traçage de tous ses déplacements effectués depuis la disparition de la jeune femme » 

Zone

« Ce travail de précision a permis de cibler une zone prioritaire de recherche sur laquelle s’est concentrée la grosse opération », indique le procureur de Brest. 

Enquêteurs

Ces recherches avaient mobilisé une quarantaine d’enquêteurs mis à disposition par la direction zonale de la police judiciaire.


Disparition et meurtre de Sihem 18 ans dans le Gard

2000002982373Sihem18 ans.

La jeune femme avait disparu durant la nuit du mercredi à jeudi en janvier 2023, à la Grand-Combe, dans le Gard. La piste d’un enlèvement avec séquestration avait été privilégiée.

Maison

Sihem, 18 ans, avaint quitté la maison de sa grand-mère dans la nuit du mercredi 25 à jeudi 26 janvier 2023 à la Grand-Combe, une commune située dans le Gard, et n’avait depuis plus donné signe de vie.

Appel 

La jeune femme avait fait l’objet d’un appel à témoins diffusé par la gendarmerie. Selon le procureur de la République d’Alès, François Schneider, de nouveaux éléments avaient indiqués qu’il pourrait s’agir « d’un enlèvement avec séquestration plutôt que d’une disparition inquiétante ».

Suspect

Le principal suspect était un homme de l’entourage de la victime. Celui-ci avait déjà été entendu par les enquêteurs. Et avait été interpellée, en compagnie de son ex-compagne.

Personnes

Ces deux personnes avaient été placées en garde à vue. D’importants moyens de recherche avaient été déployés à la Grand-Combe. et l’enquête confiée à la Section de recherche de Nîmes.

Vivante

"Que ma fille rentre à la maison vivante, c'est tout. Et je pardonne tout, je suis prête à pardonner", assurait sa mère, en pleurs. Les gendarmes du Gard avaient diffusé un avis de recherche. Au moment de sa disparition, Sihem portait un pull marron en laine, un pantalon noir et des baskets claires. 

Inquiétudes

Les inquiétudes de la justice se penchaient sur les fréquentations de la jeune fille. Suite à la requalification pour tentative d'enlèvement, des moyens supplémentaires avaient été déployés.

Informations

Mardi 31 janvier 2023 dans l'après-midi, un suspect d'une quarantaine d'années avait été interpellé. Une perquisition avait eu lieu à son domicile.

Condamné

Mahfoud H. avait été condamné à une peine de prison pour une série de vols en bande organisée et de braquages à main armée dans la région d’Alès en 2012. 

Comparaître

Il devait comparaître mercredi 1er février 2023 devant la cour d’assises du Gard pour une affaire de séquestration à domicile remontant à 2011. Il aurait été la dernière personne à avoir vu Sihem.

Interpellation

Après cette interpellation, des perquisitions d'ampleur étaient menées le mardi 31 janvier 2023 entre 14 heures et 16 h 30 à Cendras, un village au nord d'Alès et au sud des communes de La Grand-Combe, où Sihem avait été vue pour la dernière fois, et Salles-du-Gardon, où elle vivait. 

Maisons

C'était plusieurs maisons de l'artère principale de Cendras, l'avenue Arthur-Vigne, qui avaient été inspectées par les enquêteurs.

2000002982373Mahfoud H.

Aveux

Le mercredi 1 février 2023, en fin de journée, l’homme était, passé aux aveux devant les enquêteurs de la section de recherches de Nîmes.

Tué

Le principal suspect, âgé de 39 ans, avait déclaré avoir tué la lycéenne « dans le cadre d'une dispute liée à leur relation amoureuse, alors même qu'ils s'étaient retrouvés la nuit des faits en toute intimité ».

Relation

« Cette relation amoureuse, personne n'en avait connaissance », la version donnée par le suspect « n'était corroborée par personne » .

Relation

« Il est probable que cette relation n'avait jamais existé », avait précisé Me Mourad Battik, comparant plutôt celle-ci à une relation d'ordre familial ou fraternel, « comme une nièce voit un oncle », « une petite sœur voit un grand frère ».

Connaissance

Sihem et Mahfoud H. se connaissaient, car la jeune femme gardait occasionnellement les enfants de sa cousine, ex-compagne de celui-ci.

Indications

Dans la nuit du mercredi 1 février au jeudi 2, février 2023 l'intéressé avaitt livré des indications sur le lieu où se trouvait le corps. 

Magistrat

Le magistrat instructeur s'était déplacé sur la zone indiquée et avait fait la découverte d'un corps d'une jeune femme correspondant au signalement de Sihem. Le suspect avait ensuite été mis en examen notamment pour « enlèvement, détention arbitraire ». 

Autopsié 

Le médecin légiste avait autopsié le corps pour « éclairer les circonstances de son décès ». 

Requalification

« Une requalification était possiblement envisagée de chef de meurtre ».

Avocat

Plutôt qu' « un geste d'étranglement », l'avocat du suspect, Maitre Jean-Marc Darrigade, avait de son côté évoqué, « un geste qui consisterait à la faire taire », plus proche, avait-t-il précisé, « d'un geste d'étouffement » qui aurait entraîné la mort de la jeune femme.

Connu

Déjà très défavorablement connu des autorités judiciaires. Son casier judiciaire comportait cinq condamnations pour des faits d'atteinte aux biens, huit condamnations en lien avec la conduite d'un véhicule, ainsi qu'une condamnation pour vol avec arme. 

Condamné

Condamné en 2015 par la cour d'assises du Gard, il avait exécuté l'intégralité de sa peine. Il devait par ailleurs de nouveau comparaître aux assises pour vol avec arme le mercredi 1 février 2023 mais son procès avait été reporté à la suite de son placement en garde à vue.

Enquêteurs

Les enquêteurs avaient retrouvé dans l'ordinateur de la victime des traces d'un projet d'escroquerie contre des trafiquants de drogue. Le meurtrier présumé, qui avait reconnu les faits, évoquait quant à lui un "crime passionnel".

Piste

Les enquêteurs avaient étudié une autre piste pour expliquer son passage à l'acte. un projet d'arnaque, un jeu très dangereux.

Mahfoud Hansali

Le meurtrier présumé, Mahfoud Hansali, projetait en effet d'arnaquer des trafiquants de drogue, pour cela, il voulait simuler la séquestration d'une mule, une personne complice qui transporte la drogue.

Disparu

L'une d'elles, qui ressemblait à Sihem, avait disparu récemment avec son précieux chargement. Mahfoud Hansali espérait donc obtenir une rançon des trafiquants. Des amis de Sihem avaient évoqué ce scénario grotesque devant les autorités, dès le début de l'enquête. 

Projet

Les enquêteurs découvraient ensuite des traces de ce projet d'escroquerie dans l'ordinateur de la victime. En garde à vue, le suspect niait fermement avant d'avouer ce qu'il qualifia de "crime passionnel".


Disparu mystérieusement depuis 18 ans : l'homme vivait paisiblement en Suisse

2000002982373Un banal contrôle de la police suisse a permis de résoudre un cold case vieux de 18 ans.

Un cold case résolu. Un Allemand que tout le monde pensait mort depuis 2004 a finalement été retrouvé par hasard en Suisse.

Évaporé

Il s'était mystérieusement évaporé et n'avait plus donné signe de vie à quiconque. Un Allemand de 56 ans qui s'était installé avec sa femme en Espagne pour ouvrir une concession automobile devait se rendre à Munich pour un voyage d'affaires, comme le rapporte Sudkurier.

Destination

C'était en 2004 et il n'est jamais arrivé à destination et a mystérieusement disparu. Fin de la piste dans un hôtel à la frontière avec la Suisse. Son épouse très inquiète déclare sa disparition. Elle est jugée inquiétante et la police d'Espagne se met à sa recherche.

Piste

Les enquêteurs ont pu remonter sa piste jusqu'à un hôtel, le "Bilger-Eck" à Constance sur la Reichenaustrasse, à la frontière avec la Suisse, mais ensuite plus aucune trace de l'homme.

Indices

Les indices relevés à l'époque ont privilégié la mort de l'homme en spécifiant ou qu'il s'était suicidé ou qu'il avait été la victime d'un crime violent.

Policiers

Mais pour les policiers, l'homme était mort. Son corps n'ayant jamais été retrouvé, le cold case n'était pas résolu.

Hasard

Jusqu'à ce que la police du canton suisse de Schwyz ne tombe pas sur lui par hasard. En effectuant un contrôle, l'identité de l'Allemand a été détectée. Il était spécifié que cet homme avait disparu et il était recherché en Espagne.

Enquête

Mais comme la police espagnole n'avait pas transmis la disparition à la police allemande, il a fallu joindre les deux polices afin de relancer l'enquête.

Retrouver

La police suisse a ensuite pu retrouver le disparu qui vivait en fait paisiblement sur place depuis des années. Le cold case était enfin résolu. Et d'ailleurs, l'homme souhaite rester sur place et ne pas revenir à sa vie d'avant. Il a même précisé qu'il ne voulait pas revoir sa femme. 

Seigneur

En revanche, grand seigneur, il a autorisé les policiers à prévenir son épouse qu'il était toujours vivant. Ce qui n'est pas une obligation, puisqu'il s'agit d'un choix privé et qu'il est majeur.

Justice

De plus, la justice ne peut pas le poursuivre l'homme pour avoir disparu même si cela a mobilisé des enquêteurs pour le retrouver. Comme il s'agit d'une affaire privée, c'est un choix personnel. On a le droit de changer de vie du jour au lendemain et de laisser son ancienne vie derrière soi légalement.


Disparition et restes humains découverts à Saint-Priest

2000002982373Macabre découverte dans les canalisations d’un immeuble de Saint-Priest.

Un corps sans vie a été retrouvé en morceaux dans une canalisation d'un immeuble de Saint-Priest (Rhône) mardi 17 janvier 2023. La victime avait disparu depuis le 15 janvier 2023.

Morceaux

Le 17 janvier 2023, vers 23 h 40, la police est intervenue à Saint-Priest, dans la métropole de Lyon, à la suite de la découverte par un plombier de restes humains dans une canalisation bouchée d’un immeuble d’habitation.

Victime

La victime, dont l’identité a été dévoilée, avait été portée disparue depuis le 15 janvier 2023.

Alerte

L’alerte avait été donnée par l’entreprise en charge de déboucher ces canalisations à la demande du propriétaire de l’immeuble. Une enquête était immédiatement ouverte par le parquet de Lyon du chef d’homicide volontaire.

Analyses

Les analyses ont permis de confirmer l’identité de la victimes. Comme le pressentaient les policiers, il s’agit bien d’un adolescent de 17 ans qui avait disparu depuis quelques jours.

Famille

La famille de l’adolescent a été avisée jeudi matin. Sollicité, le parquet de Lyon a confirmé nos informations.

Identification

« Nous pouvons vous indiquer que les investigations médico-légales ont permis d’identifier la victime, il s'agit d’un jeune homme âgé de 17 ans » .

Dispositif

« Un dispositif de soutien composé par une association d’aide aux victimes et un psychologue a été mis en place à la demande du parquet de Lyon pour assister la famille de ce dernier ».

Découvert

Appelés sur place, les policiers avaient ensuite découvert une scie électrique dans une poubelle située devant l’entrée de l’immeuble. 

Enquête

Le parquet de Lyon avait quant à lui « immédiatement ouvert une enquête du chef d’homicide volontaire ».

Investigations

Les investigations de la PJ ont progressé très rapidement. Un homme de 28 ans a rapidement été interpellé. 

Connu

Inconnu de la justice, mais connu pour des antécédents psychiatriques, il vivrait dans l’immeuble où ont été retrouvés les restes humains et serait connu du voisinage comme étant instable. 

Traîner

Il aurait pour coutume de « traîner » dans la cage d’escalier de la résidence. En garde à vue, il aurait fait de premières déclarations alambiquées. 

Perturbé

« Il est très perturbé et difficile à comprendre », souligne-t-on dans les cercles de l’enquête. Selon les premières investigations, la victime avait déjà fait une fugue auparavant.  Le jeune homme aurait été porté disparu depuis samedi matin alors qu’il devait se rendre à un stage. 

Rencontre

L’enquête doit déterminer dans quelles circonstances il aurait fait la rencontre du suspect, vraisemblablement dans l’immeuble, et s’il le connaissait déjà.

Témoignage

Selon le témoignage d’un habitant de la résidence relayé par la presse locale, des cris avaient été entendus dimanche dernier dans un appartement de l’immeuble. On ignore pour l’instant s’ils sont liés à cette découverte.

Propos

Depuis sa mise en garde à vue, le suspect n’a fait que contester les faits qui lui sont reprochés tout en tenant des propos de plus en plus incohérents, indique le parquet de Lyon.

Homicide

L’homme de 28 ans a été présenté par le parquet en vue de l’ouverture d’une information judiciaire pour homicide volontaire. Il devrait être placé en détention provisoire d’ici son procès.


Disparition mystérieuse et mort de Richard et Marie-France

2000002982373Richard et Marie-France Di Gennaro.

Un couple d'octogénaires de la commune de Roubaix a disparu depuis le 1er janvier 2023, selon des faits rapportés par Lille Actu, mardi 10 janvier 2023. Les policiers du département du Nord ont lancé un avis de recherche sur les réseaux sociaux pour tenter de les retrouver.

Couple

Mardi 10 janvier 2023, un couple d'octogénaires, originaire de la commune de Roubaix, est porté disparu depuis la date du 1er janvier 2023, près de Maubeuge dans le département du Nord.

Signe 

Richard Di Gennaro, 83 ans, et Marie-France Dumortier, 79 ans, n'ont plus donné signe de vie à leurs proches, notamment à leur fille.

Connexion

Leurs téléphones portables indiquaient une connexion aux alentours de 18 heures, le 1er janvier 2023, à une antenne-relais près de la route départementale D 649, à côté de la commune de La Longueville, lieu proche de la résidence de leur fille. Un avis de recherche a donc été lancé par les forces de l'ordre le mardi 10 janvier 2023, notamment sur les réseaux sociaux.

Enquête

Selon les premiers éléments de l'enquête préliminaire, le couple aurait probablement été victime d'un accident de voiture. Cette piste est privilégiée par les enquêteurs du département du Nord.

Retrouver

Pour tenter de les retrouver le plus rapidement possible, les forces de l'ordre ont donné une description complète de leur voiture : une Citroën C3 gris foncé, immatriculée AA-079-QE.

Autorités

Bien que les autorités ne disposent pas d'informations sur les tenues que le couple portait au moment où il a disparu, des détails physiques ont été dévoilés. L'homme est de corpulence moyenne, a un crâne dégarni et des cheveux blancs. Sa femme, quant à elle, est aussi de corpulence moyenne, porte des lunettes de vue et a des cheveux mi-longs blancs.

2000002982373La voiture du couple Di Gennaro a été retrouvée dans un canal près de Valenciennes.

Canal

Leur voiture était tombée dans le canal le 1er janvier 2023 Les corps repêchés dans un canal du Nord sont bien ceux de Marie-France e Richard, 79 et 83 ans, portés disparus après avoir passé le nouvel an chez leur fille, ils n'avaient plus donné signe de vie depuis le 1er janvier 2023.

Mystère

Le mystère est enfin levé. La disparition de Marie-France Dumortier, 79 ans, et de Richard Di Gennaro, 83 ans, est élucidée. Leur voiture était immergée dans un canal, près de Valenciennes dans le Nord. 

Localisée

La Citroën C3 du couple a été localisée, mercredi 8 février 2023 après-midi. Le véhicule a été sorti de l'eau mercredi soir. Le toit, le pare-brise et la vitre arrière étaient détruits.

Corps

Deux corps se trouvaient dans l'habitacle, "qui correspond aux personnes recherchées", détaille le parquet de Lille dans un communiqué publié ce jeudi 9 fevrier 2023. 

Constatations

Les enquêteurs vont mener des constatations de police technique et scientifique. Une autopsie des corps est prévue en cours de journée. Le mystère demeure, le couple a-t-il fait un malaise, a-t-il été victime d'un accident, a-t-il voulu mettre fin à ses jours ?

Vérifications

"On peut peut-être arriver ici en s’égarant, mais il y a de nombreuses vérifications à faire, comme l’état des barrières le 1er janvier", a indiqué la procureure de la République de Lille Carole Etienne.

Hypothèses

Les hypothèses devront être éliminées une à une par les enquêteurs pour déterminer pourquoi la voiture du couple a fini dans un canal le soir du 1er janvier.

Issue

"Il va falloir apprendre à vivre avec ça maintenant. Même si on s’attendait à ce genre d’issue, c’est difficile", confie à La Voix du Nord la fille cadette du couple Marie-France Di Gennaro.

Décès

Marie-France Dumortier et Richard Di Gennaro, retrouvés morts mercredi 8 février 2023 dans un canal du port fluvial de Saint-Saulve, conclut à un décès par noyade, a indiqué le parquet de Lille. 

Accident

La piste accidentelle est "la plus plausible", a indiqué Carole Etienne, mais "ça ne veut pas dire qu'elle exclut toutes les autres". L'enquête devra déterminer les circonstances précises du drame.


Affaire Lenisa : le triple meurtre de Bozel

2000002982373Le 26 juillet 2012, dans le chalet familial, Jordan Lénisa avait abattu d’une balle dans la tête, en se positionnant derrière lui, son frère Benjamin, 17 ans, et, en le regardant dans les yeux, son petit frère Victor avant d'abattre son père et de tenter de tuer sa mère. 

Sa mère et sa sœur en sont convaincues : Jordan Lenisa, 27 ans, jugé pour le meurtre de son père et de ses deux frères à Bozel (Savoie) en 2012, "a fait ça pour l'argent, il en voulait toujours plus".

Meurtre 

"C'est un constat terrible de voir qu'il aime plus l'argent que sa propre famille. Malheureusement, force est de constater que c'est ça".

Mobile

Pour moi, il est très clair, le mobile" : "c'est l'argent", a déclaré mercredi la mère de l'accusée, Murielle Lenisa, 46 ans, à la barre de la cour d'assises de Savoie.

Jordan Lenisa 

Alors âgé de 23 ans, Jordan Lenisa a tué son frère Benjamin, 17 ans, d'une balle dans la tête, et son petit frère Victor, qui allait fêter ses huit ans le lendemain, il a ensuite attendu le retour de son père, Florent, 49 ans, pour l'abattre lui aussi. 

Meurtres

Après ces trois premiers meurtres, le jeune homme s'en était pris à sa mère, tentant de l'étrangler, de l'étouffer avec des coussins et de l'assommer à coups de bûche. Elle était parvenue à s'extirper de l'emprise de son fils, à le calmer et à appeler les secours.

Audition

"On ne va pas tuer son papa à 14 h 00 en sachant très bien qu'il est au bureau", a pointé sa mère. "Je ne suis pas là pour l'acculer, mais pour dire la vérité", avait-elle prévenu en début d'audition, avant de se tourner vers l'accusé et de lui lancer d'une voix étranglée : "Sache que tu es mon fils et que je t'aime."

Charlène Lenisa

Un peu plus tôt, Charlène Lenisa, 25 ans, chemise rayée, bras tatoués et cheveux coupés en brosse, avait raconté, dans un témoignage entrecoupé de sanglots, la douleur d'avoir survécu au drame familial. 

Combat

"C'est dur de rester. C'est un combat de tous les jours", a-t-elle dit en se rappelant du "rayon de soleil" qu'était son petit frère. "Jordan, tu voulais l'argent, mais tu as perdu la plus belle richesse que tu avais : c'est la famille, tout l'amour qu'on avait pour toi", a-t-elle dit à son frère en retenant ses larmes. 

Sœur

"C'est ma sœur, je l'aime plus que tout au monde", a répondu ce dernier d'une voix tremblante. "Jordan, je ne peux pas croire aujourd'hui que tu m'aimes. Tu disais aimer Victor et tu l'as tué", lui a-t-elle rétorqué.

Mobile

Revenant sur le mobile, elle a rappelé comment Jordan, menteur, flambeur, volait régulièrement des choses à sa famille, prenait de l'argent dans la tirelire de ses petits frères : "Parfois, il disait en rigolant : Moi, je ne joue pas au loto, je joue à l'héritage."

2000002982373Le village de Bozel.

Réussite

Grâce à la réussite de Florent Lenisa qui avait fait fortune en brevetant un procédé d'isolation des murs et façades. Pour Charlène, c'est la "soif d'argent" de son frère qui est à l'origine du drame.

Conviction

"J'ai l'intime conviction que, quand je rentrais, c'était fini pour moi aussi." "Elle est peut-être sur la bonne voie", a lâché Jordan, interrogé sur les propos de sa sœur. Avant de se reprendre : "Jamais je ne l'aurais tuée, jamais, jamais..."

Condamné 

Condamné à 20 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté de 13 ans. Il comparaissait devant la cour d’assises de la Savoie pour le triple assassinat de son père et de ses deux frères ainsi que pour la tentative d’assassinat de sa mère.

Réclamés

30 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté de 20 ans avaient été réclamés par l’avocat général. « Il y avait des raisons psychologiques, la rivalité, la jalousie. »

Jacques Dallest

« Il y avait des raisons utilitaires, la vengeance, l’envie d’autonomie et la cupidité, le goût du lucre » avait lancé Jacques Dallest. « Tout s’est bousculé au point de faire naître une bombe à retardement ». 

Florence Vincent

À la défense, Florence Vincent a plaidé « la souffrance », les difficultés et les troubles psychologiques de Jordan Lénisa, depuis son adolescence jusqu’à la période du drame.


La mystérieuse disparition et la mort d'Eric Foray

2000002982373L'affaire Éric Foray, 47 ans au moment de sa disparition en 2016, est relancée par la découverte de son crâne. Photo DR.

En janvier 2023 de nouveaux restes humains, ceux d’Eric Foray, disparu en septembre 2016, ont été retrouvés dans le massif du Vercors.

Volatilisées

Comme lui, une trentaine de personnes se sont volatilisées dans les Alpes entre 2007 et 2017. L’ombre de Nordahl Lelandais même si à ce jour rien ne le met en cause dans ces autres dossiers ? C’est désormais un pour meurtre.

Éric Foray

Ce 16 septembre 2016, vers midi, Éric Foray et son compagnon Régis Pique, qui habitent un vieux corps de ferme dans les environs de Chatuzange-le-Goubet, à l’est de Valence dans la Drôme, sont pressés.

Rendez-vous

Ils ont rendez-vous à 15 heures pour l’achat et l’aménagement d’une boutique. Les deux hommes vivent une histoire d’amour depuis plusieurs mois.

Régis Pique

Éric Foray a quitté femme et enfants pour s’installer avec Régis Pique, un grand gaillard émotif, souriant, et éternel optimiste. « Ce jour-là, le frigo était vide… » Se souvient Régis Pique.

Trajet

En voiture, il faut moins de cinq minutes pour effectuer le trajet au milieu des champs jusqu’à la supérette et la boulangerie. Qui des deux ira ? « On a hésité, ça aurait pu être moi », a toujours raconté Régis Pique.

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Suzuki Grand Vitara couleur, or.

Suzuki

C’est finalement Éric Foray, 47 ans, qui s’installe au volant de la Suzuki Grand Vitara couleur, or. Il fait une marche arrière sur les graviers qui longent la maison et rejoint la route départementale. Régis Pique ne lui a pas dit au revoir et commence à mettre le couvert. Il l’ignore encore, mais c’est la dernière fois qu’il voit son compagnon.

Inquiétude

Les quarts d'heure défilent. Régis Pique s’énerve, puis s’inquiète. Il appelle son voisin pour qu’il le conduise à la supérette. Sur le trajet, pas de Suzuki. La boulangère a bien vu Éric Foray, comme l’atteste sa vidéosurveillance. Il a acheté du pain, tout sourire. Mais après, plus rien. L’homme s’est volatilisé. Voiture comprise...

Vérifications

Certaines familles, membres de cette association fondée en 2003 et qui aide les proches de disparus, réclament d’ailleurs que des vérifications soient faites avec le parcours de Nordahl Lelandais.

Avocat

En 2018, l’avocat d’Éric Foray, Maître Boulloud, avait déjà déposé plainte contre X pour séquestration, avec constitution de partie civile, afin de « vérifier s’il n’y avait pas une connexion » entre Éric Foray et Nordahl Lelandais

Restes

Des restes humains ont été découverts dans le Vercors lundi 3 avril 2023. La thèse du meurtre est retenue. 

Recherches

En effet des nouvelles recherches menées dans un contexte montagneux, particulièrement difficile d'accès "ont permis la découverte d'un véhicule fortement accidenté, qui a été identifié comme celui conduit par Éric Foray au moment de sa disparition". 

Proximité

"À proximité de ce véhicule, il a été retrouvé des restes humains et divers effets", explique Laurent-de-Caigny, procureur de la République de Valence (Drôme).

Enquête

"L’enquête va se poursuivre sans qu'aucune hypothèse, criminelle ou accidentelle, ne soit écartée" ajoute le procureur.

2000002982373Plus de six ans et demi après sa disparition, le véhicule que conduisait Éric Foray, le jour de sa disparition en septembre 2016, a été retrouvé.

Expertises

Des expertises techniques sont d'ores et déjà prévues, lesquelles seront confiées à l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN).

Anéanti

Régis Pique s’est dit « anéanti » par cette nouvelle. « Il se demande pourquoi "et comment" Éric Foray a pu trouver la mort. » Persuadé, que son compagnon « n’a pas disparu volontairement », Régis Pique a assuré « qu’il se battrait pour savoir la vérité ». 

Affaire à suivre...


L'affaire du mystérieux Lord Lucan

2000002982373Neil Berriman affirme avoir retrouvé lord Lucan.

L'affaire a tenu en haleine le Royaume-Uni pendant près de 42 ans jusqu'à ce que l'on officialise, en février 2016, la mort de cet aristocrate britannique, disparu peu après le meurtre de la nounou de ses enfants en 1974. Aujourd'hui, le fils de celle-ci affirme l'avoir retrouvé en Australie. Le récit de cette incroyable histoire...

Lord Lucan

Il est le Xavier Dupont de Ligonnès britannique. Lord Lucan, suspecté d'avoir sauvagement assassiné la nounou de ses enfants, à Londres, en 1974, s'est volatilisé peu après le meurtre et n'a jamais réapparu malgré les multiples investigations des enquêteurs aux quatre coins de la planète.

2000002982373Lord Richard John Bingham avec sa fiancée Veronica Duncan peu avant leur mariage.

Théories

Richard John Bingham, septième lord Lucan, a depuis près de 42 ans a suscité de nombreuses théories : suicide, fuite à l’étranger, décès accidentel... Mais aucun indice n'a pu appuyer une fin crédible pour expliquer sa disparition. 

Décès

C'est ainsi que la Haute Cour de Londres a malgré tout officialisé son décès, en février 2016, à la demande de son fils, George. Ce dernier ne pouvait en effet siéger à la place de son père à la Chambre des Lords que si celui-ci était déclaré mort.

Affaire

Alors que l'affaire est tombée depuis peu à peu, aux oubliettes, elle connaît aujourd'hui un incroyable rebondissement. Le fils de la victime, la nounou Sandra Rivett, affirme aujourd'hui que lord Lucan est bel et bien vivant.

2000002982373Sandra Rivett a été sauvagement assassinée en 1974.

Retrouvé

Neil Berriman, 52 ans, affirme ainsi, dans un entretien exclusif au Mirror, qu'il a retrouvé le célèbre fuyard... En Australie. Lord Lucan serait âgé de 85 ans aujourd'hui et vivrait, gravement malade, confiné dans une maison, dans l'attente d'être opéré.

Moine 

Le fils de la nounou, qui n’a appris l’identité de sa mère biologique qu’à la mort de sa mère adoptive, en 2008, affirme également que l'aristocrate britannique mènerait une vie de moine depuis les années 80.

Vu

Lord Lucan a été vu pour la dernière fois le 7 novembre 1974. Quelques heures, plus tôt, le corps sans vie de Sandra Rivett avait été découvert dans la cave de la demeure des Bingham, située au 46 Lower Belgrave Street, dans un quartier chic de Belgravia, à Londres.

Attaquée

Veronica, née Duncan, la mère des enfants de Lord Lucan dont elle était séparée, avait été attaquée par le meurtrier, mais s’en était sortie.

Voix

Aux enquêteurs, elle avait alors expliqué avoir reconnu la voix de l’agresseur : celle de son mari. La police en est arrivée à la conclusion que Lord Lucan avait pris la nounou pour Veronica et l’avait tuée par accident, avant de s’en prendre à la principale cible.

Meurtre

Un meurtre, sauvagement perpétré à l'aide d'un Gros tuyau en plomb, qui lui aurait permis d’obtenir la garde de leurs enfants. 

Nuit

Dans la nuit, Lord Lucan a débarqué chez un couple d’amis, où il a écrit deux lettres à son beau-frère, clamant son innocence et donnant des instructions pour régler ses dettes. Seule sa voiture a été retrouvée près de la côte, pleine de sang...

2000002982373George Bingham, le fils de lord Lucan.

Témoignages

En plus de 40 ans, Richard John Bingham a été "vu" à plusieurs reprises : en Afrique, en Inde, en Nouvelle-Zélande. Mais aucun de ces témoignages n’a pu permettre d’affirmer que l’aristocrate avait bien fui l’Europe pour mener une vie dans l’anonymat complet, loin de son crime.

Théorie

La dernière théorie en date était celle de Philippe Marcq, un ami de Lord Lucan. Elle remonte à la fin 2015.

Suicidé

Selon lui, le père de famille s’était suicidé et son corps avait été donné à un tigre afin qu’il disparaisse entièrement.

Trace

Un suicide sans laisser de trace qui aurait été l’ultime pied de nez à Veronica, expliquait à l'époque le Daily Mail : s’il venait à mourir, Lord Lucan aurait de fait légué ses biens et la fortune familiale à ses enfants encore jeunes et celle qui était encore son épouse.

Disparition 

Mais s’il disparaissait, le temps que son décès ne soit officialisé, ses enfants auraient un contrôle direct de l’argent.

Plan

Un plan machiavélique qui, s’il est vrai, a fonctionné : George Bingham a pu hériter de son père en 1999, malgré l’absence de certificat de décès. Mais aujourd'hui, l'affaire pourrait donc bien être relancée par les enquêteurs de l'unité "cold case" de Scotland Yard.


Jimmy Hoffa (disparu en 1975)

2000002982373Jimmy Hoffa.

Jimmy Hoffa était le président de la Fraternité internationale des Teamsters, le plus grand syndicat américain  mais ce n’était pas un défenseur direct et étroit des travailleurs, même s’il était populaire parmi ceux qu’il servait. 

Activités

Il était plongé dans une foule d’activités criminelles. De plus, comme History.com note, « de nombreux dirigeants de Teamster se sont associés à la mafia dans le racket, l’extorsion et le détournement de fonds ». En gros, quand Hoffa a disparu, ce n’était pas vraiment surprenant. La police a immédiatement regardé vers la mafia.

Prison

Il a décroché une peine de 13 ans de prison pour une liste de crimes qui comprenaient « la falsification du jury, la fraude par courrier et la corruption », selon TEMPS. Il a servi quatre ans à peine avant que le président de l’époque,

Grâce

Richard Nixon, lui accorde une grâce en 1971, et on s’attendait à ce qu’il « revienne » dans son rôle syndical. 

Disparu

Puis, il a disparu d’un parking de restaurant à Detroit, le jour même où il était censé rencontrer les patrons de la mafia Anthony « Tony Jack » Giacalone et Anthony « Tony Pro » Provenzano.  


Francis Heaulme le routard du crime

2000002982373Francis Heaulme. Le routard du crime est définitivement condamné pour double meurtre de Montigny-lès-Metz, en 1986. Photo archives RL /Anthony PICORE.

Impossible aujourd'hui de connaître exactement le parcours criminel de Francis Heaulme. À l'image des SDF invisibles aux yeux de la société, Francis Heaulme a évolué dans la nébuleuse parallèle des routards sans abris et a tué à l'écart des autres. Il n'a été stoppé que par l'acharnement d'un gendarme. 

Affaire

L'affaire de Francis Heaulme se cristallise en effet autour du duel auquel se sont livrés le Gendarme Jean-François Abgrall et Francis Heaulme, qu'il rencontre pour la première fois dans une petite gendarmerie de la Manche, alors qu'Abgrall enquête sur le meurtre brusque et violent d'une aide-soignante.

Gendarme

Le gendarme découvre médusé la pensée tortueuse et labyrinthique du SDF, qui avoue sans avouer, mélange les scènes de crime et joue avec les enquêteurs. Convaincu de la culpabilité et de la dangerosité de Heaulme, le gendarme ne va plus le lâcher.

Cité

Francis Heaulme grandit à Briey en Meurthe-et-Moselle Dans une cité HLM, auprès d'une mère aimante et fragile, de sa grande sœur, et de son père, un homme violent qui frappait régulièrement son épouse et ses enfants. À l'adolescence, Francis Heaulme se met à boire. 

Vélo

À 20 ans, le vélo devint sa passion. Il parcourt des dizaines de kilomètres à travers la région. En 1982, Heaulme apprend que sa mère a un cancer. 

Choc

Elle meurt deux ans plus tard. Le choc est terrible pour Francis Heaulme qui tenta par la suite de se suicider plusieurs fois. Son père se remet en ménage avec une nouvelle compagne et la sœur de Francis, Christine, se marie.

Exempté

Francis Heaulme est exempté de service militaire en raison de "complications psychiatriques", et ne parvient pas à s'insérer à cause de son alcoolisme. À 26 ans, Francis Heaulme prend la route.

Replié

Heaulme, qui vivait replié dans son petit monde, a une âme de routard et voyage sans un sou sur des distances impressionnantes, à pied, en stop ou en train. 

Interné

Il rencontre parfois des compagnons de route, se fait interné en H.P. à sa propre demande et séjourne dans plusieurs foyers Emmaüs. 

Boulots

Il trouve occasionnellement des petits boulots de ferrailleur ou de maçon. Devenu marginal, Francis Heaulme va laisser libre cours à ses pulsions violentes. Il tuera le plus souvent avec un compagnon de route, complice ou témoin.

Meurtre 

Son premier meurtre il le commet en novembre 1984, après avoir sympathisé avec Joseph Molins. Les deux conviennent de faire un bout de chemin ensemble. 

Compagnons

Ils deviennent surtout compagnons de boisson. Molins prend un jour en stop une jeune apprentie pâtissière de 17 ans, Lyonnelle Gineste, retrouvée nue, étranglée et poignardée dans un bois près de Pont-à-Mousson.

2000002982373Francis Heaulme à l'ouverture de son procès, le 3 décembre 2001 au palais de justice de Metz DAMIEN MEYER AFP.

Metz

Dans la région de Metz, Heaulme termine une soirée de beuverie avec deux compagnons d'un centre de désintoxication.

Annick Maurice

Ils partent en voiture et forcent Annick Maurice, 26 ans, à monter dans la voiture. Son corps est retrouvé dans un bois le 27 avril 1987, à 10 km de Metz.

Interné

Le 5 avril 1989 Heaulme, alors interné en HP à Antibes, kidnappe Joris Viville dans un camping. Le soir, il retourne au centre psychiatrique, nerveux et très angoissé, et annonce au personnel soignant avoir tué quelqu'un, mais le personnel croit qu'il délire.

Corps

Le corps nu de Joris Viville est retrouvé deux semaines plus tard, caché derrière une citerne. Il a été étranglé et poignardé de nombreuses fois avec un tournevis.

Poignarde

Le 14 mai 1989 Heaulme poignarde et égorge Aline Pérès, sur une plage, à l'écart des autres estivants. Jean-François Abgrall, gendarme chargé de l'enquête, est impressionné par le crime, commis en plein jour, manifestement avec une rapidité et une sauvagerie très au-delà de la normale.

Plage

Il a eu lieu en pleine journée, sur une plage fréquentée par des estivants, et personne n'a rien vu. C'est sans nul doute un tueur habité de pulsion qui tue sans raison apparente.

Enquête

Il ressort de l'enquête que des gens ont aperçu deux hommes mal vêtus, certainement des vagabonds, les gendarmes apprennent que de nombreux SDF fréquentaient le centre Emmaüs local. Mais le meurtre d'Aline Peres les a fait fuir, de crainte d'être accusé et incarcéré. 

Recherche

Une recherche est lancée sur les noms figurant dans le registre.

Interpellé

Le 19 juin 1989 Jean-François Abgrall reçoit un appel de la gendarmerie de Saint-Clair-sur-l'Elle, dans la Manche : un dénommé Francis Heaulme a été interpellé. 

Technique

Presque immédiatement, pensant qu'Abgrall était un enquêteur de Saint-Lô et non de Brest, Heaulme dit qu'il a fait l'Armée, dans les transmissions, à Francfort, et vante sa technique pour tuer une sentinelle, en donnant un coup de couteau dans le cou, puis les reins.

Incroyable 

Entrée en matière incroyable, qui fait immédiatement penser à Abgrall qu'il a devant lui le meurtrier d'Aline Peres, et sans doute, tout simplement un meurtrier.

Alibi

Francis Heaulme a cependant un alibi en béton puisqu'il était hospitalisé à Quimper, à 80km de là, où une infirmière avait pris sa température à l'heure même du meurtre d'Aline Peres. Heaulme repart libre. Mais Abgrall s'obstine et va enquêter sur cet alibi et s'attacher à retrouver le second SDF aperçu par les plagistes. 

Vérifier

Il va à l'hôpital de Quimper pour vérifier l'alibi et découvre qu'Heaulme a pu s'absenter comme il voulait du service, car l'infirmière de garde ne fait que noter la température du thermomètre posé sur la table de nuit.

Service 

En août, Abgrall se rendit au Service technique de recherches judiciaires de Rosny-sous-Bois et chercha à en savoir plus sur Heaulme et son parcours. On lui apprit que la brigade de recherche d'Avignon cherchait à en savoir plus sur le même Francis Heaulme. 

Recherché

Dans le Vaucluse, il est recherché pour le meurtre de Jean-Joseph Clément, un agriculteur de 60 ans, retrouvé le crâne fracassé à coups de pierre, sans pantalon, non loin d'un centre Emmaüs. Là encore, Heaulme a dit aux enquêteurs avoir été hospitalisé.

Retenu

Le gendarme Abgrall est informé par des collègues en novembre que Francis Heaulme est retenu dans une gendarmerie de Meurthe-et Moselle. Abgrall s'y rend dans la nuit. Heaulme parle comme à son habitude par ellipses, mais dit tout de même des phrases révélatrices : « Je sais que tu sais, c'est un pépin cette histoire » et « la faute du Gaulois ».

Déclarations

Le gendarme doit faire avec ses maigres déclarations qui consternent sa hiérarchie, mais qui sont les seuls indices à exploiter pour permettre l'arrestation d'un possible tueur en série. Il se met à la recherche de ce « Gaulois ». Francis Heaulme poursuit sa route.

2000002982373Jean-François Abgrall, qui a mis fin au parcours criminel de Francis Heaulme, 

Connaissance

Le 7 mai 199, Francis Heaulme fait la connaissance de Michel Guillaume et de sa cousine Laurence Guillaume près de Metz. 

Fête

Après une fête, Heaulme dit au jeune que sa cousine est belle et qu'il se la ferait bien, ce à quoi Michel Guillaume avoua que lui aussi aurait aimé « sauter » sa cousine. Le lendemain, un petit garçon découvrit le corps de Laurence Guillaume, dénudée et égorgée.

Piste

En décembre 1991, Abgrall apprit que Heaulme se trouvait en Alsace, où il travaillait dans une association de réinsertion. Le gendarme devait rapidement clore le dossier Aline Pérès.

Alsace

Il se rendit en Alsace avec un collègue et découvrit que Heaulme y vivait avec une femme, Georgette. Elle lui avait demandé de se désintoxiquer et il s'y était plié de bonnes grâces.

Messe

Le dimanche, il avait pris l'habitude de l'accompagner à la messe. L'audition ne donna rien. Le 26 décembre 1991, Abgrall apprend enfin que le « gaulois » a été arrêté. Il avoua vite avoir assisté au meurtre d'Aline Peres, permettant ainsi de résoudre le dossier d'Aline Perès.

Jean Rémy

Dans la nuit du 4 au 5 janvier 1992, Jean Rémy, 65 ans, dort dans le train jusqu'au terminus, à Boulogne-sur-Mer. Déprimé, ne sachant où aller, il rencontre Heaulme avec qui il discute. Heaulme le poignarde brusquement.

Bischwiller

Le 7 janvier 1992 Abgrall se rend à Bischwiller. Heaulme est conduit au bureau de Strasbourg et le gendarme Abgrall l'invita à déjeuner avec lui et un collègue. Heaulme expliqua soudainement qu'il avait égorgé Aline Perès. 

Jean-Joseph Clément

Un officier de police judiciaire demanda à Heaulme s'il était également responsable du meurtre de Jean-Joseph Clément. Heaulme répondit oui, mais les enquêteurs ne purent rédiger un procès-verbal valable, vu qu'Abgrall n'était mandaté que pour le meurtre d'Aline Perès.

Parcours

C'est la fin du parcours meurtrier d'Heaulme qui est incarcéré. Débute le travail de fourmi du gendarme qui va tenter de reconstituer la vie du routard du crime.

Tueur 

Il diffusa au plan national un message évoquant la possibilité que Heaulme soit un tueur en série et fut contacté par plusieurs services de police et de gendarmerie qui voulaient plus de renseignements. 

Centraliser

Abgrall fut chargé de centraliser ces demandes. Il débuta également une série d'entretiens à la maison d'arrêt avec Francis Heaulme. Heaulme établit une liste d'une quinzaine de "pépins" entre 1987 et 1991. Abgrall lui demanda de lui citer toutes les villes qu'il avait visitées.

Reconstitution

Abgrall entreprit un travail extraordinaire de reconstitution, car Heaulme avait l'art de mélanger les lieux, dates et crimes avec un raffinement hors du commun. Au fil des entretiens, Abgrall perça peu à peu la mécanique du tueur.

Chemise

Il comprit ainsi que chaque fois qu'Heaulme allait raconter un meurtre réel, il mettait une chemise blanche, un pantalon à pinces et des chaussures disco.

Cellule

En février 1993, à la direction générale de la gendarmerie nationale, une cellule fut spécialement créée pour enquêter sur les crimes probables de Francis Heaulme. 

Institut 

Abgrall en reçut la responsabilité et on lui octroya un collègue du centre technique de rapprochement de l'Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale de Rosny-sous-Bois, spécifiquement pour le seconder.

Maladie

La prison est également l'occasion pour Heaulme de diagnostiquer sa maladie qui rend son aspect physique si étrange. Il est atteint du syndrome de Klinefelter, qui cause une atrophie des organes sexuels. 

Pulsions 

Cette maladie est la cause des pulsions sexuelles violentes d'Heaulme qui est impuissant. Le meurtre devient chez lui un substitut aux relations sexuelles. On note que lorsqu'il a un complice, il lui demande de violer la victime alors que lui se charge du meurtre.

Procès

Le procès pour le meurtre d'Aline Perès s'ouvrit le 28 janvier 1994 devant la cour d'assises du Finistère. 

Faible 

L'avocat de Heaulme expliqua que son client était faible et influençable et qu'il avait tout avoué sous la pression et que le véritable coupable devait être "Le Gaulois", qui avait dû raconter le meurtre à Francis Heaulme. 

Condamné

Le 29 janvier 1994, il est condamné à 20 ans de réclusion criminelle assortis d'une période de sûreté des deux tiers.

Laurent Bureau

En juin 1994 Abgrall revit Heaulme pour la dernière fois. La cellule spéciale venait à son terme. Heaulme raconta à Abgrall, le meurrte d'un jeune appelé de Périgueux, Laurent Bureau. 

Revelation

Il révéla ensuite qu'il avait tué plus d'hommes que de femmes, et le gendarme ne manqua pas de lui faire remarquer qu'il n'avait avoué le meurtre que d'un seul homme...

Condamnation

Le 29 septembre 1995  la cour d'assises de la Moselle condamna Francis Heaulme à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 18 ans pour complicité de viol et le meurtre de Laurence Guillaume, le cousin de Laurence fut condamné à 18 ans de prison.

Jugé

En avril 1997, Heaulme fut jugé devant la cour d'assises de la Dordogne pour le meurtre de Laurent Bureau, avec l'un de ses complices, Didier Gentil (reconnu coupable du meurtre de Céline Jourdan, 7 ans, assassinée en juillet 1988). Laurent Bureau avait été torturé et violé durant des heures avant d'avoir le crâne fracassé avec un extincteur. 

Acquittés

Les deux accusés niaient et en l'absence de preuve matérielle, dans le doute, Heaulme et Gentil furent acquittés de ce meurtre.

Réclusion

Fin mai 1997, la cour d'assises du Var jugea Francis Heaulme pour le meurtre de Joris Viville. Le 24 mai, les jurés condamnèrent Heaulme à la réclusion criminelle à perpétuité, assortis d'une peine de sûreté de 22 ans.

Assises

La cour d'assises du Pas-de-Calais, condamna Francis Heaulme à 15 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Jean Rémy, le sexagénaire de Boulogne. Le 26 novembre 1999 La cour d'assises de la Meurthe-et-Moselle condamna Francis Heaulme à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Lyonelle Gineste.

Annick Maurice

Début décembre 2001, Francis Heaulme fut jugé devant la cour d'assises de la Moselle, à Metz, avec son complice, Philippe Elivon, pour le meurtre d'Annick Maurice. Le 8 décembre 2001, la cour d'assises condamna Francis Heaulme à 30 ans de réclusion et Philippe Elivon à 15 ans de réclusion.

Non-lieu

Le 18 décembre 2002, Heaulme bénéficia d'un non-lieu pour le meurtre de Jean-Joseph Clément. Francis Heaulme avait avoué le crime en janvier 1992 devant les gendarmes avant de se rétracter.

Aveux

Le juge estima ses aveux « non circonstanciés » et les gendarmes locaux admirent qu'ils avaient abandonné sa piste.

Retraitées

Heaulme a été jugé en décembre 2004 pour les meurtres de deux retraitées, Ghislaine Ponsard, 61 ans, et Georgette Manesse, 86 ans, à Charleville-Mézières en juin 1988, ainsi que pour l'assassinat de Sylvie Rossi, 30 ans, le 19 juillet 1989 à Villers-Allerand, dans la Marne.

Poignardées

Les deux dames âgées ont été poignardées à plusieurs reprises chez Georgette Manesse. Heaulme a été reconnu coupable des trois meurtres et a été condamné à 30 ans de réclusion.

Examen

En juin 2006, Francis Heaulme a été mis en examen pour les meurtres des petits Cyril Beining et Alexandre Beckrich, le 28 septembre 1986 à Montigny-lès-Metz, pour lequel Patrick Dils a purgé quinze ans de prison avant d'être acquitté en 2002. 

Présent

Heaulme a confirmé avoir été présent, le jour, même près des lieux du crime, mais a assuré ne pas avoir tué les deux garçons. Heaulme avait expliqué, lors d'une audition, avoir vu « deux enfants morts à côté des wagons », non loin d'un talus. 

Charges

En décembre 2007, Heaulme a bénéficié d'un non-lieu pour ce double meurtre, faute de charges suffisantes contre lui. Chantal Beining a fait appel de l'ordonnance de non-lieu, et le 17 mai 2017, la Cour d'Assises de Moselle a condamné Francis Heaulme à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre des deux enfants. 

Appel

Heaulme a fait appel de sa condamnation, qui ne fait pas l'unanimité chez les parties civiles puisque l'avocat de la grand-mère Bekrich, Me Rondu, a plaidé pour l'acquittement de Heaulme. Signe de la tension extrême chez les parties civiles, l'avocat de la mère d'Alexandre, Me Moser, a plaidé contre l'avis de sa cliente, pour la condamnation de Francis Heaulme.

Livre

Jean-François Abgrall, a publié dans la tête du tueur, livre de récit dans lequel il relate pas à pas son enquête sur le routard du crime.

Invisibles

Sans lui, Heaulme serait encore vraisemblablement à parcourir les routes de France, invisibles au milieu de la masse des marginaux de tout bord. Insaisissable.


Emanuela Orlandi : le fantôme qui hante le Vatican 

2000002982373Emanuela Orlandi.

Deux tombes ont été ouvertes afin de retrouver les ossements d'Emanuela Orlandi, une adolescente de 15 ans vivant au Vatican. En 1983, elle s'est évaporée dans la nature sans laisser de traces.

Emanuela Orlandi

Qu'est-il arrivé à Emanuela Orlandi ? Le 22 juin 1983, cette jeune fille de 15 ans demande à partir un peu plus tôt de son cours de musique, à Rome. 

Disparition

Peu avant 19 heures, elle disparaît dans les rues de la capitale italienne. On ne la reverra jamais. Sa soeur déclare que cet après-midi là, Emanuela l'a appelée pour lui dire qu'elle avait été approchée par un homme pour vendre des cosmétiques de la marque Avon. 

BMW 

Selon The Spectator, des amis de l'adolescente disent aussi l'avoir vue près d'une BMW foncée, dans laquelle un sac Avon était visible, et parler avec une femme aux cheveux rouges. Un policier dit l'avoir vue avec un homme élégant, entre 35 et 40 ans.

Enquête

Les premiers jours de l'enquête offrent quelques pistes. Un homme se présentant comme "Pierluigi" appelle la famille Orlandi et prétend que sa petite amie connaît une fille de l'apparence d'Emanuela. Seulement, elle se fait appeler "Barbara", vend des cosmétiques et joue de la flûte.

Description

Une description qui pourrait correspondre à la disparue, qui pratiquait le piano et la flûte. Malgré tout, aucun élément concret ne permet de retracer le parcours de la jeune femme. Pendant plusieurs décennies, les Orlandi recevront des dizaines d'appels énigmatiques, retrace The Spectator.

Affaire

L'affaire devient médiatique quelques jours plus tard, quand le pape Jean-Paul II l'évoque lors d'une prière publique. Il demande que la jeune fille puisse rejoindre sa famille, "dont il est proche".

Citoyenne

Car Emanuela Orlandi est une citoyenne un peu particulière. Fille d'un employé du Vatican, elle est une des rares personnes sans fonction religieuse à vivre dans la cité. Sans surprise, de multiples théories éclosent sur les raisons et les circonstances de sa disparition. 

Thèses

Certaines thèses affirment qu'elle a été kidnappée pour arracher la libération de Mehmet Ali Agca, le Turc qui avait tenté d'assassiner le pape Jean-Paul II en 1981. 

Échange

Un homme surnommé "L'Américain" appelle plusieurs fois le Vatican et les proches d'Emanuela pour demander un échange. Il n'est pourtant jamais prouvé qu'il la détient, et les appels s'arrêtent un jour.

Revendications

D'autres organisations, services secrets et autres se servent du cas de la jeune fille disparue pour faire entendre leurs revendications.

Pistes

De nombreuses pistes sont étudiées, abandonnées ; plusieurs appels font penser qu'Emanuela Orlandi est toujours en vie en 1984. L'implication du Vatican dans l'enlèvement est maintes fois suggérée, fortement soupçonnée, jamais prouvée.

2000002982373La Cité du Vatican.

Tombe

Un coup de téléphone anonyme indique de chercher dans une tombe de la basilique Sant'Apollinare de Rome. On découvre alors qu'y est enterré le mafieux Enrico de Pedis.

Maîtresse

Une ex-maîtresse du malfrat soutient également aux enquêteurs qu'il avait enlevé la jeune fille, dont le corps avait été coulé dans le béton. 

Enlevée

Selon certaines thèses, l'adolescente aurait été enlevée par sa bande criminelle pour recouvrer un prêt auprès de l'ancien président américain de la banque du Vatican (IOR), Paul Marcinkus. La tombe est finalement ouverte en 2012, mais on n'y trouve pas les ossements d'Emanuela Orlandi.

Espoir

En octobre 2018, un nouvel espoir, lorsque des os sont découverts au sein du Vatican, relate La Repubblica. Mais, là encore, ce ne sont ni les restes de la jeune Orlandi, ni ceux d'une adolescente du même âge disparue un mois plus tôt.

Message

Le plus gros coup de théâtre est certainement le dernier. À l'été 2018, l'avocate des Orlandi reçoit un message : "Cherchez à l'endroit où pointe l'ange", ainsi que la photographie d'une tombe. 

Ange

Un ange sculpté en marbre lisant sur une tablette l'inscription "Repose en paix" trône effectivement dans le Cimetière teutonique du Vatican.

Frère

Le frère de la disparue, Pietro Orlandi, qui se bat depuis des années pour retrouver la trace de sa sœur, a obtenu l'autorisation du Vatican pour faire ouvrir deux tombes. 

Sépultures

Ce sont les sépultures de deux princesses : Sophie von Hohenlohe et Frédérique de Mecklembourg, mortes en 1836 et 1840. 

Stupeur

À l'ouverture des tombes, c'est la stupeur : elles ne contiennent absolument rien. Ni les restes d'Emanuela Orlandi, ni ceux des deux princesses, il n'y a plus une seule disparue, mais trois...


Jamais porté disparu il est retrouvé mort 13 ans après

2000002982373Les ossements ont été retrouvés en contrebas d’un virage en épingle, à la sortie du village de Sainte-Croix-du-Verdon, dans les Alpes-de-Haute-Provence. 

Un promeneur à la recherche d’un raccourci sur un chemin escarpé du Var est tombé sur la carcasse d’une voiture. À l’intérieur, les ossements d’un homme décédé en 2008, dont la disparition n’avait jamais été signalée aux autorités.

Découverte

Treize ans après le dernier signe de vie donné par un jeune homme de vingt ans dans le Var, sa voiture et des ossements ont été découverts mardi 21 décembre 2021 à Sainte-Croix-du-Verdon (Alpes-de-Haute-Provence), élucidant sans doute une disparition qui n’avait jamais été signalée.

Épave

L’épave d’une Peugeot 205 et des ossements à proximité du véhicule ont été retrouvés par hasard par un promeneur cherchant un raccourci, selon une source proche de l’enquête.

Voiture

La carcasse de la voiture, invisible depuis la route, se trouvait dans un ravin difficilement accessible, à 20 mètres en contrebas, dans une sortie de virage en épingle à l’entrée du village touristique de Sainte-Croix-du-Verdon.

2000002982373La Peugeot 205, appartenant à Jerome Della-Longa a été retrouvée par un promeneur, le 21 décembre 2021, à Sainte-Croix-du-Verdon.

Résultats

Si les résultats des analyses des ossements envoyés à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ne seront connus que dans plusieurs mois.

Propriétaire

Les enquêteurs estiment que les ossements sont sans doute ceux du propriétaire de la Peugeot 205, d’autant qu’un courrier d’employeur lui étant adressé a été retrouvé dans la voiture. Jérôme Della-Longa est sans doute mort dans un accident de la route… 

Véhicule

Paradoxalement, le véhicule n’a jamais été signalé comme volé et sa plaque d’immatriculation est associée à un homme qui lui-même n’a jamais été porté disparu, a précisé une source judiciaire.

Disparition

Sa disparition, n’avait fait l’objet d’aucun signalement, ni à la police, ni à la gendarmerie. Seul son oncle avait publié un avis sur le site www.personnedisparue.com.

Jeune

Ce jeune homme, âgé de 20 ans au moment de sa disparition, en 2008, vivait à l’époque chez son oncle et sa tante à Pourrières, dans le Var, et selon des sources concordantes, il n’était pas connu de la justice. 

Orphelin

Orphelin, le jeune garçon vadrouillait facilement entre plusieurs membres de sa famille et n’avait visiblement pas d’adresse fixe, a précisé la source proche de l’enquête.

Procédures

À l’époque, les procédures de disparitions d’adultes, ou du moins de personnes majeures, n’étaient pas forcément toujours suivies, a relevé la même source : 

Famille

Contactée récemment, la famille n’a pas évoqué de tendance suicidaire et a confirmé qu’aucune démarche n’avait été entreprise à l’époque auprès des autorités et des forces de l’ordre.

Enquête

Une enquête a été ouverte par le parquet de Digne-les-Bains.

Affaire à suivre...



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Date de dernière mise à jour : 21/02/2025